La voie initiatique du labyrinthe

Publié par jissey
Dans Edition

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lundi 1 juin 2020
  • 3
    MarcosTestos
    1 juin 2020 à 18h22 / Répondre

    1- Anwen
    C’est de la vaginocratie au 1er ou au second degré ?

  • 2
    Luciole
    1 juin 2020 à 12h51 / Répondre

    Dommage que pour un petit ouvrage il soit cher.

  • 1
    Anwen
    1 juin 2020 à 4h46 / Répondre

    Quand les Grecs feront leur mythologie, qui a pour but de cacher le rôle de la femme, ils diront qu’Ariane était la fille de Minos, que dans le Labyrinthe de Crète Thésée se serait égaré sans le fil d’Ariane (c’est-à-dire la Science). Ce qui prouve bien que le Labyrinthe, c’est le symbole de l’erreur, de la parole de mensonge des imposteurs qui sont venus tout embrouiller en supprimant le rôle des femmes et en substituant des Dieux mâles aux antiques Déesses.
    Dans les Mystères, la danse des jeunes Crétoises imitait les détours du Labyrinthe.
    De toute la terre, quand la femme fut vaincue dans la lutte, elle s’enfuit et se cacha, tout en clamant sa douleur.
    C’est que l’ennemi qui l’avait terrassée et humiliée lui avait pris sa place :
    En Egypte, c’est Hermès, nom générique de la classe sacerdotale ; c’est lui que les femmes représentent comme le grand crocodile du Nil qui veut les dévorer.
    En Grèce, la légende prend une forme différente : Le monstre marin est représenté par le Minotaure caché dans le labyrinthe, symbole de la science sacrée dont Hermès a fait un dédale auquel on ne peut plus rien comprendre : c’est la Théologie masculine. Mais le Minotaure doit être tué par celui qui sort du labyrinthe guidé par le fil d’Ariane, qui représente la lumière de la science féminine.
    Chez les Hébreux, le monstre marin qui engloutit la femme, c’est le grand Léviathan, la caste lévitique.
    Partout c’est le Prêtre.
    La femme, avalée par le monstre, c’est-à-dire supprimée du monde, cachée symboliquement ou réellement dans des cavernes, des cryptes, représente sa défaite dans les Mystères.
    Pour finir, rappelons au sujet de la Grèce que dans les premiers temps, le pouvoir gynécocratique a été attaqué par des hommes que l’histoire appelle des Héros, mais qui en réalité ne sont que des grands bandits poursuivant et volant lâchement des femmes qui régnaient paisiblement dans leurs tribus.
    Ces hommes, Thésée, Persée, Bellérophon, Jason, etc. doivent être montrés aux jeunes générations comme des brigands qu’il faut mépriser et non comme des héros qu’il faut admirer. Ils vont disputer à la femme son hégémonie, qui, dans ces temps anciens, était la suprématie qui appartenait au sexe féminin dans les fédérations de l’antiquité grecque.

    • 4
      Patrox
      2 juin 2020 à 11h34 / Répondre

      @ ANWEN
      merci pour ce commentaire passionnant. Existe t il un ouvrage qui développe la chose ?

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