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Géplu.
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Merci ma chère Andrée pour cette photo de l’enveloppe « premier jour d’émission », émise pour coïncider avec le jour de création de l’obédience.
Mentionnant comme date du cachet le 18 septembre 1995, marquant l’anniversaire des 50 ans de la création de la Grande Loge Féminine de France (GLFF),
Revenons sur quelques faits historiques…
Au lendemain de la Libération, animées par l’urgence de poursuivre l’œuvre interrompue, les maçonnes choisissent de se saisir de leur avenir. Le Grand Secrétariat redémarre ses travaux et met en place un Comité de reconstruction. Ce dernier est chargé d’une mission bifide : retracer les sœurs éparpillées par les affres de la guerre et évaluer leur conduite durant les années d’occupation.
Le Comité de reconstruction, porté par la voix de trois sœurs – Anne Marie Gentily, Suzanne Galland et Germaine Rhéal – adresse une sollicitation formelle à la Grande Loge de France. Ils requièrent la réintégration collective des loges d’adoption et entament les préparatifs pour leur organisation à venir.
De son côté, le Convent de la Grande Loge de France se résout, le 17 septembre 1945, à l’annulation de la Constitution de 1906 et des règlements généraux connexes. Les loges d’adoption étant dissoutes, les sœurs acquièrent la pleine liberté de fonder une obédience féminine autonome. Le titre suggéré pour cette entité est Union Maçonnique Féminine de France.
C’est donc le 21 octobre 1945 qu’Anne-Marie Gentily, présidant le Convent, proclame la naissance de l’Union Maçonnique Féminine. Elle officialise cette fondation devant les 5 Loges reconstituées : Le Libre Examen – 20 membres, La Nouvelle Jérusalem – 33 membres, Le Général Peigné – 16 membres, Minerve – 16 membres et l’emblématique Thébah – 6 membres.
Mais c’est bien le lundi 22 septembre 1952, que l’Union Maçonnique Féminine de France devient La Grande Loge Féminine de France, dont les travaux se déroulent au Rite d’Adoption. Il sera abandonné lors d’un vote de Convent en 1958 qui choisira pour l’obédience le Rite Écossais Ancien et Accepté.