La SABAM abuse ! Faudra-t-il payer pour critiquer une revue ?

Publié par Jiri Pragman

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mercredi 10 mars 2010
  • 17
  • 16
    Apprenti63
    12 mars 2010 à 10h09 / Répondre

    La SABAM est visiblement un organisme dont les interventions peuvent parfois être surprenantes. Nous sommes effectivement plongés dans l’absurde!
    Une phrase du Roi se meurt de Ionesco me vient à l’esprit : « Est-ce qu’il y a quelque chose d’anormal? Il n’y a plus rien d’anormal, puisque l’anormal est devenu habituel »…

    Je tiens, Jiri, à t’assurer de mon soutien. J’espère que cette situation ubuesque (ou kafkaïenne, au choix) va rapidement trouver une issue positive et rationnelle!

  • 15
    lihin
    12 mars 2010 à 5h57 / Répondre

    La SABAM pourrait vouloir faire de ce cas un exemple à traîner devant toutes les instances juridiques.

    Affaire donc à suivre ?

    Tenez-nous s.v.p. au courant, si possible, cher Jiri.

  • 14
    Philippe Schwarzenberger
    11 mars 2010 à 23h34 / Répondre

    Jiri, tu peux remercier Fluo qui a cité le nom de Giacometti dans son message à propos de ta recension. C’est probablement à lui que tu dois d’avoir été ciblé. Pour encore attirer par ici les gens de la SABAM et autres chasseurs de royalties, je cite Hergé, Hergé, Hergé …. Tintin, Tintin, Tintin…

  • 13
    Le Doc
    11 mars 2010 à 22h22 / Répondre

    «Credo quia absurdum»

    C’est de plus en plus d’actualité, de nos jours…

  • 12
    Jacques
    11 mars 2010 à 22h00 / Répondre

    C’est complètement ridicule, et que dire alors de toutes les librairies en ligne qui affichent des milliers d’images de couverture de livres…
    Courage dans ton combat contre l’absurde…

  • 11
    Jiri Pragman
    11 mars 2010 à 18h30 / Répondre

    Ce qui est aussi amusant, c’est que la SABAM n’a pas encore compris comment marchait la presse sur le Net.

    On peut ainsi lire : « D’après les informations dont nous disposons, l’œuvre serait reproduite sur votre site depuis le 14 décembre 2009 et elle s’y trouve encore aujourd’hui. » Ben oui, évidemment, un article dans le Blog Maçonnique reste en ligne comme dans tous les médias du monde; un article ne disparaît pas après parution (sauf s’il est placé dans des archives à accès réservé).

  • 10
    Rethy
    11 mars 2010 à 15h38 / Répondre

    Voilà comment on rabote la liberté d’expression

  • 9
    sps
    11 mars 2010 à 14h52 / Répondre

    juste pour en remettre une p’tite couche! je viens de sortir mon troisieme album en autoprod. j’ai écrit, interprété, enregistré tous les morceaux (et tous les instruments) seul, je suis donc le seul « ayant droit »…pour avoir le droit de sortir mon disque j’ai du m’acquiter des droits d’auteurs (dont 80% sont remis à l’auteur, donc moi…) de plus certaines radios me diffusent, des commerces ou restaurant diffusent ces memes radios voir mes disques en direct, tous payent de la sacem (au forfait), par contre je ne touche pas un seul centime depuis 8 ans. le plus drole c’est que pour les droits je n’ai eu aucune « facilité » de paiement sous peine de refus alors que pour le 2è disque j’ai touché mes 80% en trois fois sur 1 an. ne te laisse pas faire jiri, je constate que finalement ils valent tous la meme chose…

  • 8
    Pilou
    11 mars 2010 à 13h46 / Répondre

    Petite anecdote …
    Travaillant à une publication, je demande, par prudence et parce que je connais un peu les méthodes de certains, l’autorisation de publier la photo que je possède déjà. Cette célèbre institution me libère du paiement de la photo. C’est toujours cela de pris mais elle m’impose des droits d’utilisation …
    Donc, pas de droit d’auteur … et d’ailleurs comment retrouver les ayants-droits d’une oeuvre datant du XVe siècle mais des droits d’utilisation !

  • 7
    René
    11 mars 2010 à 13h23 / Répondre

    Une des raisons qui font de moi un défenseur inconditionnel du « libre de droit ». Il y a des entreprises qui font de la business avec les droits d’auteurs et les patentes. Souvent ça n’aide en rien les auteurs. Il y a une entreprise aux USA qui fait de la business en brevetant tout ce qui n’est pas breveté et qui a un potentiel commercial. Ce ne sont pas eux qui ont inventé le produit, mais comme il n’est pas breveté, ils le brevèt, attendent et vlan, celui qui l’utilise peut se faire poursuivre…. imaginez quand celui qui est poursuivi est l’inventeur !

    Les droits d’auteurs en business c’est de l’arnaque.

    Il y a des auteurs qui n’hésitent plus a donner leur oeuvre comme héritage a la communauté. Ils font de l’argent mais d’une façon différente.

    Philippe Aigrain a écrit un excellent bouquin: Cause commune qui est « libre de droit » en téléchargement ou encore pour achat en format standard. Je vous souhaite de le lire, pour
    bien comprendre les dangereux enjeux sociétaux que le système de droit d’auteur actuel nous impose.

    http://paigrain.debatpublic.net/?page_id=160/

  • 6
    Guelff
    11 mars 2010 à 13h19 / Répondre

    Pour paraphraser le premier communiqué de la SABAM qui a été envoyé à Jiri Pragman… :
    « Sur le site de la SABAM (www.sabam.be), j’ai constaté dans un spot la reproduction de dizaines de photos d’auteurs et d’acteurs, de la couverture de « Bruxelles au calme » (180°Editions), de l’affiche du film « En compagnie de la poussière », de Théâtre en scène, du spectacle de Toone, de la BD « Bouletabille », de la couverture d’un livre d’Alain Magerotte…, j’ai même vu de la pub pour l’eau de Spa, la mention « VivaCité » … »

  • 5
    Pilou
    11 mars 2010 à 12h16 / Répondre

    J’ai déjà répondu en d’autres « lieux » à Jiri. Mais cette démarche de la très contreversée SABAM frise le ridicule.
    Nous en sommes arrivés à un point où l’on ne peut plus photographier quoi que ce soit et le publier sans risquer les foudres de certaines fondations, héritiers ou ayants-droits quelconques…
    Quel monde de cupidité !

  • 4
    Michael
    11 mars 2010 à 10h20 / Répondre

    Travaillant dans une bibliothèque publique nous sommes nous aussi harcelés par d’autres requins de la même espèce.
    Je m’explique :
    Au tout début la Communauté française nous impose une taxe de droits d’auteurs de 15€ par années et par lecteurs, après plusieurs réunions avec les collègues bibliothécaires, nous arrivons a faire baisser cette dernière à 1€ par adultes et 0.50€ par enfants. La C.F. nous fournis alors les jolies cartes had oc…
    Un an ou deux (je ne sais plus) après, l’affaire juteuse est reprise par reprobel. Ces derniers nous annoncent immédiatement la couleur : « débrouillez vous pour les cartes nous ne les fournissons pas, par contre vous devez payer ! ».
    Où va-t-on ? Pour qui se prennent-ils ?
    Depuis nous refusons de faire payer les droits d’auteurs pour du vent… Les lecteurs nous soutiennent (bien évidemment), et nous risquons un jour de le payer cher. Mais bon c’est quand même un comble à l’heure actuelle ou le secteur des bibliothèques publiques manque cruellement de moyens de nous imposer en plus d’imprimer des cartes à nos frais pour envoyer du fric à ces « … »
    Voilà c’était juste pour vous informer a quel point nous sommes pressés/manipulés comme des citrons de toutes parts !

    Bon courage Jiri, tiens bon !

  • 3
    fluo
    11 mars 2010 à 7h11 / Répondre

    Décidément, en France ou Outre-Quiévrain, nos sociétés d’auteurs compositeurs respectives sont de vrais requins prêts à gratter le moindre euro. Quant aux « ayant droit », il n’ont pour seul talent que de faire fructifier leur si juteuse fondation…
    Bon courage à toi, Jiri, et encore bravo pour ton site!

  • 2
    Le Doc
    10 mars 2010 à 22h41 / Répondre

    … et Giacometti de se tourner et retourner dans sa tombe. «Succession Giacometti» tu parles. Un bon filon pour pressurer son prochain.

    Tiens bon, Jiri. C’est à l’évidence complètement abusif de leur part. Je ne vois pas comment ça pourrait tenir juridiquement, cette affaire.

  • 1
    Ronan
    10 mars 2010 à 22h33 / Répondre

    Tu les envoies aux pelottes !
    Tu fais ton boulot de journaliste en reproduisant la couverture d’un magazine dont tu assures la revue.
    Les droits ont été, je suppose, acquittés par le magazine (et s’ils ne l’ont pas été, ce n’est pas ton problème) : toi,ce n’est pas la photo de « l’homme qui marche » que tu montres, mais la couverture du magazine, le « produit ».
    Par ailleurs, le droit à citation a toujours été reconnu pour la presse dans son travail d’information et de critique : quelques secondes d’une musique, une phrase d’un livre ou d’un article, la couverture du magazine ou du livre critiqué.
    Bon courage, confrère ! Ne te laisse pas faire…

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