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Géplu.
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Je viens de recevoir un courriel m’indiquant qu’il m’était demandé « c’est quoi un rituel trop long? ». Je ne le trouve pas ici, mais je vais répondre.
Un rituel est trop long lorsque les FFF.°. et/ou les SS.°. toussent, se chuchotent quelques mots à l’oreille (où le feraient-ils si ce n’étaient à l’oreille!), lorsque la loge confond rituel et grand messe d’onze heure selon le rite de St Pie V …
c’est quoi, un rituel trop long?
question de BBAPP30…. 😉
Bien dit Apprenti63. Mais il ne faut pas que les rituels soient trop longs. Le trop nuisant en tout.
Eh oui, les Tenues ne sont pas toujours aussi stimulantes…
D’où l’intérêt de travailler dans un Temple dont la décoration permet de laisser vagabonder son regard et son esprit, de méditer sur tel symbole, telle représentation… C’est une part importante de la démarche intérieure de méditation sur les symboles à laquelle le silence sur les colonnes et le rituel d’ouverture des Travaux nous encourage!
Que des « hommes pressés » tels nos politiques aient du mal à intégrer cette dimension intime du travail maçonnique n’est guère surprenant : chacun sait qu’en Loge, le temps n’existe pas…
Bernard Delanoé a agit en homme libre. Point barre !
Mais c’est vrai que, comme Fabius, Lang, Hollande, Kouchner, Royal, et tutti quanti, Delanoé n’est pas socialiste mais social-démocrate mou. Encore une fois c’est son droit.
Je vais me faire quelques ennemis de plus : il m’est arrivé que des Tenues me pèsent et même m’emm…… ! Mais je suis resté quand même. C’est mon choix.
Je souhaite juste préciser, pour éviter toute confusion, que j’appartiens à une obédience, dans laquelle, la référence au GADLU, n’est plus obligatoire depuis le convent de 1877.
Par contre, je recommande à l’esprit libertaire de mon frère, sans ironie, « encrenoire », la lecture de la trilogie de l’excellent Gibet. Livre de l’apprenti, du compagnon, du maitre ainsi que le magnifique » livre des outils ».
Par contre je n’ai pas lu, s’il est sorti, son « Livre de l’anarchie et de la franc-maçonnerie », mais s’il est de la même verve que les précédents, j’attends des moments de bonheur.
Il s’agit d’un voyage extraordinaire dans le monde de « la langue des oiseaux », au cœur de l’univers du frère Rabelais.
« Le livre des outils » développant la pensée du frère Proudhon avec acuité et lyrisme.
Un train peut en cacher un autre et l’invective est une maladresse
Merci, Encrenoire, pour tes précisions qui ont un peu adouci la rugosité de ta première réaction!
Je partagerais plutôt la peur que l’idéologie ultra-libérale t’inspire : elle semble en effet bien difficilement compatible avec les idéaux humanistes que la FM (mais elle n’est pas seule, heureusement!) défend et essaie de propager dans le monde profane.
La révélation de leur appartenance par des personnalités politiques, si elle relève d’une démarche volontaire, ne me gêne pas : le GM du GODF, Jean-Michel Quillardet, encourage d’ailleurs les maçons à agir en ce sens.
Mais pour le commun des mortels, si j’ose dire, c’est un peu plus coton : quand j’entends les propos, les préjugés voire les discours violents au sujet de la FM dans mon entourage professionnel, je me dis que la discrétion maçonnique a quand même du bon…
Rien de nouveau sous le maillet : dans « Alernatives Economiques », N°224 d’avril 2004 : « …mais les rites de la maçonnerie ont fini par me gonfler », selon Bertand Delanoë.
(LES ABREVIATIONS ET SALUTATIONS MACONNIQUES ONT ETE ENLEVEES DE CE COMMENTAIRE)
@Alain, pour ne pas désespérer il ne te reste plus qu’a prier le GADLU que nous ne fussions pas de la même obédience. Sinon tout est vraiment foutu.
Ceci étant dit, ma critique n’avait peut être pas sa place sur ce blog. Que Bertrand Delanoë ait quitté la FM, cela m’importe peu. Il est libre et de bonne moeurs, il a donc pris une décision d’homme libre. Ma critique se dirige contre son acceptation de l’idéologie libérale. Qui a mon (humble) avis est incompatible avec l’idéal maçonnique (mais ce n’est que ma vision des choses, je n’entend nullement que tout le monde se plie à cette remarque).
?Apprenti63, j’ai effectivement tendance à me méfier des ‘chefs’ et autre ‘autorité supérieur’. Il est pour moi une différence fondamentale entre un homme politique qui oeuvre pour sa carrière et le représentant d’un idéal partagé par plusieurs personnes et dont les décisions sont prises d’une façon collégiales. Ceci étant dit tu as raison d’être méfiant avec l’idéologie du tous pourri car elle justifie trop facilement l’émergence du fascisme.
Encrenoire (emmerdeur de service mais pas mauvais gars)
Je ne trouve en effet peu acceptable, la facilité avec laquelle, un commentaire haineux puisse sortir du clavier. Comment peut on juger un homme et ses choix, sans le connaitre.
Et encore, même en connaissant parfois, il est difficile de juger.
J’espère, de tout coeur, que l’auteur de ses mots, n’appartient pas à l’ordre, sinon il y a de quoi désespérer.
Et malheureusement aussi, dans nos ateliers, j’ai parfois été entouré de gens dévorés par l’ambition et autre cordonnite. Ne nous parons pas d’atours merveilleux, soyons lucides et ouverts.
Je voulais, en fait, souligner que des hommes publiques, parlent, de plus en plus, de leur appartenance. Je pense personnellement que cela est plutot heureux, sans vouloir relancer un débat que nous avons dèjà eu ici.
Quant à la guerre des chefs qui se profile au PS, cela n’a rien de réjouissant. Je pense que la Politique mérite beaucoup mieux que ca.
Mais fi des jérémiades, espérons !
Je suis un peu surpris par l’ironie grinçante d’ « encrenoire »… L’ambition politique n’est pas en soi une mauvaise chose. On peut être critique vis-à-vis des idées ou de la démarche d’un homme politique, mais considérer que tous les politiques « ambitieux » ne seraient que d’affreux arrivistes dénués de scrupules, prêts à tout, me semble assez dangereux. Aucun élu ne serait sincère, attaché aux valeurs humanistes et républicaines, désireux de faire triompher la volonté générale et d’oeuvrer pour le bien commun? Tous seraient entravés par leurs « métaux », leurs passions, leur goût du pouvoir? Dire cela revient à déconsidérer le fonctionnement des sociétés démocratiques, et ne peut qu’encourager le « tous pourris » qui, hélas, rassemble les extrémismes les plus épars…
Delanoë a « quitté » la FM, soit. C’est un choix aussi respectable à mes yeux que celui qui consiste à la rejoindre!
Ben oui pauvre vieux ! 2 fois par mois il était entouré de gens qui ne mentent pas, qui n’était pas dévoré par l’ambition. Cette atmosphère devait être pesante pour lui. Lui qui doit se tordre des neurones pour faire rimer « socialisme »avec « libéralisme ». De plus on l’obligeait à avoir des pratiques contraires au bonnes moeurs: être franc avec soi, prononcer des mots insultants (humanité, se dépouiller de ses métaux). Peut être qu’il n’a jamais pu passer l’épreuve du miroir. Heureusement ce cauchemar s’est arrêté et Bertrand a pu continuer sa carrière politique, le monde dans lequel finalement il se sent si bien. Dommage j’aimais bien ce type.