« Pour rester libre un média ne doit dépendre que de ses lecteurs »
Amis lecteurs, Frères, Sœurs, ou profanes,
La gestion professionnelle et indépendante d’Hiram.be, Le Blog Maçonnique a un coût, qui croît régulièrement. Aussi, afin d’assurer la pérennité du blog et de maintenir sa qualité, je me vois contraint de rendre son accès payant. Rassurez-vous, la somme demandée est très minime : 20 € par an !
De plus, afin de ne pas « racketter » les nombreux visiteurs occasionnels et de permettre aux nouveaux lecteurs de découvrir un peu le blog avant de s’y abonner, la consultation de trois articles est offerte aux non abonnés. Mais dans tous les cas, afin de pouvoir gérer ces gratuits et l’accès permanent, la création d'un compte est préalablement nécessaire.*
Alors, si vous aimez Hiram.be et êtes satisfaits du service d’informations maçonniques qu'il vous rend chaque jour, soutenez-le, créez votre compte et réglez dès aujourd’hui vos 20 € pour votre accès permanent et illimité d'un an au blog.
D’avance je vous en remercie.
Géplu.
* Je certifie qu’Hiram.be ne fera aucun commerce et ne transmettra à personne les données recueillies, collectées à la seule fin de la gestion de ses abonnements. Géplu.
Puisque Paul de Saint-Hilaire a été cité, on peut dégager l’une ou l’autre « perle » de son ouvrage sur sa lecture alchimique de la Grand-Place :
1/ Notre auteur féru de « Mystères » prétend que la statue, surplombant ce qui fut autrefois le siège de la Corporation des Tailleurs, n’est pas celle de St Boniface, mais bien celle du célèbre alchimiste Basile Valentin.
Il avait raison sur un point, cette statue n’est pas celle de St Boniface comme on le pensait à l’époque, mais comme l’a indiqué Jean Van Win, les sources historiques ont montrés depuis, qu’il s’agit bien de celle de Saint Hommebon de Crémone qui était un tailleur et marchand reconnu saint par l’Eglise catholique et qui ne fut en rien alchimiste.…
2/ Il va également supprimer le r de « sartor » inscrite sur la même Maison, et qui signifie « tailleur », et ainsi mettre « sator » à la place, cad le semeur, soit l’Adepte œuvrant à la recherche de la Pierre Philosophale…
3/ Concernant la statue de Charles II d’Espagne présente au fronton de « La Maison du Roi d’Espagne », notre romancier décrétera que la Voie Sèche en 7 opérations a donc de ce fait été introduite en Espagne…
4/ Au chapiteau du rez-de-chaussée de l’aile droite de « l’Hôtel de Ville », il y a une représentation montrant des chaises empilées.
St Hilaire y voit du combustible pour alimenter le feu de l’Athanor… alors que cette représentation se réfère au nom d’une ancienne maison qui occupait l’emplacement, « de scupstoel », cad « l’estrapade »…
5/ Et cette affirmation, toujours de St Hilaire, décidément en verve, qui prétend qu’on aurait découvert, lors de la restauration de St Michel en 1843, dans la sphère en cuivre de son pivot, une boîte en fer contenant dans son étui de plomb une pièce d’argent comportant des inscriptions alchimiques, bien entendu sans la moindre preuve de cette découverte dont personne ne parle…
St Michel terrassant le dragon, est considéré par Saint-Hilaire comme la figuration de la Matière Première.
Il n’y a aucune trace de ces éléments au 15e siècle lors de l’installation de cette statue, pas plus lors de la reconstruction de la Grand-Place.
On y voit une girouette au symbole biblique…
6/ Terminons ce bref aperçu par la « Maison du Roi » qui deviendra sous sa plume « La Maison de l’Art Royal »…
Permettez-moi de revenir un instant sur le sujet de la présente en m’adressant à MANON en 4 ce qui me permet l’un ou l’autre court développement.
.
Chère Manon,
La vocation de ces recherches ne porte pas sur des « critiques » à porter « sur la vision alchimique de Patrick BURENSTEINAS », mais bien de montrer que ces propos hermétiques sont hors cadre de la Grand-Place de Bruxelles, ce que je pense avoir pu détailler.
.
Il faut, en effet, se placer dans le contexte de la reconstruction de la Grand-Place à ces époques (1696 à 1710).
Il s’agit d’un chantier gigantesque, qu’on peut mettre aisément au pluriel puisqu’il ne s’agit pas moins de reconstruire une quarantaine de « Maisons » répartis sur une durée de 14 ans et dont les différents propriétaires appartiennent aux multiples Corporations et Guildes, voir sont des particuliers, et qui plus est ont leurs propres architectes et sculpteurs.
Ce ne fut pas un long fleuve tranquille, loin s’en faut.
Malgré l’obligation de suivre des plans établis sous la férule du Magistrat de la Ville, il y eu de fortes réticences, des heurts, jusqu’à devoir composer avec certaines Corporations particulièrement dominantes, voir des particuliers (bourgeois aisés), qui ne s’en laissaient pas compter, et il est notamment vite apparu qu’il n’était pas question de toucher aux décorations laissées au choix de chaque « Maison » à la suite de la Maison de la Louve (Maison des Archers) qui s’en était emparée dès le début des reconstructions en 1696.
.
Dans cet environnement, penser qu’un alchimiste ait eu la latitude d’imposer son bestiaire alchimique sur l’ensemble des « Maisons », et comme le prétend Burensteinas avoir pu l’ordonner puisqu’il affirme que des emblèmes alchimiques se répondent d’une façade à l’autre ; ça apparaît très vite de l’ordre du pur fantasme.
Par ailleurs, j’ai pu montrer que des emblèmes prétendus alchimiques avaient un tout autre sens aux époques de reconstruction.
.
On peut ajouter que ces révélations alchimiques furent bien tardives jusqu’à ce qu’un certain Paul Meurice, alias Paul de St Hilaire, s’en empare en 1978 avec son ouvrage « Lecture alchimique de la Grand-Place de Bruxelles », proposée à la suite de ses diverses collections à « Mystère »…
Oui,, Jean , les attaques a la personne, plus ou moins brutales, virulentes sont la manifestation d’incapacité argumentaire sur le sujet. Et comme on le constate ca pollue le debat (ce qui est souvent le but) et le fait dériver vers des considérations inutiles ( dont mon présent message!). C’est d’autant plus choquant vis à vis des valeurs fm. C’est un réflexe humain entretenu dans les médias , réseaux comme tactique efficace . Devons nous y céder?
J’ai aimé les pavés de la Grand Place quand je m’y promenais avec ma maman dans les années cinquante. J’ai aimé ses bistrots, le Roi d’Espagne et son Bierkelder, l a Chaloupe d’Or, ses restaurants (le Cygne !). J’ai jamais été attiré par son aspect « ésotérique » qui fait les choux blancs de JVW, St-Hilaire et du sieur Goffin ! J’y ai surtout aimé « Le Fantôme Espagnol » de W. Vandersteen, qui vaut tous les rêves éveillés des grands auteurs à la Guénon-Vivenza. J’apprécie toujours autant sa Crèche de Noël et ses moutons, sans me soucier du bon Dieu, des laïcards bien-pensants ou de leurs toutous bien élevés.
>Pierre Noël 24
que veux-tu dire, en affirmant que la Grand-Place de Bruxelles fait mes choux blancs ? Tu veux dire mes choux gras ? Il convient de choisir ses choux.
–
Une fois encore, tu lis trop vite, Pierre, et tu conclus sans avoir tout bien lu. Je ne crois pas avoir jamais parlé de l’aspect « ésotérique » de la Grand-Place, Relis bien mon Bruxelles Maçonnique ; tout le salmigondis à la Saint Hilaire me dégoute, comme chacun sait.
–
C’est à la Chaloupe d’Or que j’ai été baptisé, entrant à l’ULB, en 1954. Les bistrots qui ornent ses abords me sont LARGEMENT connus.
A jvw 28.
Je l’avoue ! Je n’ai jamais lu les livres de JVW sur la Grand Place ou sur le Parc Royal ! Ces sujet m’intéressent peu, voir pas du tout (la manière dont il les envisage en tout cas).
Je me souviens en revanche de quelques promenades avec Bernheim de l’Amigo à la Taverne du Passage. On n’y parlait de tout et de rien, mais jamais d’alchimie ou d’ésotérisme.
Joël Goffin. Pourquoi mettre deux sujets différents dans le même bateau : le Parc et la Grand-Place dont j’ai dit qu’elle n’avait rien d’alchimique.
Je n’ai rien à voir avec Saint-Hilaire et moi j’ai consulté les AGR (échanges épistolaires autrichiens).
Le sieur Goffin comme vous dites (je suis pourtant républicain !) fréquentait assidûment le bierkelder – mais après votre sage génération – les hard rockers, les punks, la gauche radicale antistalinienne (le journal POUR), etc. Il y avait autant de subversifs que d’indicateurs. Sans oublier le Dolle Mol rue des Eperonniers. Pas d’esprit petit-bourgeois donc comme j’en vois chez les notables de certains milieux.
Le 9 juin, la Flandre rendra son verdict. Après ce Requiem, merci de m’oublier dans vos diverses notes. Faites comme si je n’existais pas. Je n’en vaux pas la peine.
Laissez-moi vous tout de même vous dire que vous et votre ami JVW pratiquez une forme de harcèlement.
Note : contactez Baudouin Decharneux, éminent professeur à l’ULB, pour lui dire qu’il est ignare ou fou de m’avoir publié dans La Pensée et les Hommes dont il assure la direction.
https://www.lapenseeetleshommes.be/product/le-parc-de-bruxelles-le-plus-grand-espace-maconnique-au-monde/
Il est minuit moins une. La maçonnerie – sans la cédille – n’est pas encore passée.😊
>17 YASFALOTH
Je ne sais pas par qui vous avez été éduqué, mais c’est assez insuffisant pour ne pas dire grossier. Je vous cite :
–
« J’ai le livre de JVW (acheté d’occasion pour une bouchée de pain, faut pas pousser quand même »
Que voulez vous mon TCF j’utilise mes ressources financières au mieux de l’importance que je donne à mes acquisitions. Désolé d’avoir touché là à votre fierté d’auteur avec des termes peut-être un peu « directs », mais j’aurais pensé qu’un Maçon de votre âge, de votre niveau et de votre notoriété devait être largement au dessus de ce genre de considérations…
.
Vous remarquerez que je n’ai pas formulé d’opinion sur la pertinence de son contenu, mais vu votre « sensibilité » sur le sujet je pense que je vais m’abstenir 🙂
Vous êtes franchement grossier et je me permets de vous le dire, mon TCF Yasfaloth ! Notre F. Jean van Win n’a pas besoin de moi pour se défendre, j’en suis bien convaincu mais votre ton est proprement insupportable ! Et pour tout le monde !
Rassurez vous je ne suis que de passage. Mais c’est vrai que la déférence servile n’est pas mon fort…
Donc, en résumé, il n’y a rien d’alchimique sur la Grand-Place de Bruxelles, aucun des architectes ayant participé à sa réalisation, reconstruction et restauration n’est connu comme étant de près comme de loin lié directement ni même indirectement à la mouvance (histérico-transmutato-del-plombo-en-oro-) alchimique, aucun des maitres d’ouvrage, propriétaires d’avant-hier, d’hier et d’aujourd’hui des édifices la composant n’est plus connu comme adepte, ni même ne serait-ce comme détenteur de livres mutus ou explicitus du Grand-Oeuvre qui fit de ces auteurs Crésus et de ses lecteurs Mythos …
… mais … d’après certains … quiconque ne voit rien d’alchimique à cet endroit n’a en quelque sorte rien compris au film maçonnique ! Ban ! Prends ça dans ton Tablier !
Et puis voilà que l’on convoque Guénon ! Autant dire Dieu ! Bon, j’aime bien, un dévoilement certain, mais quand même, il ne me semble pas connu comme adepte d’autres magies que cérémonielle.
Non parce que, il faut être très clair et concret chère Manon, tout alchimiste qui se réspecte est intimement convaincu qu’il est, absolument et sans aucun doute, possible de transmuter la Matière Première physique, vulgairement nommée Plomb et initiatiquement nommée Antimoine, en Or physique. Et c’est cela qui pose problème. Parce que pour tout le reste, sauf voir des symboles alchimiques où il n’y en a aucun, pour tout le reste nous sommes évidemment d’accord avec le fait qu’il s’agit de transmuter l’esprit obscurci par le plomb de la vulgarité vers l’or de la connaissance. Et la méthode alchimique en est une parfaitement valable. Oui ! l’Antimoine et l’Or sont le même métal à des états de maturation différents, évidemment que oui ! Ou bien serions totalement incapables de la moindre évolution. Car s’il est une vérité, c’est qu’il n’est donné à aucun composé de l’Univers la possibilité de changer de nature.
à Anubis 18 . Je partage ton appréciation.
>>>14 Yasfaloth
oui, mon TCF, c’est là une excellente idée, car pour d’abord lire, ( pour moi relire, car je l’ai lu en entier,) et enfin comprendre René Guénon, il faut être plus que désenchanté. Il faut être complètement déprimé. Ce que je ne suis en aucun cas !!
–
Je te le laisse, à toi qui es « en recherche d’une sagesse cachée… ou oubliée !!! This is not at all my cup of tea.
😊😊😊 Sauf à penser que celui qui à compris Guénon (ou qui le prétend) n’a pas encore compris qu’il n’a rien compris à la maçonnerie. Je suis de concert avec JvW – contre Guénon. 😉
J’ai le livre de JVW (acheté d’occasion pour une bouchée de pain, faut pas pousser quand même 🙂 ) à côté de l’ensemble de l’œuvre de René Guenon (la plupart en éditions originales) et de quelques ouvrages clefs comme celui de Xavier Accart.
.
Paradoxalement, « Contre Guenon » m’a été très utile pour (un peu) comprendre RG et surtout en quoi il dérangeait autant. Quand à « comprendre la maçonnerie » bah effectivement je reste un apprenant…
.
« Caminante no hay camino… etc… »
.
Je vois ici quelques TCF bardés dans des opinions apparemment définitives, je suis pas sûr de vous envier.
Hm hm hm … 🙂 en revanche toi, au niveau certitudes … pas du tout donc ?
Opinions, oui, évidemment, convictions : quelques unes… « certitudes », non, enfin j’espère pas… à part une, intime, oui, peut-être peut on l’appeler comme ça, mais elle ne concerne que moi.
Le très beau travail de Étienne Hermant conclut comme suit : « Rappelons, comme on l’a vu, que les différents Métiers avaient une totale latitude quant aux décorations de leurs édifices respectifs, ce qui inclut également les « Maisons » des particuliers dont nous avons vu deux exemples avec la Maison de la Rose et la Maison du Mont Thabor. »
–
Une totale latitude quant aux décorations… Je ne vois pas où il y a matière à polémique. Sauf pour les agressifs obsessionnels.
Je ne reviendrai désormais plus sur ce genre de sujet, bien qu’il y ait encore Mozart, avec les perpétuelles calembredaines à propos de la Flûte Magique…
C’est marrant, personnellement la conclusion que j’y ai lu est la suivante :
.
« Resterait dès lors aux amoureux de l’Art Royal à s’emparer hors contexte de cette intense poésie du verbe créateur et à s’imprégner de son symbolisme évocateur. Un « Voyage » sans attaches, devenues incertaines, au pays du Mutus Liber. »
.
Qui me va très bien…
.
Vous paraissez de plus en plus désenchanté mon TCF JVW peut êtes vous désormais mûr pour relire et comprendre René Guenon 🙂 🙂 🙂
Lorsqu’on parle de Bruxelles, j’ai toujours un petit regret maçonnique qui me revient à l’esprit.
C’était il y a un peu plus de 20 ans, bientôt 25, j’étais un tout jeune maçon, d’une ou deux années seulement, je devais être peut-être encore trop jeune maçon pour bien analyser l’opportunité et la situation.
Avec mon épouse, nous étions aux expositions d’antiquités et de livres anciens du côté des Sablons, place du Grand Sablon, si je ne me trompe pas entre Petit et Grand Sablons.
C’est pas loin à pied de la Grand Place.
J’y ai trouvé une sorte de bibelot maçonnique qui reprenait le menu d’un banquet toulousain du GODF, vraisemblablement d’un Congrès régional. Cela datait des années 1910, maximum 1920.
Mes origines toulousaines en furent flattées, Mes débuts en maçonnerie également.
Mais après avoir tergiversé pendant un long moment, j’y ai renoncé pour plusieurs raisons.
D’une part, le prix me paraissait un peu trop élevé, peu raisonnable par rapport à mes possibilités du moment.
D’autre part, malgré ce double attrait régional et maçonnique, je ne voyais pas bien que faire d’un tel objet à domicile.
Une vague idée m’avait traversé l’esprit.
Acquérir cet objet finalement original (je n’en ai jamais revu l’équivalent depuis, toulousain ou d’ailleurs) et, si je ne souhaitais pas l’exposer à la vue à la maison (mais on n’achète pas des objets pour les cacher aussitôt) le proposer à la Franc-maçonnerie toulousaine, ou au siège du GODF, rue Cadet.
Mais étant alors trop novice dans ces institutions et dans les circuits pour m’adresser aux uns ou aux autres, j’avoue y avoir renoncé. Je crois que je le regrette un peu depuis.
J’espère que cet objet aura su trouver sa place depuis, ou chez un particulier intéressé, ou dans un musée maçonnique, pourquoi pas…
La Grand-Place n’est pas alchimique, pas plus que l’agressivité n’est maçonnique .
Merci pour cet article .
Merci à Etienne Hermant pour cet bel article bien documenté. Les points qu’il relève devraient atténuer les spéculations délirantes que certains contradicteurs ne manqueront sans doute pas de lui opposer. Je m’étonne d’ailleurs que ce ne soit pas encore le cas.
La fontaine des aveugles, située à deux pas (rue au Beurre) est un premier indice : un aveugle « regarde » dans la direction de la grand place et guide d’autres aveugles qui le suivent. On se réfère ici à la parabole décrite dans Mt (15,14) et Luc (6,39). Les aveugles, sont ceux qui ne veulent pas voir et qui resteront ignares, contrairement aux « initiés » qui eux, ne s’écarteront pas du chemin. Nos aveugles n’auront donc jamais l’heur de voir la vierge enceinte, le cerf (Mercure), l’étoile (la pierre philosophale), la balance, le sac doré, le cygne… qui trônent fièrement sur la place, parmi tant d’autres symboles qui gérèrent des interprétations pour le moins imaginatives, voire, comme l’écrit si bien Etienne Hermant, « zozothéristes » ! Ils ne pourront contempler l’asymétrie de l’hôtel de ville ni quelques statues faîtières qui pointent du bras certaines directions mystérieusement significative… Quel dommage ! La tentation est grande, dans certains cas, restons biblique : « Bienheureux les pauvres en esprit, car le Royaume des cieux est à eux ! » (Mt 5,3).
Puis-je humblement rappeler aux lecteurs de mon Bruxelles Maçonnique (première et seconde éditions) ce que j’écrivais à ce sujet. Des auteurs plus qualifiés que moi ont démontré la stupidité des affirmations des disciples de Paul de Saint Hilaire, qui s’obstinent contre vents et marées à faire adopter leurs contes de fées. Je ne citerai que « la statue de Hommebon de Crémone au sommet de la maison des Tailleurs, dite la Chaloupe d’Or » sur la Grand-Place de Bruxelles, dont on CROIT généralement qu’elle représente l’alchimiste Basile Valentin. (Merci à A. van Dievoet pour ses précisions qui bouleversent ce bobard).
–
Chers Étienne et Jean-Michel, ceci rejoint le « Parc de Bruxelles maçonnique » et autres calembredaines qui révulseraient MINA MARTENS in « Initiation à une rencontre, la Grand-place de Bruxelles », Ed. Desoer, 1966, Bruxelles, et surtout le resplendissant VICTOR.G.MARTINY et sa « Grand- Place de Bruxelles », Ed. Desoer, 1966. Cet auteur fut non seulement un grand architecte, mais aussi le Sérénissime Grand Maître du Grand Orient de Belgique.
–
Laissons donc croire les béguines.
Moi aussi, je regrette l’époque où je croyais à Saint Nicolas…
Joël Goffin : je vous cite : ceci rejoint le « Parc de Bruxelles maçonnique ».
Décidément, vous êtes un monomaniaque ou vous le faites exprès pour relancer la controverse du parc et dans ce cas c’est vicieux.
J’ose espérer que le WM ne fera pas déraper cet article que je trouve excellent.
Joël Goffin: article très fouillé et convaincant basé sur des sources fondamentales et fiables.
La série « Le Voyage Alchimique » est à voir, de très belles prises de vue et un véritable don narratif de Patrick Burensteinas.
Certaines choses intéressantes s’y trouvent, notamment la description de la déambulation dans une cathédrale, l’épisode du Mont Saint Michel est un régal.
Cela reste cependant un beau roman, une belle histoire, comme on nous le suggère très justement dans cet article parfaitement documenté.
Je remercie également Etienne Hermant pour cette démystification.
C’est dommage de lire ces propos débiles, et critiques sur la vision alchimique de Patrick BURENSTEINAS !!! Encore « des » qui n’ont rien compris « au film » !
merci pour ce bel article, qui privilégie une analyse fondée sur l’histoire, la raison et non la seule imagination.
C’est quand même le propre de la méthode symbolique Maçonnique que de raconter des « histoires », de s’appuyer sur des correspondances intuitives, parfois improbables, pour donner à réfléchir et (re)trouver et s’approprier les éléments d’une sagesse cachée… ou oubliée…
.
La rigueur scientifique, la méthode historique, la raison, c’est juste un domaine différent.
.
Que je perçois d’ailleurs comme tout aussi nécessaire pour ce qui me concerne. Les deux façons d’appréhender le monde m’étant complémentaires.
Ah, quel plaisir de lire des propos sensés et de voir ainsi la Grande Place remise au centre de Bruxelles et les zozotéristes et autres soufleurs (pour reprendre le vocabulaire des alchimistes d’antan) renvoyés à leurs fourneaux à fantasmes ! Merci mon très cher Étienne.
Alchimique ou pas la Grand-Place de Bruxelles est d’une beauté remarquable.