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Géplu.
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Erreur. La représentation théâtrale dans Hamlet, c’est dans l’Acte II.
Mais comment oublier la scène du cimetière de l’Acte V avec le crâne de Yorick, le bouffon du roi, et les réflexions d’Hamlet. J’ose espérer qu’un jour je verrai rendre la section du Glimmering Ray avec l’intonation qu’elle mérite.
L’influence qu’ont pu avoir les « Mystères » médiévaux dans la genèse de la légende d’Hiram et sur l’élaboration du troisième degré fut souvent sous-estimée. Plusieurs articles des AQC leur sont consacrés (notamment Drama and Craft de .Cryer, 1974).
La mort et des éléments la rappelant sont omniprésents, avec, en contrepoint. l’espérance (le « Glimmering Ray » et la « Bright Morning Star »)..
Pour un maçon d’outre-Manche, la rituélie du 3° degré est pourtant évidente. La première partie de la cérémonie est une réception maçonnique comme les deux premières (préparation, entrée, voyages, montée à l’orient, serment et consécration), la « partie du maître (the Master’s part) est une pièce dans la pièce », procédé très habituel de la littérature (souvenez-vous du dernier acte de « Hamlet » ou du « Rêve d’une nuit d’été » où la « pièce dans la pièce » est jouée par des artisans).
Neville Barker Cryer a écrit de très belles pages sur les « Mystères » médiévaux à York, le cycle du Corpus Christ et le rôle important qu’y jouaient les maçons, côtoyant la mort tous les jours par profession puisque facteurs des monuments funéraires et pierre tombales.
La procession de la « Résurrection » nécessitait la construction d’un cercueil (sarcophage) avec un couvercle qui puisse être enlevé, nécessitant en plus la collaboration des charpentiers.
Tout cela disparut avec la Réforme mais Cryer suggère que la rituélie du 3° degré en fut influencée (pp 145-153 dans « York Mysteries revealed », 2006)
On en parle peu et pourtant ! Tailler des pierres tombales et élever des monuments funéraires n’étaient-elles pas l’activité essentielle des maçons et tailleurs de pierre (avec la construction de cheminées) en un temps où la mort était omniprésente ?
Sûrement, c’est même l’objet d’un des contes pour enfants (3-5 ans) « Le Tailleur de Pierre » tiré de l’ouvrage de Philippe Soupault « Histoires merveilleuses des cinq continents » (Seghers, 1990, rééd. Laffont 1997) – première édition 1975 chez l’auteur. Extrait : « Un tailleur de pierre se rendait tous les jours au pied d’un grand rocher de la montagne pour en détacher des fragments dont il faisait des pierres tombales ou des murs de maisons… ».
En fait, ce sont de merveilleux contes que Ré et Philippe Soupault ont rassemblés aux quatre coins du monde. Avec l’aide d’animaux bienfaisants, les héros accomplissent des missions impossibles.