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Géplu.
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Pour ce que j’en sais…
Au REAA, cette scène du miroir est située dans le dernier tiers de la cérémonie d’initiation au 1er degré, pendant un accueil dans la chaîne d’union. Sa signification est en gros celle proposée dans le dessin humoristique de François Morel.
Au RER, elle n’intervient que dans la cérémonie du 2ème grade, avec un sens très différent, le récipiendaire étant appelé à se regarder en face, dans l’esprit de gnothi seauton.
Pour en revenir au REAA, que j’ai longtemps pratiqué, il est regrettable qu’une certaine confusion soit entretenue par un double message. On attire l’attention du candidat a la fois sur l’ennemi qui est dans le miroir et sur la personne qui présente ce dernier, en général le parrain. J’ai constaté d’expérience que le premier message, le plus important, celui de l’ennemi intérieur, était considérablement amoindri par cette pratique, l’impétrant ne retenant en règle générale que le second, lequel relève plus du sentimental que de l’émotionnel initiatique.
La remarque finale de Ergief est des plus intéressantes.
Mais est-ce si sûr que l’impétrant n’a retenu que le second aspect, à savoir celui qui tient le miroir? Et nous avons tous été, ou en tout cas ceux qui ont été initiés au REAA, ont été cet impétrant-là.
Il me semble que l’impétrant retient aussi ce que le miroir peut renvoyer (j’ai dit plus haut qu’il pouvait refléter ou réfléchir…), mais de cela l’impétrant va-t-il en faire état?
Certes, on peut croire qu’il ne retient que la personne qui tient et brandit le miroir, c’est effectivement le plus visible, donc le plus facile à interpréter.
Mais que peuvent vraiment comprendre, ou discerner, ou interpréter, les autres participants lorsque l’impétrant est face à lui-même dans le miroir? Y voit-on tous vraiment la même chose? Et avons-nous tous les mêmes pensées sur ce que le miroir nous livre?
Acceptons-nous ou pas ce qu’il exprime à ce moment précis?
Et, en cet instant précis, et somme toute fugace, sommes-nous réellement dans une concentration suffisante et nécessaire pour interroger le miroir?
Je dois dire qu’il ne m’est pas venu à l’esprit une seule seconde qu’il pouvait s’agir de celui qui tenait le miroir.Je suis même étonné que certains puissent le penser.
Dans le cas ou ce serait cette personne quel besoin de lui faire tenir un miroir? C’est du symbolisme dévoyé.
Le miroir reflète-t-il ou réfléchit-il?
3- That is the question !
les miroirs feraient bien de réfléchir un peu plus avant de renvoyer les images..Jean Cocteau
3 – Il ne peut que réfléchir si l’on tient pour postulat la signification métaphysique de la « réflexion », à mon sens plus vaste que son corollaire religieux « image ».
Petit complément de réponse à Géplu: par charité et fraternité, il ne faut surtout pas dire qui….
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Blague à part, comment ne pas se souvenir de son passage devant le miroir.
Dans mon cas personnel, n’étant parrainé par personne, donc sans strictement aucun franc-maçon connu dans mon entourage, quelle ne fût pas ma surprise en découvrant qui tenait le miroir, ou se tenait derrière le miroir…
Ça ne s’oublie pas.
Le manque d’humour a t’il un genre?