« Pour rester libre un média ne doit dépendre que de ses lecteurs »
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Géplu.
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Bonjour,
Ce blog a bien mérité cette promotion, je l’ajoute à ma liste.
Pour suivre LAZAR-LAG , ne pas oublier le fameux « au jour d’aujourd’hui !! » ,. J’entend aussi quelques fois « j’ai été… à tel endroit… pour je suis allé à tel endroit,et si l’usage fait loi (?) c’est fort dommage.
Bonne journée.
PS: je commence par le bonjour et j’ajoute la bonne journée …pas encore dans l’usage ?
Nous remercions très chaleureusement Geplu pour l’annonce qu’il a réalisée à l’occasion de cette 1ère année de fonctionnement du site idealmaconnique.com. C’est un gros travail pour des amateurs comme nous mais c’est aussi une manière de poursuivre notre engagement maçonnique.
Le commentaire de MG Renault nous fait chaud au coeur, et nous conforte dans notre démarche.
Que Julien Vercel et Jean-Pierre Bacot pour critica Masonica et notre frère de 3-5-7 prennent le temps de nous encourager, c’est vraiment gentil surtout émanant d’animateurs de sites de qualité !
Pour les lecteurs d’hiram.be et en avant-première voici le sommaire des prochaines BIM09 (12 pages – parution le 31 octobre):
– édito : sacrifices humains, encore et toujours ?
– Notre héritage compagnonnique : Perfection Ne Ment
– Comprendre le symbolisme de Midi – Minuit
– Le symbolisme du baobab
Je crois qu’on ne peut ni blâmer, ni se moquer de Chanzy en ses développements grammaticaux.
Il a raison : un pluriel appelle un pluriel, pas un singulier.
C’est ainsi, et une entorse à la règle demeure une entorse.
Convoquer le passage au langage courant ou à l’usage pour exonérer l’entorse n’enlève rien à l’entorse.
Et pourquoi langage courant et usage auraient-ils raison ?
C’est comme dire que la majorité issue des urnes serait drapée de toute vertu. Auquel cas, pourquoi-pas, félicitons aussi ce bon M. Hitler d’avoir été élu démocratiquement en 1933 en Allemagne.
Après langage courant et usage, pourquoi ne pas convoquer aussi le bon sens ?
Notre langue s’appauvrit ou plus exactement c’est l’usage que nous pouvons en faire qui s’affaiblit.
Et que l’on me comprenne bien ce n’est pas une question d’origine sociale, loin s’en faut.
Nos élites sacrifient trop facilement à de telles facilités.
Nos (deux) plus récents présidents de République ont pour particularité commune (entre autres insuffisances…) de ne pas bien maîtriser la langue qu’ils sont supposer défendre, ou avoir défendu.
Quand ils ne la malmènent pas.
Et par une sorte de mimétisme, par une sorte de panurgisme qui ferait mode, donc loi hélas, par une capillarité complaisante, à leur suite, les salons (principalement parisiens), les cohortes de courtisans derrière leurs mentors, les salles de rédactions autant télévisuelles, radiophoniques qu’écrites (même « Le Monde », c’est dire) répercutent un style, des fautes de syntaxe ou de français comprises.
Des exemples ?
– le doublement du sujet pour un seul verbe :
« La France, elle doit s’investir dans tel domaine », « La République, elle doit être exemplaire ».
Voilà des expressions très « hollandaises » que l’on retrouve désormais dans les bouches de tout (bon?) interviewer qui se respecte (qui se respecte?).
Mais pourquoi donc ne pas faire plus simple, plus élégant et plus exact : « La France doit s’investir dans tel domaine », « La République doit être exemplaire ».
– le doublement de verbe pour un seul sujet :
C’est plus insidieux par ce que plus commun, mais c’est malgré tout aussi faible sur le plan de la langue. « Qu’est-ce qu’apporte une telle solution ? ». « Qu’est-ce qu’on attend de l’équipe de France pour ce match ? ». Là aussi, on peut faire plus simple, plus fluide, plus aisé à enttendre aussi : « Qu’apporte une telle solution ? » ou « Qu’attend-on de l’équipe de France ? ».
– et j’en terminerai avec le verbe dédier.
Jusque sous la plume de nos haut-fonctionnaires nous trouvons cette pauvreté de langage. Exemple : « l’usager se rapprochera du service dédié ».
Dédié à quoi ? On ne sait pas. Car, comme consacrer, dédier se conjugue ainsi. C’est choquant une phrase ainsi non terminée. Et si le service a été cité précédemment on peut dire alors : « se rapprochera du service dédié à la mission précitée, à l’activité sus-dite ».
Et comme franc-maçons nous avons une responsabilité en la matière.
Nous produisons des planches. Nous les exposons en public, devant nos frères et sœurs, devant nos jeunes frères apprentis, éventuellement aussi devant des profanes qui peuvent avoir envie de nous rejoindre.
Ne faisons donc pas comme bien des journalistes et bien des politiques.
Respecter la langue n’est-ce pas respecter le public auquel on s’adresse autant que se respecter soi-même ? (Ce que beaucoup des précités ne font pas).
Et je sais que la tâche n’est pas aisée, moi-même il m’arrive de déceler dans mes propres interventions, parfois trop tard, un manquement, une dérive, une étourderie, jusque dans ces colonnes (et j’aime bien le double sens du mot).
Mais quand même. Évitons de singer ces politiques et journalistes qui, bien qu’issus de grandes écoles, E.N.A. incluse, semblent ne pas avoir pour souci de bien s’exprimer.
A croire qu’ils lisent peu, et écrivent, de moins en moins…
Il suffirait pourtant de revenir à certains fondamentaux :
« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément ».
J’y ajoute un mot de mon vieil instituteur qui nous disait en sa dernière année d’exercice, j’étais en CM2, mais ça m’est resté : « Une bonne phrase c’est un sujet, un verbe, un complément ».
Et merci à tous ceux et toutes celles qui m’auront lu jusqu’ici.
Et je précise que je ne suis ni enseignant, ni formateur, ni dans une profession littéraire.
Simplement citoyen. Simplement franc-maçon.
La preuve que moi-même je peux aussi faillir, voire défaillir quand je me relis:
1/ « Que nos (deux) plus récents présidents … sont supposés défendre » (et non « supposer défendre »),
2/ « plus aisé à entendre » et non enttendre. Ici, c’est juste une erreur de frappe mal contrôlée……
Et j’ai même amputé un « intervieweur » de son « u ». Honte sur moi jusqu’à la 13ème génération!
Bon site à recommander.
Bon anniversaire!
Julien Vercel et Jean-Pierre Bacot
Blog critica masonica
J’ai de plus en plus de mal à supporter cet affreux barbarisme qui malheureusement prolifère comme le liseron : « ses un an »… Un nom au singulier précédé d’un déterminant au pluriel , voilà qui est très peu orthodoxe. « Son premier anniversaire » serait plus judicieux!
Grammaticalement tu as tout à fait raison Chanzy, mais cette expression est aujourd’hui « passée dans le langage courant » comme l’on dit. Et l’usage fait loi…
A bont, alor j’écri komm toulemonde piske cé sa. Sa oci, cé pacé dan lu zaj.
N’exagérons rien… 🙂
Je n’exagère pas. « Ses un an » est une horreur à bannir, aussi affreuse à lire et à entendre que « des chevals ». Rien de très maçonnique dans mes interventions, à ceci près que ce barbarisme est à l’image de la médiocre maîtrise du français qui se généralise dans nos loges.
Quand on met sur Google « fête ses un an » on trouve de nombreux développements avec l’argumentation « orthodoxe » et « l’usage » journalistique qui va dans le sens que Geplu rappelle : l’exemple le plus significatif est celui du Point qui en 2014 titre « Le Prince Georges fête ses un an »
Arrrrgh ! J’ai les yeux qui saignent…Même la presse écrite se met à torturer la langue et la logique ? Je suis tout à fait favorable au fait que l’usage fasse évoluer la langue, loin de moi l’idée d’être un puriste réactionnaire, mais à condition que l’usage ne soit pas contraire à la logique ! « Ses deux ans », « ses cinquante ans » se comprennent, mais « SES UN an » ne veut strictement rien dire! Bon, sur ce, je vais mettre mes cerveau au repos en préparant mes déjeuner que je dégusterai devant mes télévision.
Et sèche ta larme… 🙂
« L’idéal maçonnique mérite d’être plus connu et plus diffusé …il ne peut y avoir de concurrence entre nous ! »
Merci pour ces paroles réconfortantes et l’action.
FRATERNITE