« Pour rester libre un média ne doit dépendre que de ses lecteurs »
Amis lecteurs, Frères, Sœurs, ou profanes,
La gestion professionnelle et indépendante d’Hiram.be, Le Blog Maçonnique a un coût, qui croît régulièrement. Aussi, afin d’assurer la pérennité du blog et de maintenir sa qualité, je me vois contraint de rendre son accès payant. Rassurez-vous, la somme demandée est très minime : 20 € par an !
De plus, afin de ne pas « racketter » les nombreux visiteurs occasionnels et de permettre aux nouveaux lecteurs de découvrir un peu le blog avant de s’y abonner, la consultation de trois articles est offerte aux non abonnés. Mais dans tous les cas, afin de pouvoir gérer ces gratuits et l’accès permanent, la création d'un compte est préalablement nécessaire.*
Alors, si vous aimez Hiram.be et êtes satisfaits du service d’informations maçonniques qu'il vous rend chaque jour, soutenez-le, créez votre compte et réglez dès aujourd’hui vos 20 € pour votre accès permanent et illimité d'un an au blog.
D’avance je vous en remercie.
Géplu.
* Je certifie qu’Hiram.be ne fera aucun commerce et ne transmettra à personne les données recueillies, collectées à la seule fin de la gestion de ses abonnements. Géplu.
Le sujet étant les Alyscamps, j’ai eu envie de retrouver ce poème que j’avais vaguement en tête sur ce thème, quasiment oublié et dont, en tout cas, j’avais oublié jusqu’à l’auteur.
–
Il s’agit en fait de Paul-Jean Toulet, qui n’était absolument pas originaire du coin puisque né à Pau, en Béarn, et décédé à Guéthary, partie basque de ce même département des Pyrénées-atlantiques.
–
Poème court, le voici, en partage entre nous :
– – –
Dans Arles, où sont les Alyscamps,
Quand l’ombre est rouge, sous les roses,
Et clair le temps,
–
Prends garde à la douceur des choses.
Lorsque tu sens battre sans cause
Ton cœur trop lourd ;
–
Et que se taisent les colombes :
Parle tout bas, si c’est d’amour,
Au bord des tombes.
– – –
Pour qui ne comprendrait pas la chute finale, on n’oubliera pas que les Alyscamps sont, en langue provençale, les Champs Élysées, à savoir le lieu sacré où, dans la mythologie grecque, se retrouvent les héros, les morts couverts de vertu.
Sachant cela, sommes-nous davantage éclairés ?
–
Et si j’embraie sur l’hypothèse émise par Jean-Michel Mathonière, à savoir l’existence d’un lien possible entre l’ascia gallo-romain et l’acacia maçonnique, ne peut-on pas y voir comme la présence de l’un ou de l’autre près de la tombe de défunts qui furent vertueux de leur vivant ?
Le niveau, tel qu’il est représenté ici, et l’équerre étaient des amulettes dans l’Egypte ancienne.
J’ai pu en photographier deux exemplaires de chaque au Kunsthistorisches Museum de Vienne.
L’outil présent à gauche est une ascia (herminette). On rencontre souvent celle-ci sur les tombeaux de l’époque gallo-romaine en association avec la formule « Sub ascia dedicavit » (dédié sous le signe de l’herminette). Les travaux consacrés dès le XVIIIe siècle à cette symbolique funéraire ne sont pas, à ma connaissance, parvenus à en éclairer la signification certaine. À titre purement hypothétique, je me demande s’il n’y a pas un lien entre l’ascia gallo-romain et l’acacia maçonnique.
Il y a à droite un fil à plomb et au centre un niveau. Le modèle d’avant notre niveau à bulles, on le trouve aussi dans les musées égyptiens… Les outils de base des maçons opératifs.