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Géplu.
Nos honorables correspondants ont-ils jamais eu l’occasion de rencontrer/bavarder/discuter avec des maçons de « Prince-Hall » ? J’ai eu ce plaisir à plusieurs reprises, loin de chez moi (à Seattle, SF, San Diego et Wash. DC) mais aussi à Bruxelles (ils ont une loge à Casteau, près de Mons, malheureusement dans des locaux militaires US d’accès difficile depuis 2001). Des conversations de ce genre mettent à mal bien des idées reçues et des affirmations ex cathedra dogmatiques (comme il se doit) !
Ceux qui n’ont à la bouche que le mot « universalité » savent-ils seulement que les dialogues hors toute tenue sont le moyen véritable d’établir des contacts » entre des hommes qui, sans cela, ne se seraient jamais rencontrés » ?
Hmmmm ………………………….
Sauf que le centre de l’union est censé être la loge depuis plus de trois siècles, sans compter les périodes acceptée et opérative.
Mais bon, pour protéger pêle-mêle : croyances, religion, prérogatives, prééminence, par trouille en somme, lesdits réguliers n’ont cessé de détruire les principes de l’universalité.
Bref, depuis que les Antients ont introduit les principes religieux dans la loge, tout ce qui caractérise la société profane s’y trouve également, susceptibilité, orgueil, égo, intolérance, etc.
@ LUCIOLE
Oui, pour Voltaire, Beethoven, Napoléon, les témoignages et la totale absence de documents crédibles font que les historiens rejettent formellement que ces fortes personnalités, par ailleurs souvent fort attachantes, aient jamais appartenu à un Ordre initiatique. Ou n’en aient eu le moindre désir.
Le problème se pose différemment en ce qui concerne les MUSICIENS DE JAZZ que l’on qualifie bien souvent de francs-maçons. La plupart des musiciens célèbres sont de race noire (on peut encore dire ça ?) et la situation bien connue aux États-Unis les a dirigés vers l’obédience Prince-Hall. Refusés chez les blancs ( on peut encore dire ça ?) Ils ont donc appartenu, pour la plupart de ceux qu’on identifie sur Wikipedia (Louis Armstrong, Duke Ellington, Count Basie, Cab Calloway etc.) à des formes de maçonnerie que les Européens ne connaissent que fort peu et très mal. Et sont, par conséquent et néanmoins, automatiquement qualifiés de « francs-maçons ».
Observons, au passage, qu’ils adorent s’aristocratiser : Si Louis reste le King, (après King Oliver, bien sûr, ils ont aussi un Duke, un Count, etc..
à JVW 20
Il y a de forts bons livres qui expliquent très bien pourquoi le Jazz a fait autant de FM, Les contrats,les voyages et hébergements etc …On peut ajouter Prince Hall lui même, bien que non-jazzman,à l’aristocratie fictive.
Nous n’avons rien à dire quant aux titres; la FM allant encore plus loin,nous avons créé Dieu dans le GADLU qui est bien à nous
ou plutôt que nous nous sommes annexé.Nous avons ajouté moult adjectifs.
Je suis assez inquiet de la tyrannie des minorités agissantes tellement contraire à nos idéaux de partage et de concorde.
Il est insupportable de devoir réécrire la Littérature passée pour des raisons aussi absurdes que celles qui se développent,
je n’ose écrire « d’obscures raisons » (on pourrait encore dire çà?)
à Jean Van Win (13)
Merci de tes éclaircissements,je n’ai aucune formation d’historien pour les contester. Je regrette que des personnes qui furent des gloires du passé et à qui on a prêté d’avoir été FM n’aient finalement pas rejoint notre Ordre.
Nous aurions pu ainsi côtoyer en Loge Voltaire,Louis Armstrong,Beethoven et Napoléon entre autres…
Frat amitiés à toi aussi.
Personnellement, je me fiche pas mal que Voltaire ait été, n’ait pas été, ou ait été mal reçu FM, surtout quelques mois avant sa mort, affligé qu’il était par un cancer de la prostate en phase terminale.
Même parfois poussé par un goût certain pour le pamphlet où il excella, voir « de l’horrible danger de la lecture » par exemple, le courage de Voltaire -qui lui a tout de même valu autre chose que des décorations- n’est plus à démontrer. C’est grâce à lui qu’on aura connu le chevalier de la Barre, dont le supplice n’aurait été qu’un fait divers si Voltaire ne s’en était pas emparé, et que le combat contre l’obscurantisme et l’arbitraire de la « justice » a pu avoir une tribune de talent.
Je dis « on aura connu » , car Voltaire n’est plus très tendance depuis un bon moment dans l’Education nationale…
Voici, comme promis, la bibliographie de mon livre « Voltaire sous l’éclairage des rituels du temps ».
Il est IMPOSSIBLE de comprendre quelque chose à la cérémonie franchouillarde et snobinarde de la loge des Neuf Sœurs si l’on n’a pas lu attentivement :(1) les notes critiques de Charles Porset qui complètent le livre de Louis Amiable ; (2) de lire surtout Bachaumont et ses Mémoires Secrets d’un Observateur ; tout s’y trouve, y compris la réalité historique.
Bibliographie de l’étude « Voltaire sous l’éclairage des rituels du temps »
Amiable, Louis, Une Loge Maçonnique d’avant 1789, la R.L. Les Neuf Sœurs, Paris 1897, reprint augmenté d’un commentaire et de notes critiques de Charles Porset, Edimaf, Paris, 1989
Auche, Marcel, Les Francs-Maçons de la Révolution, de la Hutte, Bonneuil-en-Valois, 2009
Bachaumont, Louis Petit de, Mathieu-François Pidansat de Mairobert, Barthélémy-François-Joseph d’Angerville, Mémoires Secrets ou Journal d’un Observateur, fac simile de l’édition originale, tome XI, 1er janvier-31 mai 1778, Paleo, 2008
Brengues, Jacques, Franc-Maçonnerie et Lumières en 1778 : le cas Voltaire, in : Revue d’histoire littéraire de la France, mars/juin 1979
Chevallier, Pierre, Histoire de la Franc-Maçonnerie française, tome1, Fayard, Paris, 1974
Guide des Maçons Ecossais ou Cahiers des Trois Grades Symboliques du Rit Ancien et Accepté, à Edimbourg, 58** [entre 1804 et 1820]
Hourtoulle, F.G., Franc-Maçonnerie et Révolution, Carrère, Paris, 1989
Lemaire, Jacques, L’image de Voltaire dans l’historiographie maçonnique de langue française, Revue de l’Université Libre de Bruxelles n°3-4, Bruxelles, 1977
Maisonneuve, Jean, Les Rituels, Presses Universitaires de France, Paris, 1988
Marcos, Ludovic, Histoire du Rite Français au XIXe siècle, Edimaf /Encyclopédie maçonnique, Paris, 2003
Marcos, Ludovic, Histoire du Rite Français au XVIIIe siècle, Edimaf / Encyclopédie maçonnique, Paris, 2003
Mellor, Alec, Les Mythes maçonniques, Payot, Paris, 1974
Mellor, Alec, Quand les Francs-Maçons étaient légitimistes, Dervy, Paris, 1986
Mounier J.J., De l’influence attribuée aux philosophes, aux francs-maçons, et aux Illuminés sur la Révolution de France, fac-simile édition 1801, Gutenberg Reprint, 1980
Orieux, Jean, Voltaire, Flammarion, Paris, 1966
Pomeau, René, Voltaire par lui-même, Seuil, Ecrivains de toujours, Paris, 1955
Porset, Charles, Voltaire humaniste, Edimaf / Référence, Paris, 2003
Porset, Charles, Voltaire franc-maçon, Rumeur des Ages, La Rochelle, 1995
Priouret, Roger, La Franc-Maçonnerie sous les Lys, Grasset et Flasquelle, Paris, 1953
Recueil de rituels dits du comte de la Barre, manuscrit de 1778, bibliothèque du château
d’Ecaussines, collection privée du comte de Lichtervelde
Roman Denys, Voltaire était-il franc-maçon ? Etudes Traditionnelles n°298, Chacornac frères, Paris, 1952
Cher Jean Van Win, il ne faut pas prendre la seconde et tierce partie de mon commentaire pour toi, ce n’était aucunement mon intention.
La susceptibilité fait des ravages ces temps-ci.
Bref, «l’affaire» Voltaire est en tout point semblable à «l’affaire» Newton.
Il n’est pas question de faire du «Maçon sans tablier» un quelconque principe.
Cependant, pour certains personnages exceptionnels, ce caractère peut être reconnu.
Serais-je correctement compris ? Peu importe.
J’ajoute qu’il ne faut pas faire de la Maçonnerie le principe d’une secte que serait la franc-maçonnerie.
L’initiation maçonnique n’est jamais que l’épreuve et le travail des hommes éprouvant des difficultés à être libres -ou émanciper-, responsables et objectifs.
Ce n’est ni le cas de Newton, ni celui de Voltaire.
Ils l’ont démontré.
@ Luciole
Je te réponds à toi, mais pas à Anubis Re, car ses remarques sont une fois de plus faites de bouffées émotives inconsistantes et d’injures de bas niveau.. Faire de l’histoire, cela consiste à raisonner sur des DOCUMENTS. Il n’y eut ni initiation, ni passage ni élévation de Arouet. Jamais.
Les bons historiens de la maçonnerie ont démontré que jamais Voltaire ne fut franc-maçon, et que la cérémonie des Neuf Sœurs fut un ridicule carnaval qui entraîna, in fine, la démolition de la loge par le Grand Orient de France. Il suffit de consulter la bibliographie de mon livre en tapant VOLTAIRE dans l’espace apparaissant ci-dessus à main droite à côté de RECHERCHE.
Non, Voltaire n’aurait pas pu l’être bien plus tôt, je pense que tu commets une erreur d’appréciation de la situation au cours des années précédant 1778, que je décris en long et en large. Il n’a pas arrêté de vilipender notre Ordre, en ricanant. Fais-moi le plaisir de lire mon opus, et nous en reparlerons. Sans oublier ses abjurations entre les mains des curés…
La dernière phrase de mon ouvrage est : » Ce n’est pas Voltaire qui est devenu maçon, c’est une certaine franc-maçonnerie qui est devenue voltairienne ». Une certaine fm qui est une goutte d’eau par rapport à la fm universelle !
Amitiés frat.
Voir ici : https://www.hiram.be/le-profane-voltaire/
Voltaire n’était-il pas Maçon ?
Au regard de ce qu’il apporta à la société occidentale et vu qu’il fût malgré tout initié, passé et élevé, cela ne fait à mon sens aucun doute.
En tous cas, il est assurément aussi voire plus méritant que nombre de franc-maçons dûment et respectueusement reconnus comme tels qui n’ont apporté que beaucoup de bla-bla qu’il nous faudrait saluer.
La concurrence en respectabilité maçonnique est à l’égale de celle victimaire, déplacée.
Les faits, les actes, rien que les faits et les actes.
Cher Luciole, bien d’accord avec ta deuxième phrase ; mais le sens de la première m’échappe tout à fait.
Peux-tu expliciter ? Merci.
Cher Jean,excuse je te prie mon imprécision.Que Voltaire n’ait accepté de devenir FM qu’à l’article de la mort m’importe peu car il aurait pu l’être bien plus tôt. Trop prudent sans doute!
Je mettais en parallèle ta phrase : »On l’y fit rentrer »contre son plein gré » avec celle d’un cycliste, convaincu de dopage, dont la défense, restée célèbre, fut que s’il avait été dopé c’était « à l’insu de son plein gré ». Phrase dont la tournure fit rire toute la France. On ne peut plus employer « plein gré » sans que le souvenir resurgisse.
Et j’aurais du ajouter hier que le pseudo franc-maçon Voltaire, qui défendit avec tant de pugnacité tant de nobles causes, s’est occupé de « l’affaire de la Barre ».
Je sais que mon « pseudo » va en faire bondir certain(e)s, mais j’ai donné mes arguments ici même, autrefois.
Il n’eut jamais que des sarcasmes à l’égard de la maçonnerie. On l’y fit entrer « contre son plein gré ». Mais il fut un très grand avocat des causes perdues, comme il n’y en a qu’un par siècle !!
à Jean VW. Mais qu’importe.Nous avons connu un célèbre sportif qui avait invoqué « à l’insu de mon plein gré »!
La FM n’est pas une vache sacrée,elle a et, a eu, ses défauts et ses hontes, heureusement aussi des hommes et des femmes admirables dont l’exemple nous honore.
Une opportune occasion de rappeler le martyre du Chevalier de la Barre pour une simple distraction car il ne fut jamais prouvé qu’il s’agissait d’un acte volontaire et offensant.
Sur l’origine de la rue de la Barre à Dieppe, dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie, sans doute serait-il opportun de consulter le document « Parcours la cité dieppoise » qui précise : « Dieppe au XVIe siècle. L’entrée principale de la ville par les terres se situe alors porte de la Barre : la rue de la Barre perpétue son souvenir. »
file:///C:/Users/cbcs3/Downloads/WEB-parcours-Dieppe-2016-DVAH.pdf
Il convient peut-être de lire sur Wikipedia l’article intitulé « exécution du chevalier de la Barre ». A vingt et un an !!
En revanche, les octrois étaient pourvus de « barrières », ce qui semble le terme consacré, plutôt que « barre »..
Généralement la rue de la barre désignait la rue où se trouvait la barrière de l’octroi. Les droits d’octroi étaient une taxe de passage d’un pont ou d’une porte d’entrée des villes. Je ne suis donc pas sûr qu’il faille y voir là un hommage au chevalier de la Barre… Sinon la rue aurait été appelée rue Chevalier de la Barre.
TCF,
TC Fabrice,
C’est très cela. Par exemple, à Lyon, la rue de la Barre est une rue du quartier de Bellecour située sur la presqu’île dans le 2e arrondissement.
L’origine du nom vient du fait que ladite rue vient d’un droit d’entrée, établi en 1409 par lettres patentes du roi, pour l’entretien du pont du Rhône, où se trouve l’actuel pont de la Guillotière. La perception était indiquée par une barre que l’on levait après acquittement des droits.
1- Tout fout le camp dans l’éducation nationale! Soit en histoire, soit en littérature avec l’étude de Voltaire, tu aurais dû entendre parler du Chevalier de la Barre! Mais comme l’enseignement de l’histoire est réduit depuis longtemps à la portion congrue, et qu’en français, Voltaire est un quasi inconnu des élèves, on s’étonne du commentaire de DD.
Bonjour ,
Il y a a Perpignan une rue : DE LA BARRE , je ne connaissais pas jusqu’à ce jour ce personnage , et je suis heureux d’avoir appris quelque chose , j’ai grâce a vous, gagné ma journée …Merci encore
Didier Dachez