Sitbon Pierrelatte 050518

La place du symbolisme dans les rituels maçonniques

Publié par Géplu

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vendredi 20 avril 2018
  • 12
    Boury Dominique
    22 avril 2018 à 11h21 / Répondre

    Bonjour,

    Nous avons un Frère au Mali qui recherche une loge pour continuer ses travaux. Il aurait entendu parler d’une loge du DH. Quelqu’un pourrait il nous aider dans ses recherches?

    • 13
      Désap.
      22 avril 2018 à 18h24 / Répondre

      Ben comme d’hab, il écrit au DH en précisant ses grade et qualités et on lui répondra.
      Ou bien tu dis à ton « Frère du Mali » que la FM c’est pas de l’esbroufe, y compris au DH.
      OK Dom ?

      • 14
        Boury Dominique
        23 avril 2018 à 9h52 / Répondre

        Merci, pour cette réponse mon BAF, aurais tu une adresse de contact du DH pour ce BAF.
        Dominique Boury, 7ans, GLDF à l’Orient de Kinshasa, de nationalité Belge.

  • 9
    Peter Bu
    21 avril 2018 à 21h35 / Répondre

    Le lien ci-dessus vers la présentation de la conférence de Jean-Claude Sitbon mérite d’être ouvert, ne serait-ce que pour lire le 2e et le 3e paragraphe définissant l’instrument maçonnique appelé symbole.
    Pour contribuer à ce débat – si je peux me permettre, je vous invite à le lire : Le mot, l’art et la pensée symbolique, publié par Humanisme, puis, modifié, par La Chaîne d’union. Il est accessible sur http://call-of-bratislava.com/fr/reflexions.html?id=45:le-mot-lart-et-la-pensee-symbolique&catid=9:reflexions

    • 11
      Désap.
      21 avril 2018 à 22h48 / Répondre

      Distinguer la pensée symbolique de la pensée artistique,
      distinguer l’art du symbole,
      c’est original …

  • 7
    NEGRIER
    20 avril 2018 à 19h57 / Répondre

    Le rite français de 1785 indique 2 choses : d’abord qu’à cette époque il y avait dans le cabinet de réflexion du sel et du soufre (cf. Genèse 19,24), et non pas du mercure ni la formule V.I.T.R.I.O.L. qui furent rajoutés peut-être à la fin du XIX° siècle dans le REAA ; et ensuite qu’en 1785 les purifications de l’apprenti se faisaient au terme des voyages avec de l’eau et du feu (cf. Matthieu 17,15 et Marc 9,22) sans aucune référence à la terre et à l’air qui furent peut-être rajoutés à la fin du XIX° siècle dans le REAA. En 1785 le rite français, comme son modèle britannique, n’avait aucun rapport avec l’alchimie.

    • 8
      Aumont
      20 avril 2018 à 20h55 / Répondre

      Les ajouts empruntés au rituel REAA et n’ayant rien à voir avec le RF et le RER, ont compliqué la compréhension de ces rites. Aujourd’hui on en revient aux rituels d’origine avant qu’ils ne soient « pollués »

    • 10
      Désap.
      21 avril 2018 à 22h27 / Répondre

      Maçonnerie et Alchimie sont-elles dissociables ?
      J’invite chacun à lire les textes alchimiques des XVIè et XVIIè sc. et mener une étude comparative avec les rituels maçonniques originaux, RF 1785 inclus.
      Il n’y a même pas de différence de forme.
      D’autre part, se souvenir que la raison même du GODF fût la régularisation des Loges et des Chapitres RoseCroix.
      La RoseCroix est la première tentative de diffusion des principes alchimiques ; la seconde, celle qui les décrypte et les diffuse largement, est la Franc-maçonnerie obédientielle.
      Les « autorités » maçonniques refusent d’envisager cela par crainte des apparences, par crainte du « qu’en dira-t-on », ou considérant que la FM est exclusivement un projet politique.
      On remarquera qu’il y a, de la part des chercheurs, une confusion assez prononcée au sujet de la GL de Londres, sa réalité des débuts, sa cause et ses objectifs.
      Si les chercheurs écartent toutes considérations vis à vis de la spéculation alchimique des siècles qui précèdent 1717, on en restera à devoir choisir entre des hypothèses dont aucune n’aura plus de valeur que l’autre, on en restera à devoir se choisir une chapelle plutôt qu’une autre, ce qui est précisemment anti-maçonnique.
      Si Newton ne fût jamais maçon, il est incohérent de le considérer étranger à 1717, ou 1721 si on préfère.
      Nier sa pratique de l’alchimie est un non-sens, lui qui en possédait la bibliothèque la plus complète d’Europe.
      La Maçonnerie n’est pas l’exégèse biblique.
      Cette idée d’exégèse biblique est apparue avec de Maistre et s’est éteinte avec lui, elle est réapparue début 2000 comme un phénomène social en réponse à un Islam de plus en plus revendicatif.

  • 6
    willermoz 59
    20 avril 2018 à 19h49 / Répondre

    Les ouvrages de JC Sitbon sont des petits bijoux pour les Frères du RER (mais aussi pour ceux des autres rites) , dans un style clair et limpide ils entrecroisent l’Histoire du Régime et des analyses pertinentes des symboles en laissant aussi de « la place » au lecteur, sans dogmatisme, bref de la littérature maçonnique comme on aime et qui donne envie d’aller plus loin…

  • 5
    Désap.
    20 avril 2018 à 19h05 / Répondre

    Il manque l’essentiel dans la description du symbole : c’est l’unique manière de décrire ce qui n’est pas manifesté.
    Les Principes de la Manifestation universelle ne sont exprimables que de façon symbolique.
    C’est le seul vecteur qui permette de s’en former une image, elle-même unique représentation « compréhensible » qui nous soit accessible, bien que cette représentation ne puisse être que de l’ordre de l’intuition.
    Intuition qui ne s’égarera pas dans des considérations fantaisistes, c’est là le rôle du rituel.
    Celui-ci nous donne toute la rigueur nécessaire, ce de manière parfaitement exhaustive, pour ne pas tomber dans le « trou noir » des croyances.
    Je ne pense pas du tout que la loge bleu laisse les Frères « sur leur faim » ; si tel est le cas, c’est uniquement parce que les rituels ne sont pas suffisamment travaillés, notamment celui extrêmement complet d’App. duquel est indissociable la cérémonie d’initiation, particulièrement le Cabinet de Réflexion et les symboles absolument essentiels qu’il contient – je pense de plus en plus que toute la Maçonnerie y est exprimée.
    Quant aux grades dit « supérieurs », eux-mêmes ne font état, ni de près ni de loin, de croyances, en revanche lorsqu’ils sont mal compris ou plus exactement utilisé de sorte à satisfaire des ambitions, ils facilitent outrageusement (c’est logique), mais bien malgré eux, l’émergence de croyances, expression sémantique de l’Erreur.
    Le rituel « n’est pas le lieu d’une vision personnelle, forcement incohérente », mon TCF Chicon tu as parfaitement raison, les App. doivent méditer cette phrase.

  • 3
    Chicon
    20 avril 2018 à 12h54 / Répondre

    Un rituel, quelque soit le rite est « l’enclanchement » de la perception de symboles (Jung , ML Von Franz) qui se complètent pour se terminer aux degrés dits supérieurs. La majorité du contenu étant transmis aux grades dits bleus qui laissent cependant les FF sur « leur Faim »
    Le rituel est un ensemble cohérent et complet. Le symbolisme fait partie d’un ensemble continu. Il n’est pas le lieu d’une vision personnelle, forcement incohérente.
    Malheureusement peu de Frères ont la connaissance du panorama d’ensemble. Ou bien jouent les petits chefs : « tu n’as pas l’âge, tu verras plus tard »

    • 4
      Chicon
      20 avril 2018 à 16h19 / Répondre

      un rituel est comme un film avec une histoîre exoterique et des idées ou sentiments qu’il faut deviner.

  • 1
    Jean_de_Mazargues
    20 avril 2018 à 9h23 / Répondre

    Tiens ? Des maçons qui se préoccupent de maçonnerie. C’est tellement rare en France, de nos jours.

    • 2
      Benjamin Rathery
      20 avril 2018 à 10h43 / Répondre

      Comme disait un ancien GM du GODF : « Les FM, symboliquement ne savent ni lire ni écrire; j’en connais même qui réellement, ne savent ni lire ni lire »
      Et oui, la pensée symbolique s’apprend …

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