« Pour rester libre un média ne doit dépendre que de ses lecteurs »
Amis lecteurs, Frères, Sœurs, ou profanes,
La gestion professionnelle et indépendante d’Hiram.be, Le Blog Maçonnique a un coût, qui croît régulièrement. Aussi, afin d’assurer la pérennité du blog et de maintenir sa qualité, je me vois contraint de rendre son accès payant. Rassurez-vous, la somme demandée est très minime : 20 € par an !
De plus, afin de ne pas « racketter » les nombreux visiteurs occasionnels et de permettre aux nouveaux lecteurs de découvrir un peu le blog avant de s’y abonner, la consultation de trois articles est offerte aux non abonnés. Mais dans tous les cas, afin de pouvoir gérer ces gratuits et l’accès permanent, la création d'un compte est préalablement nécessaire.*
Alors, si vous aimez Hiram.be et êtes satisfaits du service d’informations maçonniques qu'il vous rend chaque jour, soutenez-le, créez votre compte et réglez dès aujourd’hui vos 20 € pour votre accès permanent et illimité d'un an au blog.
D’avance je vous en remercie.
Géplu.
* Je certifie qu’Hiram.be ne fera aucun commerce et ne transmettra à personne les données recueillies, collectées à la seule fin de la gestion de ses abonnements. Géplu.
La Franc-Maçonnerie est une Institution liée aux Mystères de Jérusalem, mais qui a subi au fil des siècles et de l’évolution morale de l’humanité de grandes modifications.
Voyons, rapidement, et sous un angle un peu plus large les relations qui ont existé entre les « Mystères » primitifs et l’école.
Voltaire a écrit : « Au milieu du chaos des superstitions populaires, il existait une institution qui empêcha toujours l’homme de tomber dans la brutalité absolue, c’était celle des Mystères. »
Toutes les sciences, toutes les institutions, émanent d’une source unique : celle des Institutrices Elyséennes.
Les prêtres de toutes les religions les ont altérées et les ont propagées dans tous les pays en les masculinisant ; c’est le fond de la mythologie.
Mais remontons à la source de cette Ecole unique et nous verrons qu’un nom est resté pour la représenter : c’est Minerve.
Le mot Minerve (min-erve) est composé de min, minne, qui signifie mémoire, esprit, intelligence (en latin mens). Ment en Irlandais signifie encore institution, institut, et, dit Ihm, « pour ainsi dire, mentis cultura. Le mot Mentor, dans la même langue, signifie eruditus, institutor, savant, pédagogue ». Mentor vient de men (esprit) et tor abrégé de thorah (loi). Erve signifie culture, par extension champs labourés, mais primitivement culture de l’esprit.
(…)
On s’est habitué à rapprocher le nom de Minerve de celui des Muses et du Mont Parnasse.
Ceci a une cause lointaine qu’il faut expliquer.
Parnasse se disait antérieurement Larnassas (voir Noël, Dict. de la Fable), mot qui signifie Ecole. Il dérive du verbe laren ou leeren, enseigner en anglo-saxon. Lar signifie doctrine, et Lareow, Maître ou interprète de la parole divine. Il existe dans la Belgique plusieurs endroits nommés Lærne, Leerne, Lerne ; c’était des lieux consacrés à l’instruction du peuple.
« Les dieux Lares étaient, dans leur origine, des précepteurs du public. Diane était réputée Lare » (De Grave, Ch. E., t. I, p. 96).
Il s’est donc formé, chez les Celtes, une catégorie de Maîtresses d’Ecole qui a porté différents noms. On les appelle souvent des Normes (d’où normale), et on nous représente trois Normes fondant un collège chez les Germains et les Scandinaves ; de là le mot Dryade (dry, trois). Mais le nom qui a surtout été conservé est Druidesse, féminin de Druide.
(…)
A l’époque reculée où l’homme n’avait encore pour mœurs que ses instincts, on avait remarqué combien sa nature le portait à l’opposition, à la contradiction, à la domination.
C’est pour enrayer ses mauvais instincts que les Mères instituèrent une discipline élémentaire (1) qui est toujours restée depuis dans la société, et qu’on désigne encore par les mots « éducation », « convenance », « savoir-vivre », « manières comme il faut ».
C’est cette retenue des mauvais instincts qui fut d’abord la Religion. La connaissance que l’on avait des lois qui régissent la nature humaine avait fait comprendre que l’homme doit être discipliné, « apprivoisé », pourrait-on dire, afin de pouvoir vivre dans la société des femmes, des enfants et même des autres hommes.
On institua donc une règle de vie commune, dont l’homme comprenait la nécessité, car il s’y soumettait volontairement. C’est dans cette vie calme et bien organisée qu’on élevait son esprit vers la pensée abstraite et qu’on lui donnait les moyens de vaincre les sens dont on sut bientôt que l’usage abusif mène à la folie.
Cordialement.