Le citoyen prend-t-il la direction du pays ?

Publié par Géplu
Dans Divers

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mercredi 22 janvier 2020
  • 1
    Lazare-lag
    29 janvier 2020 à 1h35 / Répondre

    Le citoyen prend-il la direction du pays?
    Personnellement, à ce titre j’y vois deux lectures possibles:
    1/ Prendre au sens de saisir, au sens de s’emparer de la direction du pays.
    Peut-être voit-on même dans cette saisie, dans cette prise (de guerre?) comme un acte dynamique autre que celui de passer par l’isoloir et l’urne. Comme une sorte d’acte violent débordant l’institutionnel, débordant le légal et le légitime.
    2/ Peut-être même que prendre la direction du pays peut aussi s’entendre comme une prise d’un axe spécifique, et pourquoi pas d’un acte tout aussi spécifique (coup d’état?) et que le pays peut s’entendre alors comme la nation, voire comme le nationalisme.
    Ce citoyen là serait-il alors encore démocrate? .
    – – –
    Enfin, et il ne s’en cache pas vraiment, pour l’avoir mentionné jusqu’ici sur ce site, de manière tout à fait explicite et claire, Michel Maffesoli est un citoyen qui se refuse à se déplacer dans un isoloir et avec un bulletin à déposer dans une urne.
    Ce faisant, à mon sens, il est donc manifestement un citoyen qui se refuse de prendre la direction du pays, puisqu’il n’y prend absolument pas part.
    D’où la question suivante: un citoyen qui ne prend pas part à la direction du pays est-il qualifié, a-t-il une légitimité à venir parler du sujet: « le citoyen prend-il la direction du pays? »
    Aussi doué puisse-t-il être en éloquence, cela me fait l’effet d’un piéton sans permis de conduire qui commenterait une course automobile.
    Mais ce n’est qu’un avis personnel.

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