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Laïcité, séparation, neutralité

Publié par Géplu

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lundi 5 juin 2017
  • 20
    Corinthien
    11 juin 2017 à 9h45 / Répondre

    Je recommanderai simplement aux FF et SS de réécouter la chanson « La Messe au pendu » de G. Brassens et de passer quelques instants en réflexions:
    « Anticlérical fanatique
    Gros mangeur d’ecclésiastiques,
    Cet aveu me coûte beaucoup,
    Mais ces hommes d’Église, hélas !
    Ne sont pas tous des dégueulasses,
    Témoin le curé de chez nous. »…

  • 16
    gabaon
    6 juin 2017 à 10h51 / Répondre

    Geplu
    au 19ème siècle, Notre pays était essentiellement agricole, de même que l’instruction était aux mains de l’église que dans chaque commune de ma région il y avait une église et un prêtre…
    de nos jours, je constate que nos jeunes gens sont plus concernés par les développements du numérique que par la religion , que par la maçonnerie et que par la Laïcité, c’est pour cela que je dis que les temps ne sont plus les mêmes
    source: mon activité sociale dans ma commune

    • 18
      GépluAdministrateur
      6 juin 2017 à 11h18 / Répondre

      Oui, au XIXe siècle il y avait dans chaque commune une église et un prêtre, mais aussi sous la 3e République, vers la fin du siècle et le début du XXe, sous l’impulsion entre autres d’Emile Combes prônant et imposant « l’instruction publique », laïque et obligatoire, un instituteur, souvent appelé « hussard de la République » car il avait à lutter contre la main-mise de l’Eglise catholique sur l’enseignement, évidemment fortement teinté d’endoctrinement religieux…

  • 14
    gabaon
    6 juin 2017 à 10h33 / Répondre

    L’évolution se fait naturellement , sais tu que dans la Manche et plus précisément dans ma commune, le prêtre a plus de 60 ans et doit s »occuper de 0nze communes, je ne vois pas en quoi cela représente un danger pour la République, que pour ma part je ne suis pas venu en maçonnerie pour n’avoir comme préoccupation que la laïcité
    que le conseil nationale de la laïcité , présidé par jean louis Blanco, a donne une définition qui me plait bien, celle de concept juridique assurant la neutralité de la République
    et comme je n’ai pas envie de voir s’installer la guerre civile dans notre pays, je reste modéré

    • 19
      astronome64
      6 juin 2017 à 11h22 / Répondre

      Le neutralité c’est de la faiblesse !!!

  • 13
    gabaon
    6 juin 2017 à 10h20 / Répondre

    la laïcité est un concept qui date de la guerre des guelfes et des gibelins en Bavière, le prince de l’époque avait dit à l’église de s’occuper de Dieu et que lui devait s’occuper de la vie de la société
    plus près de nous le concept était soutenu par des considérations économiques le gouvernement de notre frère Combes étant en grande difficultés et de l’autre côté les nombreuses congrégations religieuses , ne payaient pas d’impôts … d’où de quoi fournir des justifications pour établir la séparation de l’État et de l’église
    mais il faut bien dire que la confiscation des biens de l’église , de nos jours est pour les mairies un gros problème financiers
    source: archives départementales de la Manche et un livre d’un de nos frère: Maitre HIRAM

    • 17
      GépluAdministrateur
      6 juin 2017 à 11h04 / Répondre

      Ce n’est pas la loi de 1905, mais celle du 13 avril 1908 qui règle la dévolution des biens de l’Église aux communes. Ce qui effectivement, et de plus en plus aujourd’hui avec le vieillissement des bâtiments, représente une lourde charge pour celles-ci. Surtout pour les plus petites, les villages où les habitants, pratiquants ou non, sont attachés à la valeur plus patrimoniale et culturelle que spirituelle de leur église.

  • 11
    gabaon
    6 juin 2017 à 9h49 / Répondre

    une remarque: nous sommes en 2017 et non plus en 1905; et il me semble que la société française a bigrement évoluée, que de la structure agricole nous en sommes à la société numérique que de nouvelles religions sont apparues dans notre société,
    alors il me semble que le concept de laïcité est à repenser

    • 12
      GépluAdministrateur
      6 juin 2017 à 9h57 / Répondre

      Ah bon ! le principe de la séparation du spirituel et du temporel date du temps de la « structure agricole » de la France et n’est plus adapté à la société numérique et aux « nouvelles religions » ?
      Quoi de plus intemporel pourtant. Et tu verrais quoi comme « évolutions » ?

  • 8
    NEGRIER
    5 juin 2017 à 17h41 / Répondre

    La laïcité est une doctrine de philosophie politique relative au caractère non confessionnel du gouvernement de l’Etat. Mais si le gouvernement de l’Etat n’est pas confessionnel, c’est-à-dire est a-religieux, cela ne signifie pas pour autant qu’il est séparé de toute morale. L’Etat a d’ailleurs d’autant plus partie liée avec l’éthique que son Parlement pense et édicte les lois car les lois ne peuvent être pensées que sur la base d’une éthique. Le droit des Etats repose donc sur une philosophie morale. Il vient alors deux questions liées l’une à l’autre : primo d’où les parlementaires, qui pensent et édictent le droit, tirent-ils leur philosophie morale ou éthique ? ; et secundo l’éthique des parlementaires d’un Etat donné est-elle juste et vraie ? (autrement dit existe t-il une éthique vraie, c’est-à-dire une vérité éthique, et comment la trouve t-on ?)

  • 4
    e
    5 juin 2017 à 10h05 / Répondre

    pour mémoire la laïcité ne figure dans aucuns rituels maçonniques et non plus aussi dans le texte de loi concernant la séparation de L’État et de L’Église gabaon

    • 5
      GépluAdministrateur
      5 juin 2017 à 10h23 / Répondre

      « pour mémoire », cher E, la laïcité figure dans l’article premier de la Constitution du GODF : (…) « Elle (la franc-maçonnerie) attache une importance fondamentale à la Laïcité ».
      Une importance fondamentale. Ce n’est pas rien.

      • 9
        Yasfaloth
        6 juin 2017 à 2h38 / Répondre

        Il s’agit là d’un ajout très récent si je ne m’abuse, je ne me souvient plus de la date exacte, mais c’est postérieur à 2000…
        .
        En tout cas, pendant tout le XXème siècle le Godf n’avait pas jugé bon de mentionner cela dans sa Constitution.
        .
        Je ne dis pas que la loi de 1905 n’est pas fondamentale pour notre « vivre ensemble », ni que les frères du Godf (et d’ailleurs) ne la défendaient pas précédemment, mais je remarque juste que la prise de possession officielle de cette thématique par le Godf date de ces dernières années.

        • 10
          GépluAdministrateur
          6 juin 2017 à 8h58 / Répondre

          Oui, Yasfaloth. L’ajout de cette phrase à l’article 1er de la Constitution du GODF a été voté par le Convent de 2009.
          De mémoire, l’une des raisons à la proposition d’intégration de cette phrase a été que le GO souhaitait acquérir la capacité d’ester en justice si besoin était pour réagir à des attaques à la laïcité, mais que pour qu’une constitution de partie civile soit recevable dans de telles procédures il était nécessaire que la défense de la laïcité, ou au moins son intérêt, figure dans l’objet de l’association.

        • 15
          NEGRIER
          6 juin 2017 à 10h44 / Répondre

          Les Constitutions d’Anderson de 1723 avaient fait de la Grande loge de Londres une institution strictement laïque. Les obédiences maçonniques qui se rattachent juridiquement aux Constitutions de 1723 sont donc elles aussi laïques par principe. C’est la Grande loge unie d’Angleterre qui a rompu avec les Constitutions de 1723 non seulement en 1813 mais aussi en 1929 lorsque ses «Basic principles for Grand lodge recognition» stipulèrent «That a belief in the GAOTU and His revealed will shall be an essential qualification for membership» : obliger ainsi les maçons à «croire» au GADLU et à sa volonté révélée, c’est-à-dire à la Bible, c’était inféoder les maçons à une doctrine et rompre par conséquent avec les Constitutions de 1723 qui n’obligeaient les maçons qu’à la religion naturelle pratique et non pas à une doctrine religieuse.

    • 6
      NEGRIER
      5 juin 2017 à 15h48 / Répondre

      Erreur ! Lorsque le chapitre I des «Devoirs d’un franc-maçon» des Constitutions d’Anderson de 1723 n’oblige les maçons qu’à la seule religion naturelle pratique («to be good men and true, or men of honour and honesty») et non pas à une doctrine religieuse quelle qu’elle soit, il fait de la Grande loge de Londres une institution strictement laïque.

      • 7
        GépluAdministrateur
        5 juin 2017 à 16h49 / Répondre

        Bien vu Patrick. Très intéressant et utile rappel.

  • 3
    viking l'athée
    5 juin 2017 à 9h05 / Répondre

    Le cléricalisme voilà l’ennemi ,disait si bien notre Fr…Gambetta,que dirait-il de l’accès aux scrutins nationaux du parti « chrétien démocrate » sous-marin de l’opus dei ???et véritable oxymoron,car qui a pû voir dans ce parti la moindre volonté du peuple,régi par des autocrates ???

  • 2
    gabaon
    5 juin 2017 à 8h50 / Répondre

    pour moi la laïcité est le principe juridique qui permet à tous les républicains, athée ou croyants de vivre en bonne intelligence, et de fait la laïcité n’appartient ni à une association loi de 1905, ni à une obédience
    gabaon

  • 1
    Maxime
    5 juin 2017 à 0h47 / Répondre

    Ma définitions de la laïcité :
    « La liberté des uns ne doit subir aucune entrave ou restriction du fait des convictions métaphysiques des autres ».

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