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Géplu.
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Le drame de l’humain est son Ignorance par cette prévarication qui nous a rendu amnésiques. Mais que faisons nous sur cette terre ???
A méditer et à comprendre par les révélations des Enseignements des conférences des Elus Cohens de Lyon d’Antoine Faivre
MERCI à Eux
Le christianisme dont parle le Rectifié du temps n’est pas vraiment celui de l’Eglise officielle si on se base sur quelques écrits de JB Willermoz
1) Lettre de JBW à Salzmann (un Strasbourgeois), du 3-12 mai 1812 (Fonds Amadou)
L’initiation des G.P. instruit le Maçon, éprouve l’Homme de Désir, de l’origine et formation de l’univers physique, de sa destination et de la cause occasionnelle de sa création, dans tel moment et non un autre ; de l’émanation et l’émancipation de l’homme dans une forme glorieuse et de sa destination sublime au centre des choses créées ; de sa prévarication, de sa chute, du bienfait et de la nécessité absolue de l’incarnation du Verbe même pour la rédemption, etc. etc. etc. Toutes ces choses desquelles dérive un sentiment profond d’amour et de confiance, de crainte et de respect et de vive reconnaissance de la créature pour son Créateur, ont été parfaitement connues des Chefs de l’Eglise pendant les quatre ou six premiers siècles du christianisme. Mais, depuis lors, elles se sont successivement perdues et effacées à un tel point qu’aujourd’hui, chez vous (les luthériens, pn) comme chez nous (les catholiques, pn), les ministres de la religion traitent de novateurs tous ceux qui en soutiennent la vérité. Puisque cette initiation a pour objet de rétablir, conserver et propager une doctrine si lumineuse et si utile, pourquoi ne s’occupe-t-on pas sans amalgame de ce soin dans la classe qui y est spécialement consacrée ?
2) Lettre de Jean-Baptiste Willermoz à Achard, Lyon, le 23 Pluviôse An 13, finie le 8 Ventôse (17 au 27 février 1805)
Je vous observe aussi que l’acquisition d’un bon Prêtre est toujours précieuse pour une Loge, mais il faut se garder d’y faire abonder cette classe d’hommes, parce que tôt ou tard la Robe fait son métier ; et on a malheureusement presque toujours remarqué que là où elle abonde trop elle travaille à acquérir de l’influence, à y jouer un rôle, devient intolérante, et presque toujours, si elle le peut, dominatrice ; voilà pourquoi à Lyon on recevait dans le symbolique tous ceux qui méritaient d’être estimés, mais on ne portait aux derniers grades que ceux qui étaient plus longtemps et plus rigoureusement éprouvés. (B.M. Lyon, MS 5456.)
« Spontanée » n’est pas le qualificatif que j’accolerais instinctivement à ta réflexion. Je serais plutôt tenté de la considérer comme rudimentaire. Il est vrai que la doctrine du Régime Ecossais Rectifié est extrêmement subtile et que le béotien, tout comme le dévot d’ailleurs, ne saurait saisir le concept de Chute dans toute ses dimensions, physiques, métaphysiques et spirituelles. Il se contente de l’assimiler au pêché originel. Seul le Maçon rectifié, déjà avancé dans sa progression, est à même de saisir le sens profond de l’énoncé « État primordial – Chute – Réintégration ».
Je n’ai pas l’intention de développer ici en détail cet élément essentiel de la doctrine mais je vais tenter de guider ta réflexion afin de ne pas te laisser dans le flou total. Tout d’abord je te propose de rapprocher le triptyque ci-dessus du schème « séparation-réintégration- agrégation ».
Ensuite je t’engage à te pencher sur les nuances qui distinguent les notions de « faute – péché – transgression – prévarication etc. »
Enfin je t’invite à méditer sur différentes conceptions possibles de la chute : théologiques, théosophiques, historiques, cosmologiques et anthropologiques.
Peut-être pourras tu ainsi modérer ton jugement ?
En toute fraternité
Ergieff a plus que raison.
Oui, le Traité … de Martinèz semble suivre et commenter le récit biblique mais sa lecture attentive (avec celle des leçons de Lyon et des rituels/Instructions coen) montre sans hésitation qu’il est bien plus que cela, mais un développement original, énigmatique et difficile qui mérite mieux que l’anti-biblisme rudimentaire.
Je parle du RER, pas de Pierre Noël et ses articulets au demeurant très intéressants,
J’expose de manière impartiale (du moins je l’espère) un élément du message sous-jacent au RER. Je ne pose aucun jugement, même si tout lecteur un tant soit peu attentif aura compris mes réserves (je ne « crois » pas à la fable/mythe de Martinès-JBW, je « crois » seulement à la sortie probable de la marquise à 5 heures)
Cela n’empêche pas notre honorable commentateur de se lancer dans une de ses diatribes enflammées comme il en a le secret) qui montre dans ce cas qu’il n’a pas compris le sens de mon articulet. Sans doute me suis-je mal exprimé ! J’en suis désolé.
Dommage que l’illustration ne soit pas raccord avec le Grade d’apprenti …
Le doigt accusateur, l’accusation (de prévarication, rien que cela en maçonnerie !), la culpabilité, la faute, l’indignité …
Bref, on en est toujours là.
Et vous devez vous soumettre à la Vérité, pas l’approcher, l’étudier, la contempler pour la comprendre, non, vous soumettre par la compréhension, l’aveu et la réparation de la Faute.
Du tribunal eclésiastico-christique de l’éducation judéo-chrétienne -qui se maintient quoiqu’il arrive et malgré cinq tentatives d’émancipation, trois Révolutions, la Commune et cinq Républiques- on passe au tribunal christiano-primitif maçonnique où en comparaison Vatican II passe pour une évolution significative et libérale des mœurs religieuses. Ceux connaissant le RER ne s’y tromperont pas.
Qu’ils se flagellent s’ils le veulent, j’exècre cet esprit de culpabilité endémique qui n’est rien d’autre qu’un endoctrinement et non une quelconque libération. Coupable on reste quelque soit les réparations.
Non Frère Noël, personne n’est pas coupable de ce délire mystico-biblique, sauf ceux qui l’ont inventé.
Tu fais, mon Cher Frère DESAP, une lecture exotérique et profane de l’article de Pierre Noël. Finalement c’est toi, avec ta méconnaissance de ce rite, qui le vois au travers du filtre culturel des Eglises et des confessions que tu déteste parcequ’elles forment ton unique modèle référentiel. Si le RER était tel que tu le décris il y a longtemps que je l’aurais quitté.
Willermoz a écrit « nos loges sont des écoles de morale chrétienne, pas de religion catholique » ( cf. Alice Joly).
Tu me fais un mauvais procès.
Je ne parle pas de religion(s), je parle de son fondement que le RER partage : la faute.
J’exècre la religion par simple cohérence, j’exècre premièrement cette idée de faute originelle, cette construction subjective qui ne repose sur aucun socle antérieur, sur rigoureusement rien de probant, mais peut-être as-tu des arguments pour en démontrer la réalité, même un peu tirés par les cheveux je veux bien les prendre en considérations. Mais, en réalité il n’y a rien qui fonde la réalité de cette faute originelle, à part la croyance !
Et ce fondement constitue la spiritualité du RER.
C’est en contradiction notoire avec la Maçonnerie, dont le principe n’est pas la réparation d’une faute.
La Maçonnerie est une prospective basée sur la confiance.
Chaque grade tient compte, non de l’aveux d’une faute, mais de l’affirmation de n’en n’avoir commis aucune de celles dont on nous accuse, et la parole du récipiendaire suffit au VM.
Rien que cela devrait vous interroger, sauf à ce que vous pensiez que le RER est la Vraie Maçonnerie, on serait ainsi dans une forme sectaire en toute cohérence avec ce rite qui voulait corriger le RF.
Dommage de penser que ma réflexion est spontanée, mon cher frère.