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Géplu.
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Il s’agit de bâtons de procession des anciennes confréries de Figeac, appartenant à un ensemble de 37 bâtons conservés dans l’église de Figeac et protégés au titre des objets par les Monuments historiques (voir ce lien : https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/PM46000653). Il en est d’ailleurs un qui met encore plus en valeur l’emblème de la géométrie : https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/memoire/AP80L048936
L’emblème du compas et de l’équerre entrecroisés n’appartient pas de manière exclusive, ni à la franc-maçonnerie bien sûr, ni aux compagnonnages même si, en l’occurrence, c’est bien à une confrérie de tailleurs de pierre et maîtres maçons (au sens opératif du terme) qu’ils renvoient ici.
Au demeurant, la distinction entre communauté de métier (corporation), confrérie religieuse et compagnonnage est dans ce métier souvent difficile à faire, la frontière selon les régions et les époques étant assez floue et perméable. Il faut à cet égard rappeler que le compagnonnage désignait sous l’Ancien Régime le statut des ouvriers itinérants durant la durée de leur Tour de France. Une fois rentré au pays ou installé comme maître dans un autre lieu, le compagnon cessait d’appartenir à sa société compagnonnique et, s’il en existait dans son lieu de résidence, il était libre d’entrer dans telle confrérie ou obligé d’adhérer, administrativement et fiscalement, à telle corporation ou communauté de métier.
Pour Figeac, il doit probablement exister des études savantes sur l’ancienne confrérie des maçons-tailleurs de pierre à laquelle appartenaient ces bâtons. Ou du moins quelques archives n’attendant que la sagacité des chercheurs…