La photo maçonnique du dimanche 6 novembre 2022

Publié par Géplu
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dimanche 6 novembre 2022
  • 7
    ERGIEF
    6 novembre 2022 à 15h14 / Répondre

    Pourrions aborder ce sujet en véritables symbolistes ? En voyant par exemple dans cette figure le soleil d’Apollon, la triangulation et l’œil d’Horus ? Sans sombrer une fois encore dans l’éternel débat entre celui qui croyait au ciel et celui qui n’y croyait pas ?

  • 5
    Pierre Noël
    6 novembre 2022 à 13h22 / Répondre

    J’ai toujours vécu avec l’idée, apprise dans une école laïque, qu’au déclin de l’empire romain, l’Eglise avait repris les fonctions administratives, régaliennes, représentatives de celui-ci, et que cela dura plusieurs siècles avant que n’apparaisse ça et là une opposition à cette mainmise cléricale (avec Charlemagne, les empereurs germaniques, Philippe le bel …). Mais tout cela n’a rien à voir avec le « bon dieu » (qui apparemment s’en fout) mais avec la volonté inextinguible de pouvoir que l’on trouve également répandue chez tous, athées, croyants, libre-penseurs et dévots.

    • 6
      Alain B
      6 novembre 2022 à 14h33 / Répondre

      « tout cela n’a rien à voir avec le « bon dieu » (qui apparemment s’en fout) mais avec la volonté inextinguible de pouvoir que l’on trouve également répandue chez tous, athées, croyants, libre-penseurs et dévots »

      Si cela a à voir avec le bon dieu, car cette volonté de pouvoir des religions est avant tout pour imposer ses croyances et ses dogmes à toute la société qu’elle cherche à dominer.

      • 8
        André DENIS
        6 novembre 2022 à 22h22 / Répondre

        Mon cher Alain, je crois que la valonté de pouvoir que tu décris appartient heureusement plus à hier qu’elle n’est présente aujourd’hui.
        Il faut garder son sang froid mes amis. Mon propos, dont je suis ravi qu’il succite des échanges, n a rien de polémique. Comme le dit JCL , il est marqué par la sitation d’une époque; rien d autre. SVP, ne démarrons pas comme des pets sur une toile cirée!! Du sang froid, du calme. S’il convient d etre vigilant et plus, cela n’interdit pas le respect des faits, d’hier et d aujourd hui. Les fanatiques religieux ou laîcards sont également dans l erreur. Nier la dimension chrétienne de l’occident est dommage. Je vous propose la lecture tout à fait passionnante de Chantal DELSOL  » la fin de la chrétienté » . Un ouvrage que nous devrions tous lire pour alimenter notre réflexion; juste pour cela.

  • 1
    5D
    6 novembre 2022 à 7h50 / Répondre

    Merci pour ton point de vue, relai de celui de Jean-François.
    L’usage qui peut en être fait est double.
    D’une part on peut en déduire que l’origine chrétienne de la maçonnerie est difficile à nier., vu le nombre de points de tangence. A contrario, cela permet de s’en défaire, voire de revendiquer une laïcité d’opposition, compte tenu que les symboles sont pratiques car adaptables.
    « témoignages » dis-tu!
    Bon dimanche, André

    • 2
      GépluAdministrateur
      6 novembre 2022 à 9h37 / Répondre

      « on peut en déduire que l’origine chrétienne de la maçonnerie est difficile à nier, vu le nombre de points de tangence ».
      .
      Attention. Ce n’est pas parce que les deux entités, Eglise et franc-maçonnerie utilisent les mêmes représentations symboliques qu’il y a lien ou filiation entre elles. La plupart des « signifiants » (symboles) qu’elles utilisent, ici le triangle, avec ou sans œil, leurs sont bien antérieurs et à toutes les deux.

      • 3
        JCL
        6 novembre 2022 à 11h49 / Répondre

        Lien ou filiation ? Directement non, mais il n’est pas possible de nier que lors de la naissance de la FM spéculative, l’Europe toute entière était (théoriquement, pardon nos FF Juifs) absolument chrétienne !

        • 4
          GépluAdministrateur
          6 novembre 2022 à 12h46 / Répondre

          Je n’ai pas dit le contraire. Au XVIIIe siècle l’emprise des religions chrétiennes (catholique ou anglicane) était effectivement telle sur la société et les instances publiques qu’il était impossible de développer, en Angleterre comme sur le continent, une société même de « sociabilité » telle que la franc-maçonnerie sans la mettre « sous la protection » de la religion dominante, même si Anderson reste dans ses constitutions minimaliste et le plus en retrait possible vis à vis de cette dépendance ou soumission.

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