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Géplu.
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Un vrai débat, et ce n’est pas toujours le cas, si tu trouves que ça vole bas, Catherine, montre nous à quelle hauteur tu planes…
Je suis d’accord avec JP. Oui, Catherine, élève-nous ! Montre-nous la fulgurance de ta pensée !
Dites donc,ô Frères, ça vole vachement bas chez vous! Que serait – ce si vous étiez profanes!
En Belgique, sauf erreur de ma part, il existe un musée de la franc-maçonnerie. En France, dès qu’il y a un peu de sous, chacun fait le sien. Pour les salons, c’est un peu la même chose, nous sommes en Gaule, vous en souvient-il ?
Fort heureusement, l’IMF veille Agrain et au grain (pas pu m’empêcher) et cherche à fédérer obédiences, éditeurs, revues, marchands d’objets, le plus largement possible. Avec le retour en fanfare de la GLNF, il va falloir que je révise mes notions de géopolitique pour comprendre pourquoi la GLDF et, plus encore la GLAMF jouent l’Arlésienne.
Cela dit, bien d’accord avec A.J. Lacot sur la nécessité d’une masse critique. Sans faire offense aux petites cités, ni aux nécessités d’aménagement du territoire, sauf dynamisme particulier, on ne peut effectivement se disperser.
En France, sauf erreur de ma part, il n’existe qu’un seul musée de la Franc-maçonnerie qui a un vrai statut de musée de France (celui de la rue Cadet) et une vrai politique culturelle de musée. L’atrium de la GLDF n’est pas à proprement parler un musée, mais une collection de pièces mises là sans vrai soucis de cohérence muséeale et mettre trois pièces dans une vitrine dans le hall d’un temple n’est pas non plus faire un musée. Restons sérieux !
La GLNF qui a mis les moyens il y a quelques années pour les acquérir possède des pièces exceptionnelles
et même si elle sont plus modestes, les collections de la GL, du DH et de la GLFF ne sont pas négligeables. Tout cela rassemblé, cela ferait un bel ensemble
Il semble que la GLDF ne souhaite pas d’un grand musée (elle s’était retirée du projet originel, ce qui l’a fait capoté). Quand au pièces de la GLFF, elles sont encore dans les cartons et pas prêtes d’en sortir. Et celle du DH… la toute petite vitrine dans le hall de Pinel ? Les pièces du GODF représenteraient 80 ou 90 % de l’affaire, de toute facçon
Il est tentant, pour certains membres « influents » dans telle ou telle région que de vouloir créer leur salon. Soutenus par leur obédience, ces salons ont du mal à réunir plus de 300 personnes, à faire venir des intervenants significatifs et à durer plus de 3 ans. Ils tournent assez vite à la « fête paroissiale ». Ces salons et leur multiplication ne contribuent pas à un rayonnement positif de la franc-maçonnerie. D’autant que les organisateurs mésestiment souvent quelques données basiques : à savoir que les éditeurs spécialisés ne peuvent se mobiliser pour tous et que peu de librairies spécialisées sont présentes dans les petites villes où ils ont lieu.
En tant que Coordinateur éditorial de l’IMF, je plaide depuis de nombreuses années auprès de nos contacts obédientiels pour que les obédiences se concertent entre elles pour coordonner leur soutien commun à ces initiatives locales. Mettre les moyens (financiers et humains) en commun, choisir l’implantation de ces salons ensemble, c’est mettre le maximum de chances pour que ces salons se structurent et deviennent pérennes. Certains FF et SS en province l’ont compris.
La création d’un « Conseil d’orientation » réunissant toutes les obédiences membres de l’IMF devrait permettre de mettre en œuvre une commune politique de concertation pour que les obédiences décident de soutenir, ensemble, telle ou telle initiative locale.
L’analyse du marché (et oui, il convient de parler en ces termes) montre qu’il y à en France, sept ou huit grandes métropoles régionales où l’implantation d’un salon maçonnique du livre interobédientiel se justifie, en termes de potentialité de fréquentation. Ce sont Marseille, Lyon, Nantes, etc. C’est dans les métropoles régionales que les obédiences doivent se mettre d’accord pour investir ensemble dans l’organisation de salons. Toute autre subvention donnée par une seule obédience, quelle qu’elle soit, à l’un de ses membres « influent » en province est une dépense sans retour, l’inverse d’un investissement. Cela relève plus de l’influence interne de tel ou tel « Conseiller de l’Ordre » ou « Conseiller fédéral » que d’une véritable politique culturelle guidée par une volonté de rayonnement significatif, l’intérêt général, et une réflexion cohérente de politique d’image.
Il y a trois conditions à la réussite pérenne d’un salon maçonnique du livre en province :1/ qu’il soit interobédientiel, 2/ qu’il soit implanté dans une ville centre d’un bassin où l’implantation maçonne est importante, 3/ qu’il soit organisé par une association réunissant des FF et SS du maximum d’obédiences.
Tout le reste est irréaliste et si je puis dire, est « de la littérature » …
La culture et la littérature maçonniques, même si elles ont plusieurs branches, sont issues d’un tronc commun ; elles appartiennent à toutes les obédiences. C’est dans cet esprit « oeucuménique » qu’a travaillé pendant 13 ans l’IMF si l’on en juge par la diversité des thèmes traités et des intervenants. C’est aussi une fête, un espace de rencontres fraternelles et un espace-temps où les obédiences peuvent donner au public une autre image que celle de ses sempiternelles querelles, incompréhensibles pour les profanes et lassantes pour les SS et FF que n’intéressent pas les guerres picrocholines.
La position de la GLDF et de la GL-AMF sont incompréhensibles pour de nombreux FF et SS, dont moi, de même qu’elle a l’air incompréhensible pour les obédiences participantes.
Gageons que les auteurs et les FF issus des obédiences « non-participantes » auront, eux, à cœur de participer à ce qui est le plus important évènement culturel de la franc-maçonnerie.
En province aussi, les (nombreux) salons du livre maçonnique sont devenus des enjeux obédientiels. Chez moi, en Languedoc-Roussillon, il y en au moins deux. A Carcassonne (organisé en juillet par des loges du GODF) et à Montpellier (organisé cette semaine par la GLDF).
Voilà où nous en sommes…
Non non, on ne rit pas. C’est qu’on est vachement culturé chez nous et que le shopping c’est trop ma vie comme le disait la regrettée Nabilla.