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Géplu.
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Il n’y a que l’initiation qui soit universelle,
la Maçonnerie, notamment spéculative, n’en est qu’une forme.
Dès que l’on parle d’initiation « maçonnique » et plus encore lorsque l’on met un rite au pinacle, on quitte immédiatement l’universalité pour s’enferrer dans une vision étroite qui ne peut qu’être une impasse n’ayant rigoureusement rien à envier aux religions.
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Les Travaux et Planches sont une nécessité pour nos Appt. et Comp. de maniére à ce que les Maitres puissent juger d’une progression juste et du respect des principes ; ceci dans un monde idéal bien sûr, puique nous sommes maintenant confrontés à : « il raconte n’importe quoi, il s’aventure sur des terrains dont il ne maitrise évidement rien, mais c’est SA (sacro-sainte) liberté » … Ce qui est particuliérement pathétique, à mon sens même complètement idiot. On apprend certes de nos erreurs, mais il y a des limites à tout.
Le Morceau d’Architecture est une hérésie pompeuse ; en chambre du milieu, seule la circulation de la parole a un intêret.
Ah la planche!!! Quel superbe exercice de vanité, rendu de plus en plus aisé par le recours aux moteurs de recherche comme substitut à une lecture bien digérée ou à un rituel bien vécu. Combien de planches à passer et à repasser avant d’atteindre la Connaissance ?
Avec toujours cette sempiternelle fadaise: à bonne planche bon maçon. Faut-il intellectualiser sa maçonnerie pour devenir meilleur et mieux aimer son frère et son prochain? Comme disait fort justement Jérôme Colin dans Trois Points et 400 Coups: « Le terme planche, d’origine opérative évidente, continue de s’employer de nos jours en hommage à la fréquente platitude du contenu des exposés ».
Les termes Morceau d’architecture (quelle prétention!) et planche me font ipso facto penser à une forme de présentation en usage en restauration: on y présente des tartines…
Mais trêve de persiflage…
Si on admet que le symbolisme , avec la beauté et la finalité des symboles, relève d’une expérience personnelle et intime qui ne saurait être communiquée ou partagée par le biais d’une recherche de nature intellectuelle comme la planche, on comprend mieux pourquoi 90% des maçons de par le monde ne se livrent pas à ce genre d’exercice. Ce qui se conçoit bien chez un maçon ne s’énoncerait-il plus clairement ? N’échangerait-t-on plus en écoutant les autres au lieu de lire leur production? Les contributions orales des frères ne nous ouvrent-elles donc pas d’autres pistes de réflexion ? Savons-nous encore écouter, puis entendre notre frère et notre prochain au sens large ? Le rituel dit avec le cœur au lieu d’être trop souvent ânonné (même à livre ouvert !!) ne remplit-il plus sa fonction ? On ne cesse de voir des officiers incapables de remplir leur office ou de conduire une cérémonie dès lors qu’ils ne peuvent plus s’accrocher à leurs sacro-saints livrets. L’art de la mémoire, qui constitue un des fondements de la maçonnerie spéculative, a été largement perdu de vue, tout en restant heureusement encore vivace en de nombreux autres lieux. Le savoir ou les savoirs ne sauraient en effet constituer ni un sujet ni un but de la franc- maçonnerie. Ou alors nous évoluons décidément sur des planètes bien différentes et en ce sens précis, la maçonnerie ne saurait donc pas universelle.