Medaille A de Belgique
A gauche, médaille de La Belgique, loge temporaire à l’orient de Paris.
A droite, médaille d’Albert de Belgique à Londres.

La loge Albert de Belgique, une loge belge à Londres

Publié par Pierre Noël

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vendredi 29 septembre 2023
  • 13
    Pierre Noël
    4 octobre 2023 à 11h19 / Répondre

    Cet article doit être lu en parallèle de « John Belton nous parle de Goblet d’Alviella« , par Géplu, paru sur hiram.be le Lundi 7/11/22

  • 12
    Pierre Noël
    1 octobre 2023 à 20h44 / Répondre

    Les archives du SCPLB (Rue Royale, Bruxelles) conservent un diplôme (en date du 1er mai 1917) de Souverain Prince Rose-Croix décerné par le Chapitre Albert de Belgique (établi en 1915) à Achille Charlot, natif de Ransart, membre de la loge La Charité (Or. de Charleroi), reçu aux mystères du grade de Rose-Croix le 4 avril 1917 (le 4 avril était un jeudi, celui précédant le dimanche de Pâques). Paul Duchaine était TS, Henri Cohen, Secrétaire
    La position de ce Chapitre de REAA à Londres souligne l’ambiguïté des relations anglo-belges. S’il n’y avait pas de relation officielle entre le GOB et la GLUA (la loge Albert de Belgique n’était que tolérée à Londres), le Chapitre de R.+. A de B était reconnu comme tel par le SC d’Angleterre et ses membres reçus en visiteurs normaux (ils se réunissaient d’ailleurs dans ses locaux pour la fête annuelle du jeudi avant Pâques). Goblet d’Alviella fréquentait aussi bien sa loge anglaise (Quatuor Coronati) que A de B. Il était d’ailleurs garant d’amitié du SC de Belgique auprès du Suprême Conseil pour l’Angleterre, le Pays de Galles et les dépendances de la Couronne Britannique, ce qu’il fut jusqu’à sa mort (1925). Le SGC Anglais, le comte de Donoughmore, était garant d’amitié du SC de Belgique à Londres.

    ps Toutes mes excuses à mon ami Michel Hermant pour avoir estropié son nom.

  • 10
    Pierre Noël
    29 septembre 2023 à 18h40 / Répondre

    Une anecdote !
    La tenue du 4 novembre 1916 (celle de l’installation de Paul Duchaine pour un 2° mandat) vit un exposé de J. Delville sur les « Bases spirituelles de la fm ».
    « J’aime notre ordre dans son essence propre, dans ce qu’il a de plus profond. La majorité des FF ne l’aiment pas de cette façon car ils n’y voient qu’un instrument de combat dirigé contre l’Eglise de Rome et la mystique en général. Le mot FM est, sous l’influence dissolvante du matérialisme et de l’athéisme, devenu synonyme d’athée (sauf dans les loges Anglaises, Ecossaises et Américaines). Il ajoute que dans sa lutte contre l’intolérance, la FM s’est écartée de toute espèce de spiritualité et de symbolisme. La suite de son envolée montre que, pour lui, la vérité se trouve dans une doctrine secrète (suivez mon regard!), ésotérique et occulte qui procède de l’Egypte. Seule l’enseigne encore la co-masonry (le DH anglo-saxon). Delville termina par un plaidoyer vibrant pour l’initiation des femmes (et l’éloge appuyé d’un ouvrage d’Annie Besant !).
    Cette planche souleva bien des critiques, mais n’empêcha pas que son auteur devienne VM l’année suivante.

  • 9
    Anubis Rê
    29 septembre 2023 à 16h51 / Répondre

    Remarquable planche et si agréable à lire, merci Pierre Noël.
    .
    D’un point de vue plus général, sur les principes de réflexion :
    Bien entendu, il viendrait à l’idée de peu de maçons aujourd’hui comme hier de cautionner l’idée selon laquelle, à l’image de Charles Leadbeater comme me l’apprend P. Noël, il serait possible de « raconter les initiations maçonniques dans les Temples égyptiens pour les avoir vécues [soi]-même dans une vie antérieure ».
    Mais est-ce bien différent de ce qui est encore exigé aujourd’hui par certaines obédiences, savoir « qu’on [ne] puisse se réclamer de la Maçonnerie sans avoir une ferme croyance en l’existence de Dieu » ?
    Avec un recul plus digne du maçon que la réaction du croyant blessé par le blasphème, la question ne mérite-t-elle pas d’être posée ?

  • 8
    Jean Gaul
    29 septembre 2023 à 15h32 / Répondre

    Fr PN infatigable…Merci.

  • 2
    Remi
    29 septembre 2023 à 10h06 / Répondre

    C’est toujours un réel plaisir de lire Pierre Noël. 😊

  • 1
    Ronny Debilde
    29 septembre 2023 à 8h48 / Répondre

    Très intéressant article mais l’illustration me laisse un peu perplexe, …y a t il une explication connue au fait que l’ordre des couleurs nationales soit inversé et ce pour chaque bijou de loge, tant à Paris qu’à Londres?

    • 3
      Jacques Declercq
      29 septembre 2023 à 10h16 / Répondre

      Ronny, je ne crois pas qu’il y ait une raison particulière. Je dirais plutôt erreur de montage….

      • 4
        Jacques Declercq
        29 septembre 2023 à 10h18 / Répondre

        Je remarque en plus que la médaille de la loge de Paris est photographiée côté revers (voir le G qui est à l’envers).

        • 6
          Pierre Noël
          29 septembre 2023 à 12h55 / Répondre

          Exact. Une photo de son avers montre le noir à gauche.

          • 7
            Sam B
            29 septembre 2023 à 13h20 / Répondre

            Bonjour,

            Je possède trois médailles (une de « La Belgique » (Paris), « Albert de Belgique » (Londres) et « La Patrie » (La Panne)). La seule dont le ruban est inversé est celle de « Albert de Belgique ». Peut-être s’agit-il d’un signe distinctif anglais 😉

        • 11
          Pierre Noël
          29 septembre 2023 à 19h28 / Répondre

          La médaille de la loge « Nous Maintiendrons » de La Haye ont les couleurs dans l’ordre normal.

    • 5
      Anubis Rê
      29 septembre 2023 à 12h10 / Répondre

      Il semble que la médaille de gauche soit à l’envers.
      En revanche, celle de droite est à … l’anglaise 🙂

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