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Géplu.
* Je certifie qu’Hiram.be ne fera aucun commerce et ne transmettra à personne les données recueillies, collectées à la seule fin de la gestion de ses abonnements. Géplu.
Cet échange entre les frères Sacripant (78 et 80) et Jean Van Win (79) donne l’occasion d’évoquer un problème technique:
– Comment peuvent s’adresser l’un à l’autre deux commentateurs qui souhaiteraient poursuivre la discussion hors du site de Hiram.be.
Jean Van Win nous le dit bien, il faut passer par le filtre de Géplu.
Ce faisant, les coordonnées de Géplu se trouvent facilement dans la barre d’outils en haut de page, dans la rubrique « A PROPOS ».
Il ne fera l’entremetteur qu’avec l’accord des deux commentateurs, expéditeur et destinataire.
–
Je rappelle quand même que Hiram.be n’est pas ouvert aux seuls francs-maçons, tout le monde peut y accéder, même des profanes, même des hostiles et des nuisibles.
Donner les références de sa messagerie, ici en public, c’est quand même prendre quelques risques. Dont le recours à un pseudo n’est pas forcément, dans certains cas, un bouclier suffisant.
Personnellement, par le filtre de Géplu, je n’ai communiqué mes coordonnées qu’à la Sœur Parcimonie et au Frère Abonescient, en espérant pouvoir compter sur leur entière discrétion fraternelle à ne pas les divulguer.
Mais cela dit, je ne voudrais pas inquiéter outre-mesure notre frère Sacripant, la messagerie communiquée ici par lui étant établie sur la base de son pseudo.
Cela dit, bien Fraternellement à tous.
Très Cher Lazare-Lag
C’est assez tard que je découvre ton message.
Je t’en remercie et te donne raison : c’était un peu « léger » de ma part…
Mais j’étais à ce point désireux de profiter de l’offre du RF van Win !
Merci pour ta bienveillance.
Avec les amitiés fraternelles de Sacripant.
>>>>>SACRIPANT
Donne-moi ton adresse email, ou bien j’autorise Géplu à te donner la mienne pour que je t’envoie ce texte.
La voici : sacripant@yahoo.com
Avec mes remerciements fraternels et anticipés !
post 74 : PN et al. En voici le début, transmissible sur demande via Geplu
UN RITUEL INÉDIT DE LANGUE FRANÇAISE, DATÉ DE 1758.
Le présent recueil pourrait constituer une étape importante dans la connaissance, encore fragmentaire, de l’élaboration de cette forme de maçonnerie continentale qui sera qualifiée, au XIXe siècle, de Rite Français. L’analyse qui suit ici de certaines de ses caractéristiques sera complétée ensuite par un travail comparatif de ses principales « cérémonies », mises en parallèle avec celles d’autres rituels du XVIIIe siècle, immédiatement antérieurs et postérieurs.
Il s’agit:
1. des rituels de la bibliothèque von Werdt, très probablement antérieurs à 1744,1
2. du rituel Ecossois Anglois ou le Parfait Maître Anglois, daté de 1740 par Kloss, très probablement postérieur à 1745,2
3. du présent manuscrit intitulé « Element de la maçonnerie » portant la date 1758,3
4. des rituels dits « du Marquis de Gages », commencés en 1767 et datés,4
5. des rituels Francken, datés de 1771 et 1783,5
6. des rituels dits « d’Avignon », estimés remonter à 1770,6
7. des rituels dits « du comte de la Barre », situés vers 1778, non datés,7
8. des rituels signés et approuvés par Roëttiers de Montaleau, datés de 1786-1787,8
Mon objectif n’est nullement de démontrer que les premiers rituels rédigés en français à l’aube du XVIIIe siècle contiennent davantage de « vérité » que ceux qui viendront plus tard. Je laisse cette appréciation aux « puristes qui cherchent encore quel rituel pratiquait la première loge parisienne de 1735 et quels usages approuvait Lord Derwentwater », comme l’écrit l’éditeur préfacier du reprint du Régulateur des Chevaliers Maçons.
Je souhaite, par les lignes qui vont suivre, donner à quelques Frères Maîtres le goût de la recherche et de l’exploration pluridisciplinaire, ambition dont la satisfaction est à la portée de tout Maître Maçon.
Une telle exploration dans le temps et dans l’espace touche en effet à l’histoire, à l’exégèse biblique, à la paléographie, à l’onomastique, à la calligraphie, à la généalogie, à la théologie, à l’héraldique, à la connaissance des papiers et filigranes et… à celle des rituels.
:
Merci Jean pour toutes ces précisions. J’apprecie beaucoup ta phrase : « Mon objectif n’est nullement de démontrer que les premiers rituels rédigés en français à l’aube du XVIIIe siècle contiennent davantage de « vérité » que ceux qui viendront plus tard. « .
Ainsi dans le débat qui nous a longuement occupé sur l’installation du VM, avec tes precisions, je constate :
– l’installation du VM avant la fusion tardive antient-moderns et son rituel largement utilisé existait.
– Cette installation faisait en effet reference au recit du 3e Ordre d’installation Zbel pour reconstruire le temple.
– Manifestement des rituels y ont vu une installation par cyrus (ce qui est très bizarre et contradictoire).
C’est donc sur ces bases que je preconise(là où je le peux) une installation VM du RF par une ceremonie inspirée d’une petite partie du 3eO . Je ne suis pas certain que ce soit historique, par contre c’est cohérent et manifestement apprécié …
A bientôt sur les colonnes, j’espère …
Cet article (Van WIN, Jean. « Un Rituel inédit de langue française, daté de 1758 ». AM 10 (2000): 77-144) fut une des nombreuses contributions de JVW à la revue Acta Macionica, publication de la loge d’étude de la GLRB. Transcription d’un rituel d’origine conservé jalousement par la plus ancienne loge de Liège (remontant au temps lointain de la principauté), il était accompagné d’un commentaire de JVW, qui fut très apprécié à l’époque et commenté au-delà de nos frontières (par E.Mazet et J.Snoek notamment). Il jetait un regard nouveau sur le développement des grades « écossais » (les premiers, apparus en 1730-1740, qui donnèrent le nom générique des « hauts-grades » ultérieurs).
Fort bien ! Mais comment prendre contact avec Géplu pour obtenir une copie de l’article de JVW ?
>>>>>Pierre Noël et Joab’s
puisque ce débat devient aussi long qu’un jour sans pain, mais passionne plusieurs FF, vous trouverez aussi matière à réflexion dans le texte que j’ai publié sur Hiram..be à l’instigation de mon cher René Guilly. Il s’agit de EM1758, conservé au GOB à Liège, mais qui était demeuré inconnu. Et Dieu sait s’il comporte des énigmes, des anticipations et des archaïsmes susceptibles de meubler vos soirées laborieuses.
Rituel o combien étrange par sa richesse, mais parfois contradictoire, susceptible de susciter des vocations parmi les jeunes chercheurs
.Je ne suis jamais arrivé à identifier le (ou les) auteur(s) de ce texte unique. Je vous jette un gant fraternel.
Superbe article (publié dans AM), intitulé par JVW, intitulé « Un Rituel inédit de langue française, daté de 1758 ». C’est un manuscrit « Eléments de Maçonnerie », conservé par la loge « La Parfaite Intelligence et l’Etoile réunies », Liège.
Une version manuscrite de 1787 du Régulateur du Maçon
Par Géplu Lundi 17/12/18
Lu 5499 fois, 52 commentaires (j’en copie 3)
JVW : Très intéressant ! Manuscrit de 1786-1787, collationné et signé par Roëttiers de Montaleau, rédigé dès 1784 par la Chambre des Grades du Grand Orient de France, et donnant les caractéristiques, sans inutiles guillemets, de ce qui sera désormais le Rite Français en trois grades et quatre Ordres, dont hélas les avatars successifs et parfois incohérents sont bien connus.
Certains l’ont téléchargé facilement ; d’autres n’y sont pas parvenus. Je leur conseille d’aller sur Internet et de taper : « Grand Orient des Pays-Bas ». Ils entreront alors en contact avec le Cultureel Maçonniek Centrum Prins Frederick, dénomination qu’il n’est pas nécessaire de traduire. Suivre ensuite les indications pour se procurer cet intéressant document, et s’en régaler sans fétichisme, qui n’est jamais de mise en maçonnerie. Bonne chance et joyeuse Saint-Jean d’hiver ce 27 décembre !
Jvw suite : Je possède depuis une trentaine d’années une photocopie de ce document qui est conservé au Grootoosten der Nederlanden (Grand Orient des Pays-Bas). Elle se compose de deux parties, la seconde étant intitulée : Maçonnerie française divisée en deux parties, seconde partie donnée et rédigée par le Grand Chapitre Général de France en l’année 1787. Hauts Grades du 1er, 2ème, 3ème et 4ème Ordre, savoir Les Elus, les Ecossais, le Cher d’Orient et le Sublime Grade de Rose-Croix. Chaque cahier rituel se termine par la caution officielle : Collationné conforme à l’original le 20 juillet 1787. S. Roëttiérs de Montaleau (sic).
La première partie montre une page de garde probablement ajoutée et dactylographiée sur une antique machine à écrire par un conservateur de la bibliothèque du Grand Orient des Pays-Bas. Le texte en est fort abîmé, mais je le transcris ne varietur à votre intention : « Le manuscrit date certainement d’avant 1790 (comparez les toasts pour le Roi et la Reine) et est une copie authorisée, faite entre 1786 et 1792. C’est un rituel très important et très intéressant, seulement comme manuscrit, dont aucune copie imprimée existe. En reliant, la reliure a perdu l’ordre exact du texte (qui est bien complet d’ailleurs) si malheureusement les tableaux y sont enlevés. Le manuscrit consiste des quatre cahiers et est usé comme rituel complet des rites français en 1786. Comme déjà dit, c’est une copie originale authorisée pour les officiers principalement et chaque degré ».
Chaque cahier de grade énonce et décrit clairement chacune des « cérémonies » constituant le rituel dans son ensemble, de même qu’il existe un cahier complet destiné au Vénérable, mais aussi des cahiers comportant des extraits destinés à chacun des officiers qui ont à intervenir.
Toutefois, cet important et très épais document ( il mesure 6 cm d’épaisseur) comporte, à la page 108 de ma copie, outre les « ingrédients » du Régulateur du Maçon et ceux du Régulateur des Chevaliers Maçons, un rituel « supplémentaire » qui est demeuré inaperçu à nombre de frères : c’est celui de l’Installation du Vénérable Maître de loge, qui n’est qualifiée ni de secrète ni d’ésotérique. Mais elle est française ! La Loge représente cette fois le Temple de Salomon, et non plus le parvis du Temple sous la voûte étoilée. Ce qui est de règle au Rite Français.
Le Grand Maître, nommé Cyrus, annonce qu’il va recevoir l’impétrant au grade de « Vénérable Maître de l’Ordre Royal de la Maçonnerie […] par le pouvoir reçu de la part de notre Sublime Grand Maître le Duc d’Orléans ». L’Obligation n’est pas moins étonnante, car, le candidat étant à genoux, elle s’ouvre comme ceci : « Je promets au Dieu tout puissant Grand Architecte de l’Univers… ». L’instruction du grade révèle qu’il fut reçu par le fer et par le feu. Après avoir juré fidélité au Roi, le nouveau Vénérable s’engage à faire punir les traîtres à sa patrie, à sa religion et à son Roi. Nous sommes deux ans à peine avant la prise de la Bastille…
Ce rituel, le seul du recueil je crois, est dûment daté du 20 juillet 1787et collationné, mais n’est pas signé par Roëttiers.
Les rituels « belges » dits du marquis de Gages (1763) comportent, eux-aussi, une cérémonie d’installation française, antérieure à celle dont il est question supra, puisque ce rituel d’installation française émane de la Grande Loge de France, sous Louis de Clermont, décédé en 1771. Ce rituel est très analogue à celui de 1787 ; le candidat Vénérable est purifié par un réchaud placé sous ses pieds avec deux épées en sautoir sur la tête. Dernière curiosité, le serment est cette fois une promesse « sur ma parole d’honneur». Manuscrit de la Bibliothèque Nationale Paris, FM4-79
Pierre Mollier : Document très intéressant mais au demeurant classique. Rappelons qu’après avoir adopté, en 1785, un rituel de référence pour les grades d’apprenti, de compagnon et de maître, le Grand Orient s’interrogea sur la meilleure façon de le diffuser aux Loges. Après d’importants débats, il fut décidé, non de l’imprimer, mais de le transmettre aux ateliers sous forme de copies manuscrites, ce qui était plus long, compliqué et cher (il fallait payer les copistes), mais, comme le rappelaient les échanges: « L’impression porte le caractère de la publicité, le manuscrit, au contraire, celui du mystère et du secret ».
De plus un système de cahiers, qui n’étaient pas envoyés ensemble, fut mis au point. Aussi ce qui est rare, ce n’est pas des copies manuscrites de telle ou telle partie du Régulateur – il y en a de très nombreuses dans les collections privées ou les fonds publics – c’est un ensemble complet comme ici pour les trois grades symboliques.
Pour revenir sur la signature. Ce document a été copié sur la copie faite par Roëttiers le 20 juillet 1787.
tu dis Pierre : « Ce rituel, le seul du recueil je crois, est dûment daté du 20 juillet 1787et collationné, mais n’est pas signé par Roëttiers. » …
En effet il aurait été étonnant que RDM signe un texte contradictoire avec le texte de reference du 3eO … proposé par lui et validé en 1785, (2 ans plus tôt que ton rituel) par la Chambre des Grades du GO ….
Dans le texte du 3e O Cyrus n’est en rien reconnu comme pouvant installer un VM maçonnique… Au contraire il est rejeté de tout accès !
donc, dsl, mais ton objection tombe, Pierre. Tu en as probablement d’autres.
Je comprend ton attachement à l’installation Emulation, moi aussi, mais je maintiens qu’elle est deplacée dans le cadre de la chaine iniatique du RF …
Cette phrase : « Ce rituel, le seul du recueil je crois, est dûment daté du 20 juillet 1787et collationné, mais n’est pas signé par Roëttiers. » vient du commentaire de JVW que je cite dans ma réponse 62. Elle n’est pas de moi ! Un peu d’attention est utile !
Ok ! et ca change quoi à la réalité, au fond ? Selon toi RDM aurait validé en 1787 un texte completement contraire à ce qu’il a fait valider par la Chambre des Grades, 2 ans plus tôt … et appliqué depuis ?
J VW a bien raison de souligner les questions que pose ce manuscrit (cette copie !) du Régulateur. On sait par Pierre Mollier qu’elles devaient être nombreuses, le GO ayant décidé de fournir, contre payement, des copies manuscrites aux loges qui en feraient la demande. Il dut donc y en avoir beaucoup ces années-là (jusqu’aux années difficiles qui suivirent). Or la copie de La Haye (appelons-là ainsi) contient des pages qu’on ne trouve pas, dans la publication de D. Ligou (rituels manuscrits de 1786, 2 volumes, 1980) ou dans Le Régulateur du Maçon et Le Régulateur du Chevalier Maçon, imprimés « de 1801 ». Ce sont le grade de « Maitre de Loge » se tenant dans le Temple de Salomon (le GM représentant Cyrus, le récipiendaire Zorobabel, la réception, d’esprit très chrétien et monarchiste, se faisant « par le fer et le feu ») et celui de « Maître Parfait Ecossais d’Angleterre », grade prétendument conféré en 1741 par des officiers Anglais prisonniers (c’est une espèce d’onction sacerdotale comme le 2ème Ordre). D’où ma question : cet ajout, sans avenir réel, était-il courant dans les copies du Régulateur du GODF ou est-ce un accident ? Incidemment, ce grade de Maître de Loge n’a rien à voir avec le 3ème Ordre, sinon une homonymie malheureuse.
encore unefois, tu t’accroches à ce rituel que tu brocardes par ailleurs ….
C’est quelque peu facile …
et en esquivant des réalités. A la difference de tes propos, il ne s’agit nullement d’homonymie, c’est toi qui fait ce rapprochement pour le brocadrer ensuite :
La réalité, vérifiable par tous, les rituels du 3e ordre non modifiés par le GO sont facilement accessibles :
– ZB rejette les demandes de cyrus de lui communiquer les secrets.
– Cyrus reconnait que l’adoubement chevalier de Zb n’a aucune aleur initiatique.
– ZB est installé à Jerusalem pour reconstruire le temple et l’installateur rappelle que les attributs Cyrus n’ont aucune valeur …
Voilà les élements qui conduisent à avancer que l’installation RF REgulateur est bien liée à ce 3e Ordre et qu’il serait plus judicieux de les utiliser plutôt qu’une installation provenat d’un autre rite et à la symbolique incoherente avec le RF.
J’ai de la peine à comprendre ta tenacité, Pierre, jusqu’à utiliser une rethorique d’evitement pour eliminer brutalement ce qui n’est qu’une suggestion … argumentée.
@ JOAB’S post 55
Malakoff ! oui, je me souviens, j’y ai planché et reçu un diplôme de la Grande Loge de Paris (si!si!) signé par un TRGM portant un patronyme très flamand. Il y avait aussi un Frère nommé Requin. Et toi !
J’abandonne le débat, car notre ami Pierre tient absolument à avoir raison sur tout, envers tout et tous, et je lui laisse bien volontiers cette extase récurrente dont il se délecte.
Et je vous dis selon l’antique usage des francs-maçons, pratiqué probablement par ta loge et toutes les autres : « Salut, mes TTCCSS et mes TTCCFF, en vos DEGRES (ou même DEGREES) et qualités ! »
Comme si je ne savais pas que les British et autres insulaires assimilés disaient degrees. Mais pas les Européens cités.
Dans celles que j’ai fréquentées, on disait : » en vos grades et qualités ».
Un détail, il est vrai, Tout le monde s’en fout en cet Ordre qui, selon certains, se déplume aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain…
@Jean 60
Pierre repond surtout « dans son couloir » restant fixé sur son rituel de 1787 alors que l’argument que j’ai invoqué n’y fait aucune référence. Dommage.
Ceci dit, au contraire l’existence de ce rituel montre clairement que cette idée d’une installation de VM conforme au RF est une idée pas nouvelle.
Oui, l’esprit de Malakoff et nos regrettés F s’est bien dilué …. Qund à notre F. poisson j’ai eu l’occasion de le revoir à de nombreuses reprises ensuite.
Ceci dit nous avons continué dans un autre cadre et l’esprit que tu avais insufflé continue … ne serait-ce qu’au travers de ce qui est vu ici comme insolence.
Peut être pourrait-on avoir ton aide ?
Je reconnais que pour ma part ayant traîné mes guêtres longtemps en Angleterre et dans des loges REAA en France, peut être que mon interpretation grades-degrés est un peu floue. Alors, à moins qu’on m’explique que cette distinction cache quelque chose de fondamental, çà ne me torture pas trop.
Extrait du 3e O du RF (en evitant de « spoiler » …) pour montrer qu’en aucun cas il sagit d’une installation par Cyrus :
Reponse Zb à Cy :
-Un des principes de notre Ordre est l’Égalité. Elle ne peut règner ici. Votre rang, vos titres et votre grandeur ne sont point compatibles avec notre Fraternité.
Ivestiture chevalier par cyrus à Babylone :
« Approchez et venez recevoir les marques particulières de l’amitié et de l’estime que vous avez méritées. Je vous arme de ce Glaive pour marque distinctive sur vos égaux et vous crée Chevalier. J’ai adopté ces décorations à l’imitation des Ouvriers de votre Temple.
Quoique ces marques ne soient accompagnées d’aucun mystère, je ne les accorde cependant, par honneur, qu’aux Princes de ma Cour. Dès ce jour, vous pouvez jouir des mêmes avantages. »
————–
Donc l’investiture chealier par cyrus n’a aucuen valeur maçonnique.
——————– Ensuite à l’arriée à Jerusalem
Le TIM : « La perte(lesdecorations Cyrus) que vous avez faite, mon F, vous annonce le dépouillement de la grandeur et de la pompe mondaine. Nos principes fondés sur l’Égalité ne pourraient être connus du Prince, notre Libérateur. Aussi, n’avez-vous perdu que les marques profanes de ce Prince, en conservant celles de la Maçonnerie. »
————- Ensuite les mysteres du grade son communiqués et zb appelléà diriger à l’avenir lareconstruction du temple.
En conclusion , en revenant ainsi sur cette mythique histoire et la controverse initiale avec Pierre sur le bien fondé d’une installation VM au RF basée sur cet épisode du 3O du RF.
– le VM ainsi installé ne l’est nullement selon les « règles deCyrus » … au contraire rejetées.
– en effet le « rituel de 1787 » produit par Pierre semble y faire curieusement référence …
Je ne peux me prononcer sur cette contradiction, mon propos se limitant à cette installation VM selon un processus du RF ancien inscrit dans le 3e O.
Je remercie toutefois Pierre qui a m’a apporté contradiction, même avec irritation. J’ai decouvert du coup ce rituel 1787 que j’ignorais et qui finalement, à l’erreur près de cyrus confirme le bien-fondé de cette relation d’instaler un zrb …
Si Jvw a une idée sur la question ???
Pour info :
« Une version manuscrite de 1787 du Régulateur du Maçon »
Publié par Geplu dans hiram.be, lundi 17/12/18
Voici le lien pour télécharger ce Rituel manuscrit (ce qui se faisait couramment à l’époque par une série de copistes pour empêcher des divulgations) du Régulateur du Maçon de 1787.
On y observera que Cyrus installe bien le VM.
Pourquoi y voir une « curiosité » ?
https://drive.google.com/file/d/1HqJH_qu_3X6_ib6Iz76hoc5C7386xVlu
grand merci. ca y est ! je vais examiner.
@57 impossible de le telecharger avec le lien donné. Je n’ai donc que les extraits que tu as publié ici. Mais encore une fois, mon propos n’etait pas de defendre ce rituel que j’ignore mais de preconiser une coherence de l’installation VM au RF avec l’installation M telle qu’évoquée dans le 3e Ordre du RF Rothiers de Montaleau.
Et nos debats ne font que conforter cette idée.
@ JOAB’S post 51
Je te cite : » Mais il est vrai qu’on emploie indifféremment les 2″.
Ce n’est pas mon avis. Ni celui de Pierre Mollier, si j’en crois son Régulateur, qui n’utilise que le mot GRADE. On n’y trouve pas une seule fois le terme DEGRE.
Ceci dit, ce n’est pas la seule incohérence qui survit au temps qui passe…Et, comme dit l’autre, on s’en fout.
Jean Van Win n’ignore pas (depuis le temps!) que seul le mot grade fut employé en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Suède … au XVIII° siècle. En revanche, le mot usité en anglais était « degree » (dans Prichard par exemple). C’est le mot employé dans le Ms Francken, notamment. Lorsque les « Américains » (Grasse-Tilly, Delahogue et al) sont revenus en France, ils employèrent, sans doute par un souci de se différencier) le mot « degré » dans ce qui deviendra l’échelle en 33 étapes.
L’habitude est restée et ne s’en formalisent que les puristes pointus qui adorent parler d' »incohérence ». Les autres s’en foutent.
@jean 53. Je veux bien croire que ce soit un abus de langage ce que je rapporte mais courant, y compris dans la loge ou nous avions travaillé ensemble (malakoff).
Je ne répondrai pas a ton insulte et mépris. Dommage que tu tombes si bas.
1: nous parlons du RF ou RM.
2: je fzis référence au 3e O du RF ou celui qui dirigera la reconstruction du temple est installé à Jérusalem (pas par cyrus).
3 : sur cette constatation(et non ce rituel de 1787), j’émets l’idée que cette installation est plus cohérente avec le rite que l’installation issue du tite Emulztion.
Quant au dit rituel de 1787, il montre simplement que je ne suis pas seul à faire ce rapprochement.
Pour avancer malgré ton irritation, Pierre, je suis d’accord que l’adoubement par cyrus (present aussi au 3 e o) n’est pas adapté à une installation vm. Et le 3e o l’elimine d’ailleurs.
Il y a déjà plusieurs jours que j’aurais voulu faire une petite intervention sur ce sujet, mais une méchante panne d’ordinateur a rendu la chose provisoirement impossible, mais voilà qu’aujourd’hui, cela semble fonctionner !
Donc, en bref; je m’étonne un peu du titre de ce sujet : car il m’a toujours semblé que, au Rite Français, on utilise des grades, tandis qu’à d’autres rites, l’on se sert de degrés. Des « degrés qui sont bien entendu des « degrees » ! On me dira que c’est chou vert et vert chou. Pas si sûr…
J’ai jeté un coup d’œil sur le Régulateur du Maçon commenté par Pierre Mollier, édité en 2004 aux Éditions A L’ORIENT. Pas trouvé une seule fois que les grades français y deviennent des « degrés ». LES HAUTS GRADES. LA CHAMBRE DES GRADES, etc.
J’étais très proche de Pierre de Laey, ( c’est ainsi qu’il signe lui-même les documents que je possède de sa main) qui fut le TS et( PM du Souverain chapitre Le Delta à Bruxelles.. Il arrivait toujours le premier dans le local souterrain de la rue de Suède, hélas conçu pour les péripéties du REAA..
Dès mon arrivée, Il me demandait aussitôt de l’aider à transformer les lieux en « chapitre français », c’est à dire à descendre la table du TS au niveau du sol et à supprimer l' »autel » qui n’avait rien à faire à notre rite.
Pierre de Laey adorait le Rite Français. Je possède de lui un texte dans lequel ‘il détaille avec sa précision méticuleuse ce que n’est pas le Rite Français, et il développe chacun des cinq points essentiels.
Et il conclut que ce rite est rationnel et mythique.
J’ai!mais beaucoup ce Très Sage Frère, tellement peu narcissique, qui était mon voisin en Brabant wallon. Il est parti trop tôt et j’y pense souvent.
Le titre de cet articulet est de la main de Pierre De laye et de personne d’autre ! Bien sûr, polyglotte comme il l’était, il n’accordait aucune importance à ces différences sémantiques. Degré ou Grade était pour lui, chou vert et vert chou (on dit l’un en anglais, l’autre en néerlandais).
Incidemment, il m’a succédé à la présidence du Delta, dans ce bien plaisant souterrain de la rue de Suède.
Je ne sais si c’est juste mais a ma connaissance de l’utilisation dans les loges RF, sauf extension abusive le degré serait un contenu initiatique indépendant de l’individu et le grade serait le degré possédé par un individu. Mais il est vrai qu’on emploie indifféremment les 2.
Dans l’installation d’un VM du manuscrit (daté 1787) du Régulateur présenté sur hiram.be, l’instruction est assez claire. Je doute que les loges d’aujourd’hui (du RF) l’accepteraient.
R. Parce que c’est de Cyrus que Zorobabel reçut directement l’ordre d’aller rebâtir le temple du Seigneur.
D. Comment avez-vous été reçu ?
R. Par le fer et par le feu.
D. Pourquoi par le fer ?
R ; Parce que lorsque on me mit l’épée à la main, j’ai juré de m’en servir pour punir les traîtres à ma Patrie, à ma religion et à mon Roi, et faire exécuter de point en point dans ma loge les statuts qui m’ont été confiés par celui qui m’a constitué.
D. Pourquoi par le feu ?
R. C’est pour faire voir que j’ai été purifié de la tête aux pieds.
Les paroles de réception valent leur pesant d’or :
« Cyrus, GM : je vous reçois V.M. de l’ordre Royal de la Maçonnerie, au nom du Père, du fils et du St Esprit.
En disant ces mots il fait faire par les deux Surv le signe de la croix sur le candidat, puis il (Cyrus, le GM) se lève de son fauteuil, tire l’épée du candidat hors du fourreau, lui en donne deux coups un sur l’épaule droite et l’autre sur l’épaule gauche ; disant : par le pouvoir reçu de la part de notre Sublime G.M., duc d’Orléans, je vous fais V.M. de loge de la … »
@pierre : J’ai évoqué le 3e ordre. Tu me parles d’autre chose. Ceci dit, tu confirmes que l’installation du vm sur la base de racines RF est bien une réalité. Quant’ a la violence, rien de pire que les pénalités classiques.
Dans tous les cas, c’est cohérent a la différence de coller une cérémonie Émulation évoquant des notions déplacées au rf.
Par exemple : « vous n’ignorez évidemment pas les 3 lumières de la fm « … sauf que, sauf visites autres rites un macon rf n’en en a jamais entendu parler : les siennes 3l sont autres.
Nb : n’edt-ce pas gênant de publier in extenso des extraits de rituel.
Qu’on soit bien clair, Pierre. J’apprécie beaucoup l’installation Émulation et l’ai beaucoup pratiquée mais incohérente avec rf.
L’installation rf que nous pratiquons est sans violence ni référence chrétienne.
Il a une erreur magistrale dans cet extrait que tu présentes : s’il fait référence au 3e O du rm. par Rothiers ce n’est pas cyrus qui investit vm. C’est le vm en place à jerusalem, non nommé.
Cyrus investit chevalier zb pour atteindre jerusalem avec les juifs libérés.
Donc je ne prononce pas sur le document que tu présentes mais serais tres surpris que Rothiers de Montaleau se contredise ainsi.
Autre extrait du rituel de 1787, (lequel cite nommément Roettiers)
« Le GM étant retourné et placé sur le fauteuil, il lui fait prendre place devant lui, après quoi le premier V. surveillant présente des Parfums au vén. GM qui les jette dans les résines allumées, puis il purifie le nouveau VM en présentant la fumigation devant lui, ensuite le Vble GM reprend sa place. Il est alors nommé Cyrus et le nouveau VM Zorobabel se met à genoux, pose la main sur l’évangile que tient le Vble Cyrus et dans cette position, les deux doigts de la main droite et le pouce levé, il prononce à haute voix son obligation. »
Le commentateur compulsif ferait mieux, au lieu de déverser sa suffisance à tout va, de consulter le rituel de 1787, disponible sur hiram.be.
Ca lui éviterait de confondre 3° ordre et installation.
Je ne vois pas en quoi il s’agit « d’une erreur magistrale ».
Ou alors il faudrait en référer à Montaleau (qui est désigné) et son équipe qui se seraient fourvoyés…
Le manuscrit de 1787 fait suite à des envois de « La Chambre d’Administration du G:. O:. de France » annoncés le « 10ème jour 5ème mois de l’An de la V:. L:. 5786 ».
Cette « Chambre » indique que « le G:. O:. vient enfin d’y mettre la dernière main ».
Elle précise qu’il y a « Trois moyens de vous communiquer ce travail » : « l’impression, le manuscrit et la tradition orale ».
L’impression n’a pas la faveur du G:. O:. : « elle pouvait exposer à la publicité par des contrefaçons ».
La tradition orale « devenait impraticable, surtout à l’égard des LL:. de Province ».
Le G:. O:. conclut qu’il c’est » déterminé à préférer la transcription, comme moins sujette que l’impression à divulguer nos mystères ».
De plus le G:. O:. stipule que « ce travail ne vous sera communiqué qu’aux conditions suivantes… »
S’en suit une liste drastique de 9 conditions à remplir pour recevoir ces manuscrits.
Il est également indiqué « qu’on en fera deux paquets afin que s’il arrivait quelque accident, une collection entière ne put se perdre ».
Il est imposé « d’en faire sur le champ dépôt dans la casette qui leur est destinée ».
Est demandé aux LL:. « une somme de quarante-cinq livres pour le prix d’une collection complète des Trois Grades Symboliques ».
Signé TASSIN président de la Chambre d’Administration
DESROCHES, premier Surveillant
SUE, orateur.
.
Il y a donc eu pléthore de manuscrits qui ne sont pas arrivés jusqu’à nous.
L’ « erreur magistrale » est, comme exposé plus haut, sur la contradiction totale entre le texte du 3O (validé en 1785) et l’extrait que produit Pierre sur le rôle de Cyrus.
Je ne peux que me proncer que là dessus, pas sur la validité de ce rituel ou sa transmission.
Comme je doute fort que RDM soit incohérent ou qu’il ait changé d’avis sur ce rôle de Cyrus, l’erreur me semble plutôt donc(hypothèse pour entrer dans ce debat) sur une fabrication (non signée par RDM) hazardeuse d’une installation VM issue d’une lecture trop rapide du rôle de Cyrus.
Dans tous les cas , à ma connaissance, cette installation n’a jamais fait référence …
Mais pourquoi faire une correspondance entre 3e ordre et Installation du VM ? Je ne comprends pas très bien.
@E Hermant69
tout simplement :
Le 3e ordre raconte comment après avoir libéré le peuple, résisté à Cyrus, franchi des epreuves, Zb est installé dans la chaire du RS pour diriger les travaux de reconstruction du temple …
Aucun rapport avec l’installation du VM ?
Merci Pierre d’avoir enfin répondu… et je partage comme déjà exposé l’intérêt de l’installation du Vm par une cérémonie initiatique.
Reste le contenu initiatique que tu brocardes :
En l’occurrence le candidat installé est chargé de diriger les travaux de reconstruction du temple comme tu le rappelles ce qui est exactement la mission du candidat à son retour de babylone au 3e O.
Il n’y strictement rien de magique dans cette cérémonie juste le candidat montre a Cyrus sa détermination et il se retrouve ensuite à défendre la liberté pour ses frères.
Je pense que tu te laisses trop influencer par l’équivalent Reaa qui comme toujours est plus mystique.
Chauvinisme ??? Trouves une moquerie plus ajustée … pour un franco-anglais tres européen comme moi …
Ne faut il pas fuir plutôt les affirmations doctes , péremptoires et simplistes que certains nous servent ?
Merci de tous tes efforts face à un interlocuteur tenace et manifestement irritant. Tu m’apportes beaucoup même si ce n’est pas réciproque.
Les trois degrés du Craft développent les thèmes de naissance de l’initié à la lumière de la raison, de son apprentissage du métier jusqu’à sa maitrise, récompensée par son salaire (« qui n’est ni huile ni vin ») dans la Chambre du milieu, et enfin de sa mort inéluctable (qu’il « ne craint ni ne désire ») , le tout dans le cadre d’un « mystère » particulier, celui de la construction du temple de Salomon, type de l’ordre de l’univers.
L’installation annuelle d’un VM dans le siège symbolique du roi de légende par les gestes requis, à l’heure emblématique de l’achèvement de l’oeuvre est parfaitement approprié au développement d’un rite se voulant opératif, bien plus qu’un armement chevaleresque dans les fumées d’un foyer incandescent d’une officine quasi-magique.
Une règle de notre jeu : éviter comme la peste le chauvinisme (même s’il n(est qu’inadvertance) !
Je trouve assez joli que le VM installe son successeur ,élu par l’ensemble des MM de la Loge. Cette transmission,de Responsable à Responsable est,à mon sens riche de contenu initiatique,ce qui n’est aucunement le cas quand il s’agit d’un Gd Officier simple délégué d’un Conseil fédéral donc administratif.
A la GLdF il en fut question mais tout changement implique communication préalable du Rituel aux délégués des loges,du futur Convent;s’agissant d’un Rituel réservé aux VM installés on ne pouvait pas le communiquer à des délégués de Loges qui ne sont pas forcément VM ou ancien VM.
C’est sans doute dommage,AMHA.
Absolument. Attention si on se retrouve d’accord sur ce point, ca va énerver… ceux qui fonctionnent en mode « alliance « ..
Oui, ces 2 modes sont tjrs signifiants. L’installation par un officier de GL manifeste l’emprise de l’obédience. Inversement installer son successeur a un profond sens initiatique. (Pas seulement joli). Est-ce que je radote lorsque je constate toutes ces dérives (pas que glnf) ?
à Joab’s 40 Pas de crainte mon cher frère, s’il nous arrive parfois d’être d’accord cela signifie simplement que nous pouvons réfléchir sans aprioris et librement. .
37- Luciole
Mon TCF tu as entièrement raison : cette cérémonie est riche de sens et de symboles.
A Émulation dans ma Loge mère, et dans toutes les Loges Émulation que je connais, c’est le VM qui procède à l’installation de son successeur. Mais si pour raison quelconque ça n’est pas possible, l’installation sera alors faite par un ancien VM de la Loge mais en aucune façon par un parachuté de l’obédience.
En fait, pour que le vm installe don successeur aucun changement rituel n’est nécessaire. C’est simplement que l’officier installateur reste le vm. Ensuite on continue comme avant.
La transmission du maillet à un officier de la GL a une forte signification symbolique, renforcée ensuite par la remise de ka charte au successeur : la loge n’existerait que par le bon vouloir de la GL, cf qui est abberant.
Dans le monde maçonnique réel la loge existe par la décision de ses fondateurs et sa continuité. Qu’une gl lui remette une patente ou charte est un autre sujet.
Sinon la doit disant complexité me semble un faux prétexte.
Merci à Pierre pour toutes les infos qui enrichissent notre culture maçonnique.
Ce qui suit n’est surtout pas polémique, ni malveillant:
A-t-on encore besoin, que ce soit pour la pratique rituelle ou pour le travail d’une loge, de conserver cette pratique d’ « installation secrète » d’un VM? Qu’est-ce que ça apporte vraiment, sinon d’installer une distance encore plus importante entre le VM et les membres de la loge, d’attiser convoitises et jalousies?
La question de brumaire est adressée à Pierre mais je m’autorise à apporter ma réponse d’apostat obedentiel, parfois qualifié de « sauvage » par les sous-allégeance d’obédience : ( ironique et sans rancune !)
Cette installation, si réalisée avec soin et bien maîtrisée est d’un apport considérable pour le vm installé, s’il sait et veut en saisir le sens. Faut-il qu’elle soit « secrète « réservée aux VM ? Ca se discute, mais faute d’arguments majeurs mieux vaut garder le principe. C’est ainsi créer une classe particulière des fm, les vm et pm. Utile sur le plan pratique en tout cas en cas d’absence du vm.
Et lorsque la dite cérémonie au reaa et au rf prend sa source dans un sujet fondamental du rite (reconstruction du temple) c’est fort, non ?
Ma chère Sœur, si on commence à prendre en considération les susceptibilités, parfaitement contraires à l’initiation, on finira par devoir réécrire les rituels en écriture inclusive.
Les gens qui convoitent et ceux qui sont jaloux n’ont rien à faire en loge.
Mon Frère Anubis, il se trouve que je ne suis pas née de la dernière averse!nous avons tous vu, hélas, ces rivalités qui n’ont rien à faire en maçonnerie, et ce à tous les échelons.
Cette cérémonie « secrète » ,qui pour moi, n’a pas de sens du point de vue rituélique, est un facteur de division.
Si ces rivalités n’ont rien à faire en maçonnerie pourquoi changer la maçonnerie pour les satisfaire ?
# 21 : Cette installation « secrète » (ce qui veut dire sans plus, « réservée à ceux qui l’ont connue ») est une coutume ancienne, déjà implicite chez Anderson, qui veut que certains « secrets » (mots, gestes, support légendaire … ) soient communiqués confidentiellement par un VM descendant de charge à son successeur. On peut aimer ou non ! La GLUA reconnait que l’important est de présider effectivement une loge, pas d’avoir été ou non installé de cette manière (cette installation est exceptionnelle aux USA, inconnue en Scandinavie ou en Allemagne, pour ne pas parler de nos pays).
Personnellement, je considère que c’est un ajout bienvenu, sans en faire un prérequis indispensable.
J’aime voir la « surprise » de nos membres après leur réadmission dans la loge présidée par un nouveau VM!
Pierre, merci, mais quand même, ce n’est pas la transmission du code de la bombe atomique!
Ne trouvez-vous pas cette pratique puérile, voire ridicule, mais sujet potentiel de distance entre le VM et les autres membres? À quand les clubs très fermés de VM installés?
Je n’ai personnellement jamais constaté ce phénomène de jalousie vis à vis des vm et pm. Peut-être la petite frustration de quitter l’atelier un temps comme apprentis et compagnons ?
Mais chaque M sachant que ce sera son tour un jour.
Le club des PM existe de fait et confère la possibilité de remplacer le VM en cas de nécessité. C’est tres (trop?)courant en Angleterre et Emulation du fait de la nécessité de connaître (sans lire) son rituel lors de toutes les cérémonies.
En quoi la cérémonie d’installation serait puérile, ridicule ? Plus que d’autres cérémonies ?
J’ajouterai que donner un aspect initiatique à la charge de vm et sa transmission est bien plus riche qu’une banale élection ou pire une onction de l’obédience !
Telle était ma question initiale, esquivée par Pierre sur comment donner le plus d’initiatique cohérent à la cérémonie. Quel rituel est utilisé pour l’installation, brumaire dans ta loge ?
Je sais que cette pratique continue à soulever le haut-le-coeur et à plonger dans l’horreur absolue les obédiences libérales, GO, GL, GLFB et DH, qui l’interdisent formellement (je ne parle que la Belgique). (On entend toutes les sottises, club fermé, cénacle occulte, super-maçon, zozotériques, groupe de ptession, « pètent plus haut que leur cul! ») :
La GLRB l’autorise, mais ne l’impose pas. Le choix est laissé aux loges. Le Conseil de MI ne siège qu’une fois l’an, pour installer le Maître élu par la Chambre du Milieu.
Pour la petite histoire, il existe au moins deux versions, la courte (Emulation) et la longue (Yorkshire, Ecosse … ), opposition classique Londres-provinces. Cette (Extended Version a toutes les caractéristiques d’un degré maçonnique.
« groupe de ptession, « pètent plus haut que leur cul! »
🙂🙂🙂 la coquille est excellente !
Il est un aspect que tu n’évoques pas, Pierre. Mes FF de la glnf exposent que l’installation est opportunité pour la GL de reprendre la main sur une loge qui partirait dans du n’importe quoi. C’est arrivé à plusieurs reprises ou un vm s’est senti vocation de gourou. Ceci dit, pas de nécessité de cérémonie secrète pour ca. Suffit que le vm installateur soit mandaté par l’obédience. D’où la réaction violente des barons contre Stifani lorsqu’il a rétabli le processus initiatique. ( transmission de vm à vm)
Je ne parle jamais, par principe, de l’obédience (sise à Pisan) qui n’est pas un exemple aisément utilisable, car Il/elle démontre sans plus la difficulté d’importer la quintessence (le bien et le mal!) du caractère insulaire en terres gauloises.
J’évoque la glnf parce que c’est ce sue connais le mieux mais le raisonnement vaut pour toute gl qui imposerait l’installation par un représentant du Gm. Il n’y en a pas d’autres ?
Nb : a Glefu nous travaillons majoritairement avec les rituels anglais glua en Angleterre, france, allemagne, antilles , océan indien sans difficulté particulière.
A la lnf aussi pas de pbs a ma connaissance.
à Brumaire 21 Ma chère soeur,si, sur le principe il est en effet regrettable de créer une forme de sélection supplémentaire,
dans la pratique, donner autant de poids à un Maitre qui vient d’arriver qu’à ceux qui ont eu une charge d’atelier pendant des années,est parfois très dommageable pour la suite. Je ne parle pas de « droits » ou de privilèges.
Dans l’atelier que j’ai créé il y a 32 ans s’est formé naturellement une sorte de « conseil des sages » informel, qui regroupe les anciens Présidents (et quelques autres) qui anticipent et discutent des projets et profils d’officiers. Cela permet de présenter
des programmes et actions en amont plus facilement qu’avec les 70 membres inscrits. Soumettre des propositions déjà étudiées
est plus efficace.
C’est ce que font je suppose, les « Maitres installés » dans les Rites qui les pratiquent.
J’espérais qu Pierre nous donne lui même l’origine de cette bizarrerie (a première vue) pourquoi dans les loges RF régulateur il est fait le choix d’utiliser un rituel Émulation pour l’installation du Vm.
Car même si ce n’est pas glorieux les restaurateurs du Rf Guilly, Girard, Mazet en 1975 puis plus tard M. Descours, O Savin n’en ont pas fait mystère. Il s’agissait de se conformer à la GL dans laquelle ils voulaient développer le dit RF(je passe sur la controverse des patentes hollandaises ou brésiliennes).
Et la dit GL etait la GLNF. Et alors ? Il s’avère que dans la Glnf s’est développé une pratique contre maconnique où le vm serait installé par le Gm ou son représentant, sa légitimité provenant ainsi d’une onction obedentielle en lieu et place de la transmission entre chefs de l’Ordre(VM). Se référer au discours celebre d’ »ultime lien » prononcé en 2010 en réaction à la décision Stifani de restaurer la procédure initiatique (le vm installe son successeur).
Et en l’occurrence c’était le rite de GL(émulation) qui a été imposé y compris au RF et REAA, les officiers installateurs sous allégeance au GM.
Donc, la raison est encore de manœuvre obédientielle.
Sinon, nous avons pratiqué cette cérémonie d’installation RF(je tiens à dispo les rituels pour les amateurs) avec succès à plusieurs reprises et nous la prévoyons en Angleterre lorsque la première loge RModer’e sera prête.
Donc, rien de polémique ni exceptionnel et logique dans la politique de la glnf.
L’installation du VM selon le rituel en usage en Grande Bretagne s’est introduite en France dans les premières loges anglophones (St George’s n°3, Fidelity n°10, Georgian n° 11 …) de la GLNI&R dès les premières décennies du siècle passé. Une loge de Passés VM fut créée à Lille en 1928. La première loge Emulation en langue française fut Confiance n°25, créée à Paris en 1927. Dans toutes ces loges, le VM descendant installait son successeur. L’habitude qu’un GO Provincial ou National installe le VM (quel que soit le rite) vint dans les années septante (je l’ai vu pour la 1° à lille à Entente 18 en 1979 (Derosière était GM). L’habitude devint la règle, bien avant Stifani ! Le prétexte en fut que les VM étaient généralement incompétents.
PS: La cérémonie cyrus/zorobabel date du temps du duc de Chartres (après 1780). C’est l’actuel 20° degré du REAA.
Oui. Pierre. Tu confirmes que la cérémonie d’installation du vm est liée à Émulation et a mon sens inadaptée à une loge travaillant au RF.
Nb : tu m’as mal lu. Au contraire Stifani a rétabli ou tenté de rétablir cette juste pratique d’installation du vm par son prédécesseur, ce qui a déclenché la fureur de ses barons dont son successeur.
A la glua dans les loges que je fréquentais en effet plusieurs vm étaient trop paresseux pour apprendre une cérémonie qu’ils ne feraient qu’une fois. Et il déléguaient, pas forcément a des provinciaux mais des pm. Ce qui m’a permis d’effectuer de nombreuses installations a ma grande joie. Cependant j’ai toujours voulu que le moment décisif et le plus symbolique soit effectué par le vm.
Ceci dit tu n’as toujours pas exposé en quoi la cérémonie tres rf seait inadaptee au craft.
Tu as raison pour reaa. C’est plus confus puisque aller-retour à babylone. Par contre au rf qui nous concerne présentement , c’est le 3e Ordre.
Au reaa, l’investi devient « vénérable de toutes les loges » c’est on peut plus clair.
Cf aussi http://www.histoireetspiritualite.com/franc-maconnerie/articles-interviews/article-le-veneralat-selon-le-20e-degre-de-l-ecossisme-diogene-gondeau.html
23 – Excellent article, qui souligne l’intérêt très relatif des « grades » post maîtrise et la nécessité de travailler les trois Grades.
A propos du rf régulateur 1801, et des rituels Rothiers de Montaleau(hg) : on peut trouver tres etrange qu’alors qu’il existe une cérémonie purement RF pour l’installation du VM, les loges RF issues des travaux Gilly utilisent … l’installation Émulation qui, quelque soit son intérêt intrinsèque passionnant est totalement déplacée dans une loge Rf.
J’ai bien une explication mais qui pourrait être polémique… quelqu’un en a une autre ?
Ce rituel fut publié par hiram.be en décembre 2018, dans « un manuscrit du Régulateur ».
Il est connu depuis 1780 environ.
Oui mais ca ne répond pas à la question de l’installation du vm.(qui n’est pas traité dans le régulateur dit 1801.
Cette question n’en est pas une.
La cérémonie décrite est une installation par Cyrus d’un Zorobabel d’occasion, purifié par le fer et le feu. Qu’est-ce que ça a de « Français » ? Totalement incongrue et déplacée au Craft, elle est pratiquée très régulièrement (au REAA) dans le plat pays ! Mais pas pour installer un VM.
Tu es bien catégorique, Pierre .., et quelque peu condescendant (j’ai l’habitude, no pb!)
Je ne voulais pas entrer dans le détail sur un blog ouvert mais si tu y vas …
Cette cérémonie issue des ordres de sagesse depuis le 18e siecle (aussi présente au 17e Reaa) installe en l’état en effet celui qui dirigera les travaux de reconstruction du temple après quelques épreuves.
Tu decretes « pas pour installer un vm » ! Ca mériterait plus d’arguments…
Et en quoi la cremonie Emulation (que j’apprécie par ailleurs) serait plus adaptée ? Alors qu’elle manipule des concepts etrangers au RF (cf le 3lumieres des antients) .
Je me sens moins seul ici avec cet article. Le pouvoir abusif imposé par les obédiences est donc selon cet illustre auteur illégitime.
Le plus étrange est pourquoi des FRANC maçons acceptent de s’y soumettre, pire même, que ces abus deviennent des règles tabous au dessus des règles tricentenaires de la fM.
———— extrait de l’article ———
« Toute autre forme d’autorité décrite dans les règlement généraux et décrets de l’Obédience ou les règlements particuliers des Loges ne sont que des contraintes extérieures, une infiltration d’un processus légal par une espèce de contrôle totalement étranger au rituel. Ces règlements et organes ne doivent être respectés que dans la mesure où ils nous assurent la pérennité de la chaîne de transmission initiatique, nous représentent à l’extérieur et nous facilitent les relations entre les Loges. Toute autre intervention de ces instances ne peut être admise.«
Sommes nous à ce point conditionnés par la propagande obédientielle ?
Remarquable.
Le bleu des décors du RER est le « bleu de ciel ». Il vient de la couleur des cordons de l’ancien Ordre de Chevalerie du Saint Esprit créé par Henri III au XVIIIe siècle. Celui-ci fut durant 3 siècles l’ordre de chevalerie le plus prestigieux. Il fallait être préalablement chevalier de Saint Georges (un ordre encore plus ancien) pour y accéder. Le bleu du tablier de Maître fait partie, avec notamment l’épée, des signes ostensibles de la classe chevaleresque visibles dès la classe symbolique du Régime Écossais Rectifié. Il n’est pas le fait du hasard.
Désolé pour ce lapsus calami. Henri III c’est le XVIe siècle…
Frédéric Tristan, lorsqu’il était Grand Orateur de la GLNF, a écrit (dans VdH) que les décors maçonniques étaient de la couleur des Ordres honorifiques des pays : la Jarretière pour l’Angleterre (Navy Blue), le Chardon pour l’Ecosse (Vert bouteille), la Légion d’honneur pour la France impériale (le rouge, accessoirement du REAA), le bleu de ciel de l’ordre du Saint-Esprit pour la France d’autrefois, l’orange des Nassau pour les Pays-Bas. Peut-être n’est-ce que coïncidences ? Mais amusantes malgré tout.
La couleur du tablier est certainement quelque chose d’essentiel mais j’ai de la peine à me passionner, à moins que ca induise qqchose de plus fondamental.
Une particularité du RF format Régulateur 1801 et avant est la cérémonie de réception à la maîtrise où on y trouve une partie inexistante ailleurs, a ma connaissance autour de l’ »ancien mot » tres cohérent avec l’évangile, mais aussi un lien avec les ordres de sagesse du rf.
L’ensemble s’avère cohérent même si les époques de rédaction divergent.
Pourquoi toujours cette fixation sur des points de détail ? Le tablier d’un « sans-grade » (MM, WM ou PM) est bordé de light blue en Angleterre, celui d’un GO (provincial ou plus) est Garter blue. Le rouge est réservé aux Grand Stewards. Il est vert en Ecosse, pour les GO (les private lodges ont leurs couleurs propres). Les Américains ont, tous, un tablier blanc, sauf les GO, dans le cadre seulement de leur fonction officielle.
#1 : « On pourrait donc déduire de ce point commun que le bleu azur était la couleur bleue originelle de la maçonnerie anglaise des Moderns de 1717. »
Le tablier des « fondateurs » de 1717 était uniformément blanc. A l’approche de la moitié du siècle, la GL de Londres décréta que le tablier des Grands Officiers (seuls les GM, DGM, SGW et JGW, dans un premier temps) serait bordé de bleu.
Le tablier de PM qui illustre cet article est le tablier d’ex-VM (du rite dit Français) imaginé/inventé par R. Guilly (dans les années 1970-1990).
Merci mon BCF Pierre pour tes précisions.
J’ai toujours trouvé étonnante cette concordance de couleurs entre d’une part rite français GODF / rite anglais émulation au bleu azur et d’autre part, rite français traditionnel ou rétabli / RER au bleu pâle, sans jamais trouver d’éléments explicatifs.
Pour #6 ! : Je retrouve (par pur hasard) la description du tablier de Maître Installé (de et par René Guilly). Voici sa description : « Le tablier de Maître Installé (c’est à dire de Vénérable élu ayant reçu l’installation secrète) est de peau blanche bordée de bleu de ciel. Il porte la lettre hébraïque ghimel entourée de deux branches d’acacia en sautoir et de trois lacs d’amour. De part et d’autre sont les deux colonnes.
Sur la bavette, l’Etoile flamboyante au centre de l’équerre et du compas ouvert à 90°. Sous l’équerre, un arc de cercle gradué. A (sa) gauche est le Soleil et a (sa) droite, la Lune entourée de sept étoiles. »
Ce tablier date de 1959 (il est reproduit en tête de l’article).
Il est utilisé au MdG depuis 1977.
Quel beau travail !
Quelques remarques annexes :
-le « a quoi reconnaîtrai je que vous êtes macon » qui exclut toute appréciation personnelle.
– dans les rites anglais a l’initiation la question « en qui placez vous votre confiance ? » est posée. La réponse est apportée soit sincèrement… ou soufflée, ce qui en enlève toute sincérité. Mais peu importe dans une approche anglaise.
– la liberté des loges : y compris a la Glua les loges sont des « private lodges ».
– le macon est il « libre » ? Oui puisque telle est le F de fm. Mais libre de quoi ? Pas de tout, évidemment ! Une réponse évangélique : « ma parole vous libere » parole est la lumière dans le même évangile. Notre quête ne serait elle pas de percevoir, mesurer cette liberté ?
Nb : pas un mot de quelque nécessité d’ »obédience « dans cet article…
Article intéressant pour ce retour après vacances.
Pour les loges qui travaillent au rite français dans ses versions 1785 ou 1803 autrement appelées rite moderne ou rite français traditionnel, bref la version initialement pratiquée par le GODF naissant, les décors utilisés sont de couleur bleue pâle.
Le rite français (malencontreusement) appelé Groussier actuellement pratiqué comme rite de référence au GODF mais aussi à la GLMF entre autres, utilise un bleu azur bien plus vif. Ce même bleu est celui utilisé par les décors de la Grande Loge Unie d’Angleterre et plus généralement au rite anglais style émulation.
On pourrait donc déduire de ce point commun que le bleu azur était la couleur bleue originelle de la maçonnerie anglaise des Moderns de 1717.
Pourtant, la rigueur connue de René Guilly et de ses partenaires a imposé le bleu pâle dans les décors du rite français traditionnel ressuscité. Il s’est très probablement basé sur des faits documentés. Je ne pense pas que les décors délavés par le temps aurait suffit à imposer le bleu pâle mais je ne crois pas avoir vu ou lu des documents du XVIIIe siècle qui précisait la nuance de bleu alors utilisée.
Quelqu’un aurait des précisions à apporter sur la teinte de bleu ?
Merci pour votre aide fraternelle.
Pas d’avis sur la couleur choisie au RF en France.
Par contre le bleu utilisé a la glua est tres similaire au RF.
D’ailleurs nous usons de tabliers émulation au rf.
Le bleu nuit est attribut d’officiers de la GL.
Peut-être (joke) signe de l’obscurantisme .
Nous avons aussi sur nos cordons le bleu Europe ..