GLNF. Une nouvelle déclaration de la Loge L’Anglaise 204 n°2

Publié par Jiri Pragman
Dans Divers

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dimanche 5 juin 2011
  • 15
    patrick37
    15 avril 2012 à 18h23 / Répondre

    Bonsoir à tous!

    C’est le festival des « historiens »!

    Laissez-moi apporter ma contribution, aussi imparfaite soit-elle:

    HISTOIRE de la RL « L’Anglaise » :

    De 1732 à 1781: GLUA
    En 1780: GODF
    En 1785: reçoit ses constitutions de la GLUA (n° 240). Ce n’est qu’en 1802(…)qu’on lui donne le numéro 204.
    1803: repasse au GODF.
    1816 à 1876: travaille sous les auspices à la fois de la GLUA et du GODF
    1877: D’accord avec la GLUA, revient au GODF.
    1913: ouvre et ferme ses travaux sous les auspices du GODF…et les ouvre aussitôt en Grande Loge Nat. indépendante et régulière sous le n° 2.
    1923: Grande Loge de France, une autre partie restant à la GLNIR (?)

    Franchement, cette RL peut-elle se dire GLNF depuis sa création…elle s’est divisée, a varié dans ses choix; il me semble qu’il ne faut pas s’approprier une histoire aussi complexe; à l’heure actuelle, il y a DEUX RRLL « L’Anglaise »: l’une à la GLDF, sous le N°519, l’autre à la GLNF…ou une autre Obédience, puisqu’elle abandonne l’Obédience en déliquescence.

    Cordialement.

    tous ces détails dans: http://www.gldf.org/fr/radio/ann%C3%A9e-2007/249-emission-de-mai-2007

  • 14
    bdz1217
    14 juin 2011 à 1h18 / Répondre

    Je fais partie de ceux qui pensent que les vérités historiques sont toujours d’actualité et je remercie quiconque nous fait bénéficier de ses connaissances sur de tels sujets.
    Mais je voudrais faire observer que ladite Loge dit seulement qu’elle est cofondatrice de la GLIR, pas qu’elle est le 2ème atelier de la GLNF.
    Ce n’est tout de même pas pareil.

  • 13
    vérité historique
    11 juin 2011 à 17h04 / Répondre

    Oui, les controverses historiques comptent car elles font l’Histoire avec un grand H.
    C’est induire volontairement les Frères en erreur, car beaucoup n’ont pas la possibilité d’accéder à des documents historiques ou le temps, que de prétendre, comme le fait L’Anglaise 204 n°2, être à la création de la GLNIR en 1913 et d’en tirer une certaine légitimité.
    Les raisons de leur venue sont très peu connu (excepté par quelques frères historiens), mais fort ambiguë. ils quittent quelque chose qui leur déplaît (le GODF) plutôt que de rejoindre, avec enthousiasme, quelque chose qui leur plaît.
    Les raisons de leur départ, en 1923, est du au fait qu’ils sont très mal à l’aise parmi les dix Loges qui composent la GLNIR. (Et oui, on travaille sur la symbolique ou l’apprentissage par coeur du Rite Emulation Style, et donc pas de joyeux débats sociétaux).
    Leur retour en 1965 à la GLNF, qui ne leur a fait aucun grief de leur départ de 1923, est mieux connu.
    Mais combien de Frères savent qu’ils sont revenus à 18. OUI, mes bien-aimés Frères, j’ai bien écris dix huit Frères.
    Et ils voudraient aujourd’hui nous donner des leçons de vertu ???
    Et puis, la Suisse ne fut reconnue par la GLNF qu’en 1991, et d’ailleurs la UGLE retira à plusieurs reprises à Alpina sa reconnaissance.
    La Grande Loge de Pologne a seulement été créée le 26 novembre 2006. Combien de Frère et pour quel motif ?
    Le Luxembourg, suivant la Belgique, combien de Frères ?
    Vérité historique tu es, vérité historique tu resteras.
    Les faits, rien que les faits, mais tous les faits.
    (…), je vous aime.

  • 12
    drXu
    9 juin 2011 à 20h41 / Répondre

    Au fond, est-ce que les controverses historiques comptent?
    Il y a le feu à la GLNF, son (ex) GM a démissionné mais prétend toujours être GM, et certains l’écoutent encore…
    Les obédiences « reconnues » (je ne dirai pas régulières) (Suisse, Belgique, Luxembourg, Allemagne) lui ont retiré leur reconnaissance.
    Face à cela, les pinaillages historiques, même fondés, sont de peu d’importance!

  • 11
    vérité historique
    7 juin 2011 à 20h15 / Répondre

    Quel silence étonnant de la part de la Respectable Loge L’anglaise 204 n°2 et de son Vénérable Maître et des frères qui la composent ( encore chef de l’Ordre ?).
    Quand des Frères historiens prennent la parole pour dire la vérité des faits, ils ne répondent pas ? Pourquoi ?
    Parce que tout est vrai !!! Bravo et encore mes Frères de vos lumières et en particulier merci aux Frères : « un Historien avisé » et  » un autre historien ».
    Dans quel contexte sont ils arrivés, ceux de L’Anglaise, pour créer la GLNIR ? Les problèmes administratifs du GODF les rendaient fous. Ils sont partis. Et puis c’est sans compter sur le pouvoir d’attraction d’un Frère, j’allais dire « magnétique », qui les a entraîné dans cette nouvelle aventure d’une franc-maçonnerie régulière : j’ai nommé le Frère de Ribaucourt. 60 Loges avait-il promis, les suivraient ? la Grande Guerre arriva, tuant les ambitions les plus folles.
    En 1918, elles n’étaient que 10, et quasiment toutes anglaises.
    Alors « Messieurs les Anglais » cessez de tirer à boulets rouges sur la GLNF en vous drapant dans une historicité que vous n’avez pas. Elle a su vous accueillir en 1965. Mais la vraie Loge L’Anglaise, elle, est toujours à la GLDF.
    J’ai donc envie d’écrire : « God save the GLNF and his Grand Master ».
    brotherly love

  • 10
    Ronan
    7 juin 2011 à 19h51 / Répondre

    Lire : Q des A et des M qui éclata en 1751 (et pas en 1715 !)
    Désolé pour la bourde!:=))
    Ronan

  • 9
    EMEREK
    7 juin 2011 à 13h54 / Répondre

    @Christophe
    +1 sur le commentaire 1804 /1821……

  • 8
    Ronan
    7 juin 2011 à 13h08 / Répondre

    Je plussois à la remarque de Christophe et, comme historien aussi amateur que modeste mais disposant de bonne sources et de bons maîtres, je ne peux que rappeler à Myrrhman que l’histoire de la maçonnerie anglaise au XVIIIe siècle est plus complexe qu’il ne semble le croire.

    En effet, si la maçonnerie des origines est bien fondée sur des bases protestantes liées aux couches sociales élevées de la société anglaise, on ne saurait oublier d’évoquer la querelle des Anciens et des Modernes qui éclata en 1715, sous l’impulsion de Laurence Dermott, peintre en bâtiment, fondateur du courant des Antients (autoproclamés, donc: la réécriture intéressée de l’Histoire de l’Ordre n’est pas un phénomène nouveau) et rédacteur des « contre-constitutions » (Ahiman Rezon… Pour en savoir plus sur cette querelle fondatrice, lire Cécile Revauger).

    C’est là que l’on retrouve l’irlande, les Catholiques et des couches sociales beaucoup plus modeste.

    Or, la réunification, au début du XIXe siècle, et la fondation de la Grande Loge d’Angleterre, se fit sur le dos des Moderns (des protestants des origines) et sur des bases ouvertement « Antients » : la victoire de facto des Antients interdit de prétendre que la GLUA est de fondation exclusivement protestante…

    Tout cela est d’autant plus complexe et embrouillé que les fondateurs (les vrais : Désaguliers et la Royal Society) firent disparaître les documents antérieurs… Un comportement que l’on retrouve à la fondation des grandes religions monothéïstes : en effaçant définitivement toute trace du passé, on fonde le nouveau mythe sans contestation possible!

    C’est aussi pourquoi il est permis de dire que le plus anciens des rituels continentaux, le Rite Français dit « des Moderns », fixé dans les années 1780 par le GODF autour de la Commission animée par Rœttiers de Montaleau, est un conservatoire des origines : les inversions et modifications que l’on constate lorsqu’on observe le REAA sont le fruit de l’adoption par son fondateur, de Grasse-Tilly, de modalités rituelles inventées par les « Antients » pour interdire l’entrée des Moderns dans leurs loges (vous démarrez la marche du pied droit, Monsieur ? Un Modern… Dehors !).

    Un livre à ne pas manquer pour « voir » en temps réel se constituer le RF dans les années 1780 : Le Régulateur du maçon « 1801 », Pierre Mollier, Editions à l’Orient (je crois…). Ne pas confondre non plus ce RF originel et les bricolages (souvent appelés très abusivement RF Moderne) qui ont vu le jour dans la veine des travaux de René Guilly (dit Désaguliers) depuis 2/3 décennies.

  • 7
    Christophe
    7 juin 2011 à 9h13 / Répondre

    @ Emerek
    Hum…. Puisqu’on parle d’histoire maçonnique et au risque d’être limite hors sujet ici, la fondation du SCDF en 1804 relève tout autant de l’hagiographie, tant les détails de la période 1804 – 1821 sont complexes et leurs conséquences controversées. Je n’ai rien contre les hagiographies ni contre les filiations symboliques ou spirituelles, mais l’histoire, c’est autre chose.

  • 6
    un autre historien
    7 juin 2011 à 7h06 / Répondre

    Notre Frère « Un historien avisé » a vraiment écrit la vérité sur l’histoire de l’anglaise 204 n°2.
    Le masque tombe enfin sur le rôle prétendument important de cette Loge. ce frère à talent démythifie ce que beaucoup de Soeurs et Frères croyaient connaître.
    Gardons à l’esprit que l’Anglaise 204 demande par lettre datée du 29 octobre 1913 signée par six officiers, j’allais dire seulement, et le Centre des Amis n°1, de créer la GLNIR pour la France et les colonies françaises, qui prend le nom de GLNF en 1948
    Merci et bravo à notre frère un historien avisé.
    C’est ce genre d’histoire, étayé par des faits précis que nous aimerions lire plus souvent, plutôt que de se perdre dans des délires de Livre Blanc « anarchisant » et pseudo démocratique, fruit de l’imagination d’un petit groupe.
    Réfléchissez bien avant de voter. On continue de la même façon depuis 1913 avec nos Us et Coutumes ou Me Legrand va dissoudre cette association, du moins me semble-t-il.
    cette loge ne représente qu’elle même et ne peut s’arroger le droit de parler comme la fondatrice de la GLNF

  • 5
    Christophe
    6 juin 2011 à 23h35 / Répondre

    Epatant! Tout le monde se barre ou se suspend mutuellement ou se fait virer, et dans le même temps le site web de la GLNF affirme tranquillement ici que l’effectif de 43500 Frères en janvier 2010 atteindra 50000 dans 6 mois! Moins y en a, plus y en a. Quand tout le monde aura été viré, ils seront 100000 à coup sûr! Doit y avoir une manière ésotérique de calculer que je ne connais pas encore.

  • 4
    EMEREK
    6 juin 2011 à 20h54 / Répondre

    Félicitations à « l’historien avisé » qui nous fait (enfin!!!) le point sur cette célèbre Loge.
    Dans le genre de tentative de captation d’héritage ,tout aussi ubuesque ,on peut citer celle du Suprême Conseil Pour la France datant de 1965 faisant remonter son héritage à l’arrivée de de Grasse Tilly en France en 1804,oubliant ainsi avec désinvolture l’existence du Suprême Conseil de France qui lui date bien de 1804.

    Mais plus rien ne surprend ,plus c’est gros plus ça passe……..!!!
    On voit où ce genre de comportement anti-maçonnique aboutit….dans le mur…..

  • 3
    Myrrhman
    6 juin 2011 à 16h02 / Répondre

    Un Historien avisé donne un nouvel exemple de la fumisterie que constitue le concept glnfien de « Régularité ».

    La FM française, dont le RER est une composante essentielle même marginale, est dès son origine (les années 1720 à 1730) distincte et séparée de la FM anglaise, puisque créée par des jacobites catholiques alors que la FM anglaise était organisée et « gérée » par des protestants.

    Se revendiquer de la régularité au sens de la GLUA est donc soit une escroquerie intellectuelle soit un abandon de sa tradition originelle pour une obédience qui pratique très majoritairement des rites issus de la FM française (RER, RF et REAA).

  • 2
    Un Historien avisé
    6 juin 2011 à 11h46 / Répondre

    (…).

    Il faudrait que la Loge Anglaise 204 n°2 cesse de prétendre à tord qu’elle est le second atelier de la GLNF.
    En effet, le 23 avril 1923,la Loge Anglaise, présidée alors par le Frère Desnaugues, a décidé, à l’unanimité sauf une voix, de se séparer de la Grande Loge Nationale Indépendante et Régulière. Le 11 novembre 1923, l’atelier se rattacha à la Grande Loge de France. Il abandonna alors le Rite Ecossais Rectifié au profit du Rite Ecossais Ancien et Accepté.
    Le 3 juin 1965, dans le mouvement qui vit près de mille Frères de la GLDF rejoindrela GLNF, un groupe de Frères, appartenant à l’Anglaise 204 immatriculés sous le n°38 à la GLDF, déposèrent leurs demandes de régularisation et purent ainsi réveiller la Loge Anglaise 204 n°2 qui avait été mise en sommeil en 1923.
    Resté à la GLNF en 1923, le F Frédéric- Renou sollicita le soutien des Frères de Liberation Lodge n°8 pour créer un nouvel atelier francophone à Bordeaux, Burdigala N°22 qui fut consacré le 20 mars 1926.
    Les frères intéressés peuvent se reporter aux sources suivantes :
    – Edmund HLISCH, « The Lodge Anglaise N°204 of Bordeaux » publié dans les Comptes Rendus St Claudius N°21 1932- 1933, pp. 24- 36.
    – « Histoire de la Loge Anglaise 204 : Deux siècles d’évolution maçonnique », publiée par la Grande Loge de France en 1933 dont l’auteur est le Docteur André GENDRON, ancien GMP d’Aquitaine et ancien Député Grand Maître de la GLNF.
    Je me devais de porter ces éléments historiques à votre connaissance.

  • 1
    apprenti
    6 juin 2011 à 9h41 / Répondre

    Un tetragramaton, un Lion, un Ouroboros. Le tout en Or. Wow, quel logo. (Je sais rien à voir avec le fil du post).

    Pour en revenir à nous moutons, l’AG n’est elle pas prévue justement à la fin du mois ? Ce serait bien pour tous nos frères de la GLNF d’entrevoir un peu le bout du tunnel avant la période estivale. Ca permettrait d’aborder la rentrée plus sereins.

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