Grande Maîtrise du GODF : les paris sont ouverts

Publié par Jiri Pragman

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mardi 12 août 2008
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  • 7
    Jacques Cécius
    18 août 2008 à 9h17 / Répondre

    Souveraineté des loges avant tout ! Il nous faut relire Marius Lepage « L’Ordre et les obédiences » (Dervy-Livres).

  • 6
    Flupke
    14 août 2008 à 20h50 / Répondre

    Attention le débat se passe au niveau du GODF (non ailleurs) dont le réglement général ( du GODF ) ne précise pas le sexe des membres.

    En 2007 au Convent il n’a pas été modifié
    Une motion déposée par les pro-mix demandant la possibilité d’intier des femmes a été repoussée
    Une motion dépôsée par les anti-mix demandant d’inscrire la masculité du GODF a été repoussée
    Comprenne qui pourra

    Pour sortir par le haut certains proposent que chaque loge serait souveraine pour en décider … pour elle-même et pour le passage à la mixité ce ne serait pas une déferlante au niveau des plus de mille loges !

    Bien entendu la-dessus se greffent les conflits individuels des hommes de pouvoir qui existent bien entendu dans chacun des ‘courants’ et qui eux font en sus s’agiter les rites les uns contre les autres comme d’ab.
    Ceci dit il ne faut pas exagérer tout celà dans mesure où nombre de Frères du GODF pour ces problèmes qui agitent certains n’en font aucunement un motif de rupture.

  • 5
    Apprenti63
    14 août 2008 à 17h33 / Répondre

    Je me garderais de réactiver le débat sur l’initiation des femmes…
    Cependant, l’accusation récurrente de « ringardise » devient quelque peu préoccupante.
    Le petit nombre de commentaires au sujet de cette guerre des chefs montre bien que les Frères animés par un véritable esprit maçonnique ne se préoccupent que d’assez loin de ces luttes d’influence : nos préoccupations sont ailleurs, fort heureusement!

  • 4
    Julien
    14 août 2008 à 10h40 / Répondre

    N’oublions pas également un grand principe du droit qui est la proportionnalité. Je vois mal des juges condamner la franc-maçonnerie non mixte alors que notamment, les femmes ont toute lattitude de recevoir une initiation au sein d’autres obédiences très honorables. Dès lors, parler d’une discrimination intolérable me paraît plus qu’éxagéré.

    Et si on laissait les « vieux tradis » libres de faire ce qu’ils veulent et de s’organiser comme ils l’entendent?

  • 3
    Flupke
    13 août 2008 à 18h47 / Répondre

    Oui mais comme dit « d’épée »

    « Toute limitation devra toutefois être appropriée et nécessaire. »

    Dans le cadre d’un travail spéculatif mettant en action le « cerveau uniquement » et jamais la « masse musculaire » cette limitation est-elle appropriée et nécessaire ???

    NB le seul sport mixte aux JO est l’équitation qui met en action le cerveau du cavalier un peu de sa masse musculaire mais surtout celle de son cheval !

    D’aventure il est possible que les magistrats aient une forte envie de donner une leçon à des donneurs de leçons, version de l’arroseur arrosé

  • 2
    d'Epée
    13 août 2008 à 15h04 / Répondre

    L’un des arguments de certains promoteurs de la mixité au GODF, repris tel quel dans cet article, est le fait qu’en l’état l’obédience pourrait tomber sous le coup de la loi pour discrimination.

    Cet argument apparemment simple et direct est-il réellement approprié?

    Outre le fait que s’il devait s’appliquer il irait à l’encontre de la liberté d’association et il aurait des conséquences immédiates dans de très nombreuses structures, il est contredit par la directive européenne sur les discriminations transposée en ce moment dans le droit français et qui dispose que « Les différences de traitement entre hommes et femmes ne peuvent être acceptées que lorsqu’elles sont justifiées par un objectif légitime comme par exemple la protection des victimes de violences à caractère sexuel (dans le cas de la création de foyers unisexes), la liberté d’association (dans le cadre de l’affiliation à des clubs privés unisexe). Toute limitation devra toutefois être appropriée et nécessaire. « 

    Donc les différences de traitement peuvent être acceptées lorsqu’elles sont justifiées par la liberté d’association… Le spectre d’une condamnation pour discriminination est évoqué comme un argument mais il n’a pour le moment pas le plus petit début de commencement de réalité…

  • 1
    guelff pierre
    13 août 2008 à 8h29 / Répondre

    La fin de l’info mérite aussi d’être relevée, selon moi :
    « Le convent de septembre risque fort, à nouveau, de ne pas reconnaître la liberté des loges d’initier des femmes. Les avant-gardistes pourraient alors faire condamner la Rue Cadet par la justice profane pour dicrimination. (…) »

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