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Pour avoir beaucoup visité (et ça continue) des loges « regulieres » ou pas .. GLNF, obédiences mixtes, masculines, féminines ou encore membres d une micro-obédience, et beaucoup de rites, une conclusion s impose : ce sont les loges qui font l intérêt !!
Une obédience « régulière et/ou reconnue » peut engendrer une suffisance en tenue qui rend les travaux difficiles ou a contrario, generer une bienveillance remarquable .
Ce sont les loges qui sont le ciment de la maçonnerie, les obédiences ne devraient etre qu une organisation administrative
IMHO
Ainsi donc selon JMB 39, Oswald Wirth et Roger Dachez sont des olibrius pervers …
Voir https://www.hiram.be/qui-est-regulier/
« En réalité, la Maçonnerie est une dans le cœur des Maçons qui souffrent des restrictions à la fraternité qu’imposent certaines Obédiences imbues d’esprit profane », déplore Oswald Wirth. » —– « A l’orthodoxie de la « régularité », « cette forme réglementaire de la lettre morte de la Maçonnerie », Oswald Wirth privilégie son contraire, c’est-à-dire l’esprit vivifiant et générateur du « pur Maçonnisme ». « Oswald Wirth y traite la « régularité » maçonnique qu’il considère, indépendamment de la croyance en le « Grand Architecte de l’Univers », comme mesquine, intolérante, arbitraire et surtout profondément antinomique avec les principes fondamentaux de l’Art Royal, »
Peut-être pourrait-on simplement remercier Chantal dont la planche aura eu le mérite de susciter de riches prises de parole…et c’est ainsi qu’Hiram est grand.
Merci de vos éclairages
37-40-43 Pierre Noël
Je n’aime pas le terme « normale » pour désigner la Franc-Maçonnerie Régulière.
Et en plus tu peux constater que, malgré toutes tes précautions et quelque soit le terme choisi, au final ça ne t’évite pas les sarcasmes des irréductibles pinailleurs.
C’est pourquoi, personnellement, je préfère assumer complètement mes dires et je ne vois pas pourquoi j’éviterais d’employer le mot « Régulier » pour 2 ou 3 olibrius pervers dont je n’ai absolument rien à faire. Il faut les laisser jouer à leurs jeux de gamins en mal de reconnaissance.
Ils sont persuadés que la Franc-Maçonnerie Régulière est gangrènée, noyautée par la religion et qu’elle se meurt ? Laissons les dans leurs délires, leurs fantasmes … et leur jalousie de voir que leur courant de pensée ne représente qu’un infime pourcentage de la Franc-Maçonnerie mondiale !
Hmmm, de moins en moins infime le pourcentage.
Je me fous de l’opinion de quelques olibrius ! Je dis « normal » selon la définition courante, « qui est dans la norme », comme « mainstream » signifie « le courant le plus répandu ». Je n’aime pas « régulier » (quoique je dise très normalement » I am a regular mason ») parce que comprendre ce que ce mot veut dire semble difficile pour certains.
De nos jours, ainsi qu’on peut le lire sur cette page : confondre – encore – le cléricalisme et la religion ne peut être que l’opération mentale d’un esprit frustré et obtus.
21-29-31, Brumaire, Pierre Noël, Miquel, j’étais persuadé qu’en lisant mon message (20) en entier et en ayant pris connaissance de tous les commentaires précédents, chacun pouvait se faire une idée de la personne concernée. Ce n’a pas été le cas semble-t-il. Je fais donc mon mea culpa et je vous présente toutes mes excuses.
PS : Il est par ailleurs assez cocasse de constater que celui qui était visé a fait une réponse sans ambiguïté et comme d’habitude pleine de Fraternité !
Il convient d’éclairer ce malentendu allusif à l’encontre de Geplu. Le gestionnaire de ce site est attentif, non agressif.
Que les allusions incriminantes soient précisées car, c’est ainsi qu » Hiram est grand «
Plus interessant (je crois) que les concours de commérages médisants, comment pouvons-nous rendre plus attractif pour attirer-fidéliser l’auditoire en tenue ?
Il est vrai que souvent les conferenciers(ca vaut pour moi) projettent leurs interets sur ce qu’ils supposent de leur auditoire…
Il est difficile de percevoir quelle est ll’attente des participants et elle est variée, inconstante mais aussi souvent impossible à satisfaire car hors des objectifs, règles de la loge.
La solution est dans la fraternité et l’ouverture à s’interesser à un sujet qui ne nous interesse pas a priori, mais qui, grace au brio du conferencier peut attirer attention, puis envie d’aller plus loin.
Preuve de plus que les « planches » sont la mort de la franc-maçonnerie « normale » ?
27 – absolument.
Absolument?
Bigre! Mazette! Tabernacle! Diantre! Palsambleu!
27- Pierre, qu’est-ce qui serait « une preuve de plus »? Pourquoi les planches seraient-elles la mort de la FM « normale »?
Je trouve au contraire que les planches, quels que soient les thèmes abordés, qu’ils soient symboliques ou societaux, sont un enrichissement pour les membres de la loge, même les planches « ratées » qui permettent de progresser dans la manière de partager ou d’interroger.
Et c’est quoi la FM normale?
@34 « normale » est encore un mot valise comme « régulière « .
C’est vide de sens à défaut de définir à quelle norme, règle ca se réfère.
Ayant vecu les 2 mondes, avec et sans planches, je n’ai pas d’opinion clivante, catégorique. En fait, ka encore la fraternité est la réponse : une planche traitant d’un sujet sui m’intéresse peu a priori, je l’écoute parce que c’est mon frère qui s’exprime et me fait partager sa passion.
Nb : les rites anglais n’interdisent nullement les planches. Elles sont simplement lues les travaux suspendus.
Cessez de vous croire des génies parce que vous voyez un sens caché, une intention maléfique ou un jugement de valeur dans les mots les plus simples de la langue française, alors qu’ils servent sans plus à désigner sans se tromper ce dont on parle. Les bons ou les mauvais ? Les réguliers ou les libéraux-adogmatiques (comme mot valise, on fait rarement mieux 😊🤣)
ces classifications sont de la contre-maconnerie pour satisfaire des recherches de « parts de marché » maçonnique. La FM institue elle que « les FM forment un seul peuple répandu sur la surface de la terre, gérés par les mêmes règles » ! (instruction 2e degré)
Ces classifications, de fait, divisent, eparpillent pour satisfaire des ambitions.
# 27 Brumaire.
Nous savons tous les deux, par expérience, qu’il y a deux sortes de maçonnerie; en gros, celle alignée sur l’usage anglo-saxon, l’autre sur l’usage français (celle avec, celle sans planche).
Me refusant tout jugement de valeur, je m’efforce d’employer des mots neutres pour les différencier. C’est la raison pour laquelle j’évite le mot « régulier » qui, bien que neutre/innocent en français (comme en anglais, en néerlandais ou en allemand) est devenu une injure et une tare indélébile dans la bouche de quelques Torquemadas. J’emploie donc « normal », « ordinaire », « mainstream » … quand je parle de cette espèce à part (dont je suis quoique hors-hexagone !😊 ) pour ne pas m’attirer les foudres conjointes des Jérémies inspirés et des oncles Sosthène.
« Mainstream » relève d’une orientation, d’un choix en cela nécessairement arbitraire. C’est parfaitement admissible et qualifie bien cette maçonnerie religieuse en rien universelle.
En revanche, « normale » suppose que tout ce qui ne s’y conformerait pas serait a-normale, cad non conforme, déviant ; et cela Pierre Noël ne l’ignore aucunement. Cependant, il faudrait prouver que l’Art de construire, naturellement nommé « Art français », fût bigot comme le sont les « normaux » d’aujourd’hui.
Bon courage pour qui restera objectif.
Bref, la franc-maçonnerie « normale » est noyautée, gangrenée voulais-je dire, depuis un bon siècle par la religion et se meurt.
Condoléances.
Qu’est-ce que la normalité ? Qu’est-ce que la norme?
Voilà un beau sujet de planche.
La Franc-maçonnerie c’est un peu comme à Babel. Il s’y parle plus d’une langue. Et il peut s’y jouer plus d’un (plutôt que d’une) tour.
Une planche pour parler de la norme, ou de la normalité serait d’un ennui à mourir. Mieux vaut ne pas perdre son temps et aller ce soir-là au théâtre, à l’opéra ou au Collège de France… puis au resto. Au moins on est sûr d’apprendre quelque chose et de passer un moment agréable..
@ Rémi (41):
D’un ennui à mourir? Diable.
Mais personne ne te souhaite de passer de vie à trépas!
Cela dit, ne serais-tu pas un peu sévère, très cher frère Rémi?
Sur la base d’une simple suggestion de titre, juste une possibilité, sans avoir entendu l’exposé possible que quelqu’un de talentueux pourrait en tirer, tu condamnes déjà? Aucun doute possible, donc on débarrasse.
Pourtant, je suis sur qu’il doit exister des talents, même en maçonnerie, qui réussiraient à faire un festival, avec un tel sujet. Enfin, passons.
–
Quant au théâtre et l’opéra, ils me sont connus.
Assez pour savoir qu’on peut aussi subir une mauvaise pièce.
Et en apprécier heureusement de bonnes. J’ai par exemple souvenir d’un Cyrano de Bergerac avec Philippe Torreton, tout à fait sublime, il y a six ou sept ans, avant la Covid. Au Théatre Saint Martin, de mémoire. Le lendemain j’écoutais Michel Bouquet. Ce devait être au Théatre Hébertot. Au moins je l’aurai vu une fois au théatre de son vivant…
Et en matière d’opéra, je me suis même farci une fois Les Troyens de Berlioz. Alors là, oui, là j’ai cru mourir, cinq heures en plus. Un traumatisme, limite cas de divorce!!!
Pour ce qui est du Collège de France, cela me manque effectivement comme expérience, mais il est vrai que je ne suis pas assez souvent parisien.
Avec un Patrick Boucheron aux manettes, ou un Carlo Ossola, ça devrait être intéressant.
Ou bien avec Antoine Compagnon.
Celui-ci est auteur, entre autres, d’un: « Le cas Bernard Faÿ, du Collège de France à l’indignité nationale ».
Il n’est pas besoin de rappeler tout le mal qu’a fait, à la Franc-maçonnerie et aux Francs-maçons, Bernard Faÿ pendant l’occupation allemande.
Mais j’avoue que ma priorité n’est pas forcément la rue Saint Jacques, lorsque mes pas me mènent ans le Vème arrondissement de Paris.
En conclusion, on peut passer des moments agréables partout, même à écouter une planche. Parfois même, c’est celle dont le titre ne plaisait pas qui séduit, alors que d’autres peuvent décevoir, malgré le sujet qu’on croyait attractif.
On ne sait jamais à l’avance si on va perdre son temps; surtout en Franc-maçonnerie.
Oui, l’Atelier est le lieu du Compas , de l’ouverture à l’autre dans sa différence, sans le juger , lui ou ses travaux. La Loge est un lieu de bienveillance et de Fraternité. Celui qui n’a plus de doutes mais que des passions tristes, que peut-il y trouver, sinon un miroir ?
@remi : le mot « normalité « est utilisé par Pierre pour ne pas dire le mot « régularité « . C’est effectivement une notion farfelue sur laquelle il n’y aurait rien à dire si, hélas, certains Fm n’en étaient à faire de ce fetiche le centre de leur intérêt maçonnique.
Le symbole du pavé mosaïque est (très) généralement mal compris.
Ce qui parait blanc peut être noir et inversement.
Moralité : il ne faut juger de rien sans s’être donné la peine de mesurer (règle, compas, niveau, équerre, perpendiculaire) toutes les éventualités (le pavé.
Et non gnagnagna la zone grise, parfaitement inutile et sans signification.
Ah ça ! Pour faire les chevaliers et en défendre les principes tout le monde est là.
Pour ce qui est de travailler la maçonnerie et l’appliquer c’est une autre affaire … bien moins facile.
41-44
Pour aller à l’opéra, au théâtre ou au Collège de France, plutôt qu’en tenue, ce ne serait pas une attitude franchement maçonnique…
Et en plus, il faut être parisien pour le Collège de France.
Pour aller au théâtre, ou davantage au concert, 1h1/2 de route, 2 cols…
Ne faut-il pas arrêter de parler soit en Parisien soit en habitant d’une grande ville?
52 le Collège de France à une antenne à Aix en Provence… en outre les cours sont accessible en ligne sur le site du Collège et sur France Culture. On (le maçon) ne peut parler que de ce qu’on (il ou elle) est…
Brumaire,
J’ai fait moi-même assez de « planches » en plusieurs langues dans des loges diverses et variées dans divers lieux pour ne porter aucun jugement sur le principe de base d’une maçonnerie (que je n’aime pas vraiment !). Je laisse Joaben persifler ses moulins à vent comme il le fait depuis 15 ans
Quelque soit le sujet proposé par Géplu et même quand on avoue être en phase avec lui, sa seule réponse est d’attaquer encore et encore la GLNF. On a l’impression que c’est plus fort que lui, qu’il est en quelque sorte possédé et que, comme pour le scorpion dans sa réponse à la grenouille dans la fable de Jean de La Fontaine, c’est dans sa nature !
A ce niveau là, et en le disant gentiment, ce n’est plus de l’amour, c’est de la rage !
Il reconnait lui-même ne pas avoir visité beaucoup de loges Émulation de la GLNF (combien ? les noms des Loges pour vérifier ses allégations,…), mais il se permet de donner un avis sur la qualité de travail effectué dans des loges Émulation de la GLNF. Mais il se prend pour qui ? Quel est son expertise ? Est-il au moins sûr qu’il a visité des loges Émulation ? Quel Tartuffe !
Il ferait mieux de s’occuper de la qualité des travaux dans sa micro-obédience car j’ai ouï-dire que c’était plus que désolant …
PS : en tout cas je tiens à le rassurer, le rite Émulation à la GLNF, bien qu’handicapé selon lui, se porte on ne peut mieux !
Attention à ce que l’un ou l’autre peuvent dire. JAMAIS Géplu n’attaque l’un ou l’autre rite (pas le confondre avec certains fâcheux répétitifs!). Géplu peut être critique, comme chacun d’entre nous, sans pour autant se fixer sur tel ou tel rite/Obédience/lubie ou obsession?
21- Pierre Noël
Pierre, Géplu n’est en aucune façon concerné par mon discours ci-dessus. Lis les commentaires et tu devrais trouver assez facilement à qui il s’adresse.
Ne serait-il pas utile de relire attentivement ce qu’on écrit avant d’envoyer son message ? Celui-ci peut dire tout autre chose que ce qui était voulu . Ceci est un bon exemple.
Certes JMB ,mais la construction de ta première phrase en 20 peut facilement prêter à confusion. Je peux dire que je m’y suis laissé prendre, et ce, pendant un bon moment.
Comme quoi, la précision reste de mise.
À part ça, comme on dirait sur Fr3, j’ai vraiment bien apprécié les remarques de Luciole à propos du travail aux 2° et 3° degrés. Dans mon ancienne loge, j’ai dû insister pendant des années pour qu’on en vienne à travailler régulièrement et à égalité les 3 degrés en bleu.
Travailler en tenue, et ensemble, car je me méfie des »formations » qui sont trop souvent de la conformation ou de la déformation.
A 31 Brumaire, tu as parfaitement raison quand tu écris « je me méfie des “formations ”qui sont trop souvent de la conformation ou de la déformation ». Les 2nd et 1er Surv. des ateliers sérieux, autrement dit qui qui travaillent de manière maçonnique, forment – instruisent – les App. et les Comp. en tenue autour du « tapis » et…. ce qui ne fait de mal à personne : Les Maîtres sont là… Les bases sont solides. Résultat ça donne des Maçons qualifiés pour transmettre et on n’entend pas de conneries en loge.
Toujours dans le commerage sur la personne, jmb.
En effet je ne cherche pas approbation ni alliance. Je m’exprime selon mes connaissances, expériences. Et en l’occurrence mon expérience de loges glnf Émulation n’a pas prétention à vérité générale. Par contre, les médisances jmb même encouragees par pierre noel, sur ce qu’il n’a pas visité (et s’en vante) reste des médisances donc.
23 Joab’s – Et tu crois peut-être que ton post à toi est louangeur ? Se plaindre de quelque chose et le pratiquer allègrement… ça fait vraiment querelle de comptoir – indigne du maçon. – Il est temps de passer à autre chose non ?
24- Merci Rémi. J’apprécie d’autant plus ton commentaire que je me rends compte tous les jours que malheureusement les personnes courageuses ne sont pas légions sur Hiram.
Si j’ai mentionné la Glnf comme étant la Gl à laquelle ma loge RF appartenait ce n’était pas dans l’attente d’une approbation d’un militant de la Glnf mais parce qu’il s’agit d’une réalité qui permet de nuancer et préciser :
En effet, mon opinion sur la nuisibilité de cet organisme glnf est identique ce qui n’empêche pas pas la hauteur des travaux dans certaines loges de la glnf, chapitres. D’ailleurs les officiers de la Glnf ne s’aventuraient pas trop à parader dans ces loges tant la plupart (pas tous) étaient complètement à côté à tenir des propos de baratin obedentiel.
Concernant Émulation ce rite a la Glnf s’est trouvé handicapé par le fait qu’il était vu comme « le rite de GL ». Et son omniprésence déplacée lors de l’installation du VM par ex.
Je n’ai pas beaucoup visité de loges Émulation a la Glnf mais ce que j’en ai vu était désolant.
A l’inverse de loges LNF et …. D’une loge Émulation au GO qui travaille à Cadet.
Pour une fois je me sens en phase avec les propos de Joab’s alias Joaben (commentaire 4).
Je suis né au rite Émulation et il y a de forte que j’y reste jusqu’à ma mort. A mes débuts j’avoue avoir été surpris par l’absence de planches. Et puis au fur et à mesure, avec l’appui et les explications des « anciens », j’ai commencé à comprendre et à aimer ce rite, j’ai pris goût au par cœur, mais avec le cœur, à la gestuelle, aux cérémonies millimétrées … J’ai eu la chance de participer, à la demande du GM de l’époque, à la création de la Loge de démonstration du Rite Émulation pour la GLNF. Et là quelle joie de transmettre et d’expliquer le pourquoi et le comment ! Certains « anciens », qui avaient acquis de mauvaises habitudes / cérémonies, ont été parfois un peu réticents mais quel plaisir quand on arrivait à les convaincre du bien fondé de notre démarche.
J’ai participé également au Rite Français et j’ai assisté à des tenues d’autres Rites où la pratique des planches était reine. La qualité de ces exposés n’était pas toujours au rendez-vous mais même avec les plus interessantes et les plus réussies, je n’ai jamais ressenti un lien aussi fort avec la Franc-Maçonnerie qu’avec le rite Émulation.
PS : je précise que mon commentaire est le résultat de MON expérience maçonnique et de MON vécu personnel et que je n’ai surtout pas la prétention de dire qu’un rite est meilleur qu’un autre.
La force de la FM aussi à ses débuts était de permettre à des personnes diverses de se rencontrer mais le recrutement se faisait probablement dans des couches sociales semblables ou voisines. Des loges avec majorité d’intellectuels,d’autres de petits commerçants ou de bourgeois d’autres de nobles et militaires mais avec moins de mélange que de nos jours.
L’équilibre d’une loge tient justement à ce recrutement et tout l’art des fondateurs est de permettre une harmonie de rencontres.
Le fait de tenir 90% des tenues au 1er degré est un autre obstacle même si,symboliquement, on peut toujours y trouver une richesse,le manque de formation réelle des compagnons donne de Maitres trop rapides. Un système de tutorats pourrait peut-être favoriser un sentiment d’appartenance et donner un rôle plus valorisant aux MM qui peuvent se sentir plus ou moins inutiles.
La richesse de travailler et rencontrer des personnes hors de son milieu intellectuel ou professionnel n’est pas toujours comprise.
Le passages aux degrés suivants ne peut évidemment tout résoudre mais c’est tout de même une option valable.
A 8 Luciole En effet dans nombre de nos ateliers, comme tu l’écris très justement entre « le manque de formation réelle des compagnons » et des apprentis… aussi, ne l’oublions pas, donne, naturellement des Maîtres qui n’ont rien appris et donc rien, ou si peu de choses à transmettre et donc peu crédibles. Cela donne des loges contaminées par l’atmosphère profane, et on comprend très vite la situation actuelle relative à « l’hémorragie démissionnaire » qui nous touche – de celles et ceux qui se désintéressent de la FM parce qu’ils ne trouvent pas ce qu’ils sont venus y chercher. C’est ainsi que l’ordre qui fut, autrefois, une société pleine de rayonnement n’a plus que la lueur d’une veilleuse éclairant l’agonie. Cela devrait, à tout le moins, nous donner à réfléchir quant à l’avenir de notre FM…
à Remi 12 On )eut aussi ajouter que si la FM représentait au 18e siècle un lieu de rencontres assez novateur, de nos jours il y a tant de groupes, de possibilités diverses et variées que nous cessons d’avoir cette particularité. Il y a trop de malsaine curiosité, de Théorie du complot permanente et de recherche du « Tout, tout de suite et sans efforts. »
Heureusement que des braises luisent encore.
8 – Tu as entièrementraison Luciole. Et c’est pour répondre à cette problématique, que nous avons demandé, quelques olibrius comme moi appartenant à la GLNF et travaillant au rite Émulation, au GM de l’époque, il y a maintenant plus de 30 ans, de créer une Loge de démonstration du Rite Émulation. Nous faisions une démonstration suivi de questions-réponses par degré. Je peux t’assurer que les demandes étaient nombreuses sur tout le territoire et que la réussite a été au RV. J’ai depuis bien évidemment passé la main à d’autres F plus jeunes mais tout aussi enthousiastes que leurs prédécesseurs.
PS : Devant le succès de cette initiative, des Loges de démonstration aux autres Rites ont été créées .
À partir d’un dessin un rien provocateur, des commentaires vrais, sincères ; aussi simples que profonds. Un vrai échange maçonnique. Merci.
» Et c’ est ainsi qu’Hiram est grand «
6 Je ne sais pas si Hiram est grand, mais on ne peut pas dire que « la » Chantal soit représentée avec des yeux pétillants d’intelligence et de malice… tel est aussi le sens du message.
Pourquoi « la » Chantal (avec ou sans guillemets à la d’ailleurs)?
Dirais-tu le François Morel? Et accepterais-tu que l’on dise le Rémi?
On va peut-être me trouver un peu vieux jeu mais ce type de formulation me gêne un peu. Il me semble que ça manque de Fraternité, même à l’égard d’un personnage de fiction.
Mais ce n’est que mon avis, bien évidemment.
a 11 Chantal, « la » fameuse Chantal n’existe pas ! elle n’a pas de réalité concrète… ce n’est qu’un dessin humoristique qui, au demeurant, véhicule un message – sans méchanceté. Cela dit, et si ça t’amuse, tu peux dire « le » Rémi et même en roulant les rrrrr à l’auvergnate – . Cela ne regarde que toi et je ne te jugerais pas.
1/ Certainement pas, je ne t’appellerai jamais le Rémi, et personne d’autre d’ailleurs ainsi.
2/ Quant à l’accent auvergnat, ça sera également difficile, mes origines étant toulousaines.
3/ Anecdote à propos de rouler les rrr.
Un Toulousain dit à un Parisien : savez-vous que les Narbonnais arrivent à rouler les rrr en disant la phrase suivante :
– le capitaine et demi de mêlée du Stade Toulousain, Antoine Dupont, a su ajuster une belle passe à son deuxième ligne lequel donna la balle à son pilier gauche qui aplatit au-delà de la ligne.
Le Parisien réfléchit un instant et dit : mais il n’y a pas de rrr dans cette phrase !
Ce à quoi le Toulousain lui répond : c’est vous dire combien ils sont bons les Narbonnais !…
14- merci pour ton commentaire sympathique. Bien à toi.
Parfois, je me demande si Alexandre Vialatte a pu ou non être franc-maçon.
Plus je le lis, et plus je me pose la question.
C’est juste une légère intuition, un très vague pressentiment, qui repose certainement sur fort peu de choses, une phrase ici ou là, guère plus.
Cela dit, on aimerait savoir d’une part, et il ne faut pas forcément voir des francs-maçons partout, d’autre part.
@ Rémi (1):
Ici le dessin me semble évoquer plus un problème de compréhension, ou d’incompréhension, d’une planche, que purement de recrutement.
Y introduire la notion de médiocrité comme élément d’incompréhension c’est toucher à une corde très sensible.
L’incompréhension de la planche vient-elle de la médiocrité de l’auteur de la planche, ou de celui qui entend la dite planche, et ne la comprend pas? Et la facilité étant de renvoyer la médiocrité sur son vis-à-vis, en s’en excluant, bien évidemment.
Donc, la médiocrité: vaste débat.
D’ailleurs la médiocrité d’une planche tient-elle toujours à sa faiblesse de construction, ou d’analyse, ou d’exposition?
A contrario, nous avons tous entendu des planches, ou lu des articles, dont l’érudition était tellement fournie, tellement dense, tellement compacte, tellement calorique que l’auditoire était ou largué, ou lassé, ou assommé.
La planche, ou toute autre intervention maçonnique dans le Temple, doit-elle toujours ressembler à un exposé universitaire ex-cathedra?
Le cadre même du temple, et la recherche de l’égrégore, de la communion de tous, n’appellent-ils pas à autre chose?
–
Du coup, la question du recrutement en maçonnerie peut faire penser, par une sorte de parallélisme, mutatis mutandis pour les érudits, à la question que parfois certains se posent sur la capacité de tous à voter, à être électeur.
La médiocrité, c’est à manier avec d’infinies précautions, c’est une bombe à retardement.
N’est-on pas tous, ne serait-ce qu’une heure durant, ne serait-ce qu’un 1/4 d’heure par jour, ou par semaine, le médiocre de quelqu’un d’autre, ou des autres? Parfois de soi-même.
Alors, bien sûr, dans une loge, et au-delà dans une obédience, nous ne sommes pas tous formatés pareillement. Le « rassembler ce qui est épars » permet le voisinage de personnalités, et de parcours très différents.
Et ceux qui ne se sentent pas à l’aise dans nos structures, à un moment donné prendront la décision de démissionner.
Mais tous les démissionnaires ne sont pas à classer parmi les médiocres.
Loin de là.
2 Je suis d’accord avec certains points. Sauf un, et non des moindres, wce sont très, très souvent les meilleurs qui s’en vont. Qu’ils changent d’atelier, ne viennent plus en loge ou démissionnent ne change rien à l’affaire.
@lazare 2 je n’aime pas la pratique des « likes » qui abrutissent les reseaux sociaux et debats sur internet … et pourtant je donnerai bien un « like » sincere à ce com … Tant j’y trouve une justesse et ponderation.
De ma modeste experience :
– des années de Rite francais à la GLNF, avec des concours entre nous de planches « dissertation de philo », fleuves, sujets esoteriques et surenchère, chapitre idem. J’y ai pris grand plaisir …
– des années ensuite de rite Emulation à GLUA où il n’y avait que des ouvertures-fermetures et ceremonies de reception. …. J’y ai aussi pris grand plaisir …
Bizarre ? En fait ca touchait des « plaisirs » differents. La volonté de VIVRE le rituel, le connaitre, le pratiquer le mieux possible par ex.
Et dans les deux cas, des FF déçus, mal à l’aise que ca ne reponde pas à leur attente.
A mon avis la reponse se trouve evidemment dans LA FRATERNITE qui n’est pas un vain mot ou une facilité paresseuse, mais se vit à gouter une planche simple, parfois maladroite, incomplete mais si sincere, touchante … ou le bonheur de s’aider à souffler, rattarper les erreurs de pratique …
Utopique ? Incomprehensible pour une approche profane (nombre de contributions ici … et en loge, parfois sont de cet ordre) mais pourtant « jaillisant » de nos rituels … pas des mondanités, pantomines obedentielles evidemment.
@ JOAB’S,
TCF. ce commentaire me parle…vraiment, je suis sensible au vécu.
Et c’est ainsi qu’on découvre les impressions que livre Sterling.
(Désolé, j’ai cédé à une tentation)
Ha ! le recrutement…. « Mais il faut bien vivre » écrivait déjà, Lantoine dans « Finis latomorum ». Et de poursuivre plus loin : « La Médiocrité ramène tout à son niveau. C’est ainsi que “l’élite” – l’intelligence commune – se lasse, ne vient plus en loge ou s’en va ». Tel est le un des problèmes du temps. Nous courons à notre perte par notre propre faute – et désolé si j’ai pas tort !