4 facettes Collomb

Gérard Collomb, « franc-maçon assumé »

Publié par Géplu

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mardi 20 février 2018
  • 6
    Antarès
    4 mars 2018 à 22h33 / Répondre

    Il semble que pour lui être maçon c’est une addition à sa pile incohérente. Il distille encore les idées d’extreme-droite comme ses prédécesseurs. Rares sont les héros humanistes, légion sont les carriéristes nauséabonds aux valeurs diaphanes.

    • 7
      lazare-lag
      5 mars 2018 à 21h17 / Répondre

      Je suis un peu dubitatif, ou perplexe, pour ne pas dire gêné en lisant: « il distille encore les idées d’extrême droite comme ses prédécesseurs ».
      Que doit-on comprendre?
      Que lui et ses prédécesseurs, bref tous les Ministres de l’Intérieur de la Vème République, pour ne parler que d’elle (et elle n’aura « que » soixante ans à l’automne) seraient tous d’extrême-droite?
      Tous identiques et égaux devant l’opprobre.
      D’autant qu’aucun d’entre eux n’a exercé de responsabilité dans un gouvernement d’extrême droite puisque depuis Vichy il n’y en a pas eu.
      Mais si on qualifie tous ceux là d’extrême-droite, quel qualificatif va-ton alors employer pour un vrai partisan d’extrême-droite?
      N’en galvaude-t-on pas ainsi le terme et la signification?
      Est-ce sain et vraiment nuancé d’employer certains mots à tout propos et pour toute situation?
      A vouloir tout qualifier d’un même niveau, ne rend-on pas tout identique et égal? Et n’abandonnons-nous pas toute différence entre tous types de dangers? Ceux qui menacent vraiment une démocratie et des situations d’ampleur moindre?
      Ne voit-on pas actuellement des dérives avec d’autres mots? Comme par exemple « dictature » employé à tout va pour qualifier n’importe quoi un tant soit peu contraignant?
      Je m’interroge, à vouloir tout amalgamer et tout percevoir de manière égale, à vouloir perdre tout sens de la mesure, c’est jusqu’à l’instrument de mesure qu’on affaiblit.
      Et c’est grave.

      • 8
        Antarès
        6 mars 2018 à 0h01 / Répondre

        Tout ces ministres de l’intérieur ont participé à la droitisation extreme de nos partis républicains :

        Charles Pasqua
        Jean-Louis Debré
        Jean-Pierre Chevènement
        Nicolas Sarkozy
        Michèle Alliot-Marie
        Manuel Valls
        Bernard Cazeneuve

        Entre les charters, l’envoi de CRS pour déloger des réfugiés dans une Eglise ou plus récemment la déchéance de nationalité, ces ministres ont tous dragué électoralement les idées de l’extrême droite. La surenchère continue avec Collomb.

        • 9
          lazare-lag
          6 mars 2018 à 22h31 / Répondre

          En fait, cela renvoie, sans nullement y répondre, à mon précédent propos selon lequel, pour Antarès, un ministre de l’intérieur serait forcément d’extrême droite ou de « droitisation extrême » comme relevé dans son intervention ci-dessus numérotée 8.
          Amalgame un peu caricatural, non?
          Au fait j’observe dans la liste mentionnée en (8), l’absence de Brice Hortefeux et de Claude Guéant.
          Parce que s’agissant de grands démocrates? (Je taquine l’extrême gauchiste, je crois bien…)

          • 10
            Antarès
            7 mars 2018 à 14h03 / Répondre

            Je ne pense pas généraliser en citant des prédécesseurs de Collomb. Je ne cite pas Salengro qui doit se retourner dans sa tombe. Et toujours cette manie de taxer d’extrême gauche quelqu’un qui dénonce les idées de l’extrême droite.
            Sinon réveillez-vous, cela fait déjà un moment que la Droite et la Gauche ont épicé leur discours avec le rejet de l’Autre,comme Valls avec les Roms, maintenant c’est Collomb avec les réfugiés qui fuient la guerre.

          • 11
            Antarès
            8 mars 2018 à 10h04 / Répondre

            Un peu d’histoire sur l’influence de l’extrême droite sur les partis républicains :

            https://www.youtube.com/watch?v=onm5cvHAGIQ

            A regarder à partir de 1h02mn30s

            Un bon résumé pour ne pas oublier que les intolérants jubilent de voir leur pouvoir d’influence idéologique ne jamais se tarir.

  • 4
    Jeroboam
    28 février 2018 à 21h12 / Répondre

    Se dire Maçon et « en même temps » réprimer les migrants : Collomb s’est vite adapté au Macronisme en effet.

    • 5
      lazare-lag
      1 mars 2018 à 19h33 / Répondre

      Et toujours « en même temps » voilà quelques termes qui mériteraient une définition.
      Que peut-on entendre par Macronisme?
      Si tant est qu’il n’y ait qu’une seule définition à ce terme. Ce ne doit pas être la même définition pour un adepte ou pour in opposant à Macron.
      Qu’entend-on par « réprimer »?
      Qu’est-ce qu’une « répression »?
      Dans un pays démocratique s’entend.
      Quelle différence à faire entre répression et maintien de l’ordre républicain, ou maintien de la sécurité?
      (Sujet philosophique consécutif (4 heures, coeff. 6: un Etat démocratique peut-il se passer de police et d’exercice d’une certaine forme de répression?).
      Et enfin, si je comprends bien l’implicite, le sous-entendu ou le non-dit, il serait donc incompatible d’exercer comme Ministre de l’Intérieur si l’on est Franc-Maçon?
      Poussons cette curieuse logique: quels ministères peuvent être dirigés par un Franc-Maçon?
      Et lesquels devraient lui être interdits?
      Et qui en décide?
      Autre piste: à quoi s’est adapté Gérard Collomb?
      Uniquement au dit « Macronisme »?
      Pas plutôt à la fonction de Ministre de l’Intérieur?
      Ou aux deux, et « en même temps »?

  • 3
    SEM
    26 février 2018 à 12h45 / Répondre

    Je ne vois dans cet article aucune allusion à une appartenance maçonnique !?…

  • 2
    lazare-lag
    24 février 2018 à 6h38 / Répondre

    Je ne suis pas certain qu’on puisse dire de Gérard Collomb qu’il fasse partie des « pigeons qui se sont laissés prendre dans le filet macronien ».
    De la même façon qu’on nous le présente ici comme « franc-maçon » assumé, il est également un soutien à Macron assumé, et un des plus anciens et des plus fidèles.
    Donc Collomb pas pigeon.
    Et c’est Macron qui est collombophile, si je puis le dire ainsi.
    Quant au « filet macronien », avec 66,10 % ramassés à la présidentielle, c’est un filet à grosses mailles me semble-t-il.

  • 1
    Depris
    23 février 2018 à 13h11 / Répondre

    Peut-être est-il aussi collombophile ? En tous cas, il fait partie des pigeons qui se sont laisses prendre dans le filet macronien.

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