« Pour rester libre un média ne doit dépendre que de ses lecteurs »
Amis lecteurs, Frères, Sœurs, ou profanes,
La gestion professionnelle et indépendante d’Hiram.be, Le Blog Maçonnique a un coût, qui croît régulièrement. Aussi, afin d’assurer la pérennité du blog et de maintenir sa qualité, je me vois contraint de rendre son accès payant. Rassurez-vous, la somme demandée est très minime : 20 € par an !
De plus, afin de ne pas « racketter » les nombreux visiteurs occasionnels et de permettre aux nouveaux lecteurs de découvrir un peu le blog avant de s’y abonner, la consultation de trois articles est offerte aux non abonnés. Mais dans tous les cas, afin de pouvoir gérer ces gratuits et l’accès permanent, la création d'un compte est préalablement nécessaire.*
Alors, si vous aimez Hiram.be et êtes satisfaits du service d’informations maçonniques qu'il vous rend chaque jour, soutenez-le, créez votre compte et réglez dès aujourd’hui vos 20 € pour votre accès permanent et illimité d'un an au blog.
D’avance je vous en remercie.
Géplu.
* Je certifie qu’Hiram.be ne fera aucun commerce et ne transmettra à personne les données recueillies, collectées à la seule fin de la gestion de ses abonnements. Géplu.
L’iconographie la plus répandue de saint Séraphin de Montegranaro, via l’imprimerie, procède en effet d’un modèle pieux du XIXe siècle le figurant en effet sous les traits d’un vieux moine capucin. Mais il serait intéressant de faire une recherche ciblée sur son iconographie italienne avant le XIXe siècle pour voir s’il n’existe pas d’autres modèles aujourd’hui méconnus, dont celui du jeune maçon qu’il faut avant d’entrer dans la vie religieuse.
J’incline pour ma part à penser que cet habit rouge et ce tablier « palé d’azur et d’argent », pour employer volontairement le vocabulaire héraldique, était peut-être la tenue des confrères lorsqu’ils faisaient procession afin de bien marquer l’esprit de corps. Rien « d’étrange » donc pour l’époque et il n’est pas à exclure que ce tablier inhabituel fasse référence à l’armorial régional (que je ne connais pas dans le détail et pour lequel il conviendrait d’interroger les spécialistes locaux). L’habit rouge est en tous les cas celui que porte traditionnellement un autre bâtisseur d’origine modeste, saint Bénézet (celui du pont d’Avignon), ainsi qu’en témoigne, par exemple, la bannière de la confrérie des portefaix de saint Bénézet d’Avignon en 1779.
Une précision enfin : parmi les outils posés au pied de saint Séraphin de Montegranaro, je ne vois aucun compas. De gauche à droite, il y a un baquet/auge, une règle, une truelle, un niveau ou une fausse équerre (la résolution assez faible de la photo ne permet pas d’en être absolument certain > je pense que c’est là le compas que voit notre Frère Yves Hivert-Messeca), une équerre, un fil à plomb (et non un burin) et un têtu-pic (plutôt qu’un marteau-taillant à proprement parler).
Rappelons que les « Quatre Saints couronnés » préférèrent le martyr plutôt que d’être infidèles à leurs serments. Comme quoi nos vieilles légendes sont encore pleine d’enseignements 🙂