La photo maçonnique du dimanche 13 septembre 2020

Publié par Géplu
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dimanche 13 septembre 2020
  • 4
    Luciole
    14 septembre 2020 à 9h12 / Répondre

    Bonjour
    Pourquoi considérer qu’un Maitre est »… inexorablement dépassé par l’élève »? En fait c’est plutôt rament le cas. et dans quel domaine? pratique,mental,spirituel? N’est ce pas une idée reçue et une fausse modestie.?
    Bien sur un bon Maitre fournit des éléments qui permettent d’aller plus loin mais que ces éléments soient bien utilisés et compris
    dépend aussi des capacités du disciple à qui manque le plus souvent au moins l’expérience.
    Dans le cas présent,outre l’humour anarchiste il est peut-être question du Covid19.

    • 5
      GépluAdministrateur
      14 septembre 2020 à 9h39 / Répondre

      Si l’on peut lire dans la Bible (Matthieu, X-25) « Il n’est pas de disciple qui soit au-dessus de celui qui l’instruit, ni de serviteur qui soit au-dessus de son maître. C’est assez pour l’élève d’être comme celui qui l’instruit et pour le serviteur d’être comme son maître »,
      personnellement je préfère nettement ce qu’ont dit Nietzsche, « On paie mal un maître en ne restant toujours que l’élève », et Léonard de Vinci : « Pauvre élève qui ne surpasse point son maître ». 🙂

    • 6
      Lazare-lag
      14 septembre 2020 à 18h29 / Répondre

      MTCF Luciole,
      Ah, le piège des mots….
      Cet « inexorablement » effectivement était d’autant plus facile, il a d’autant plus échappé à mon stylo, que ce n’était pas tout à fait ma pensée exacte.
      Mais ne jouons pas trop sur les mots non plus.
      L’idée exacte, et je t’accorde qu’elle n’était pas franchement explicite, était que l’ambition d’un élève a vouloir dépasser le maître n’a pas vraiment de sens s’il se contente de rester élève.
      Le dépassement de l’un par l’autre ne peut avoir de réelle valeur que si préalablement au dépassement, l’élève parvient déjà à devenir maître lui-même. C’est à égalité de niveau, que la compétition, ou plutôt l’émulation pourra prendre tout son intérêt, pour ne pas dire tout son envol.
      En tout cas, le sujet par, je te cite, cet « humour anarchiste », peut nous permettre des digressions infinies et des débats jusqu’à plus soif.
      Quand la citation est sur le mur, l’arbre à palabres n’est pas loin.

      • 7
        Luciole
        14 septembre 2020 à 23h31 / Répondre

        Mes chers frères Géplu et Lazare.
        Je ne suis pas dupe des mots moi non plus et si j’ai enfourché celui qui passait à ma portée c’est que des formules comme celle-là ou encore celle que je déteste le plus: « On reste un éternel apprenti » me déplaisent au plus haut point.
        Dans mon domaine (la Musique) il n’est pas question de suprématie,le plus souvent la différence d’âge
        suffit à répartir les rôles et j’avoue que je crois très fort à la relation Maitre/Disciple qui tourne dans les meilleurs cas à une sincère et profonde amitié.
        Si l’élève apporte beaucoup au professeur quand ce ne serait qu’en lui posant les (bonnes) questions
        C’est la richesse de l’échange qui fait progresser les deux.Le terrain de l’émulation me parait celui de deux élèves et pas le meilleur passé un niveau moyen sauf peut être en sport.
        J’avoue avoir été très heureux,encore récemment quand un élève perdu de vue depuis 30 ans me rencontre au siège de mon Obédience et, tout en me remerciant de mes cours passés,me dit que
        c’est nos échanges qui l’avaient orienté vers la FM bien plus tard.

  • 2
    Luc Vanwinkel
    13 septembre 2020 à 12h47 / Répondre

    Maturity, smib.

    • 3
      Lazare-lag
      13 septembre 2020 à 18h20 / Répondre

      ???
      Un commentaire en deux mots, dont l’un est en anglais, l’autre dans un volapük totalement hermétique.
      Donc, 50% de déperdition à la lecture.
      Pas facile pour être compris ou pour établir un échange.
      Mais peut-être n’était-ce après tout pas le but.
      Enfin, c’est déjà très bien d’avoir évité l’alphabet cyrillique…
      Le français sera pour une autre fois, peut-être.

  • 1
    Lazare-lag
    13 septembre 2020 à 10h00 / Répondre

    Que voilà, fût-elle a priori profane, une assez jolie formulation, elle peut même être très inspirante.
    On peut effectivement se poser quelques questions, car intrinsèquement la fonction première du maître n’est pas que se produise une distanciation, puisqu’elle est d’enseigner, de guider, de montrer un chemin, d’indiquer un horizon.
    Elle est de partager et de rassembler.
    Qui donc, plus que le maître, doit éviter tensions et crises parmi son entourage?
    – – –
    Doit-on se distancer d’un maître?
    Pourquoi se distancer d’un maître, y-a-t-il matière à le faire?
    Quels faits, quelle attitude peuvent-ils mener à se distancer d’un maître en particulier? Se distancer jusqu’à, en quelque sorte, abattre la statue du commandeur.
    Une telle distanciation est-elle imputable au maître lui-même, ou à celui qui tient à s’en distancer?
    Existe-t-il des cas connus, pas forcément d’actualité d’ailleurs, où il peut être vraiment salutaire de se distancer du maître?
    Et, in fine, fût-il excellent ou fût-il calamiteux, le sort final du maître n’est-il pas, inexorablement, d’être dépassé par l’élève?
    La véritable distanciation du maître n’est-elle pas dans ce dépassement? L’élève aspirant toujours à son autonomie.
    Se distancer d’un maître, est-ce donc faire preuve de rébellion ou de maturité? Ou des deux?

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