« Pour rester libre un média ne doit dépendre que de ses lecteurs »
Amis lecteurs, Frères, Sœurs, ou profanes,
La gestion professionnelle et indépendante d’Hiram.be, Le Blog Maçonnique a un coût, qui croît régulièrement. Aussi, afin d’assurer la pérennité du blog et de maintenir sa qualité, je me vois contraint de rendre son accès payant. Rassurez-vous, la somme demandée est très minime : 20 € par an !
De plus, afin de ne pas « racketter » les nombreux visiteurs occasionnels et de permettre aux nouveaux lecteurs de découvrir un peu le blog avant de s’y abonner, la consultation de trois articles est offerte aux non abonnés. Mais dans tous les cas, afin de pouvoir gérer ces gratuits et l’accès permanent, la création d'un compte est préalablement nécessaire.*
Alors, si vous aimez Hiram.be et êtes satisfaits du service d’informations maçonniques qu'il vous rend chaque jour, soutenez-le, créez votre compte et réglez dès aujourd’hui vos 20 € pour votre accès permanent et illimité d'un an au blog.
D’avance je vous en remercie.
Géplu.
* Je certifie qu’Hiram.be ne fera aucun commerce et ne transmettra à personne les données recueillies, collectées à la seule fin de la gestion de ses abonnements. Géplu.
Grand merci à Michel Lecour pour cette mise au point à propos de la diffusion du contenu des travaux. Ils seront lus avec plaisir sur un site ICOM qui m’est révélé…
Effectivement, je n’étais présent à Toulon. (Si les modestes retraités ont du temps disponible, ils n’ont plus les moyens financiers de courir de Toulon à Bruxelles, de Bordeaux à Strasbourg au gré de leurs sujets d’intérêts…). D’où mes interrogations sur les grandes lignes des interventions.
Pour le ton général se voulant plus plaisant que sceptique, convenons que : salon du livre, expo, reconstitution historique et… comptoir des vins, ne sauraient constituer l’essentiel d’une rencontre de « Loges de recherches ».
D’où mes interrogations… etc…
Plus sérieusement, une véritable et générale prise de conscience des TCFF et TCSS de l’importance des recherches en maçonnologie ( à quand une chaire universitaire ?) permettrait d’édulcorer la transmission paresseuse de récits aussi mythiques qu’infondés et sur lesquels la FM s’est largement endormie !!!
Pour ce qui est de la GLDF, la fréquentation de « LA » Loge de recherche de la rue Puteaux ne m’a pas outre mesure convaincu, comme pour d’autre à la GLNF ou GODF. Quand et comment y fait-on de la « recherche », nécessitant un quasi plein temps en Tenue ou Atelier ? Et selon un plan d’oeuvre continu et établi sur une, année entière, voire plusieurs…
C’est pourquoi, étant alors parisien, j’ai participé un certain temps à une structure mise en place par René Guilly et ne comportant pratiquement que des Loges de recherches; à chaque rite et à chaque étape d’évolution de conscience. A cette aune, ce sont des centaines de Loges quêteuses que devraient comporter les « Grandes » obédiences…
Je ne doute pas de la qualité de la démarche de la RL Mare Nostrum, dont je salue fraternellement le VM, qui a pris de son temps pour répondre à un commentaire pas assez explicite.
Mais qu’il veuille bien accepter que me soit revenu en mémoire certain incident où l’un de nos plus éminents chercheurs fut interdit de parole, en Loge provinciale GLDF, par oukase venu de très-haut…
Cela pour non conformisme à une « vérité » historique, apparemment mal fondée !!!
La RL Mare Nostrum serait-elle prête à écouter les arguments d’un tel orateur et d’en échanger… en toute distanciation académique…??? (A moins que ce ne fut déjà fait…).
Merci encore pour les informations et la possibilité d’en échanger.
Très Frat.
Ca pourrait tourner au simple dialogue, et on s’en tiendra donc là pour le moment, mais puisqu’il faut mettre les points sur les i et les barres sur les t pour une bonne lecture, disons qu’effectivement, pour être plaisant et pas seulement académique, ICOM a agrémenté le colloque historique qui fait son socle et son centre, d’un salon du livre, d’un comptoir des vins, d’une agora de rencontres, dans un juste rapport de proportions ; outre l’intérêt de découverte que cela présentait aux yeux des non spécialistes (tout le monde n’a pas plusieurs décennies de recherches derrière lui), ça a surtout été apprécié des intervenants “savants” qui y ont trouvé, de leurs propres termes, ce qui manque aux réunions strictement académiques.
Et le gotha des historiens maçonniques réuni là a eu la faiblesse de considérer que l’exposition et la reconstitution de Saint Jean d’Ecosse relevaient plus de la recherche maçonnique que du divertissement.
Chacun a pu apprécier, et c’est tant mieux pour tous et pour notre idéal, que réunir formalisme et impromptu, convivialité et rigueur cultive le “ET versus le OU” qui nous est cher.
Notre Frère Jean Vila, qui a le grand mérite d’argumenter et de questionner, et de dévoiler – un peu – d’où il s’exprime, pouvait lire la présentation détaillée et explicite de cela en grand et en détails sur le site d’ICOM.
Et si à la GLDF nous venons de loin en matière de loges de recherche, on peut considérer positivement que LA seule qui existait il y a 15 ans ait été rejointe par 4 autres depuis, 3 de plus étant en gestation. Ceci dit il faut il est vrai, pour cela, aller les visiter en province, et nos pensions sont maigres …
Enfin, un avis tout à fait personnel : je ne souhaite pas une maçonnerie lourdement lestée de « centaines de loges de recherche » ; elles sont des outils nécessaires et indispensables mais la finalité initiatique et spirituelle se construit pour l’essentiel dans les loges symboliques et au delà.
Alors oui, nous avons effectivement un regret quant à ICOM, regret qui mérite d’être gardé en mémoire ; le rameau de la maçonnerie qu’évoque notre Frère en était absent. Force invitations, écrites, verbales, par différents canaux et intermédiaires, lui ont été faites, tant les précédentes occasions de travail en commun – notamment avec Mare Nostrum – avaient été intéressantes. Mais la tour d’ivoire n’a pas daigné répondre, ni même formuler un refus ; superbe et regrettable isolement, de son propre fait.
Notre espérance et notre souhait est que ces fameuses loges de recherche soient (bien) représentées dans ICOM 2019 tant elles comptent de chercheurs discrets mais compétents.
Merci à Géplu d’ouvrir les colonnes d’Hiram.be à ces échanges.
Jean VILA
Voilà qui est bien et fort alléchant… Toulon, beau temps, belle mer, bon rosé, soirée maçonnique très folklo, ambiances des plus agréables, etc… Mais, il s’agissait de « Loges de recherches » et qu’ont-elles cherché ? Qu’ont-elles trouvé ou retrouvé ?
Voilà qui nous intéresserait au plus au haut point !
Quand et sous quelle forme aurons-nous accès à une compilation de ces laborieux débats ?
Sans quoi, tout ce lustre ne serait que vernissage de surface pour une GLDF se voulant redorer son blason,
jadis un peu terni par certaine controverse historique sur son… historicité !!!
Il n’est de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, dit le bon sens populaire. Autrement dit, sur le site d’ICOM, depuis juillet 2016, tout un chacun(e) pouvait commander l’enregistrement intégral des conférences et des tables-rondes, même sans être inscrit pour y participer.
Nos équipes travaillent d’arrache-pied depuis lundi dernier pour que ces enregistrements – 24h au total, tout de même -soient livrés très vite, et ce sera fait. Les powerpoints remis par les conférenciers seront aussi très vite disponibles, gratuitement.
Quant à des Actes papier, cela demandera du temps pour tout transcrire et mettre en page, mais on s’y prépare.
Maintenant, ceux qui étaient à Toulon pour ICOM parce qu’ils étaient vraiment intéressés, eux savent ce qu’il y avait à trouver.
Par son expression « laborieux débats » Jean VIla manifeste clairement qu’il n’était pas présent, et manque d’informations. Qu’il interroge les représentants de la maçonnerie anglo-saxonne, celle des antipodes (Australie, Nouvelle-Zélande), comme celle d’Amérique, ou d’Europe (Angleterre, Ecosse, Irlande, Allemagne, Grèce, Suède, Belgique, Espagne, Roumanie, France etc.), et même d’Afrique ; qu’il questionne ceux qui représentaient les différents rameaux de la maçonnerie qu’elle soit dite régulière, reconnue, théiste, déiste, adogmatique, libérale ou même “marginale”, et il aura la réponse ; mais veut-il vraiment savoir ? Le ton un tantinet persifleur permet de se poser la question.
Les controverses étaient constructives, éminemment fraternelles, et argumentées, loin, bien loin des jugements à l’emporte-pièce et des préoccupations de blasons.
Patience, et bienvenue à ICOM 2019, dans 2 ans.
Michel Lecour
VM loge régionale de recherche #1306 Mare Nostrum GLDF
Comité d’organisation d’ICOM 2017
http://www.icom.fm