« Pour rester libre un média ne doit dépendre que de ses lecteurs »
Amis lecteurs, Frères, Sœurs, ou profanes,
La gestion professionnelle et indépendante d’Hiram.be, Le Blog Maçonnique a un coût, qui croît régulièrement. Aussi, afin d’assurer la pérennité du blog et de maintenir sa qualité, je me vois contraint de rendre son accès payant. Rassurez-vous, la somme demandée est très minime : 20 € par an !
De plus, afin de ne pas « racketter » les nombreux visiteurs occasionnels et de permettre aux nouveaux lecteurs de découvrir un peu le blog avant de s’y abonner, la consultation de trois articles est offerte aux non abonnés. Mais dans tous les cas, afin de pouvoir gérer ces gratuits et l’accès permanent, la création d'un compte est préalablement nécessaire.*
Alors, si vous aimez Hiram.be et êtes satisfaits du service d’informations maçonniques qu'il vous rend chaque jour, soutenez-le, créez votre compte et réglez dès aujourd’hui vos 20 € pour votre accès permanent et illimité d'un an au blog.
D’avance je vous en remercie.
Géplu.
* Je certifie qu’Hiram.be ne fera aucun commerce et ne transmettra à personne les données recueillies, collectées à la seule fin de la gestion de ses abonnements. Géplu.
@ CHICON et al.
il n’y a pas que Washington et Bruxelles. Le plan en forme de patte d’oie ou d’éventail se retrouve aux XVIIe et XVIIIe siècles dans toute l’Europe (Russie comprise) et aux Amériques. Il exprime que tous les pouvoirs émanent de la seule autorité centrale (monarchique ou républicaine), et que tous les actes posés par la nation doivent remonter jusqu’à leur autorité légitime.
Le livre « Bruxelles Maçonnique » (voir La Cale Sèche Bruxelles) en mentionne huit ou dix. On peut vérifier cette affirmation sur Google Earth, c’est très amusant ! L’angle d’ouverture de la patte d’oie est toujours proche (les ingénieurs chicanent pour un ou deux degrés) du modèle irréfutable qui, vu du dessus, se répand depuis la sortie du château de Versailles vers le vaste monde que parcourt le Soleil. Cela saute aux yeux.
Rien de maçonnique dans tout cela, mais du politico-symbolique, ô combien !
En effet ! Mes excuses ; je prends conscience de la diversité des chroniqueurs du blog ayant, comme les vieux chevaux habitués à leur mangeoire, l’habitude de voir ton nom au bas des recensions. Je ne m’abuserai plus…
Je tiens absolument à préciser que mes références allusives à Dan Brown, aux bas-fonds de l’imaginaire, aux farces et attrapes de Rennes-le-Château, etc. etc. ne visent en rien le livre de Serge Thibaut, QUE JE N’AI PAS LU ENCORE. Je constate que les commentaires sur ce blog ont été suscités par la recension de Géplu, ce qui est sont rôle de journaliste.
Je ne connais, dans le genre, que le livre belge « Bruxelles maçonnique, faux mystères vrais symboles », qui est un livre d’histoire, réfutant, iconographie à l’appui, la masse incroyable de bêtises irrationnelles et pseudo-hermétiques qui furent écrites sur cette petite ville à l’initiative d’un auteur qui vivait largement en exploitant ce répertoire.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que même non lu, le bouquin de notre ami Serge ne laisse pas indifférent. Bravo !
Justine, et les autres, je tiens à préciser que cette recension n’est pas de moi, mais de notre frère Jean Mabuse.
Au registre des « syncretismes » dont sont friants les francs maçons, il y a le plan maçonnique de Washington et le plan maconnique du jardin de Bruxelles.
Bonjour, je suis l’auteur de l’ouvrage que vous recensez.
Je vous remercie de lui accorder quelque attention. Néanmoins, si je puis me permettre, un certain nombre de choses que vous en dites n’est pas juste et je souhaiterais les rectifier.
1) Les approches historiques les plus récentes sont sans cesse convoquées, depuis les écrits de Favier, Petitfils, Bluche jusqu’aux écrits des architectes eux-mêmes lorsqu’il s’agit d’oeuvres contemporaines. Tout est strictement et systématiquement référencé. Je suis contraint de me citer pour en indiquer la teneur à vos lecteurs. Voici l’annonce méthodologique que je pense avoir respectée :
« Ce va-et-vient entre l’iconographie et l’hypothèse holiste nous semble avoir permis d’éliminer un certain nombre d’interprétations à nos yeux intenables parce que ne rendant compte que d’une partie des monuments abordés et nous a par ailleurs amené à ne nous appuyer que sur ce qui était traçable quant aux sources ; à cet effet, nous n’avons parlé dans ce livre que de ce qui apparaît visiblement et n’avons proposé d’hypothèse qu’à la condition que celle-ci fût compatible avec les sources connues des maîtres d’œuvre des bâtiments abordés. Une telle démarche permet d’éliminer bien des spéculations – la seule réelle spéculation que nous avons avancée porte d’ailleurs sur la nature symbolique du Louvre et est à ce titre toujours présentée comme une simple hypothèse sujette à caution – et d’introduire une certaine rigueur au cœur même de l’analyse symbolique de Paris. »
Ou encore : « En lien avec ce choix, nous avons souhaité mentionner des éléments historiques afin d’évaluer à chaque fois ce qui pouvait relever de la contingence et ce qui relevait d’une décision réfléchie et symboliquement signifiante. »
Je précise à vos lecteurs que chaque analyse de monument est précédé d’un rappel historique où figurent souvent des citations d’ouvrages universitaires récents.
2) Vos remarques sur la bibliographie d’extrême droite sont tout à la fois malhonnêtes et contradictoires. Contradictoires car vous réclamez une bibliographie substantielle ; or, la probité élémentaire consiste à citer toutes les sources, fussent-elles contraires aux idées que l’on défend. Je cite donc des ouvrages dont je ne partage ni l’idéologie ni les résultats mais qui, pour une raison ou une autre, font partie des ouvrages qui existent sur le sujet et qui doivent être cités.
En outre, le procédé est malhonnête car concernant les ouvrages de Setzepfandt, je précise ne pas partager son idéologie et je dis ne reprendre de lui que l’inspiration du raisonnement par axes tout en reconnaissant que son analyse de l’autel du champ de Mars est de très bonne facture malgré tout. Mais je conteste partout son anti-maçonnisme, sa lecture du Louvre, du Palais Royal, de la Grande Arche, du sens de Lucifer, etc. En outre, je mentionne ses ouvrages car il se trouve que bon nombre d’auteurs y ont pioché sans le dire un certain nombre d’idées. Laurence Cossé, dans son livre sur la Grande Arche chez Gallimard, y reprend l’idée que la Grande Arche est une Jérusalem céleste inversée mais elle ne le cite pas pour ne pas être associée à l’extrême-droite. Je préfère être honnête, dire d’où viennent les sources, et les contester écrits en main plutôt que de tout taire de manière quelque peu hypocrite.
Quant aux livres parus chez Dualpha, je tombe des nues. Pour mémoire, voici ce que j’en dis :
« A côté de ces ouvrages de qualité, quoiqu’adoptant des perspective souvent radicalement différentes et antagonistes, gravitent des livres plus douteux, moins rigoureux et versant dans le sensationnalisme comme en témoigne la série d’ouvrages de Thierry Van de Leur intitulée Parisis Code et organisée en cinq volumes. »
Je dis donc explicitement que cette piste n’est pas sérieuse et ne peut à aucun moment être retenue. N’étant pas une autorité morale particulière, il ne m’appartient pas d’agonir l’auteur de ces ouvrages de reproches moraux ni d’accusations en tout genre. Le caractère non sérieux, non étayé historiquement de ses textes suffit à les discréditer.
3) La phrase que vous citez n’est nullement ambiguë : elle dit explicitement qu’il n’existe pas de souverain tout puissant imposant une symbolique occulte.
4) Il est complètement faux de me faire dire que j’aborde des « forces politico-ésotériques cachées. » Le terme même d’ésotérisme n’est pratiquement jamais employé, et je passe justement ma vie à dire que rien n’est caché !! Je dois à nouveau me citer :
« De tels propos reviennent à affirmer que le sens le plus hermétique est en même temps inscrit dans la plus grande visibilité et qu’il ne s’agit pas de rechercher ce qui n’apparaît pas : c’est au contraire à même ce qui apparaît, au cœur de ce qui se montre, que réside le sens dont nous sommes en quête. De ce point de vue, la seule exigence qui fut la nôtre fut celle d’apprendre à regarder et de poser des questions extrêmement simples : que signifie tel ou tel symbole ? Pour quelle raison tel et tel monument sont-ils pris dans un alignement explicite ? »
5) Je ne mentionne l’ésotérisme Maya pour le Palais Royal que pour mieux contester cette lecture ; je ne fais jamais mienne cette dernière mais je signale que cette thèse existe. Certes, vous ne dites pas que je soutiens cette thèse mais votre formulation est, pour le coup, ambiguë.
6) Le thème n’est absolument pas cantonné dans les « marges délirantes de l’extrême-droite catholique ». Qu’il s’agisse du guide de Raphaël Aurillac, du livre ancien de Bernard Roger ou encore du livre récent d’Emmanuel Pierrat, on constate que tous les horizons s’emparent de cette question et que si le conspirationnisme innerve l’extrême-droite, il existe d’autres approches bien plus saines et que je crois avoir faites miennes dans cet ouvrage.
7) Pour répondre à Justine Agathe, je précise qu’il n’est jamais question dans cet ouvrage de Rennes-le-Château, qu’il n’est jamais question de Dan Brown, ni des templiers, ni de quoi que ce soit de ce genre.
Dans l’espoir d’avoir dissipé ces malentendus, je vous adresse mes meilleures salutations.
Serge Thibaut (sans l).
Dont acte, Serge. Et merci de cette intervention.
Merci à vous d’avoir publié ma réponse.
Rien de plus naturel. Pourquoi ne l’aurais-je pas fait ?…
Disons qu’il y a des blogs dont la probité est moindre que la vôtre.
Rien que six commentaires, mais rien sur le livre, incroyable.
Cela dit, ce n’est pas un chef d’oeuvre.
Quant à invoquer le sommeil de la raison, où les bas-fonds, il ne faut rien exagérer, nous ne sommes pas face à un ouvrage obscurantiste
et moins prétentieux que le Boucher…
« Rien que six commentaires, mais rien sur le livre, incroyable ».
C’est très intéressant comme remarque.
J’y vois comme une contradiction, d’autant que l’essentiel des six commentaires visés est un dialogue entre deux blogueurs.
Nous sommes sur un blog.
Un blog maçonnique qui plus est.
La parole y est, enfin je crois, libre. Elle peut circuler, donc elle circule.
Elle peut donc dévier, former une digression, un ou plusieurs apartés.
Ouvrir vers d’autres perspectives.
Et c’est aussi cela qui fait vivre un blog. Ce sont ces échanges qui peuvent aussi en faire la richesse.
(Même si souvent les commentaires ne sont pas toujours de bonne tenue, j’en conviens, d’ailleurs Géplu parfois est obligé de le rappeler, voire d’y mettre un peu d’ordre).
Et tous les blogs, même maçonniques, ne peuvent se vanter d’avoir une même dynamique dans leurs échanges.
Quand ils ne sont pas consacrés uniquement à la parole unique (bis volontaire) du détenteur du blog.
« Rien sur le livre » certes.
Mais peut-être (je ne connais pas ce livre non plus)que ce livre est d’édition très récente et que peu de monde l’a lu encore.
Peut-être aussi que le thème rebute un peu.
Ne pas oublier non plus, très cher frère Jean-Pierre, que la très grande majorité des lecteurs potentiels de ce type de livres, frères, soeurs et profanes évidemment, s’achètent leurs livres sur leurs deniers propres.(Il en est de même pour les abonnements aux revues, bien entendu).
Ce vulgaire aspect financier fait qu’on peut s’auto-censurer au moment de l’achat, à cause du prix aussi. Au cas d’espèce, on peut supposer que ce livre doit dépasser les 20 € par exemple.
Et tout un chacun n’est pas en situation de bénéficier de livres reçus gratuitement, je crois que dans la profession cela s’appelle des services de presse (On me corrigera si je me trompe sur le terme).
Personnellement, j’ai par exemple en ma possession le Guide maçonnique de Paris de Raphaël Aurillac. Je ne suis donc pas forcément enclin à procéder à un achat d’un livre me donnant l’impression d’explorer un domaine voisin, je n’ai pas dit identique.
Et j’aurais pu d’ailleurs m’appuyer sur le Aurillac pour participer aux présents échanges. Mais n’ayant pas lu justement le Thibaut, cela ne m’a pas paru opportun.
J’ajoute enfin une donnée qui en général agace prodigieusement, ou peut agacer, mais nous parlons de quoi encore?
De Paris.
En Franc-Maçonnerie, comme en tout autre domaine, souvent parisien est égo-centré et en oublie le reste.
Avec une condescendance pouvant friser le ridicule parfois, dont il n’a évidemment aucune conscience, quand elle n’est pas quelque peu germanopratine.
Tout ça pour dire que le commentaire « incroyable » est des plus surprenants.
Pour ne pas dire que c’est lui qui est « incroyable ».
Celà dit, longue vie à « Critica Masonica », et à son blog.
Je voulais dire, cher Lazare, qu’il serait amusant d’analyser qualitativement, mais aussi quantitativement les commentaires.
Quant à l’adjectif germanopratin qui survient de temps en temps, de quoi est-il l’antonyme, provincial ?
De quoi germanopratin est-il l’antonyme? De provincial?
La question est loin d’être anodine.
On pourrait même la retourner: de quoi provincial est l’antonyme? On pourrait répondre de parisien.
Mais ça me gêne quand même et ne me satisfait pas tout à fait.
On comprend qu’est parisien un habitant (un résident? un natif?)de Paris.
Un provincial est plus difficile à définir. Dans une acception teinté de jacobinisme, d’un jacobinisme qui ne débute d’ailleurs pas avec la révolution, je serai tenté de parler même de « jacobinisme d’ancien régime », on a toujours opposé Paris au reste de la France, donc à la Province.
La notion de Province est attachée donc à l’histoire de la royauté pré-révolutionnaire, pré-républicaine, j’allais dire – c’est de la pure provoc bien sûr – pré-historique.
Elle lui est même attachée dans tous les sens du terme, au sens où elle doit être soumise au pouvoir central, quelle qu’en soit la structure et l’organisation.
Parfois on se demande même si chez certains la Province ne débute pas à peine franchi le périph, si le Zambèze et donc la Corrèze, l’exotisme donc, c’est une fois dépassée la Porte d’Italie.
Et la Province n’est pas un mot de … provincial, mais de parigot, c’est un mot de Paname, mais pas des fortifs, plutôt des beaux-quartiers.
Et germanopratin là dedans? C’est pire encore, c’est un parisien de caste privilégiée, pas nécessairement au sens de privilège financier, de richesse d’argent, il y a d’autres quartiers plus parlants pour celà, mais de privilège de pensée, de penser.
Un peu pédant, un peu ridicule, un peu snob aussi, le mot germanopratin est supposé définir le seul quartier de St Germain-des-Prés.
J’ai failli écrire St Germain-des-Prix (littéraires bien sûr). Il s’agit alors d’un jacobinisme quasiment éditorial, les grandes maisons d’édition, ou plutôt les anciennes, les traditionnelles, se retrouvant quasiment sur une surface d’un village, sinon d’un hameau, très 6ème arrondissement, débordant à peine sur les voisins 5ème et 7ème, me semble-t-il.
Un monde éditorial mais également universitaire aussi. Parfois liés l’un à l’autre, parfois en opposition, mais très voisins et souvent tellement occupés à se regarder l’un l’autre, ou dans une glace, qu’ils en oublient qu’on peut éditer, écrire, lire, étudier ailleurs qu’à Paris.
Tout celà est presque une question d’ensembles, voire de territoires, de – soyons fou – géo-politique. On pourrait presque dire de macro-géographie s’opposant à de la micro-géographie.
Paris est un ensemble, géographiquement minoritaire dans l’ensemble France. La Province est l’ensemble France qui ne comprend pas Paris (plusieurs sens au mot comprendre?) mais qui dépend étroitement de du sous-ensemble parisien, minoritaire en superficie géographique, mais ô combien puissant (je n’écris pas supérieur volontairement, les parisiens n’ont pas besoin qu’on l’écrive pour le penser)à bien d’autres égards, de pouvoir, de pouvoirs.
Et germanopratin est alors un terme microscopique, microgéographique, refermé sur lui-même mais tellement persuadé d’être le phare du reste, le phare de tout, le phare du tout.
En fait germanopratin et provincial ne sont pas antonymes l’un de l’autre.
Mais combien sont-ils opposés, combien sont-ils de mondes différents.
Et sans oublier que la Province n’est un ensemble homogène que vu de Paris. Car il n’y a pas une Province, facilité langagière bien parisienne, mais il y en des tas.
Et il est vrai que le ciment de l’ensemble, le fil qui tisse la toile, le lien qui nous unit tous passe, est passé, et passera encore par Paris.
Mais ceci est une autre histoire.
Une histoire d’unité et d’indivisibilité.
@ Chicon
j’ai moi aussi commencé ma « carrière » maçonnique il y a 55 ans, avec ce qui existait à l’époque : Jules Boucher et Edouard Plantagenet. Déception immense. Incompréhension, désir d’abandonner. Je fus reçu Compagnon puis Maître sans aucun mérite. « Maître !! le grade ultime de la maçonnerie », me disait-ton.
Je fus poussé vers les grades dits hauts : chapitre, aréopage, conseil initiatique supérieur. Et je vous passe les décorations et rubans à faire pâlir un Gille de Binche.
J’y ai à chaque étape rencontré de rares frères, avec lesquels je mangeais, je buvais et je parlais. Et je les écoutais. C’est là que j’ai, sans forfanterie, compris ce qu’était, pour moi, la maçonnerie. Une convivialité partagée avec des gens qui ne tiennent pas, par-dessus tout, à avoir raison. Mais qui sont convaincus qu’il y a en ce bas monde plus de choses qu’ils ignorent que de choses qu’ils connaissent.
Le partage est la maçonnerie. La tolérance est la condition. Le symbole est la méthode. La bienveillance en est souvent le résultat.
Merci à Jules Boucher ; il m’a poussé vers des rivages plus lointains…
@ Justine
Comme quoi nous pouvons aussi éprouver des sentiments semblables.
Pour les rencontres que m’a apporté la FM je lui en suis reconnaissant et je poursuis.
@. Justine tite-goutte. Bravo, tu as tout compris, j’ajouterai que certains rites sont propices à un introspection profonde. Chastes bises
@ Luciole
c’est au fond l’essentiel, quand on se retourne sur ses pas après une longue pratique !
El sueno de la Razon nous amène à voir des symboles partout, sans cohérence. Relisez le Jules Boucher, c’est un catalogue du non-sens maçonnique, un bric à brac intellectuel.
Donc, il y a moyen d’entretenir sa culture maçonnique avec des auteurs qui ne sont pas d’extrême droite ni des « commissions souterraines aveugles » ( Ciel ! on dirait du Guénon). Est-ce au profit de la raison et du progrès, comme s’interroge Géplu ?
Je ne donnerai pas mes recommandations de « bonnes » lectures, ce serait ridicule. Mais la Maçonnerie a ses « penseurs » qui s’inscrivent dans une méthode unique de réflexion réciproque et de respect de l’autre.
Sachons garder une ligne droite et gardons-nous des bas-fonds de l’imaginaire, comme disait Beresniak.
Mouiii, je serais moins convaincu que nous aurions des « penseurs » maçonniques et une « méthode unique de réflexion réciproque… »
Heureusement (à mon point de vue) il n’en est rien et nous nous bornons à avoir une méthode parmi d’autres et des gens de bonne volonté qui peuvent (aussi) correspondre de façon civilisée.C’est déjà bien.
Cordialement
Donc ?
Depuis la parution du grand maître en cette matière populaire, Dan Brown, les églises se vident et certaines librairies se remplissent. Les rayons dégoulinent de pseudo templiers, le diable apparaît partout, et même le curé qui illustre la vielle farce de Rennes le Château refait du chiffre.
Les sous-produits dérivés de la bonne vieille métaphysique comblent les besoins des affamés de cette culture de substitution. Répétitive, irrationnelle, infantile.
Je vais le lire, pour voir jusqu’où la culture est en train de tomber, et pour ne pas médire de ce que je ne connais pas. Mais que je subodore…
El sueno de la Razon produce monstruos.