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Il serait temps – enfin – que les Francs-Maçons puissent s’unir, au-delà des convoctions propres à chacun (et ne souffrant d’aucun commentaire).
Seulement, unis, de nombreux « postes » seraient inutiles
Qui serait prêt à cèder sa place pour le bien commun ?………silence!……….dommage !
« La physique quantique est toujours matérialiste, elle fait des hypothèses sur d’autres aspects possibles de la matière non imaginés jusqu’alors. »
Aspects qui sont au dehors du temps et de l’espace ! Au dehors de notre univers… Ce n’est pas un simple attribut… un autre paramètre a ajouter au tableau périodique des éléments… Qu’on le sache !
Comme l’on prétendu à multiples reprises les différents courants de pensées ésotériques, il apparait de plus en plus que l’esprit transcende la matière.. Dorénavant, la science permet de mettre de la viande autour de l’os.
Aussi, Dieu n’est pas en cause, on peut bien être athée et croire que la dualité esprit-matière est un phénomène naturel sans intervention divine. Athée et non matérialiste c’est fort possible.
La physique quantique est toujours matérialiste, elle fait des hypothèses sur d’autres aspects possibles de la matière non imaginés jusqu’alors.
Ceci dit en nous rappelant notre ignorance elle nous rappelle aussi que l’on peut parier que dieu existe, certains retrouvent la démarche de Pascal et parient, cela dépend finalement du tempérament.
Avec l’âge, des savants même Nobel, comme beaucoup d’autres même incultes retrouvent le besoin de se sécuriser comme pendant l’enfance lorsqu’ils couraient vers les jupes de maman.
Je ne dis pas que cédant à la panique je ne le ferais pas. Mais mon attitude ne sera sans doute à considérer par les autres comme une preuve scientifique de l’existence d’arrières mondes, ni même d’arrières mondes s’intéressant à ces mammifères non finis que l’on appelle « humains ».
« Quelles sont les études scientifiques et sociologiques qui démontrent cette affirmation ? «
Faut-il que toutes les maximes, proverbes et pensées (qui forment une bonne partie de nos rituels) soient appuyés par une étude ? 😉
Mais en ce qui a trait au fond du propos:
Il faudrait en parler a Georges Charpak, chercheur et lauréat du prix Nobel de physique 1992
qui dit que la meilleur façon pour aborder la théologie est l’étude de la physique quantique…
Il faudrait en parler aussi à Mario Beauregard, neurobiologiste qui a écrit « Du cerveau à Dieu »,
Voici son entrevue : http://www.dailymotion.com/video/x73gpx_du-cerveau-a-dieu-avec-le-dr-mario_tech
Il y a aussi une bonne centaine de scientifiques de renoms qui sont a la fine pointe de la recherche en physique ou en neurologie et qui dénoncent fortement la pensée matérialiste comme étant caduque.
Ayant moi même une formation scientifique, je comprends les réticences de certains a vouloir s’ouvrir à ces nouveaux paradigmes. C’est une révolution épistémologique qui s’amorce avec la recherche en physique quantique. Et la physique quantique est aussi la partie de la science la moins connue, et dont les découvertes changeront vraisemblablement toute la vision de notre univers.
@ Flupke pour 53.
Si d’ après toi, la littérature que tu nommes : » obscure » ne fait que souligner mon ignorance, alors nous sommes nombreux à être ignorants.
Par exemple :
Gaston BACHELARD, Gilbert DURAND, Henry CORBIN, René GUENON sont des auteurs qui nous apportent des clés d’ interprétation sur nos interrogations bien légitimes.
Je ne partage pas ton point de vue, mais je le respecte parfaitement.
à René
« Peu de science éloigne de Dieu,
beaucoup de science en rapproche. … «
Cette phrase fait « beau » mais problème !
Quelles sont les études scientifiques et sociologiques qui démontre cette affirmation ?
@ Flupke
Peu de science éloigne de Dieu,
beaucoup de science en rapproche. …
Le GADLU, sur l’ En Soph, l’ Ineffable, la Tradition Primordiale etc. etc. etc. et surtout avec Majuscules pour faire sérieux.
Tous ces termes constitue un ensemble de concepts recouvrant ce que l’on ne connait pas ou que l’on appréhende mal et peut inquiéter certains.
Ils induisent une littérature obscure mais abondante qui ne fait que souligner notre ignorance encore très grande et qui ne pourra sans doute jamais être comblée.
Je préfère dire « je ne sais pas » que d’offrir à autrui un baratin obscur.
Je sais, je sais, beaucoup d’auteurs en ont fait un fond de commerce.
Nous sommes ici dans l’utilisation « magique » du verbe, comme la tchacthe du camelot qui nous vend sur le marché l’outil a « tout faire ». Tout cela rejoint le baratin des clergés et des livres sacrés.
@ Imv
La transcendance n’implique pas nécessairement une connotation religieuse, même voilée.
L’idée derrière ce terme implique le transcendantalisme, c.à.d. un système de pensée qui pose l’existence d’une réalité supérieure à celle qui s’offre à l’expérience sensorielle ou d’une catégorie de connaissance supérieure à celle qui est à la portée de la raison humaine. Les doctrines transcendantales introduisent un clivage entre le règne de l’esprit et le règne de la matière. (Microsoft Encarta)
On voit tout de suite la différence qu’il y a avec le matérialisme, qui suppose une continuité entre le règne animal et le monde humain, entre l’univers de la nature et celui de la culture.
Pour le matérialisme, la vie de l’esprit est à la fois produite et déterminée par la matière, c’est-à-dire par la nature et l’histoire.
Il y aurait une biologie de l’esprit comme il existe une biologie de la conscience. Ce n’est pas tout à fait pareil.
Aujourd’hui, les relations entre l’esprit humain dans ses manifestations les plus élevées et les phénomènes matériels sous – jacents sont toujours non élucidés et ils le resteront probablement pour toujours car les esprits conscients ne peuvent être réduits à des entités algorithmiques.
Le terme de transcendance est entendu d’une manière particulière par Marx et Sartre.
Pour ces deux philosophies, la transcendance est entendue comme dépassement au sens psychologique ou moral du terme. L’homme peut se faire autre qu’il n’est; Pour l’existentialisme sartrien, l’homme est transcendance.
Personnellement, je trouve que c’est introduire de la confusion dans les esprits et comme le disait un intervenant, il faut appeler un chat un chat.
En ce qui concerne la Franc-Maçonnerie, on peut résumer, un peu comme CORTO l’a fait, et distinguer entre l’initiation horizontale (sans connotation grivoise …) « On va de l’avant, comme disent mes amis du GODF » et l’initiation verticale, « on s’élève, on va vers le haut » comme diraient les FF de la mouvance spiritualiste. J’espère que ça ne fâchera personne.
À propos du GADLU.
Les interprétations si variées du GADLU m’émerveillent. Elles montrent que cette notion rassemble des hommes et des femmes aux opinions libres et différentes. Pour les profanes qui lisent le blog, elles prouvent que les francs-maçons se livrent à des réflexions philosophiques et éthiques et ne menacent personne.
En 1723, quand le pasteur James Anderson a rédigé ses « Constitutions », le christianisme dominait l’Europe ; le Grand Architecte de l’Univers ne pouvait être que le dieu des chrétiens. Aujourd’hui encore, il l’est pour la franc-maçonnerie anglo-saxonne. Il reste Dieu pour les obédiences européennes qui s’y rattachent. Ainsi, dès l’incipit de la constitution de la GLRB, on lit : « La GLRB affirme l’existence de Dieu, Grand Architecte de l’Univers ». Pour être juste, je sais que tous les membres de cette obédience ne sont pas croyants. Au début du XIXe siècle, la religion reprend force et vigueur après les abus de la Révolution ; Chateaubriand publie « Le Génie du Christianisme » (1802) et « Les Martyrs » (1809). Quand le Grand Orient français supprime l’invocation au GADLU, c’est parce qu’il l’assimile encore au dieu catholique. Le GOB enchaînera.
Maçon depuis 1963 et athée, j’ai toujours considéré le GADLU comme un des « symboles » de la F-M. Il pose la grande question : pourquoi et comment y a-t-il quelque chose à la place de rien ? L’agnostique et savant Hubert Reeves, grand vulgarisateur de la théorie du Big Bang en arrive finalement à se demander : « Et avant ? » (Reeves, de Rosnay, Coppens, et Simonnet. « La plus belle histoire du monde » Ed. du Seuil, 1996.
Bien sûr, dans de nombreuses loges, comme dans la mienne, on travaille à la gloire du GADLU. « Gloire » signifie à l’origine « renommée ». Voir dans la Bible de la recherche étymologique, le « Dictionnaire historique de la Langue française du ‘Robert’.»
Nous travaillons à la renommée du résultat de la quête ininterrompue de l’origine des choses.
@Apprenti63
Tous les chemins cheminent vers le sommet.
Peu importe celui emprunté, l’ important est d’ arriver au sommet de la montagne.
La notion du Principe est primordiale pour les uns, beaucoup moins pour d’ autres.
LGADLU est primordial et ne peut être remplacé dans notre Ordre.
Par l’ initiation et le travail, l’ initié a éveillé sa conscience, voit mieux les forces négatives sur la scène de la vie et sait qu’il peut et qu’il doit aller encore plus loin seul et accompagné des Fréres de sa Respectable Loge.
L’ initié accompli a la particularité d’ être à l’ image du GADLU et la seule issue possible est la verticalité, même si cette verticale descend en nous-mêmes.
Aucune porte sur le plan horizontal ( sur la matérialité ) ne peut s’ouvrir sur LGADLU, sur l’ En Soph, l’ Ineffable.( autres possibilitées )
Point vivant au coeur du cercle, l’ initié doit imprimer à la circonférence l’ image du monde sacré et en Amour avec ses autres.
@Horus
C’est dur en effet et nous en resterons là. Bien à toi.
Par ailleurs, plusieurs commentaires évoquent la transcendance et implicitement ou explicitement cette transcendance est à caractère religieux. Cela m’étonne car il existe également une transcendance laïque (tout comme une spiritualité laïque) qui s’intègre(nt) parfaitement à la démarche maçonnique.
à René qui dit :
« Pourquoi faire de la Franc-maçonnerie, alors qu’on vous administrera la sagesse et la connaissance de la vérité comme on donne un vaccin contre la rougeole ? »
On peut en effet augmenter les performances de l’outil « cortex ».
Mais il va rester la part de libre choix de ce que l’ouvrier va décider de faire avec l’outil.
Il va décider de pratiquer la « sculpture de soi » avec en vue le ternaire sagesse-force-beauté.
Va-t-il oublier en route sagesse et ne conserver que force-beauté … duo qui auraient permis par exemple de définir symboliquement le nazisme.
Je pense René que tu confonds « outil » rendu plus performant par les sciences (voir NB) et l’ouvrage que l’on va décider d’entreprendre … et il se présente toujours plusieurs choix … y compris celui d’aller … se recoucher …. c’est à dire ne rien faire … on peut laisser sa voiture au garage …
Il me semble que certaines visions du matérialisme par les soit disant spiritualistes sont un peu courtes, contaminée qu’elles sont par l’affect « mépris » …
NB si tu avais un malade dans ta famille atteint d’une maladie psychiatrique grave je pense que tu ne serais pas aussi « olé olé » avec les bienfaits du matérialisme scientifique lorsque que l’on lui administrera « la bonne molécule » ce qui te soulagerais toi et ta famille d’un grand poids en améliorant l’état de l’être aimé ! L’ignorance des choses joue des « tours ».
@Apprenti63
« Mais pourquoi une spiritualité non-religieuse serait-elle nécessairement moins légitime, moins intéressante, moins digne d’intérêt et de considération qu’une spiritualité de nature religieuse? «
Je suis déiste, le GADLU me satisfait. Cependant, la religion n’est pas en cause ici. Ni même Dieu ou dieu(s)… On peut être spiritualiste, selon moi, si on crois que l’homme n’est pas seulement un « homme neuronal », et que l’esprit de l’homme subordonne la matière de son corps et non l’inverse. Je crois que même la matière en tant que tel est subordonnée a autre chose qui dépasse le temps et l’espace. Aujourd’hui plusieurs se doutent déjà que la science se doit de formuler de nouveaux paradigmes. La physique quantique nous démontre déjà que nos postulats étaient erronées. (Mario Beauregard chercheur et neurobiologiste de l’Université de Montréal, a fait des découvertes très prometteuses sur ce sujet.)
Un matérialiste croira que ses pensés, ses émotions sont générés par des protéines ou par des enzymes et qu’à terme la science trouvera le bon moyen, le bon cocktail chimique pour faire en sorte de donner la sagesse et tous ce qu’un esprit portée vers l’amélioration de soi voudra. Vous allez a la clinique, on vous injecte le bon truc dans le cerveau et vous devenez sage et instruits de toutes les choses qui vous animent…
Pourquoi faire de la Franc-maçonnerie, alors qu’on vous administrera la sagesse et la connaissance de la vérité comme on donne un vaccin contre la rougeole ?
Oui mais….
Bien sûr l’on peut gloser dans tous les sens sur le GADL’U…je reconnais d’ailleurs là l’habileté de Jiri qui sait mettre « un peu de poil à gratter » pour réveiller les discussions dans le blog….
Ce qui fait la particularité de la maçonnerie c’est le rite…
Et c’est justement LE RITE qui,même si l’invocation au GADLU n’est parfois pas explicite ,nous relie à la transcendance.
Pour LEVINAS le rite est précisément « le comportement de celui qui,dans le tintamarre de notre action quotidienne,perçoit la résonance mystique des choses »
La maçonnerie n’est pas une religion mais la pratique du rituel permet au maçon de retrouver les TRACES d’un mystére et pourquoi pas d’un principe créateur …
Sans rituel, la maçonnerie serait proche de « l’amicale des pêcheurs à la ligne » !!!
Tout maçon ,même non adhérent au GADL’U,participe à la quête de la transcendance dès lors qu’il pratique un rite maçonnique…..C’est mon opinion…..
@René
« Quand un on me dit que les sentiments, les émotions et la pensée est le fait d’interactions entre des petits objets (des électrons par exemple) dans notre cerveau » : pour moi, peu importe la façon dont mes pensées et mes émotions se « fabriquent », c’est leur intensité et ce qu’elles m’apportent (ou non) qui est à considérer.
Mais pourquoi une spiritualité non-religieuse serait-elle nécessairement moins légitime, moins intéressante, moins digne d’intérêt et de considération qu’une spiritualité de nature religieuse?
Seuls ceux qui croient que c’est un Dieu créateur qui les a dotés d’une âme seraient légitimes à invoquer leur spiritualité? Qui peut distribuer des « brevets en spiritualité »?
Etant athée, je n’ai donc pas le droit de revendiquer une vie spirituelle?
La spiritualité c’est pour moi cette recherche inlassable de la sagesse, de la vérité, portée par la démarche de perfectionnement progressif que je vis en Loge. Quand mon esprit cherche à s’approprier le modèle symbolique binaire Soleil/Lune, quand je prépare une Planche sur le triangle et le carré, formes élémentaires du tablier d’Apprenti… je fais quoi, alors 😉
En travaillantt sur les éléments de la Tradition maçonnique, en vivant pleinement mon parcours initiatique, je croyais jusqu’à aujourd’hui être dans une démarche spirituelle – et non pas simplement intellectuelle. Mais je suis peut-être en train de « faire du trapèze »!!
@Imv §41
C’est dur …
Qui est à l’origine du big-bang ?
si c’est le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito, dirait Einstein, que les rationalistes aurait mauvaise grâce à récuser.
Si c’est un projet, il y a un concepteur, un architecte et des ouvriers pour le réaliser.
Pour Apprenti63: rejeter la référence au GADLU faite par un athée complet, cela n’est pas faire preuve de dogmatisme, simplement de logique…
« Prendre le GADLU comme support d’une méditation personnelle »: oui eh bien alors autant travailler à la gloire de saint-Glinglin ou utiliser n’importe quel autre terme. Mais pourquoi chercher à garder le nom GADLU? Quitte à être athée et dans une démarche de maçonnerie sociétale, autant assumer et cesser de vouloir se rattacher à des noms qui ne veulent alors plus rien dire.
Soyons sérieux, le terme Grand Architecte De L’Univers fait référence, sinon à un grand barbu, au moins à un principe créateur. Si j’étais athée convaincu je me sentirais déplacé dans une Loge invoquant le GADLU. Je refuserais de dédicacer mon travail à un personnage ou un principe auquel je nie toute existence. Ou alors je fais du théâtre (le terme hypocrisie ne me semble pas trop fort).Le reste c’est de la casuistique.
Pour répondre à une question qui a été posée, pour moi travailler à la gloire du GADLU c’est, durant nos travaux, garder conscience du caractère sacré du monde, qu’il y a quelque chose au dessus de nous, penser que l’Homme doit aller de l’avant, et que la maçonnerie doit y travailler.
@Apprenti63
J’ai des amis athées et philosophes qui expriment les mêmes réticences à l’endroit de la « spiritualité athée », et plus particulièrement la spiritualité-matérialiste. Si cette spiritualité moniste-matérialiste existe, et personnellement j’en doute, elle ne peut en aucune façon être analogue ou équivalente a la spiritualité dualiste. Que l’on nomme un chat un chat, et que l’on cesse de faire du « trapèze » avec des concepts pour éviter de heurter les susceptibilités. Quand un on me dit que les sentiments, les émotions et la pensée est le fait d’interactions entre des petits objets (des électrons par exemple) dans notre cerveau… on est loin de parler de la même spiritualité que celle des déistes par exemple.
Ce n’est pas faire preuve de réductionnisme mais d’honnêteté intellectuelle.
@ Horus
Comment peut-on travailler à la gloire du principe créateur? Comment peut-on travailler à la gloire du Big Bang? Cela n’a pas de sens.
Je viens de retrouver la transcription que j’avais faite d’une conférence d’Alain Graesel, ancien Grand Mâître de la GLDF, il me semble que ces quelques lignes pourraient permettre de poursuivre notre réflexion :
« Il y a quelque chose dans l’être humain qui le dépasse et qui le fonde parce qu’elle le dépasse. Dans l’être humain il y a une idée de l’être humain qui fait qu’il avance vers plus de conscience et de connaissance.
C’est une pensée en mouvement permanent, la pensée d’un projet. Son évolution vers plus de conscience et de connaissance permet à l’individu de s’accomplir. Il s’agit de quelque chose de l’ordre de la transcendance. Pas la demeure d’un absolu auquel il nous revient de rendre un culte ou de pratiquer une liturgie mais cette transcendance est située au-dessus de l’humain en tant que pour se construire, dans une idée majuscule de lui-même, il lui revient de se mettre en tension vers quelque chose qui le dépasse.
Cette transcendance qui n’est pas une transcendance religieuse donne du sens à l’homme, qui pas totalement rationalisable. L’être humain n’est pas réductible à la rationalité. Sans la transcendance, l’être humain reste un animal supérieur qui pourrait n’avoir plus qu’une valeur ou une utilité fonctionnelle.
Il revient donc de penser comme des notions complémentaires, et non pas antagonistes, la pensée de l’humain et la volonté de se dépasser. »
Quelques modestes réflexions personnelles :
1) Les incompréhensions semblent avoir pour source la notion de « principe créateur ».
S’il s’agit d’une manière de désigner un Dieu créateur, c’est–à-dire un esprit transcendant et extérieur au monde, effectivement un athée (rationaliste et matérialiste) pourra difficilement invoquer le GADLU. Mais refuser à des Frères la possibilité de proposer une libre interprétation de ce concept, conforme à leur sensibilité, à leur conscience intime, me paraît peu en accord avec l’éthique maçonnique et le principe de tolérance mutuelle… Tout en étant athée, on peut prendre le GADLU comme support d’une méditation personnelle : rejeter cela, c’est prendre une posture intransigeante, ériger le GADLU en dogme ce qui serait profondément étranger à l’esprit de la FM.
2) Pour dépasser l’opposition spiritualisme/athéisme, n’oublions pas qu’il existe des formes de spiritualités qui ne sont pas nécessairement liées à la croyance en un Dieu. André Comte-Sponville les nomme des « spiritualités de l’immanence » : spiritualités orientales (taoïsme, boudhisme), sagesses antiques… Dès lors que la réflexion d’un individu s’oriente vers ce qui dépasse sa seule petite expérience personnelle, dans un effort de compréhension des grandes questions qui se posent à l’humanité touchant le sens de la vie et de la mort, dès l’instant que l’on s’est engagé sur la voie initiatique et une recherche intérieure de la sagesse, on est dans une démarche de nature spirituelle. En tout cas, je ne vois quel autre terme employer pour désigner le cheminement par degrés que propose la FM!
3) Je suis surpris par certains commentaires réducteurs concernant les « matérialistes » qui ne pourraient en aucune façon avoir une « spiritualité ». L’opposition matière/esprit à laquelle certains semblent se référer est bien simpliste : un matérialiste ne nie pas l’existence de l’esprit, il estime simplement que le fonctionnement de l’esprit humain est d’origine phyico-chimique. Et il ne rejette pas, loin de là, les capacités créatrices de l’esprit humain (dont le matérialisme, comme toutes les grandes conceptions philosophiques, est une des manifestations).
4) Relisons « La Peste » d’Albert Camus, ou le sublime texte intitulé « Noces à Tipasa » : on aura une idée de ce que peut être une spiritualité humaniste et laïque, fidèle à l’adage antique suivant lequel « l’homme est la mesure de toute chose ». Et cette spiritualité, rien ne permet de la juger inférieure ou moins profonde que les spiritualités religieuses.
5) Mais un ciment puissant unit ces différentes options spirituelles : elles relèvent toutes (quand elles sont vécues authentiquement) d’une démarche intérieure, ésotérique au sens étymologique. La méditation silencieuse y joue un rôle essentiel, et lorsqu’on atteint un sentiment de plénitude et d’harmonie dans son rapport au monde (ce que Comte-Sponville appelle « une pure présence à la présence »), on est dans une expérience spirituelle intense dans laquelle à la limite la question de l’existence d’un Dieu est secondaire…
@Imv
Un concept c’est une idée (le principe créateur), une représentation abstraite avec un support verbal : le GADLU.
CQFD
@fredericfz
le terme d’hypocrisie est en effet excessif. J’y verrais plutôt une incohérence ou un illogisme, parce qu’on ne peut pas se mouvoir intellectuellement dans deux paradigmes mentaux irréconciliables : la croyance ou non en un principe créateur. C’est le principe de non contradiction cher à Aristote. Soit on croit dans ce principe créateur et on travaille avec des rituels déistes, non « revisités » c.à.d. non expurgés, soit on travaille avec des rituels ayant évacué toute notion de transcendance, mais on ne peux pas, amha, être matérialiste et travailler avec un rituel à la gloire du GADLU. Ou alors en faisant du tourisme, mais ce n’est pas travailler.
Je comprends que l’on soit un peu surpris que des athées (dont je suis) évoquent le GADLU en loge. Y voir de l’hypocrisie me semble un peu excessif tout de même.
Je ne crois pas en dieu, certes, mais la référence au GADLU me confronte à cette conviction et m’aide à lui donner du sens.
à Horus.
Soit, le GADLU n’est pas un véritable symbole. Il peut être considéré comme un concept. J’en conviens aussi mais dans ce cas, je modifie légèrement ma remarque : comment peut-on travailler à la gloire d’un concept?
à CORTO
d’accord avec ton message 34 mais je remplacerais les derniers mots par « nature » ou « monde » ou « univers »
le point essentiel est qu’il n’y a sans doute pas d’un côté un créateur et de l’autre sa création
bon on peut discuter encore longtemps …
@ Flupke
Nous avons le droit de ne pas partager les mêmes idées, sur la notion du Principe.
La dualité que tu invoques, bien sûr, mais pour moi, un homme de Tradition est devenu ( ou doit devenir ) progressivement conscient de lui-même et de sa totalité : corps, âme et esprit.
» Corpus Animus Spiritus « . L’ homme , tel qu’il est, s’ éprouve lui-même et se présente donc comme une personne totale. Il n’ a pourtant de réalité apparente que dans son temps de vie et dans sa forme corporelle.
L’ initié doit faire vivre le corps qu’il est, mesurant en son âme et conscience, les besoins et les effets de ses sens dans le monde matériel, réalisant progressivement en son esprit qu’il est à la foiqs, le reflet et la forme d’ une réalisation microscopique de la Déité universelle.
à Horus
« La question est : d’où vient l’effort et l’énergie inouïs qui sont la condition du passage du chaos originel à l’ordre de notre univers ? »
La FORME humaine a un début et une fin mais le monde est sans doute sans début ni fin.
@lmv
Le GADLU n’est pas à proprement parler un symbole.
En effet, un symbole c’est un signifiant et un signifié, cad une chose concrète et l’idée qui survient derrière la représentation concrète par un processus analogique.
Or le GADLU n’a pas de représentation concrète et n’est en aucun cas un ersatz de dieu anthrompomorphe.
Le GADLU est plus un concept qu’un symbole, et tout simplement défini comme un principe créateur. Et sans doute ordonnateur.
Le terme de principe a l’avantage de laisser beaucoup de latitude pour sa représentation, et est donc plutôt fédérateur, sauf bien sûr pour les matérialistes purs et durs.
Pourtant, ces derniers devraient constater qu’une grande suspicion d’ordre pèse sur l’univers.
Si une seule des 15 lois fondamentales qui régissent l’univers n’était pas rigoureusement ce qu’elle est, le dit univers ne serait jamais sorti du néant. Un fantastique réglage (Hubert Reeves) a présidé aux conditions initiales : « si une seconde après le
Big-Bang, le taux d’expansion de l’univers avait été plus petit de 1 pour cent millions de milliards, l’univers se serait re-contracté bien avant d’avoir atteint sa taille actuelle » (Stephen Hawking) .
La question est : d’où vient l’effort et l’énergie inouïs qui sont la condition du passage du chaos originel à l’ordre de notre univers ?
à Denis Cliche
La non spiritualité des matérialistes n’est pas plus étonnante que la spiritualité de ceux qui se disent (et même se croient) non matérialistes.
Il s’agit de deux concepts produits par les fonctions psychiques supportées par le cortex, comme ces mêmes fonctions psychiques produisent les fantasmes, les rêves, la parole, les raisonnements déductifs ou les analogiques etc. C’est le degré de développement de ces fonctions psychiques qui différencient les mammifères les uns des autres.
N’étant pas plus décérébrés (décorticalisés si vous voulez) que les soi-disant spiritualistes les soit-disant matérialistes ont strictement les même fonctions psychiques qu’eux et donc les mêmes productions psychiques … ???
Le mot « spiritualité » ne fait que nommer une production matérielle commune à tous les mammifères supérieurs.
Si le GADLU est un symbole, comment peut-on travailler à la gloire d’un symbole? Cela n’a aucun sens, tout comme d’ailleurs l’expression « intelligence universelle ».
Il en est autrement, me semble-t-il, quand on travaille au bonheur de l’Humanité.
@Cowan Hapax
GADL’U et Franc Maçonnerie sont associés pour la première fois ,à ma connaissance ,dans la partie historique des constitutions d’Anderson…la partie qu’on lit rarement…
« ADAM, notre premier ancêtre, créé à l’image de Dieu, le Grand Architecte de l’Univers, dut avoir les Sciences libérales, particulièrement la Géométrie, inscrites dans son coeur, car depuis la chute même, nous trouvons ces principes [inscrits] dans le coeur de ses descendants……… »
Et la pas d’ambiguïté possible à l’époque …c’est Dieu …..!!!!!
@Cowan Hapax
Pas besoin de croire a un « Dieu révélé » ou de croire que Dieu à été fait » à l’image de l’homme »
pour croire au GADLU . Mais comme l’écrit si bien Vieux Julien, les athées devraient rester cohérents dans leurs démarches…
Aussi, je le répète, j’ai de la difficulté a comprendre la spiritualité de des matérialistes ou de ceux qui croient au concept de « l’homme neuronal ».. Peut-être peuvent-ils s’accommoder de contradictions ?
Question de naïf : historiquement, sait-on à partir de quel moment les francs-maçons se sont mis à faire référence au « GADLU » ?
Il me semble que la notion de grand architecte du monde, de l’univers, etc., pour désigner un principe créateur, sans faire explicitement référence au Dieu de la Bible, apparaît à la Renaissance.
Mais à partir de quand ce Grand Architecte de l’Univers devient-il un des symboles de la FM moderne, et où ?
La version originale de l’article I des Constitutions d’Anderson n’y fait pas référence il me semble : « quoique dans les Temps anciens les Maçons fussent astreints dans chaque pays d’appartenir à la Religion de ce Pays ou de cette Nation, quelle qu’elle fût, il est cependant considéré maintenant comme plus expédient de ne les soumettre seulement à cette Religion que tous les hommes acceptent, laissant à chacun son opinion particulière, et qui consiste à être des Hommes bons et loyaux ou Hommes d’Honneur et de Probité, quelles que soient les Dénominations ou Croyances qui puissent les distinguer ».
La version 1813 de l’article n’utilise toujours pas l’expression GADLU mais fait référence à « l’Architecte du ciel et de la terre », ce qui me paraît pour le coup plus restrictif que la première version : « Quelle que soit la religion de l’homme ou sa manière d’adorer, il n’est pas exclu de l’Ordre, pourvu qu’il croie au glorieux Architecte du ciel et de la terre et qu’il pratique les devoirs sacrés de la morale. »
Pour répondre à Vieux Julien, en tout cas dans ma loge, il ne s’agit pas d’une assemblée « d’athéistes fervents », mais, autant que j’aie pu en juger, de personnes aux sensibilités plutôt très diversifiées sur cette question de la spiritualité. Il est certain en tout cas qu’on n’y trouve pas que des maçons partageant la même confession religieuse, bien heureusement.
merci à Vieux Julien de voler à mon secours
j’avais l’impression d’être de retour dans la « sacristie’ de ma jeunesse, avec les redoutables dialecticiens qu’étaient mes maîtres religieux.
@ Max
3.14…
La valeur numérique du nom divin est 345, ce qui fait que par cette valeur, il est le Nom : ha Schem, Nom prototype et sans spécification, donc paré de tous les attributs divins, y compris celui d’ Architecte suprême.
On peut noter que cette valeur est obtenue par l’ addition de la valeur du mot El, soit 31, et celle du mot Schaddaï, soit 314.
Ces valeurs numériques trouvant des correspondances profondes dans le symbolisme maçonnique.
Est-il nécessaire de rappeler que la valeur 345 correspond exactement à la valeur des trois côtés du triangle de Pithagore ?
D’ autre part, le nombre 314 peut trés bien être mis en rapport avec la valeur de Pi: 3.14, qui permet le passage du carré au cercle et dans lequel s’ inscrit le triangle pythagoricien.
Enfin, comment ne pas voir dans le nombre 314 les trois fois quatorze stations des israélites dans le désert avant de découvrir la Terre Promise et les trois fois quatorze générations qui vont d’ Abraham au Christ – selon l’ Evangile de St Matthieu – ce qui a d’ ailleurs la même signification symbolique.
On comprend alors que la fréquence du nombre symbolique 42 ( trois fois quatorze ) dans les textes judéo-chrétiens, comme dans les symboles maçonniques : les trois rosettes et les quatorze glands des tabliers du Maître Maçon ou la valeur 40 + 2 des lettres hébraïques Mem-Beth – et la présence des nombres 314 et 345 sous leurs diverses formes renvoie en permanence le Maçon au nombre de El Schaddaï, Dieu tout Puissant, Grand Architecte de l’ Univers.
@ CORTO et autres amateurs de gadlu
voir mes notes 13 et 16
La dualité esprit-corps est un concept auquel on a le droit de ne pas adhérer.
On a tout à fait le droit de ne pas être platonicien … Le monde des idées et le monde « matériel » ………… !!!!!! le gadlu se rattache au premier à ce monde des idées, à cette filiation philosophique la seule de l’antiquité non censurée par les moines copistes chrétiens.
On peut penser la chose suivante dans une conception réellement moniste :
La spiritualité peut être vu comme l’existence humaine (forme temporaire de la nature), comme l’existence psycho-physique d’une forme humaine qui s’accomplit.
Le psychique étant contenu ou non séparable du physique.
La nature peut remplacer le gdlu, tout cela sans majuscules, en fm l’abus des majuscules forme un artifice d’écriture voulant faire accroire à une supériorité intellectuelle non démontrée.
Excusez-moi d’avance si j’en choque mais il y a quand même des fondamentaux…
Je pense qu’il faudrait arrêter de raconter n’importe quoi et suis tout à fait d’accord avec Flupke et son commentaire n°13. Arrêtez de vouloir faire dire aux mots ce qu’ils ne veulent pas dire en pontifiant outre mesure. On en arriverait à croire qu’on peut invoquer le GADLU dans une Loge d’athéistes fervents, quelle imposture…
Il faut assumer son athéisme et travailler alors au progrès de l’humanité (ou autre formule adéquate) mais pitié, ne pas se raconter des histoires.
Le GADLU n’est pas un symbole, dans lequel on met tout et n’importe quoi, il définit une notion assez vague pour englober diverses sensibilités, mais il me semble y avoir un incontournable dans le terme: c’est la notion de construction, c’est à dire de création.
Sans ce dernier point, l’utilisation du terme (pourquoi? C’est cool, ça fait maçon, c’est folklore?) me semble ridicule ou au pire intellectuellement malhonnête.
@ Denis Liche
une spiritualité sans Dieu, j’arrive très bien à me figurer à quoi ça ressemble : c’est à peu près ce que je vis moi-même, qui suis agnostique à tendance athée. Je ne crois pas à la réalité d’un Dieu, encore moins à une « parole révélée » que ce Dieu nous aurait transmise par l’intermédiaire de prophètes. Pour moi ce genre de conception ressort d’abord de la psychologie et de l’ethnologie, et l’histoire permet de rendre compte de l’invention de Dieu et de la fabrication des croyances de manière suffisamment documentée pour qu’on puisse se permettre, au moins, de douter un minimum.
Pour autant, je pense que je cultive effectivement une forme de spiritualité, c’est-à-dire une « vie de l’esprit » de laquelle découlent des grands principes, des manières de me comporter avec les autres êtres vivants, et une certaine compréhension du monde. Et je ne pense pas être le seul à avoir cette approche, loin de là. Ce n’est peut-être pas une approche « rassurante », puisqu’elle laisse la place au doute et à l’évolution des idées et des concepts au fur et à mesure de l’accumulation des connaissances, mais c’est la seule qui me convienne aujourd’hui (j’oppose ici les connaissances, universelles et évolutives, aux croyances, subjectives et figées).
Étymologiquement, « spiritualité » signifie « le souffle », « relatif au souffle », ce n’est que plus tard qu’on a traduit ça par « relatif à l’esprit (par opposition à la matière) ». « Le souffle », c’est-à-dire le fait d’être vivant (un homme vivant respire (il souffle) et se meut (anima > l’âme)).
Je ne vois pas en quoi cette notion, « être en vie », implique forcément la croyance en un Dieu, dont l’homme serait à l’image, et qui serait créateur de toutes choses.
Suis-je pour autant « matérialiste » ? Je ne me définis pas comme ça moi-même, le terme m’a l’air tout de même assez restrictif et connoté. J’accepte parfaitement que mon frère en humanité, lui, croit en Dieu, et je ne considère pas que sa spiritualité soit de moindre qualité que la mienne pour cette raison. Ce sont plutôt à travers ses actes que je vais le juger, plutôt qu’à travers son positionnement philosophique.
De grâce, laissez-nous le droit, à nous les « non-croyants », de revendiquer aussi une forme de spiritualité à part entière… dont le GADLU peut être un symbole 🙂
Quand on ne peut changer les choses certains voudraient que l’on change les mots !
Une spiritualité SANS Dieu…. ???
Évidemment il faudrait qu’on spécifie ce qu’on entend par Dieu…
Malgré tout, j’ai toujours eu de la difficulté à comprendre cette expression… Il faudrait que l’on m’explique ! Voudrait-on sauver a la fois la chèvre et le choux, qu’on ne s’y prendrait pas autrement…
Un athée qui a entrepris une démarche philosophique rigoureuse devrait par principe être matérialiste. Non ? Matérialisme dialectique n’est t-il pas la négation de l’existence de l’âme ou de ce qui ne peut se voir, se peser ou se mesurer ?
A mon sens GADLU parvient a concilier plusieurs concepts et courant spirituels. Mais une chose est sûr à mon avis, c’est qu’il ne peut raisonnablement s’adresser aux matérialistes, quels qu’ils soient.
@ Flupke
Chacun se représente ou qualifie le GADLU, selon sa tradition :
– El Schaddaï, Logos, Christ, Ishwara ou Homme universel.
Ce ne doit pas nous faire oublier que ce ne sont là que des qualifications issues de l’ esprit humain pour tenter d’ appréhender une réalité unique qui est la présence de L’ Etre et de sa manifestation dans l’ Existence.
Ceci nous dépasse et nous dépasseras toujours ad oeternam.
Alors, nous ne devons pas nous laisser emporter par des concepts et des idées, produits de l’ intellect qui divise et analyse, contrairement à l’ Esprit qui unit.
La participation à l’ oeuvre ne peut jamais se faire que par un travail intellectuel, mais seulement par l’ actualisation en soi, au plus profond de son coeur, de la présence divine, et ne peut s’ opérer que par le dénuement du moi, une grande humilité et une grande tolérance.
Je suis d’accord avec fredericfz, il avance une théorie qui est je crois celle de beaucoup.
Dame nature a bien fait le choses, quoi qu’on en dise.
Depuis mon entrée en Maçonnerie, je demeure tout aussi athée qu’avant d’avoir ‘reçu la lumière’.La référence au GADLU et la perception que j’ai de ce symbole m’ont offert un socle sur lequel appuyer mes réflexions et mes interrogations sur notre place dans l’Univers. A titre personnel, j’y vois un outil de plus pour concevoir une spiritualité SANS dieu.
Le Gadlu dieu des autres ça me conviendrait assez.
Principe supérieur ou universel, pourquoi pas?
Et 3,1416….?
Mais est-ce bien un symbole ou une supercherie?
Que ce « principe » puisse ou non changer ne me préoccupe pas: j’ai décidé depuis plus de 33 ans que GADLU signifiait : « Grand Anarchiste de l’Univers » , mais je ne le dis à personne et m’en porte bien.
Ne le répétez pas!
@ CORTO
voir ma note N°13
c’est bien ce que je pensais « rassembler ce qui est épars » constitue un ensemble de mots sans grande signification pour beaucoup.
« De tradition » est un concept très très relatif, le courant philosophique auquel je fais référence est historiquement aussi ancien que l’autre, le tien, il s’est simplement mieux philosophiquement précisé depuis « l’émergence de la Raison » prenant le pas sur « l’affectif » dont la « foi » fait parti.
Ce courant est toujours et a été minoritaire car essayer d’être ou de tendre à être conduit principalement par la raison laisse trop de part au doute ce qui n’est pas sécurisant pour les humains qui tremblent devant ce qu’ils ne comprennent pas et qu’ils préfèrent se cacher sous les oripeaux d’un Dieu ou d’un Architecte bien entendu ne pouvant être que grand.
Chacun est libre de choisir son interprétation.Le plus important est d’etre en accord avec soi-meme.
Pour moi, le GADLU est.
Le Divin est une réalité intérieure qui renvoie chacun de nous à lui-même.
La Foi ne se partage pas. La Foi est !
Entrer dans la communauté des Maçons de Tradition, c’ est opter pour un concept de dépassement de soi, dans un domaine pur de spiritualité.
La caractéristique même de l’ enseignement qui en dépend est d’ orienter , en soi-même, cette quête intérieure, cette voie de transformation qui touche au plus profond, en abordand une réalité intime et incommunicable.
Cette Foi en Dieu est requise, non pas au nom d’ une Eglise, mais faite au nom de cette intuition divine qui sera nommée, dans notre R.E.A.A. : l’ Un, mais plus encore le Grand Architecte de l’ Univers. La Bible, placée à l’ Orient sera la référence, ouverte au Nouveau Testament, au Prologue de l’ Evangile de St Jean. Cet évangile nous propose une voie spirituelle où, seul, l’ esprit peut dépasser la parabole pour trouver le véritable message christique. Il est une voie d’ intériosation pure où les mots n’ont leur véritable sens qu’après avoir effacé, de notre esprit d’ homme, l’ apparence.
Le Rite Ecossais procède de manière sembvlable ou l’ apparence n’est plus la parabole, mais le rituel vécu en 33 degrés.
Ce principe ne peut pas changer.
CORTO
Le sigle GADLU exclut tout un courant de pensée.
On ne peut pas, à mon avis, tordre le sens des mots et donc la langue française à l’infini, jusqu’à leur faire dire quelque chose d’autre. C’est ce que l’on fait avec le sigle GADLU qui rappelons le en bon français se dit : « grand architecte de l’univers ».
Il m’est toujours apparu que l’architecte est extérieur à son œuvre, il ne peut pas être confondu avec la maison dont il dresse les plans.
Le mot architecte sous-entend une « extériorité ».
Le cavalier n’est pas le cheval, le conducteur n’est pas son automobile etc.
Certaines personnes pensent qu’il n’y a pas dualité, que l’univers ou si vous voulez la nature n’a ni début ni fin, qu’elle évolue ou se modifie sans intervention d’une force extérieure à elle.
La nature est cause d’elle-même.
Cette sensibilité pourrait travailler sous les auspices de la « Nature », voire sous les auspices de la « Nature Sacrée » pour les plus « spinozistes ». A moins que leur présence ne soit pas souhaitée en FM ???
‘Architecte’ est une fonction. Une fonction peut être utilisé pour appelation d’une personne physique jusqu’a une fonction mathematique. Quelq’un qui croit, par exemple, que l’univers et son évolution peut être décrit par une formule mathematique pourrait appeler cette fonction mathematique ‘architecte de l’univers’ en respectant les limites semantiques de la langue. ‘Intelligence’ est une caracteristique d’un être conscient. La dernière appelation laisserait alors moins de latitude que la premiere.Changer GADLU en ‘Intelligence’ serait alors un pas en arrière .
Que de discours pour si peu ….
GADLU … chacun est libre de son interprétation …
Je ne crois pas qu’il soit « intelligent » de changer une appellation par une autre surtout celle là. Même si je travaille dans ma loge au progrés de l’humanité, j’ai aussi travaillé dans d’autres en invoquant le GADLU. Il s’agit d’abord de conserver quelques principes, sans vouloir choquer, nous avons tous besoin d’intelligence pour progresser….mais de grace restons ce que nous sommes…
« au progrès de l’Humanité »
Pour les avoirs vus échanger des horions en pleines agapè (tristement véridique) ou faire de la politique en tenue, suis pas certain que ce soit mieux ou plus élevé….
Je n’ai jamais compris pourquoi certains Frères et certaines Soeurs faisaient tout un ramdam sur le sujet du GADLU. Il reste le ‘symbole de l’origine inconnu des mondes’ et donc le plus scientiste, le plus matérialiste des esprits pour imaginer que c’est le big bang comme le plus grand-cul de bénitier y verra son Dieu (quelqu’il soit). L’intelligence universelle n’est pas un symbole cosmogonique comme le GADLU peut l’être. Pis ce n’est même pas un symbole.
Marcel Bolle de Bal, qui n’aime pas trop le principe du GADLU, propose avec un humour un brin provocateur deux nouvelles expressions. Le cheminement initiatique conduit le Maçon à devenir un PADSU, « Petit Architecte De Son Univers » (c’est la construction du temple intérieur). Et il peut ainsi (ou ensuite) oeuvrer comme PADNU, « Petit Architecte De Notre Univers », en tâchant de prendre part à la construction du Temple de l’humanité.
Au risque de choquer certains Frères, j’avoue que j’aime bien cette réflexion de Bolle de Bal, bien qu’elle soit iconoclaste (ou peut-être d’ailleurs parce qu’elle l’est)! Et curieusement, elle nous ramène peut-être au GADLU, dont elle propose une lecture personnelle qui est loin d’être négligeable. Chaque Maçon n’est-il pas destiné à devenir architecte de soi-même?
Le symbole est unificateur parce que chacun selon ses convictions peut y mettre ce qu’il veut. .L’appeler « intelligence universelle », « progrès de l’humanité » ou « Tartempion » c’est le définir et l’appauvrir. Ce qui me plait dans le symbole du GADLU, c’est justement qu’il permet de rassembler ce qui est épars.
« Intelligence universelle » … désignation très ambitieuse mais qui cache mal sa furieuse similitude (pour ne pas parler de plagiat) au concept américain du créationnisme … G nommé « Intelligent Design » (http://en.wikipedia.org/wiki/Intelligent_design) ou en français « Dessein Intelligent » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Dessein_intelligent)
Pour l’humble profane que je suis, parler de « Principe universel » me semble plus adéquat … comme le « Principe (Théorie) de l’Emergence » (http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mergence)
Pour moi ,ce n’est pas mettre un autre mot à la place mais effectuer une réduction.
Comment amoindrir ce symbole(GADLU) exclusivement à l’Intelligence qui n’est qu’une des nombreuses composantes d’un principe supérieur.
En outre ,je le confesse, il m’arrive aussi d’avoir des préjugés bêtes sur certains mots… Cette association intelligence-universelle me fait furieusement penser à « Central Intelligence Agency »
Et je n’aime pas du tout….
Les francs-maçons essaient de rassembler (ce qui est épars), pas d’unifier (tous les êtres humains sous une même bannière idéologique). Rassembler n’est pas unifier (ne faire qu’un).
Dans ma loge, on ouvre « à la gloire du GADLU et au progrès de l’humanité ». Comme ça tout le monde est content. Une « intelligence universelle », c’est une périphrase supplémentaire… pour parler de Dieu ?
Personnellement, j’adopte la définition du GADLU du frère Jean Verdun : le GADLU en tant que Dieu des autres. Pris dans cette acception, ça devient un beau symbole de tolérance.
Remplacer les mots ne change rien dés lors qu’ils se réfèrent au même concept.
Au-delà de la stricte sémantique, je ne crois vraiment pas que la référence ou non au GADLU soit source d’opposition entre maçons.
Au Droit Humain (mon obédience), des ateliers ouvrent au GADLU, d’autres (mon atelier notamment) au progrès de l’humanité. Au final, nous nous retrouvons tous au même endroit.
Alors, le GADLU source d’opposition ? Assurément non ! (…)
Si c’est changer le mot pour dire la même chose, aucun intérêt.
A la place du Gars d’lu, certans travaillent déjà « au progrès de l’Humanité » par ex et c’est pas plus mal.