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Guénon : Retrouver la trace d’une Vérité unique

Publié par Géplu

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mardi 27 octobre 2015
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  • 28
    TRUCHASSON
    9 février 2020 à 3h03 / Répondre

    Tiens ! ce matin j’ai vu l heure
    à mon clocher .
    Pas vous mes tcf ?

  • 27
    Anonyme
    8 février 2020 à 15h19 / Répondre

    Je suis d’accord quand il dit qu’il ne sert à rien de répéter inlassablement les mêmes choses à ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas comprendre. Le problème c’est quand leurs ténèbres gouvernent le monde et donc nos vies.

  • 25
    NEGRIER
    18 juillet 2018 à 7h47 / Répondre

    1. L’article 1 des « Devoirs » des Constitutions de 1723 a fait de la Grande loge de Londres une société laïque en n’obligeant le maçon qu’au respect de la loi naturelle : on ne peut donc reprocher à la maçonnerie d’être « laïcisante ».
    2. On ne peut faire de « comparatisme » a priori car il faut d’abord s’assurer du sens que prend un symbole dans chaque tradition et rien n’assure a priori qu’un symbole a le même sens dans différentes traditions. Guénon et Eliade se sont donc trompés en faisant du comparatisme a priori sans s’assurer d’abord du sens qu’un symbole prend dans chacune des cultures étudiées.
    3. La « morale » faisait partie intégrante des « Anciens devoirs » maçonniques comme du « Mot de maçon ». On ne peut donc reprocher à la maçonnerie de faire de la morale, l’éthique ayant précisément pour but de moraliser les humains, c’est-à-dire d’opérer leur « transformation ».
    4. Il n’y a jamais eu de « transmission, de chaîne initiatique » en maçonnerie car celle-ci relève de la voie des rites et non de la voie des maîtres. Tout ce qu’on constate c’est l’existence de rituels souchés sur la Bible, et des Constitutions reflétant la pensée philosophique anglaise du XVIIème siècle avec en plus la laïcisation de la GL de Londres. Et parler d’une Tradition « de nature divine » peut être accepté à condition d’interpréter la notion de dieu depuis l’état de réalisation spirituelle. Depuis 1723 la perspective de la maçonnerie n’est plus théologique mais philosophique, et c’est donc philosophiquement qu’il faut comprendre la notion de dieu.
    5. La maçonnerie de la GL de Londres fut incontestablement un produit des Lumières, c’est-à-dire du rationalisme, comme le montrent d’une part la référence à la méthode géométrique des philosophes déistes du XVIIème siècle (développement sur la lettre G), et d’autre part la laïcisation de la GL de Londres.
    6. Enfin il est hors de question de lire un auteur, Guénon en l’occurrence, sans en faire une critique méthodique et systématique, obligation de tout penseur qui concerne également la lecture de l’Ecriture. Les erreurs de Guénon sont assez nombreuses pour qu’on n’y prenne garde.

    • 26
      Anonyme
      8 février 2020 à 15h11 / Répondre

      Cette réponse est une négation de toute spiritualité. C’est le choix de chacun de rester vautré ou non dans le matérialisme.

  • 19
    Lamouline
    1 novembre 2015 à 11h47 / Répondre

    Je suis tout à fait de ton avis, surtout en tant qu’athée stupide. L’athée n’est pas intolérant; disons que les religions, il n’en croit pas un mot, c’est fort simple.
    A propos de simplicité, je crois que l’athée se méfie de la spiritualité et de ses prophètes style Guénon car il n’y comprend rien, à juste titre.
    A propos de symbolisme, je me suis toujours demandé ce que le buste de Marianne venait faire dans des temples français. Vous avez dit spiritualisme?

    • 20
      Lulu
      2 novembre 2015 à 8h59 / Répondre

      Le buste de Marianne n’a rien à voir avec le symbolisme, c’est une figure allégorique de la République française et de ses valeurs: Liberté, Egalité, Fraternité.
      Tu te présente comme athée stupide, c’est ta liberté mais « athée » et « spirituel » vont très bien ensemble (Lao Tseu et le Tao, la non dualité Advaita selon Adi Shankara, Bouddha à titre d’exemples).
      Alors « stupide » ou autre qualificatif en précision pour nous éclairer sur ce en quoi tu crois?
      A noter que l’essentiel exposé par RG n’est pas « sa pensée » d’où je me demande pourquoi tant de bruit à son propos (et par exemple rien sur le spiritisme, production d’un frère??? dont les livres ont tous été réédité il y a quelques années seulement)… RG aurait-il raison quant aux forces anti-traditionnelles??

      • 21
        FRED
        2 novembre 2015 à 11h35 / Répondre

        le terme de « stupide » peux aussi s’entendre d’un point de vue étymologique comme « frappé de stupeur » c’est à dire paralysé et c’est peut être le sens de cette formule : ce n’est pas gênant d’être athée à condition de ne pas être paralysé sur le plan spirituel et de rester dans la dynamique de l’initiation.

    • 24
      Gaëlle
      6 juin 2016 à 18h05 / Répondre

      Pourquoi se méfier de quelque-chose qu’on ne comprend pas ? C’est vrai que c’est stupide.

  • 17
    lulu
    1 novembre 2015 à 10h36 / Répondre

    RG n’est ni grand et Geay n’est pas son prophète (ce qui est impossible, il n’avait pas de disciples! même s’il a eu tant des admirateurs, des fans que de détracteurs, des anti-fans?)
    Comme toujours chacun y projette ses interprétations ou même utilise des textes de RG pour défendre l’un ou l’autre point de vue (on peut voir cela dans un article sur http://357.hautetfort.com/index-3.html concernant l’idéologie politique de RG ou l’auteur ne reprend qu’une partie des textes de RG qu’il commente de SON point de vue en dénaturant sinon en détournant la pensée de RG)
    Il y a les athées, les scientistes d’un côté, de l’autre les spiritualistes qui s’étripent régulièrement en refusant de considérer qu’il s’agit de deux approches comme pile et face d’une pièce de monnaie. .. et pile ne voit face que de son point de vue et réciproquement.
    La tradition primordiale n’a rien à voir avec l’anthropologie d’une part et n’est pas qu’un concept « guénonien » (on en parle bien avant lui en occident, on peut l’attribuer au Christ, et autres approches) bref de l’ouverture

    • 18
      chicon
      1 novembre 2015 à 11h38 / Répondre

      @ Fred & Lulu : Vos points vues placent la pensée de Guenon à sa juste place. Vous allez faire grimper d’enervement J V Win à la colonne de Waterloo.

  • 14
    FRED
    28 octobre 2015 à 8h48 / Répondre

    le problème de compréhension entre ces différents points de vue découle de la différence de nature entre la pensée raisonnante et l’expérience spirituelle. la franc maçonnerie participe des deux points de vue à condition toutefois que l’adepte accepte et comprenne les deux méthodes.

    l’initiation est une expérience qui le change fondamentalement et « ontologiquement » pendant que la pratique du rituel et de l’instruction par question réponse le met en capacité de penser par lui même.

    ces deux voies ne sont pas incompatibles et le fait pour l’impétrant d’y avoir recours alternativement correspond à cette particularité de la méthode maçonnique qui consiste à passer du profane au sacré et du sacré au profane pour continuer au dehors l’œuvre commencé dans ce temple.

    • 16
      chicon
      30 octobre 2015 à 9h30 / Répondre

      @fred – bravo, bien vu cette double méthode complementaire

  • 13
    Geay
    27 octobre 2015 à 19h55 / Répondre

    la Grande Loge des Anciens au XVIIIe siècle dans les constitutions de Dermott , Ahiman rezon dit ceci:
    « donne lui[à ce frère]une parcelle de ta divine sagesse, que grâce aux secrets de la maçonnerie, il puisse comprendre les mystères de la sainteté et du christianisme »

    Cette demande s’adressant à Dieu, il est évident que la FM disposait d’une spiritualité qu’il
    serait malhonnête de nier!

  • 11
    Deriémont Patrice
    27 octobre 2015 à 15h02 / Répondre

    La maçonnerie des origines n’a pas grand-chose à voir avec la spiritualité. On y débat des découvertes scientifiques et de la société de « demain ». Ce n’est qu’au cours du 19ème siècle que l’occultisme, la kabbale et le symbolisme prennent le pas sur le « sociétal ». La maçonnerie anglaise y a ajouté une composante caritative. En France au contraire et certains peuvent le regretter c’est le coté politique (pas politicien) et sociétal (pas partisan) qui l’a emporté. Certes les symboles sont présents et doivent être connus mais pour préciser ma pensée je dirais pour paraphraser Confucius (Lorsque le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt) : « lorsque le maçon montre l’équerre (symbole de la rectitude), le maçon anglais parle de l’équerre alors que le maçon « français » parle de la rectitude »

    • 15
      chicon
      28 octobre 2015 à 10h06 / Répondre

      @deriemont- « lorsque le maçon montre l’équerre (symbole de la rectitude)le maçon anglais parle de l’équerre alors alors que le maçon français parle de la rectitude »

      Un bémol à votre résumé qui est clair et realiste :

      Le Second Surveillant explique au Companion (2d) :

       » Thé square is to try, whilst constructing rectangular corners of buildings and assist in bringing rude matter into due form…

      But as we are not all operative…We apply these tools to morals…. »

      Il s’ en suit des explications sur le sens symbolique de l’équerre ( regulate our lives and actions…or render us acceptable To That Divine Being…)

      Donc si les anglais sont attachés au « metier » dans leur rituel ( craft ) leurs outils on en plus un sens symbolique.

  • 8
    Anonyme
    27 octobre 2015 à 12h43 / Répondre

    Des trois avis actuels postés sur Guénon celui de Patrick Geay est le seul qui démontre une compréhension véritable de cette oeuvre (à se demander si les autres l’ont seulement lu, pour ne pas dire étudier ). Son livre « Mystères et significations du temple maçonnique » est remarquable. D’un autre côté les livres sur la Maçonnerie écrits dans une perspective traditionnelle se comptent sur les doigts d’une main.

    Le problème de la Maçonnerie actuelle est bien sa laïcisation à outrance. Dans cette ambiance mentale profane (qui ne devrait logiquement pas exister dans une société initiatique) il n’y a pas à s’étonner de la réticence d’un grand nombre de maçons modernes à la réception de l’oeuvre de Guénon, qui est, n’en déplaise aux relativistes de tout poil, doctrinalement inattaquable.

    • 9
      Lionel MAINE
      27 octobre 2015 à 13h25 / Répondre

      « Vérité unique » ; « doctrinalement inattaquable » !!!
      Pauvre Suprême Conseil de France relativiste qui fait encore plancher ses Frères sur le sujet : « La Franc-maçonnerie n’est pas une doctrine; c’est une méthode » !

    • 10
      James Bond
      27 octobre 2015 à 13h48 / Répondre

      @ anonyme – l’intérêt d’être franc-macon c’est le sentiment peu a peu de decouvrir ce qui se cache derrière les mythes et symboles depuis Les Grecs et la Bible. Ce qui nous donne notre dimension divine primordiale en dehors de tout dogme religieux.

      • 12
        James Bond
        27 octobre 2015 à 18h11 / Répondre

         » Dimension divine primordiale  » c’est la dimension inexpliquée mais ressentie, qui nous dépasse : métaphysique, ontologique et « pneumatique ».

  • 6
    Geay
    27 octobre 2015 à 11h45 / Répondre

    Déjà une erreur de lecture: c’est la FM qui est solidaire d’une Tradition sacrée, il suffit de lire
    les Anciens devoirs pour s’apercevoir que Guénon ne fait que suivre ces textes dont il est toujours possible de ne pas tenir compte, mais si l’on vide la FM de sa substance
    cosmologique, biblique, symbolique, alors il n’en restera rien!
    Par ailleurs , il est certain qu’un athéisme militant et intolérant rend impossible la réception
    de cette oeuvre!

  • 5
    Geay
    27 octobre 2015 à 11h17 / Répondre

    Mystérique fait référence à la tradition des Mystères dans l’Antiquité, voir par exemple le
    livre important et tout récent de JL. Périllié: Mystères socratiques…(Academia Verlag)

    • 7
      Lionel MAINE
      27 octobre 2015 à 12h36 / Répondre

      Bien sûr, j’oubliais! Les petits et grands mystères, présentés, dans les Loges dites « spiritualistes », aux jeunes apprentis comme autant de pensums immémoriaux.
      Quant à l’athéisme « militant et intolérant », l’Histoire nous montre effectivement combien les théismes, divers et variés, armés de sabres et de goupillons en tous genres, ont et continuent à inonder le Monde de Tolérance, d’Amour,et mettent à même de « recevoir » !
      Enfin, ce fameux « mystérique »n’est-il pas tout simplement le troisième terme (j’en frissonne !), d’une « grande triade » avec « mystique et mystification » ?

      • 23
        Gaëlle
        5 juin 2016 à 9h01 / Répondre

        Je crois que l’idée qu’il y a derrière cette notion de progrès, c’est que lorsqu’il n’y aura plus de foi sur cette terre, il y aura la paix, puisque la violence dans ce monde ne viendrait que des gens qui ont une religion. Si donc on supprime ces gens ou si on supprime leur foi, il n’y aura plus de violence dans ce monde, puisque selon vous la violence ne vient pas des hommes, mais de la religion. Ceci dit, j’espère pour vous que vous êtes sûr de vous, que vous êtes sûr que la violence vient de la religion et non des hommes, parce que si un jour tous les hommes deviennent athées et que la violence existe toujours, alors il n’y aura plus d’espoir sur cette terre, et vous aurez simplement servi à véhiculer une idée fausse. La violence ce n’est pas seulement les guerres, c’est toutes les violences au quotidien, et je doute que seuls les ardents croyants pratiquants aient des mouvements de violence, j’en doute fortement. Il y a aussi ce qu’on appelle actuellement les violences douces. Par exemple en maison de retraite on gave les malades pour gagner du temps, certains dorment en journée donc on leur enfonce la cuillère pendant qu’ils dorment. Les violences subtiles de ce genre sont parfois plus violentes que des coup portés, parce que c’est répété au quotidien, et que ça ne choque personne. Mais peut-être que les maisons de retraite, l’explosion de la famille moderne et la désacralisation des liens familiaux, c’est aussi la faute des religions ? Il ne faut pas oublier que grâce à la psychanalyse, il est maintenant légitime de haïr au moins un de ses deux parents. Bref je m’arrête là. De toute façon on ne peut rien faire contre la mauvaise foi.

  • 4
    Benjamin Rathery
    27 octobre 2015 à 10h59 / Répondre

    Patrick Geay confirme : « Guénon était solidaire d’une Tradition sacrée proprement intemporelle et de nature divine ». C’est de cette CROYANCE non démontrée que découle tous ses écrits.
    Croyance pour croyance, je ne crois pas qu’il y ait eu une Tradition sacrée proprement intemporelle et de nature « divine ».
    Toute l’œuvre n’est que considérations à partir de cette « croyance ».
    Partant de là, le débat est clos.
    Comme l’écrit 357 « il n’y de Guénon que Guénon, et Patrick Geay est son prophète »
    Guénon est un réac qui court après un âge d’or qui n’a jamais existé. La tradition primordiale est un concept que toute l’anthropologie (quelle horreur!) dément.

  • 3
    Lionel MAINE
    27 octobre 2015 à 8h57 / Répondre

    Patrick GEAY

    La Révolution française

    ou « le triomphe » de la troisième fonction

    Editions Archè, Milan

    Pour la première fois, la Révolution française est ici interprétée comme le résultat d’une lente désorganisation des trois fonctions indo-européennes qui conduira la modernité industrielle à promouvoir la domination, sans précédent historique, de la troisième fonction de production (tiers-état).

    Dans cette étude, ce bouleversement de nature spirituelle est mis en relation avec la crise actuelle dont il donne la clé. Le rejet de l’institution fondamentale des deux Corps du Roi fournit, dans un second temps, une explication toute aussi inédite de la désagrégation moderne de l’Etat.L’ensemble permet enfin d’esquisser une approche ontologique et métaphysique du sens de l’Histoire.

  • 2
    Lionel MAINE
    27 octobre 2015 à 8h09 / Répondre

    mystérique ???

  • 1
    357
    27 octobre 2015 à 0h26 / Répondre

    Amen !

    Guénon est grand. Geay est son prophète.

    • 22
      Gaëlle
      4 juin 2016 à 22h29 / Répondre

      C’est peut-être vrai, si on l’entend dans le bon sens. Je ne connais rien à la maçonnerie mais je sais que croire en Dieu ça consiste à croire qu’il y a quelque-chose au-dessus de l’homme, ce qui est fort mieux quand on aspire à autre chose que soi-même. C’est le sens de la quête, initiatique ou religieuse, parce que chercher l’humanité, chercher quelque-chose qu’on est déjà, je ne vois pas bien à quoi ça peut servir.

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