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Géplu.
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Si l’ambition du GODF est d’ « assimiler » la Commune de Paris à l’histoire et au cours normal de la République, je crains que cela ne soit une sorte de vœu pieux : notre Président n’a-t-il pas déclaré l’année dernière que : […] Versailles, c’est là où la République s’était retranchée quand elle était menacée […] ? Par cette déclaration, Emmanuel Macron compte pour rien l’histoire du gouvernement insurrectionnel : une nouvelle fois, la Commune de Paris qui s’était dressée pour défendre l’honneur national devant les atermoiements de Thiers et les compromissions d’une Assemblée majoritairement composée d’orléanistes et de réactionnaires patentés, redevient un de nos grands tabous nationaux et historiques ! Si l’on ajoute à cela la thèse de Philippe Nemo (Les deux Républiques françaises, PUF), on comprendra aisément que la conciliation des contraires possède ses propres limites : la République démocratique, bourgeoise et libérale s’est toujours opposée aux partisans d’une République étatiste, jacobine et socialisante. L’écrasement du peuple insurgé pendant la Semaine sanglante avait eu comme une sorte de précédent de taille : la répression violente des revendications ouvrières par la IIe République au mois de juin 1848. Les faits sont têtus.
La célébration conduite par le GODF et ses obédiences annexes le 1er mai semble engager aux yeux des profanes t la franc-maçonnerie dans son ensemble alors qu’elle est un détournement de l’esprit de la maçonnerie universelle.
Le fait que le pouvoir ait réprimé la Commune de manière excessive ne peut être contesté. Mais les 30 000 morts de la Semaine sanglante ne sauraient légitimer pour autant le mouvement insurrectionnel ni l’expérience politique de la Commune de Paris.
En tout cas, il y avait des Maçons dans tous les camps : le GODF de l’époque était plutôt du côté du pouvoir légitime, celui de la chambre régulièrement élue et du gouvernement provisoire chassés de Paris et siégeant à Versailles ; quelques Frères sont demeurés à Paris et ont adhéré à l’insurrection. En Province également la Maçonnerie fut partagée.
L’image d’Adolphe Thiers, aujourd’hui « l’assassin de la Commune » est demeurée positive dans l’historiographie française jusque dans les années 1960. Elle est devenue un repoussoir après 1968, au moment où les gauchistes, dans le droit fil des grands auteurs marxistes et du PCF, ont mythifié la Commune de Paris.
Le GODF a fait de la célébration au mur des fédérés le 1er mai sa grande sortie médiatique seulement au mitan des années 1970. C’est une décision clivante, contraire à l’esprit maçonnique et je m’en démarque absolument.
Ni les Versaillais ni les Communards n’étaient des « saints maçonniques ». En tant que Maçon, je n’ai rien à célébrer à propos de la Commune.
Cette répétition annuelle confirme que le GODF jacobin et anticlérical plutôt que laïque s’écarte toujours plus chaque jour de la démarche maçonnique universelle.
C’est surréaliste de lire un truc pareil.
30 000 français exécutés par des soldats français ne légitiment donc rien.
Outre cet acte fratricide inqualifiable et acceptable d’aucune sorte, il t’en faut combien Mazargues ? 100 000 … 500 000 … … … 6 000 000 ? Même ce chiffre t’est insuffisant n’est-ce pas ?
J’en ai vu de grenouilles de bénitier indignes, mais là c’est le pompon !
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Mes frères du GODF, dont je ne suis pas, êtes-vous sûrs de ne pas être face à l’entrisme néo-innommable avec ce genre de personnage ? Comme une tâche putride sur votre obédience.
Je répète donc: le fait que la Commune ait été réprimée de manière sanglante ne la justifie nullement. Paris et sa commune insurrectionnelle ne pouvaient décider pour le pays, qui venait de voter. Toute violence politique est condamnable, celle de la Commune comme celle des Versaillais. La FM n’a pas à choisir une violence contre une autre. Ta référence en creux avec tes « 6 000 000 » est proprement abjecte.
Un discours Républicain très engagé, certes.
Une erreur cependant, et un « détail » manque cruellement.
L’erreur :
« la menace la plus grave pour la démocratie provient beaucoup moins de l’inégalité des richesses que du recul ou de l’abandon des institutions publiques ».
C’est la démocratie qui se trouve inclue dans la Rébublique et non le contraire.
Cependant que la démocratie peut tout à fait exister indépendamment du principe républicain, c’est le système libéral anglo-saxon théorisé en 1850 contre la Révolution, la République n’a aucunement besoin de la démocratie pour se qualifier, sauf à vouloir faire un usage forçonné du pléonasme.
Cela établit, le recul ou l’abandon des institutions [et des services] publiques ne représente acune menace pour la démocratie, son principe se résumant à la liberté et ne faisant aucun cas de l’intérêt général, ce recul ou cet abandon ne la menace en rien et c’est bien là l’argument des libéraux qui souhaitent réduire l’Etat à sa portion congrue. Sauf ! en cas de faillite bancaire où ils demandent l’aide massive de l’Etat, c’est le principe bien connu, la seule escroquerie légale très scrupuleusement appliquée depuis 2008 et que nous n’avons toujours pas fini de payer : la privatisation des profit et la socialisation des pertes.
En revanche, le recul ou l’abandon des institutions et des services publiques c’est la mort des principes qui fondent l’idéal républicain, c’est la mort de la République, c’est la disparition de ce qui forme la richesse des humbles, c’est accepter l’apparition d’un lempum prolétariat, en d’autres termes ce qui est la condition d’environ 15 à 20% de la population américaine : la misère noire sans pratiquement aucune possibilité d’en sortir, celle si bien représentée et dénoncée par Chaplin. Voilà pour l’erreur.
Le détail maintenant :
Pas un mot sur la politique de destruction des services publiques menée par le libéral et fossoyeur de la République Macron ? Pas un mot sur le scandale, la honte, la violence que constitue son maintient à coup de gaz lacrymogène, d’arrestations arbitraires, de condamnations immédiates et d’une violence policière, qui dure depuis 7 mois et jamais égalée ni dépassée sauf par les versaillais en 1871 ? Pas un mot à propos des manifestants que la Police frappe, éborgne, sur qui elle jette des pavés (!!), pas un mot sur le scandale que constitue d’avoir à la tête du Ministère de l’Intérieur de la République Française un type, Castaner, capable de tout ce qui précède et capable en outre de qualifier d’attaquants des manifestants aucunement assimilables à de quelconques « black blocs » se voyant obliger de forcer les grilles d’un hopital pour ne pas se faire tabasser par les flics ??? !!!
Le Grand Maitre du GODF n’a-t-il l’impression d’être passé à côté de l’essentiel ?
Le Grand Maitre du GODF a fait un très beau discours, mais il est passé à côté de l’essentiel qui relève du respect élémentaire des principes républicains.
Je suis bien d’accord avec cette remarque. N’est-il pas de notre responsabilité de veiller au respect de l’homme avant tout. Comment vouloir faire un monde meilleur sans combattre la violence et son train de conséquences? Quelle plus grande violence que celle de ne pas prêter d’attention à ceux qui souffrent. Ceux qui souffrent à cause de ceux qui ne savent pas ce que c’est de souffrir devraient êtres notre priorité Républicaine. Sinon pourquoi cette devise au fronton de nos bâtiments? Nous,francs maçons sommes engagés par serment à défendre les valeurs de la république et la célébration de la commune devrait être l’opportunité de le rappeler à tous les citoyens et en particulier au premier d’entre nous » le président de la république ». J’ai dis