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En fait le « sanctuaire Thorhout » est resté surplace… en Flandre occidentale (Torhout) cfr Karel De Flou : »Torhout:van Thorwald » forêt de Thor. Saint Tron (St Truiden anciennement Zerkingen-Sarchinium) en Pays de Liège, maintenant Limbourg, est une autre histoire… A part cela : merci à Anwen pour ses commentaires nombreux, riches et inventifs
7 / 8 – Mes TCCFF Ergief et Dacier, vos remarques sont à ce point justes qu’elles démontrent, s’il était besoin, que Christianisme et Judaïsme sont une seule et même Histoire, celle du peuple Juif et celle d’aucun autre, cause de tous mes commentaires sur le sujet du monothéisme abrahamique.
Une analyse objective des décisions de Constantin, objet de l’Edit de Milan et s’agissant du christianisme, montre que celles-ci ne sont que manoeuvres politiques visant à restaurer l’autorité de l’Empire affaiblit par les guerres des Empereurs et rien, en revanche, n’est à même de prouver qu’il soit convaincu un instant par le culte du Christ, il ne se convertira que sur son lit de mort.
Par ailleurs, vingt ans de lectures et d’études de la métaphysique antique, textes des Pyramides, Livre des morts, mythologie et philosophie grecque et latine, les textes védiques qui nous donnent une idée relativement précise de l’esprit de Ouaset, ajouté à cela celles des deux Testaments, rien ne m’a jamais objectivement convaincu que les seconds aient apporté quoique ce soit de supérieur. J’y vois bien au contraire un singulier appauvrissement de la réflexion, notamment par une culpabilité sans autre fondement que le complexe développé par les Hébreux de ne pas avoir su défendre et soutenir la réforme akhenatienne dont ils formaient la classe sacerdotale. Je vous invite vivement à vous pencher sur l’Histoire de la XVIIIè dynastie.
Il ne s’agit pas pour moi de porter la montre critique du Judaïsme dans ces deux développements, mais de leurs faire reprendre la place qui est la leur de la manière la plus objective et, surtout, sans aucun sentimentalisme comme cela devrait caractériser l’esprit analytique de tout maçon.
Il s’agit en effet pour nous d’établir la ou les vérités humaines quelques soient les remises en causes que cela impliques, et je veux insister sur ce fait fondamental : ceci est la condition impérative qui justifiera et permettra de mettre fin à toute forme de sentiment inégalitaire, toute forme de xénophobie, toute forme de complexe de supériorité qui furent les moteurs de la civilisation européenne jusqu’au cataclysme du nazisme, somme toute un condensé, comme un extrait de parfum.
Outre la volonté de domination, c’est bien les stigmates du converti qui croit devoir justifier sa conversion par le zèle, craignant en réalité de se retrouver face à sa nature propre et ses regrets de l’avoir abandonnée au profit de ce qu’il croyait être son intérêt et qui ne manquera pas de s’avérer une profonde erreur parce qu’on ne peut pas se renier soi-même.
Je vous renvoie, encore une fois, à la lecture de la première partie des Constitutions de 1723.
Celle-ci est particulièrement explicite s’agissant de la description de ce que doit être l’objectivité du maçon.
C’est par cette lecture que l’on comprend à quel point, non qu’il faille condamner de quelque manière que ce soit les croyances particulières de chacun, mais que celles-ci et le ou les Livres qui les conduit ne sont aucunement l’objet de la maçonnerie.
L’objet de la maçonnerie consiste en priorité à établir la réalité de l’Histoire de l’humanité, du moins celle qui nous concerne, parce que c’est sur cette seule base que pourra s’établir ensuite la compréhension des dimensions qui nous sont supérieures, compréhension qui pour être réelle, également nommée initiation, ne doit pas souffrir du moindre paramètre subjectif. C’est tout l’objet de la mythologie grecque.
Si l’on ne s’applique pas à cette discipline, on se raconte l’histoire que l’on a envie d’entendre et ceci n’est d’aucune utilité, évidemment, en terme de vérité.
Il n’est ainsi d’aucun secours de travailler sur des (E)écritures humaines qui ne sont jamais qu’une interprétation subjective et intéressée des choses de la Nature et notamment de celles de la nature humaine.
Il s’agit tout au contraire de s’interroger sur la Nature à l’aide de ses principes, ceux-ci établis par le constat des réalités qu’elle présente comme les signes de sa vérité intrinsèque. Ce principe fondamental et déterminant, vous ne l’ignorez pas.
Les solstices sont toute autre chose que des « célébrations laïques ». Ce sont les Portes de l’année présentes dans toutes les
traditions et que la Maçonnerie a conservées avec le symbolisme des deux Saint-Jean. Elles sont en relation avec les petits
et les grands Mystères de l’Antiquité, les premiers d’ordre cosmologique et les second relevant de la métaphysique. Les
deux Saint-Jean ont remplacé le dieu Janus dans la continuité de la FM avec les Collegia Fabrorum d’obédience pythagoricienne.
Mais ce symbolisme est bien plus ancien. Il est en conformité avec l’Ordre cosmique « from immémorial time ». Le symbolisme
de la Loge de Saint-Jean s’inscrit dans cette chaîne initiatique.
8 – Si l’on doit associer les deux Saint Jean au dieu Janus, tel que je le pense également, outre sa signification solsticiale de l’ordre des petits Mystères, il s’agit d’un point de vue métaphysique d’indiquer que le temps de la loge est le Présent, l’éternel moment présent, par définition hors de toute notion de durée qui implique un début et une fin.
Ainsi la loge se situe hors du temps profane, elle est dans l’éternité, précisément dans l’infini qui est le « temps » sacré, celui qui précède la Manifestation et qui l’inclut, le « temps » du Principe et la loge travaille sur les principes.
C’est la symbolique du Maitre, il est l’architecte qui établit les plans de l’Edifice, les plans sont la manifestation des principes et l’Edifice la manifestation des plans.
Je ne suis pas sur de comprendre votre questionnement…mais il faut savoir que lors de la correction du calendrier julien-grégorien en 1582, on supprima 10 jours à l’année. L’église se référa au concile de Nicée en 325 pour faire sa correction, d’où le décalage de 3 jours qui vous chagrine !
Les calculs de Sosigène comportaient une légère erreur 365,25 jours alors qu’il fallait prendre 365,2422 jours ce qui entrainait un décalage de 1 jour par siècle environ. Si on avait fait la correction depuis la mise en route du calendrier julien en 45 av JC, on aurait retrouvé une date pour le solstice vers le 24-25 et la cohérence avec Noel !
Je ne me qualifierais pas d’érudit, mais ce problème de décalage est très important à connaitre pour l’étude de la géométrie des églises et des fameux phénomènes solaires. Pour que le fameux clou de chartres tombe le 21 juin, vous avez compris qu’il fut réalisé après 1582 !
il était une fois douze géants qui servaient un roi dénommé « soleil ».
un jour, trois d’entr’eux, appelés octobre, novembre et décembre décidèrent (par jalousie, envie?) de le faire disparaitre…
mais janvier « réveilla » les autres …vous connaissez la suite.
La relation entre le Solstice d’Hiver, fêté bien avant les Romain, et Noël étant claire, pourquoi la date du 25 décembre et non pas le 21 ou 20 décembre ? Si Sol Invictus a été fixé le 25 décembre , c’est d’abord parce que le Solstice d’Hiver était le 25 décembre dans le calendrier Julien, et aussi peut-être qu’il fallait que cette date soit après les fêtes romaines Saturniales.
Le Calendrier Julien a été établit à la demande de Jules César à l’Astronome Sosigège d’Alexandrie, pour recaler la durée de l’année avec le cycle solaire annuel (362,5 jours au lieu de 355 avec des rattrapages par mois…..).
Pourquoi Sosigène a déterminé le Solstice le 25 décembre ? Imprécision des mesures solaires de l’époque ?
Si un F érudit peut compléter le choix de Sosigène ?
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Saint Jean d’hiver et Tradition Maçonnique 23 décembre, 2013
Posté par hiram3330 dans : Chaine d’union,Contribution , trackback
Saint-Jean D’hiver Et Tradition Maçonnique
st jean13
Il en va des deux Saint-Jean comme des deux solstices, de la naissance et de la mort, du passé et de l’avenir.
Ils sont « Un », Jean Baptiste a précédé le Christ, et lorsqu’il disparaît Jean l’Evangéliste apparaît.
Le Baptiste ferme l’Ancienne Loi et annonce la révélation chrétienne.
L’Evangéliste ferme le Livre du Monde avec l’Apocalypse et annonce le second avènement.
« L’un et l’autre ouvrent et nul ne peut fermer ; L’un et l’autre ferment et nul ne peut ouvrir » indique la Bible.
Les Francs-Maçons célèbrent les deux Saint-Jean. Celle du précurseur « Jean le Baptiste » au solstice d’été, et de « Jean l’évangéliste » au solstice d’hiver.
Dans le christianisme, les Fêtes de ces deux saints Jean sont reliées aux deux solstices, elles se situent peu après leur date exacte.
Le Franc-Maçon fête le Solstice d’hiver, la « Saint-Jean d’hiver » entre le 24 et le 27 décembre. « Éclairé » il honore le moment où le Soleil s’arrête, et participe à la naissance du « Soleil intérieur » par la Tenue Solsticiale.
Deux remarques:
– l’Evangile prête à Jésus la parole suivante: « je ne suis pas venu pour abolir la Loi mais pour l’accomplir » par laquelle il confirme la continuité des Écritures et récuse de facto le dogme catholique romain des 2 testaments distincts et d’une nouvelle alliance supplantant l’ancienne. Voilà pourquoi je soutiens la thèse d’André Chouraqui d’une Alliance unique renforcée par des pactes successifs.
– Sur la façade de ND de Paris on distingue une sculpture représentant la philosophie, au sens de sagesse. Elle tient en main droite un livre ouvert derrière lequel est dissimulé un livre fermé. Le premier symbolise le monde visible, la nature qui nous entouré, le second la connaissance cachée aux yeux des profanes. Les bâtisseurs du moyen âge nous donnent ici aussi une définition des deux livres bien différente de celle du clergé catholique, cette dernière étant uniquement destinée à imposer aux esprits faibles la notion d’un monde qui débuterait avec la naissance du Christ et effacerait définitivement la Tradition antérieure.
On ne soulignera jamais assez l’importance de bien connaitre les Constitutions de 1723, n’est-ce pas mes Frères !
Les seules en vigueur chez les Moderns jusqu’à l’Acte d’Union de 1813, celles de 1738 n’ayant jamais été approuvées, cf. édition de 1762.
Il me semble que le solstice d’hiver est le 21 décembre, un détail qui nous écarte un peu plus des démolisseurs de notre culture, la seule ! grecque, celte et romaine.
C’est le moment de remercier la Nature de tous les bienfaits qu’elle nous apporte, Mère Nature que nous pillons sans jamais aucune marque de respect ; oui, devant elle nous pouvons et nous devrions nous incliner, elle qui donne sans compter et sans condition préalable.
Bonnes fêtes de fin d’année,
Je vous embrasse très fraternellement par trois fois.
Le culte de l’arbre de Noël est plusieurs fois millénaires.
Les Mystères, qui perpétuaient le culte de la Nature, célébraient une grande fête au solstice d’hiver devenu la Noël. Le jour du solstice d’hiver fut appelé d’abord « New-Heyl », mot qui voulait dire « nouveau soleil », parce que, à ce moment, le soleil remonte. C’était une représentation symbolique du retour à la vie. Cette date marquait le vrai début de l’année astronomique : c’était en même temps une occasion de rappeler la grande science de Myriam/Marie (cachée sous le nom de « Hiram » qui est son nom lu à l’envers) si odieusement dénaturée ce Ram celtique que les Hindous appellent Râma, que le Thibet, la Chine, le Japon et les immenses régions du Nord de l’Asie honorent sous le nom de Lama, et qu’en Perse on a appelé Giam-Shyd et dont on a fait le premier monarque du monde (les disciples de Ram étaient appelés Ramsès en Egypte).
On expliquait, dans les Mystères, que l’Arbre de Vie est, en même temps, l’Arbre de la science, que c’est en étudiant son développement que l’on comprend comment l’homme sort de la terre, croyance qui était générale. On savait que l’homme était arbre avant de devenir homme. Toute la science antique s’éclairait par cette connaissance.
Au solstice d’hiver, à Noël, on allait en procession, à minuit, visiter les images de Myriam placées dans des petites chapelles sur des arbres. On tenait en main des flambeaux allumés pour symboliser la lumière de l’Esprit et on marchait en chantant des hymnes qu’on a longtemps appelés des « Noëls ». On arrivait ainsi devant l’Arbre qui portait l’image de Marie et, là, les Dryades expliquaient l’Origine végétale, l’Arbre de Vie et les lois de son évolution.
Par la suite, dans les pays du Nord où le froid était intense au mois de décembre, et où la terre était souvent couverte de neige, on fut obligé, par mesure d’hygiène, de modifier la cérémonie. On décida alors d’apporter l’Arbre à la maison au lieu d’aller le trouver où il était, et de continuer l’antique Mystère dans un lieu couvert et chaud.
L’Arbre de Noël est une coutume du Nord, les peuples du Midi ne le connaissent pas, ils ont toujours continué à célébrer la fête de l’Arbre en plein air.
En Egypte, tous les ans le peuple se rendait en foule à Saïs, au Temple d’Isis, pour y célébrer les Mystères de la mort d’une Déesse dont Hérodote veut taire le nom. Dupuis, dans son « Origine de tous les Cultes », dit : « Lorsque le temps de l’anniversaire de cette fête était arrivé, la plupart des Egyptiens s’embarquaient sur le Nil dans des barques bien illuminées et tout le fleuve, jusqu’à Sais, était couvert de bateaux dont l’éclat dissipait les ténèbres de la nuit. Arrivés à la ville, ils allaient rendre leurs hommages à la Déesse, dans le lieu sacré qui conservait sa statue, et ils allumaient des bougies autour du Temple et autour des tentes où ils campaient eux-mêmes en plein air, en sorte que, toute la nuit, Saïs était illuminée de feux sacrés. Ceux qui ne pouvaient se rendre à ces solennités allumaient également des flambeaux dans leur ville, de façon que non seulement Saïs, mais l’Egypte entière était éclairée par une illumination universelle. »
Avec le temps, la cérémonie se modifia encore. Dans les familles pauvres, on se contente d’une bûche au lieu d’un arbre. La bûche de Noël est le tison sacré, image de l’ardeur vivifiante du soleil. On l’allumait au solstice d’hiver et chacun venait y présenter des branches vertes qu’il éteignait ensuite et gardait dans, sa maison pendant l’année.
La coutume de la bûche de Noël était générale en Europe. On la retrouve en Provence, en Dauphiné.
Chez les Germains, on consacrait du bois comme symbole de la vie végétale ancestrale, et cette consécration inspirait un profond respect, une crainte religieuse, parce qu’elle représentait l’enseignement des lois de la Nature donné par la Dryade ou la Saga, dans la silencieuse obscurité de la forêt.
Nous avons quelques documents rappelant le culte de l’Arbre, mais, comme ils ne nous sont arrivés que corrigés et déformés par les prêtres masculinistes, il faut d’abord les rectifier pour en comprendre la portée. Il faut se rappeler que, partout où l’on avait mis Myriam et sa Loi (Thorah), on mit par la suite « Thor » et les dieux mâles. Ainsi, nous trouvons un sanctuaire appelé Thorhont, desservi par les Longobards idéens. Son nom veut dire « Lucus consecratus deo Thor », forêt consacrée au dieu Thor.
C’était très probablement un endroit qui avait été consacré d’abord à l’ancien culte de l’Arbre.
C’est devenu Saint-Tron, dans le pays de Liège (Lucus sacer). On y a fait bâtir un monastère vers 670. Ayant été détruit en 800 par les Normands, on en a fait construire deux autres.
Les Catholiques nous diront que Saint-Tron est le nom de son patron primitif.
Il y avait à Gand une forêt sacrée, Eeck-houte (dans le quartier appelé maintenant Saint-Pierre). Le culte qu’on exerçait dans ce bois a fait dire à Baudemand, dans la vie de Saint-Amand, que les habitants de Gand adoraient les arbres et les forêts.
Avec le temps, on chercha à retrouver l’origine végétale, la science primitive ; ainsi, selon Schrieckius, le mot Adam est le même que « Ærd-man », homme créé de terre (ærde).
« Dieu ayant créé l’homme et la femme les a appelés Adam. » Ce nom n’est donc pas celui d’un seul individu, il appartient à toute l’humanité.
Beau Nöel à toutes et à tous.