La France étroite

La France étroite

Publié par Géplu
Dans Edition

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jeudi 12 novembre 2015
  • 3
    EMILIUS
    12 novembre 2015 à 17h21 / Répondre

    Bonjour,

    oui, c’est un constat des diverses maladies dont l’auteur ne semble pas arriver à formuler: le prosélytisme ; l’esprit prosélyte, quelque soit le milieux d’ou il provient, c’est ceci qu’il faut identifier ; l’appareil d’Etat est lui aussi devenu prosélyte, confondre tolérance, respect et liberté individuelle d’avec la justification de tout et n’importe quoi, confondre laïcité d’avec anti-cléricalisme ou idiotisme ; confondre république et humanisme ; confondre racisme et colère populaire ; confondre religion d’avec inquisition ainsi de suite ; le prosélytisme: une des pires maladies.

    Cordialement.

  • 2
    Condorcet
    12 novembre 2015 à 14h32 / Répondre

    La Turquie était un pays laïc, on voit ce qu’il en advient aujourd’hui, il suffit d’en parler avec les Turcs laïques. Dès que les laïcards baissent la garde, le communautarisme religieux s’infiltre et s’impose. On peut raconter ce que l’on veut les faits sont là et vérifiables. A vouloir jouer les plus tolérants que tolérant, on finit par être victime de sa propre générosité. C’est un peu comme en maçonnerie avec ce débat puéril entre les tenants de ceux qui prétendent disposer de la régularité au regard de ceux qui seraient irréguliers.
    La GLUA qui s’est autoproclamée de régulière a été créée, avec l’aval de la Sainte Alliance pour en finir avec le régime Napoléonien (1813), et tout ce qui subsistait dans ses fourgons des idéaux de la révolution.
    La GLUA a préféré l’intra-religieux, d’autres diront le dialogue inter-religieux, au détriment du supra-religieux des constitutions d’Anderson dont elle n’avait pas à se préoccuper des convictions particulières. Régression de la société, régression de la maçonnerie. Que dirions nous si chacun arrivait en loge avec autre chose que son tablier et ses gants blancs. Il ne faut pas confondre, sphère publique, sphère privée, et sphère intime qui est le seul du domaine intouchable de la croyance personnelle.

  • 1
    benoued
    12 novembre 2015 à 13h42 / Répondre

    N’ayant pas encore lu ce livre, je ne peux que donner un avis assez subjectif. Cependant je reste convaincu que les atermoiements entre sphère privée et sphère publique, donne raison à l’analyse de ces deux auteurs.
    Professeur de philosophie, je me rends (compte auprès de mes élèves) de plus en plus qu’au nom de la laïcité, nous sommes en train de creuser la tombe de la République et ses valeurs en refusant ipso facto une analyse plus apaisée de la laïcité, qui consiste à refuser une laïcité de combat qui ressemble de plus en plus à une radicalisation anti-cléricale. Une laïcité apaisée reste possible si et seulement si nos lois sortent de l’atermoiement juridique qui ont fait naître dans notre pays des cas d’école. J’en veux pour exemples, le foulard, le repas halal à l’école, l’accompagnement de sorties scolaires par des parents dont la tenue vestimentaire manifeste leur appartenance religieuse et comble du désespoir, ce que j’appelle la verrue de la République, à savoir le cas concordataire de l’Alsace-Moselle.
    Toute la question est de savoir comment concilier le respect des lois de la République et le respect de la liberté de conscience? En la matière il y a du travail et les planches vont certainement chauffer!!
    Jean Baubérot dans « les laïcités dans le monde » nous apprend que la laïcité n’est n’est pas une « exception française » et elle n’est pas non plus un « pur concept » intemporel ». cela donne à réfléchir!
    Je vais donc m’empresser de lire ce livre qui semble ouvrir de nouvelles perspectives de réflexions.
    FRAT.

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