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Le tirage du Tarot procède d’un phénomène irrationnel, au jeu se transmettrait une information qui se restituerait au demandeur par le choix aveugle de certaines cartes.
Mariane Costa pourrait-elle nous dire comment elle explique cette transmission d’information ?
Je pose la question à l’auteure de cet ouvrage, elle est cependant ouverte.
Bonjour,
Permettez quelques mots à propos de l’origine du Tarot.
Le Tarot fut, d’abord, une astrologie, imitant la cosmologie du Sépher, mais sans en contenir le sens élevé ; il servit de règle aux devins et aux chiromanciens.
Lors de l’expédition de Bonaparte en Egypte, on découvrit à Denderah, dans des temples en ruines, des zodiaques sculptés sur des plafonds. Ces zodiaques représentent symboliquement les premières phases de l’évolution humaine telles qu’elles étaient expliquées dans le Sépher.
Dans la 8ème signe nous trouvons la Torah, la loi donnée à l’homme pour le ramener à la Vérité et au Bien. (De ce mot Torah, les reviseurs ont fait, par ironie, le taro. En français, le Taureau. C’est quand la Thorah devient un Toro que Myriam devient la vache Hathor.)
Il semble qu’on ait voulu employer tous les moyens de propagande pour faire connaître cette grande et mystérieuse « Loi », car nous allons la retrouver dans le Tarot, forme altérée de la Torah qui ne devait pas périr.
Nous y trouvons deux couleurs, parce qu’il y a deux sexes.
Les arcanes majeurs du Tarot sont représentés par les cartes jaunes et les arcanes mineurs par les cartes noires.
L’arcane majeur est féminin ; il comprend les coupes et les ors.
L’arcane mineur est masculin ; il comprend les épées et les massues (bâtons).
De ces arcanes, on a fait le jeu de cartes des Francs, encore en usage actuellement.
– La coupe, c’est le sexe féminin. On en a fait le cœur. Il a comme conséquence l’or, dont on fait le carreau. Cela représente la plus haute manifestation de l’Esprit féminin.
– L’homme est représenté par les cartes noires. Le sexe masculin, c’est ce qui pénètre, l’épée ou la lance, dont les cartes réformées feront le pique, et sa réaction, la force musculaire, est symbolisée par la massue (bâton), devenue le trèfle.
Cela fait un quadrille.
Trois figures complètent le jeu dans l’ancien Tarot : la sota (reine), le cavalier, le roi. Sota est le nom archaïque (conservé en espagnol) de l’ancienne reine d’Egypte, que d’autres appellent Seth, et qui rétablit le pouvoir féminin après la première persécution qui l’avait renversé.
Dans les jeux réformés, on mettra les personnages dans un ordre renversé. On dira : roi, dame, valet. Mais, dans le primitif Tarot, la Dame occupe la première place, le chevalier vient ensuite, puis celui qu’on appelle roi et qui n’est, d’abord, que le lieutenant, le valet.
On représente ces quatre signes par des animaux : les quatre bêtes de l’Apocalypse.
– La coupe, c’est le Lion.
– L’or, c’est l’Aigle (ou l’Ange).
– L’épée (ou la lance), c’est l’Homme.
– Le bâton (massue), c’est le Taureau.
A l’époque de la Table Ronde, les cartes reparaissent, et on va donner à l’homme jeune les noms des chevaliers de l’époque : Lancelot, La Hire, Hector, Roger.
Les rois, introduits postérieurement, porteront les noms des grands conquérants.
Dans la légende de la Table Ronde, il y a un Chevalier noir.
C’est le traître qui refuse de reconnaître la Déesse comme sa souveraine ; c’est le perfide, l’ennemi du Bon Principe ; c’est Satan. Il prend la première place, et c’est ainsi que le valet devient le roi.
Personne ne peut rien contre lui. Quiconque l’a affronté sait qu’une puissance infernale le protège. Un ange seul pourrait lui arracher le terrible artifice qui le rend invulnérable aux coups les plus rudes. C’est le Principe du mal, la ruse et le mensonge.
Le Chevalier noir vole la coupe d’or, la prend au milieu de la table avant que…
Commentaire très intéressant.
Vous conservez néanmoins l’opposition entre féminin et masculin, or ils sont complémentaires, complets en Terre.
Amendez votre jugement, prenez exemple sur les égyptiens antiques qui recherchaient l’équilibre parfait, essence du monde, dont le plateau de Gizeh est la représentation symbolique jusqu’à l’expression involontaire des conséquences de la subjectivité par Mykérinos.
Plus précisément, ne faites pas de vos réflexions un jugement, vous n’êtes pas un dieu, faites-en une connaissance transmissible, elle en sera d’autant plus juste et pédagogique.