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Je vous convierais d’ailleurs volontiers tous à mon élévation au 30e le moment éventuellement venu 😁
Pour compléter, sur les degrés écossais que je travaille (du 4e au 18e), je reste ancré à l’idée rencontrée au soir de notre initiation qu’ici tout est symbole et donc prétexte à la réflexion symbolique et philosophique.
Et pour terminer, j’ajouterais qu’aussi passionnant que soient les degrés écossais, plus je les travaille, plus j’ai envie d’approfondir d’avantage encore les trois premiers degrés.
Partant pour ton 30e … si c’est a portée géographique
Ce sera quelque part entre Marseille et Toulon, fin 2024, peut-être début 2025 si ça doit se faire.
Sur le sujet de communication ou cérémonie, la encore, il revient me semble-t-il à chaque conseil d’en décider.
Au SCE, si rien n’a été imposé l’usage a fait que ce sont les mêmes degrés qui sont communiqués ou “cérémoniés” dans chaque conseil. Pour des raisons pratiques évidentes de disponibilité de cérémonie significative dans les rituels.
Je constate que pour les Ff issus du Rf les 30-31-32 sont fort appréciés.
Ce qui importe le plus est, (pour 18e surtout) l’implication- application des officiants a “jouer “ la cérémonie sans se préoccuper des relents religieux.
Les locaux adéquats sont aussi importants pour bien imager et s’imprégner.
Intéressant de découvrir comment chacun appréhende ces degrés dits intermédiaires. Leur contenu est très riche et il faudrait pouvoir y consacrer du temps en tenues. Compliqué toutefois de pouvoir tous les travailler sans des tenues spécifiques.
Chez nous ils se travaillent essentiellement en instructions et via des colonnes gravées. Ensuite il y a le travail personnel par la lecture, pour mon rite les ouvrages de Claude Guerillot et de Jean-Claude Mondet me semblent aujourd’hui incontournables.
-25- « Originellement, ce que les Arabes ont appelé Al Kemia est selon moi l’art de la momification. »
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Il y a plusieurs approches concernant la signification du substantif préarabe kīmiyā, précédé de l’article défini al.
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Il y a ce rapprochement observé par certains linguistes entre les mots « chimie » et « alchimie » du grec Χυμ́ια, de Χυμ́ος, « suc », supposant que l’on désignait ainsi primitivement « l’art relatif aux sucs ».
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D’autres linguistes y reconnaissent plutôt le grec χυμα, « fusion », lequel indiquerait le caractère métallurgique liés aux techniques antiques.
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On fait également dériver le mot kīmiyā, par l’intermédiaire du syriaque, du grec χημ́ια et il aurait été formé sur l’égyptien kam-it ou kem-it, « noir ».
D’où cette désignation de « terre noire », nom traditionnel, selon Plutarque, de l’Égypte, pays qui aurait été le berceau des arts chimiques et alchimiques, soit la « noirceur » caractéristique de la décomposition de certains métaux.
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Au Moyen-âge on retrouvera la sonorité al-kīmiyā en parlant de « alquémie » et « arkémie ».
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L’Alchimie n’apparaît dans aucun des premiers catéchismes maçonniques, pas plus que dans « Les Constitutions » d’Anderson.
Certains Hauts-Grades en feront leur lit.
Si ca ne sombre pas sous la censure …
Il est une autre approche qui permet de concilier le christianisme tres présent au 18e et 4erf avec une approche détachée de “bondieuseries “ comme dirait Anubis.
Plutôt que vouloir amender l’approche maconnique, pourquoi ne pas voir un christianisme “initiatique “ plutôt qu’asservissant a des autorités?
Il est en fait très présent et meme le met en avant: une nouvelle alliance, selon l’Ordre de MelkiTzedek, spirituel, éternel, complet plutôt que l’ordre religieux d’Aaron(c’est la bible qui le dit).
Et jc preche “l’église vivante “, la foi au lieu de la croyance, le “en vérité “, au lieu des dogmes.
Tout cela, avec un peu d’ouverture est tout a fait compatible avec une approche maçonnique sérieuse. Et ainsi la beauté du 18e se révèle…
De fait, la maçonnerie s’en emparera.
C’est le christianisme primitif qui s’imprégna de prime-abord de nombreuses traditions religieuses, culturelles et intellectuelles communes au monde gréco-romain.
Qui pourrait en douter ?
@28 eh qu’est ce qui te laisse penser que la fm s’oriente ainsi ? Helas, la frange religio-sectaire a plutôt tendance à s’enfermer dans une dévotion identique aux groupes religieux et la fm dite “liberale” rejette en bloc.
Est-ce qu’evoquer l’alchimie peut etre une diversion suffisante? J’en doute.
Inutile d’extrapoler et de me faire dire ce que je n’ai pas dit dans cette très courte intervention…
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Le Christianisme primitif dont je fais état était originellement (donc ne projetons pas dans des formes ultérieures !) dépendant du noachisme telle que les « Constitutions » de 1738 l’établissent.
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Le noachisme comportait à l’époque (continuons à insister sur ce point !) l’avantage considérable d’être relié directement à l’hermétisme et à la science adamique.
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Les commandements noachites se rattachent à la « Loi de la nature », seul vrai religion (dans le sens de « relier », pour éviter toute excitation inutile), originelle, commune à tous les hommes.
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Le noachisme était le moyen pour Anderson « de laisser à chaque frère ses propres opinions », donc de valider un latitudinarisme qui prend d’autant plus de valeur « œcuménique » qu’il préexiste aux autres religions.
Le sens du latitudinarisme c’est précisément de se focaliser sur une structure tolérante qui est apte à rassembler les hommes de bonne volonté dans le sens du progrès et éviter ainsi tout dogmatisme.
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Dans l’esprit de l’époque (dont il convient de se rattacher), le noachisme permet en surplus de faire un lien avec les « Old Charges » très catholiques (et qui finirons par s’en détacher avec les catéchismes parvenus vers 1700) qui c’étaient préalablement appropriés le thème.
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Ce noachisme permet donc d’échapper aux débats des Trinitaires (à l’exemple d’un Anderson) et des Unitariens (à l’exemple d’un Désaguliers) et devient ainsi un espace de réconciliation face aux divisions qui ont ensanglanté ces divergences doctrinaires.
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Ce qui advint ultérieurement dans des régions géographiques différentes, c’est une autre histoire…
Et je n‘ai pas évoqué l’alchimie en la circonstance qui n’aurait rien à y faire…
@eh44 tu parlais au futur « s’en emparera » … d’ou ma reponse qui te deplait.
Je ne m’inscris pas dans un anti-christianisme primaire …
Par contre, je trouve désolant certains discours en loge se limitant à une premiere lecture basique, voire bébête d’extraits evangeliques.
Je doute fort que le noachisme ou pire l’approche yahvique ait été une base de la FM naissante.
Selon Roger Dachez(et je partage) , la « religion naturelle » d’anderson etait le protestantisme de base de l’Angleterre du 18e, assimilable il est vrai à un christinisme primitif avant la main-mise de l’Eglise romaine.
NB le debat trinitaire-unitarien date de l’epoque Arius(christianisme primitif donc)
Mais là aussi s’est radicalisé, non sur le fond, mais encore dans des jeux de pouvoir jusqu’à nos jours,
Nous etions partis de la question du 18REAA réputé « christique ». En fait, un point essentiel est « la nouvelle alliance », sujet très chretien en effet mais que nous pouvons vivre en FM en similitude comme un retour à l’essentiel (MelkiTzedek au lieu d’Aaron) débarassés des méfaits entropiques organisationnels.
Voir le christianisme comme une soumission à l’Eglise ou ses dissidences est la même derive que de voir la FM comme une appartenance-soumission à une obedience.
Le F de FM c’est la liberté, l’affranchissement, l’emancipation.
JC disait « la vérité vous affranchira, … vous serez vraiment libres « … (jean 8 )
Recherchons donc l’essence sans se laisser polluer par des considerations circonstancielles. Et le christianisme(hors eglises) est un exemple de ce processus.
-48- MEA CULPA, MEA MAXIMA CULPA, donc.
Il fallait lire : « De fait, la Maçonnerie s’empara (et non s’emparera) du Christianisme primitif ».
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J’ai simplement voulu avaliser l’idée de l’intervention 28, sans entrer dans les détails d’une thématique qui, dans le passé, a engendré un tsunami d’interventions en tous genres…
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Concernant le noachisme j’indique, tout aussi simplement, que les « Constitutions » d’Anderson, dès 1723, y font une référence appuyée.
En 1723, déjà, Anderson cite Noé en souvenir des « Old Charges » et situe la maçonnerie spéculative dans cette perspective dans le droit fil de la descendance d’Adam où Noé « reçut l’ordre de Dieu de bâtir la grande Arche selon les principes de la Géométrie et les règles de la maçonnerie ».
Noé, « maçon authentique », dont « il serait aisé de prouver que jamais Ouvrage d’Architecture ne fut plus géométrique », ni plus « durable ».
« Il semble avoir été fait pour l’éternité, puisqu’il subsista plus de cinq mille ans sur la cime du Mont Ararat en Arménie ».
Et cet Art maritime initié par Noé rejoint admirablement le développement de la Royal Navy !
En lien avec les Mystères antiques, Anderson indique qu’il y avait « un rapport au nôtre » et « qu’il s’y trouve inscrit plusieurs vestiges de l’ancienne religion de Noé et des Patriarches ».
Il est fait également mention dans ces « Constitutions » de « la postérité de Noé » employé à « construire une Ville pour préserver leur dispersion » et le lien fait entre l’Arche et le Temple emblématique de Solomon.
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Dans les « Constitutions » de 1738, les choses se précisent très clairement puisque Anderson indique qu’il s’agit « d’observer la Loi morale comme un vrai noachite » et d’ajouter « car tous s’accordent sur les trois grands articles de Noé, c’est assez pour préserver le ciment de la Loge ».
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C’était dans l’air du temps.
Newton déconstruit le dogme trinitaire en association avec la religion primitive de Noé.
Via ce retour aux sources, il met en avant une liberté interprétative émancipée des dogmes.
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Ce n’est pas rien… mais ce n’est pas non plus tout dans cette période de chocs des cultures, voir de civilisation, que certains tentent de simplifier à l’extrême en voulant séparer, souvent par idéologie, les nombreuses strates engendrées par le Siècle des lumières et les soubresauts religieux…
Lorsqu’on connaît la réalité du noachisme, on peut être amené à penser que ce n’est pas très flatteur pour le Christianisme.
Notons également que ce sont les Constructions de 1723 qui resteront en vigueur chez lesdits « moderns » jusqu’à l’Acte d’Union.
Les franc-maçons réguliers et assimilés d’aujourd’hui font de la Maçonnerie une doctrine chrétienne, or il n’en est rien.
Eu égard aux principes présents dans les trois premiers grades, notamment le libre-arbitre sanctionné par le jugement et non par la foi -les Maçons sont des « Hommes de bien et loyaux, ou Hommes d’Honneur et de Probité » et non des hommes de foi- la Maçonnerie trouve ses principes dans l’intellect et non dans une délégation de pensée religieuse.
« Les 15e et 16e degrés de Chevalier d’Orient et de Prince de Jérusalem mettent en scène l’entrevue entre Cyrus et Zorobabel, le retour à Jérusalem des Hébreux captifs à Babylone, le passage du pont et la reconstruction du temple… Ces deux grades … sont tombés en désuétude … (et) sont seulement transmis par communication. »
Ce constat est loin d’être exact ! Ces degrés (le 15° notamment) sont conférés annuellement dans les chapitres de REAA en B (depuis 1817) et au Luxembourg.
Tout y est : Cyrus, Zorobabel, le pont de Gedarah, le songe de Cyrus … le retour des Hébreux, la reconstruction du temple … Comme au 3° Ordre du RF ou dans le Prince Mason irlandais.
>>>>19 INFINI
» Ce parcours maçonnique est une belle aventure qui nécessite de ne pas avoir de certitudes. »
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Voilà, je te cite, et tout est dit. Merci.
Je te reconnais comme tel et t adresse une TAF.
>>>>18 Pierre Noël et autres lecteurs belgicains,
Oui, c’est bien cela, si je m’en souviens. Mais il me semble qu’il y avait le SCRE à la rue de Laeken, avec les purs et surs que tu cites, mais aussi un REAA à la rue du Persil, avec obligation de croire en Dieu, en la vie éternelle et tout le toutim.
–
J’ai fait partie du SCRE jusqu’au 28e, puis mes pas errants m’ont dirigé vers d’autres horizons, plus français et moins contraignants. J’ai des papiers sur toutes ces vieilleries et vieilles dentelles, mais cela intéresse qui ?
Je ne crois pas que les habitués de la rue du Persil doivent « croire en Dieu, en la vie éternelle et tout le toutim » comme l’écrit un éternel grincheux (Grumpy). Qui DOIT croire ? Chacun pense ce qu’il veut.
Pour essayer de s’y retrouver dans la forêt (si peu vierge) des hauts grades du RE (AA) en Belgique, les chercheurs et curieux consulteront avec profit le site « Souverain Collège du Rite Écossais pour la Belgique ».
Comme disait ma grand-mère : » il y en a de toutes sortes ».
Le Souverain Collège … n’a t-il pas abandonné l’appellation « REAA » depuis sa création (au début des années 60 de l’autre siècle) pour établir un rite « écossais » moderne (= de notre époque), démocratique et quasi-parlementaire ? Le plus nombreux dans le plat pays, sans bon dieu, bondieuserie, dévotion ou pratique assimilée, mais avec liberté Absolue de conscience obligatoire et anticléricalisme (à l’ancienne) souhaité.
Tout dépend avec quel rituel on travaille. S’il s’agit du 1804, le GADL’U est le dieu révélé.
Je ne parle que de celui-ci, le reste ne m’intéresse pas vraiment. En effet, dès lors que l’on modifie les textes on peut leur faire dire ce que l’on veut. Je ne voit pas l’intérêt.
La philosophie du REAA authentique, 1802/4, est celle du Christianisme : il y a plusieurs maisons dans la maison du Père. Un Christianisme authentique, ouvert. Mais cela reste du Christianisme, je regrette une bondieuserie, c’est l’aboutissement du REAA.
L’autre spiritualité, la seule qui soit historiquement la nôtre, la Philosophie, n’est pas une bondieuserie, elle n’est pas basée sur une croyance, elle est basée sur la réflexion. Il faut s’entendre sur le terme « réflexion ». Ce n’est pas une image, mais une projection, qui n’aura de valeur que dès lors qu’elle sera authentique, c’est l’objet de la recherche. Quand la Philosophie est capable de remettre en cause ses textes, la religion remet en cause la compréhension des textes qu’elle dit être définitifs, justes et Vérité.
La seule période où le GADL’U n’est, là, pas le dieu révélé, ni dans sa philosophie, ni dans sa lettre, et la seule pour cette raison à être authentiquement maçonnique, c’est la loge bleue. Quel intérêt y aurait-il qu’il s’agisse du dieu révélé ? Mieux vaudrait pratiquer une religion. Oui, parce que la Maçonnerie qui comprendrait mieux le dieu révélé que les religions qui l’ont créé, c’est une vue de l’esprit, un fantasme. C’est pourtant in fine l’objet du REAA, il ne faut pas se le cacher.
Tout cela de mon point de vue et uniquement.
Réponse à INFINI
Un point assez fondamental : l’alchimie n’est en rien l’ancêtre de la chimie.
Autre point tout aussi déterminant : l’alchimie du moyen âge et de la Renaissance, outre la fable de la transmutation physique qui permit à Flamel de faire fortune en vendant des livres, est en quelque sorte un culte à mystère, mais c’est surtout une énième interprétation du christianisme.
Originellement, ce que les Arabes ont appelé Al Kemia est selon moi l’art de la momification.
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Revenant à notre sujet, peut-être percevras-tu in fine que tous les chemins du REAA mènent à la basilique St Pierre …
AF.
Pas tout à fait faux mais je ne peux guère protester car, athée, j’ai été admis.
Athée… je dois admettre qu’au niveau où j’en suis un parcours comme le tien me reste assez incompréhensible… mais peut être est ce que je le comprendrai quand je serai arrivé en haut de l’échelle… si j’y arrive un jour… ce qui est ni de l’ordre du vraisemblable… ni même du projet, le chemin me suffisant par lui-même :
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Caminante, son tus huellas
el camino, y nada mas ;
caminante, no hay camino,
se hace camino al andar.
Ps : Il est très possible que je ne donne pas la même signification que toi au mot athée.
Comme Comte-Sponville, plus modestement, je crois à une spiritualité sans Dieu.
J’ai rencontré Rabbin et Curé qui voient Dieu ou Jésus comme des archétypes.
Comme chezr nous H,le fils d’une veuve.
Il est vrai qu’il y a beaucoup de faux debats a ce sujet de “dieu”. Que ce soit pour l’adorer ou le rejeter.
Car pour débattre, il faudrait savoir de quoi on parle. Or les amateurs de dieu(x) en parlent comme d’une évidence indiscutable et préalable. Or le concept de Dieu provient de récits humains. Ca ne va donc pas de soi. Il s’agit de croire , ou pas, en la réalité, véracité de ces récits humains.
Coté athée pourquoi rejeter quelque chose qu’on estime inexistant?
La Fm nous permet une autre approche bien plus constructive et complète en sortant des allégeances ou positions de principe…
38 Mon cher Luciole. Sponville s’est emparé de la métaphysique orientale pour l’ornementer de ses propres élucubrations, mais il n’en a jamais fait l’expérience. La philosophie est une activité purement intellectuelle. Cela posé, il ignore complètement la signification du mot spiritualité (comme tant d’autres d’ailleurs) qui, en tant que : quête de l’esprit dans la vie du cosmos se suffit à lui-même. Point n’est donc nécessaire (pour nous maçons) d’y accoler : « sans Dieu », « laïque » etc. 😉
A 38 Luciole – mon cher F, pendant que j’y pense, il pourrait bien se faire que le petit et excellent livre de notre F Marc Halévy « Une spiritualité pour notre siècle. Rien ne meurt, tout est vivant » t’intéresse. Tout y est dit d’une manière concise et limpide.
« Revenant à notre sujet, peut-être percevras-tu in fine que tous les chemins du REAA mènent à la basilique St Pierre … »
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Hallucinant quand même combien certains parviennent à s’égarer en confondant prédication et symbolisme, exotérisme et ésotérisme…
MTCF, pour approfondir le sujet, je t invite à lire notre F Berthelot sur l alchimie qui, je le maintiens, est l ancêtre de la chimie qui maintenant devient physique quantique. La philosophie des grecques anciens et d autres parties du monde étudiait aussi la matière : « atome » = qui ne peut être scindé. Newton étudiait également l alchimie qui se transforma en chimie avec Lavoisier, Berthelot. Il existe beaucoup de livres sur l histoire des sciences.
Ta lecture du REAA est historique. Il est exact que ce rituel était d origine chrétienne comme la maçonnerie spéculative plus exactement protestante. Les FF n avaient guère le choix de penser librement. Brumaire t a rappelé la symbolique alchimique présentée dès le cabinet de réflexion de la loge bleue. Tous les symboles que tu retrouves au 18 et que tu qualifies de manière péjorative y sont cachés. Les sociétés humaines reposent sur des mythes fondateurs. L alchimie est l ancêtre de la chimie maintenant physique. Regarde, interprète ces symboles, travaille, tu constateras comme moi qu ils ne représentent pas obligatoirement un dieu révélé, un « bon » dieu. Ce parcours maçonnique est une belle aventure qui nécessite de ne pas avoir de certitudes.
Il serait pas mal pour certains de considérer le 18° comme autre chose qu’un catalogue de « bondieuseries » et de l’examiner sous l’angle alchimique qui apporte un éclairage des plus intéressants et qui donne une suite logique aux degrés de perfection.
Mais l’alchimie est basée sur les textes et principes bibliques, pas sur une autre spiritualité, je regrette.
En B, les degrés suivants du REAA sont conférés séparément (cérémonie complète) en 10 ans (ou plus !) de 4 à30 :
Loge de Perfection : 4e, 9e, 13e et 14e degrés.
Chapitre : 15e, 17e et 18e degrés.
Aréopage : 21e, 22e, 28e et 30e degrés.
Les intermédiaires sont conférés au gré des différents corps.
MBCF Pierre, je suis proposé à la réception dans un aréopage. On m’a expliqué que je serai initié en pleine cérémonie aux 28e et 30e degrés le même soir. Tous les autres degrés vont m’être « communiqués ». C’est très intéressant de découvrir que les 21e et 22e degrés (dont j’ignore totalement le contenue et l’intérêt) font également l’objet de cérémonies complètes en Belgique.
Au Suprême Conseil National de France, nous pratiquons obligatoirement les 4e, 12e, 13/14e en Loge de Perfection, mais aussi souvent les 5e et 9e degrés. Dans beaucoup de Chapitres, les cérémonies (non obligatoires) aux 15e, 16e et 17e degrés, sont pratiquées avant la réception au 18e. En Aréopage, les degrés intermédiaires sont communiqués (avec un focus particulier sur le 28e).
Sans oublier le sublime grade hermétique de Chevalier du Soleil (28°) …
Si les 15 et 16° degrés ne sont pas faits correctement, et donc pas en simplement les communiquant, je ne m’étonne plus que le passage capitulaire soit trop souvent incompris, en particulier au SC REAA GODF, alors qu’il est essentiel.
La course aux degrés??
C’est une bonne idée;Travailler sérieusement au moins une fois par an les grades « communiqués » donnerait une meilleure connaissance du Rite écossais relancerait l’intérêt. (Et les fabricants de décors auraient davantage de clients.)
Faut mutualiser l’achat des décors dans la région, et définir un calendrier pour leur emploi, à Paris vous avez suffisamment d’ateliers pour les avoir tous en nombre suffisants non ?
Chaque degré du REAA a un intérêt symbolique et philosophique. Mais le temps imparti pour leur pratique limite fortement leur connaissance, leur compréhension et leur appropriation. Le temps manque aussi aux collèges d’officiers pour répéter et mettre en place des cérémonies de réception fluides et bien jouées
Quelques chapitres initient au 15e degré avant de donner le 18e. Trop peu hélas.
Par ailleurs, l’âge de plus en plus élevé des frères et sœurs lors de leur réception au 1er degré ne facilite pas une pratique maçonnique lente et étalée dans le temps.
Au suprême conseil des rites écossais du grand orient de France, nous initions aux 4e, puis 13 et 14e simultanément, ensuite au 18 et après je ne connais pas encore mais je crois 28 et 30e en même temps. Nous avons décidé de recevoir désormais en pleine cérémonie au 12e quelques mois avant le 13e. J’espère que cette pratique va se généraliser au SCREGODF.
Quelles sont vos pratiques respectives des degrés du REAA mes FF et SS ?
Le sublime 12è degré, selon moi le seul digne du Grade de M:., avant d’attaquer les bondieuseries.
Chacun est libre d’interpréter les symboles comme ils se les représentent mais considérer que le 18ème grade est une « bondieuserie » mériterait que tu avances un peu plus dans tes recherches symboliques. Le GADLU ne symbolise pas obligatoirement un dieu révélé. Les physiciens cosmologues travaillent à comprendre la création de notre univers, des univers, cherchent une loi universelle de la physique. Stephen HAWKING a écrit un livre intitulé « Y a t’il UN grand architecte de l’univers? ». La philosophie incluant les sciences a évolué en commettant des erreurs.
Si je puis me permettre, j’ai trouvé l’ouvrage de Stephen HAWKING « Y a-t-il UN grand architecte de l’univers ? » très intéressant. Mais voilà, pour ce qui a trait aux bondieuseries dont fait allusion notre ami : « On ne jette pas les perles aux pourceaux ! »
Et donc mes FF:. Rémi, Infini et les autres, vous pratiquez quels grades dans vos Suprêmes conseils respectifs ?
11- Chez moi, c’est 4° en cérémonie, puis, du 5 au 12 par communication, puis 13-14 ensemble en cérémonie, puis 15, 16, 17 en cérémonie avant de passer au 18°. Par communication, du 19 au 29, puis 30en cérémonie. Enfin, 31,32,et 33 séparément.
Contrairement à Anubis, le 12° degré n’est pas mon préféré…
Chez moi, statutairement, on pratique 4, 9, (13), 14, 15, 18, 22, (26), 28, 30. 13 et 26 ne sont pas obligatoires mais nous les pratiquons chaque année. Les autres intermédiaires sont représentés sur 5 ans environ, à raison de 1 par an en chapitre comme en aréopage.