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Je me contentais donc de nuancer en disant qu’il doit y avoir une part de vérité bien que pas encore académiquemt reconnue, et que si c’est pas le cas : peu importe !
Dans le fond nous allons dans le même sens… 😉
Je me contentais donc de nuancer en disant qu »il doit y avoir une part de vérité bien que pas encore académiquemt reconnue, et que si c »est pas le cas : peu importe !
Dans le fond nous allons dans le même sens… 😉
Ma conclusion ne soppose pas à la tienne, en effet le fait d’être le levain n’empêche ni de considérer le mythe sous un angle romantique et légendaire, ni de rester plus pragmatique en relatant cela à la métaphore spéculative.
Ma conclusion ne soppose pas à la tienne, en effet le fait d »être le levain n »empêche ni de considérer le mythe sous un angle romantique et légendaire, ni de rester plus pragmatique en relatant cela à la métaphore spéculative.
Ma conclusion ne soppose pas à la tienne, en effet le fait d » »être le levain n » »empêche ni de considérer le mythe sous un angle romantique et légendaire, ni de rester plus pragmatique en relatant cela à la métaphore spéculative.
Pas d’accord avec la conlusion. J’ai écrit que les mythes sont le levain de la pensée maçonnique. Mais bon…
Dans son « Les Mythes Fondateurs », Dervy, Gilbert Durand distingue 4 sortes de mythes maçonniques :
1. celui du Temple, de ses ruines et de sa reconstruction. 2. la légende d’Hiram et son mythologème. 3. celui du souchage chevaleresque et templier 4. celui de la Cité Sainte et du Saint Empire.
J’ajoute souvent, car si je suis Fly je suis aussi Tox, le mythe de la perfectibilité de l’homme. Mais je me demande de plus en plus si c’est un mythe ou un dogme ?
Je te rejoins Fly, mais ce que je voulais insinuer c’est que, bien souvent, il y a une légende et elle devient un mythe… les deux sont liés, mais pas tout à fait pareils !
Imaginons un peu :
un type se retrouve sur une île déserte non loin de sa tribu en Polynésie…. tout le monde le tient pour perdu et un orage éclate… On le pense mort ! Mais une branche qui tombe à l’eau devant lui lui permet de servir de planche de bois flottante et la tribu le voit revenir sain et sauf à l’horizon.
Peut-être exagère-t-il son récit qui devient une légende et quelques siècles ou millénaires plus tard, lorsqu’elle est transmise, il s’agit d’un demi-Dieu qui est le père de cette civilisation océannienne… à son instar, on éli le nouveau chef de tribu en obligeant les prétendants à une compétition de surf sur la plage ! La légende (il n’y à pas de fumée sans feu) est devenue un mythe (quasi totalement remodelé, sauf dans le squelette ou la structure du récit héroïque).
Alors, savoir si le mythe est une arnaque à coup sûr et tout juste bon à fonder ou fédérer une société ne me parait pas essentiel…………..
Je te rejoins Fly, mais ce que je voulais insinuer c’est que, bien souvent, il y a une légende et elle devient un mythe… les deux sont liés, mais pas tout à fait pareils !
Imaginons un peu :
un type se retrouve sur une île déserte non loin de sa tribu en polynésie…. tout le monde le tient pour perdu et un orage éclate… On le pense mort ! Mais une branche qui tombe à l’eau devant lui lui permet de servir de planche de bois flottante et la tribue le voit revenir sain et sauf à l’horizon.
Peut-être exagère-t-il son récit qui devient une légende et quelques siècles ou millénaires plus tard, lorsqu’elle est transmise, il s’agit d’un demi-Dieu qui est le père de cette civilisation océannienne… à son instar, on éli le nouveau chef de tribu en obligeant les prétendants à une compétition de surf sur la plage ! La légende (il n’y à pas de fumée sans feu) est devenue un mythe (quasi totalement remodelé, sauf dans le squelette ou la structure du récit héroïque).
Alors, savoir si le mythe est une arnaque à coup sûr et tout juste bon à fonder ou fédérer une société ne me parait pas essentiel…………..
Un mythe me semble posséder essentiellement la qualité d’être fondateur. C’est en celà que le récit de la mort d’Hiram (et de sa résurrection, au seul RER) est pour moi une légende, et non un mythe, comme on l’écrit souvent en nos milieux. La légende d’Hiram, la légende des quatre fils Aymon…Mais j’ai de plus en plus tendance à penser que le récit de la passion d’Hiram pourrait être fondateur de quelque chose d’autre….et donc serait un mythe !
La difficulté provient aussi de la polyvalence acquise par le mot » mythe » dans le langage courant. Il y est notamment synonyme d’affabulation mensongère. Le mythe de la pureté de la race chez les nazis, le mythe rousseauiste du bon sauvage.
La légende des Templiers présents en franc-maçonnerie me semble apparaître dans les récits naissant en Allemagne romantique vers le début de la seconde moitié du XVIIIe siècle, très axés sur la chevalerie héroïque au détriment des prolétaires tailleurs de pierre. Les grades de Chevalier Kadosch et de Chevalier Bienfaisant de la Cité Sainte en sont de bons exemples, quoique de contenus fort différents. Mais ils me semblent s’apparenter aux instruments de la promotion sociale inventés trente ans plus tôt par Ramsay.
Les mythes fondateurs sont identifiables en maçonnerie. Ils en sont le levain. Voilà un bon exercice de vacances…
Le slogan dont dérive mon surnom est : » Où Fly-Tox passe, la mite trépasse ». Par glissement sémantique, ceux qui connaissent ma manie de poursuivre les faux mythes et les faux mystères qui encombrent la démarche initiatique maçonnique, en ont fait : » Où Fly-Tox passe, le mythe trépasse »…
Une précision à Fly Tox et à le Chien : « mythes » et « légendes », ce n’est pas tout à fait pareil, l’un découle souvent de l’autre (qui est, chronologiquement, plus près de la « réalité »)……..
Il serait donc intéressent de savoir où l’on situe la soit disant filiation Templière, mythe ou légende ?
En tout cas, il est une chose pour la quelle Le Chien n’apas du tout tort et je peux m’en porter garant : en Charente, nous avons un cimetière templier comptant plus de cinquante tombes et certaines sont celles de maçons opératifs…………..
Ce n’est pas parce que l’historien n’a pas suffisamment de quoi étayer une hypothèse que celle-ci tombe à l’eau… ce n’est que partie remise en attendant plus de « preuves ». C’est comme prétendre que le magnétisme n’existe pas parce que la science ne l’enseigne pas : la Science ne l’enseigne pas parce qu’elle n’a pas trouver d’unité de mesure précise, mais elle s’accorde bien pour admettre, en attendant, que le métal en combustion dégage du magnétisme…………..
Je vous suggère donc de garder le doute pour ne point être attentiste, comme en religion, que l’on soit un maçon « spéculatif » et « romantique » ou pas. Moi-même, je ne suis pas fan du tout de R.Guénon, pourtant je reconnais que la spéculation puise ses limites dans l’opérativité et vous me rétorquerez que l’opérativité peut être l’engagement philosophique, philanthropique, social ou autre… sans doute ! Mais il est juste quelque peu regrettable que beaucoup de spéculations finissent par dénaturer certaines messages transmit au sein même de tel ou tel rite (fussent-ils alchimiques, chevaleresque ou autre)…
Il y a malentendu : je suis de sexe masculin… et ne m’appele pas d’Eon (pas mal l’émission d’hier soir d’ailleurs).
Il n’y avait aucune affirmation de sexisme dans mon propos (même si je suis membre d’une Obédience masculine et qui compte le rester), mais seulement que c’est l’homme en tant que tel, le Frère, qui est important et non pas son/ses décor(s), quel(s) qu’il(s) soi(en)t.
Oui oui, mdr… les soupçons des « bien-pensants », en effet. Et toujours à l’heure actuelle d’ailleurs.
Bah, si ça leur fait plaisir…
Et voici la vieille accusation de sexisme qui reprend force et vigueur ! » Ce qui est important, c’est ce qui est derrière le tablier » nous dit notre bonne amie principautaire…
En 1735 déjà, nos assemblées secrètes, pourtant strictement monosexe à l’époque, faisaient peser sur nous et sur nos moeurs les pires soupçons des bien-pensants.
Mais affirmer publiquement que ce qui est important est ce qui est derrière le tablier, voilà qui va réalimenter le feu des soupçons…
Bon, je galèje, bien entendu. C’est la chaleur, phénomène ô combien insolite en notre petite terre d’héroïsme belgicain.
Ce n’est pas tant le tablier qui importe ni tout autre décor d’ailleurs, mais ce qu’il y a derrière.
@quen affere à Lidje
Le chien ne sait ni lire ni écrire, il ne sait qu’aboyer, c’est bien connu !
Le Chien n’a que 7 ans et plus ; il est heureux car simple d’esprit et plaint les frères empesés de tabliers clinquants et onéreux qui, par leur « cordonite », défigurent l’Initiation.
Quant aux degrés, je n’en connais qu’Un : יי אחד ושמו אחד
… Il fut un temps, que peu ont connu, où Le Chien fut un Loup passant en terres picardes, à ce titre titre, il se veut défenseur du Seuil.
(…)
Le chien semble avoir un flair infaillible…
Mais il serait recommandable d’aller consulter. Un veto de préférence. Le chien n’a pas capté l’humour voire l’ironie de mon allusion. Il doit être sacrément enrhumé. Ou simplement non revêtu de ce degré.
ce numéro contient , selon moi et n’engage que moi , un excellent article d’Alain Pozarnik intitulé: « Être initié ou être un initié » une mise en trois points salvatrice
Lucienne
@ Le Chien
mais cette fois, nous sommes d’accord, tout au moins avec le post 7. Nous vivons de mythes et de légendes, mais sachons au moins que ces mythes et légendes sont les productions habituelles et universelles du cerveau humain.
@ Laurent
Quant aux francs-maçons qui » ont à voir » avec les Templiers, une simple question pour diriger mon jet sur cet argument : où donc et par qui ce 33e degré a-t-il été inventé ? Et n’oubions pas que les Templiers apparaissent déjà dès 1760 voire avant, avec les premières versions du Kadosch de France qui semblent bien inspirées des Teutoniques qui ont infiniment de goût pour les légendes wagnériennes…
Tout est dit.
Les Francs maçons n’ont rien à voir avec les Templiers et pourtant le mot de passe du 33ème degré au REAA est Jacques de Molay!!! Surprenant non????
@ Fly-Tox : il n’y a pas de véritable initiation sans mythe ou légende !
Quant à « La maçonnerie des anciens n’a pas plus de valeur que la nôtre », pas d’accord : beaucoup de maçons ne le sont qu’une fois par mois (et encore !), c’est là la limite des cooptations sans discernement préalable ; bien peu de maçons d’aujourd’hui consacreraient toute leur vie à une oeuvre !
Mais Le Chien renifle ici encore un maçon imbu de lui-même, un peu comme celui du post n° 3 qui nous affiche son 30ème degré…
Personnellement, je ne m’intéresse pas à Guénon et ne vois chez Christian Jacq, le romancier, rien d’autre que du roman (en ce qui concerne l’égyptologue, mon propos serait différent…). Ni dieu, ni maître ! Relis mes propos, avant de « fighter », Fly-Tox… En règle générale, c’est le chien qui montre les dents, pas la mouche ; )
à Fly-Tox
c’est dit et bien dit ………
Le Chien nous dit : » les historiens ne s’intéressent qu’à la maçonnerie spéculative (aujourd’hui devenue maçonnerie administrative) et peu à la maçonnerie opérative, la seule qui fut réellement initiatique ».
Au départ de ce dogme typiquement guénonien, amélioré encore par des christianjacqueries diverses, la porte est ouverte aux Dan Brown et sa cohorte de disciples.
Moi je veux bien, et toute cette imagination ésotérico-mystérieuse est en effet divertissante.
Mais qu’on cesse de leurrer les authentiques cherchants en mélangeant l’histoire et la légende.
Combien de loges, combien de frères perdent leur temps à casser du caillou dans de vastes carrières faites de pierres inutiles ?
Je ne sais où est la vérité, ou plutôt la réalité, mais je crois savoir où est le roman, la poésie, l’imaginaire et finalement l’abracadabrant. La maçonnerie des anciens n’a pas plus de valeur que la nôtre. Elle est celle d’un autre temps, d’un autre monde qui bouge et se transforme. Pas de passéisme, de grâce. Les Constitutions d’Anderson sont un vieux texte historique, remplacé de nos jours par les statuts et règlements contradictoires de milliers d’obédiences et de puissances maçonniques, qui seuls ont force de loi. Il y a deux sortes d’utopistes; ceux pour qui hier était le paradis sur terre, et ceux pour qui demain « sera le genre humain » où l’on rasera gratis. Hic et nunc, et sachons que nos rêves sont des rêves, et nos mythes des récits romanesques sur nous-mêmes.
Tout est histoire de sémantique : les historiens ne s’intéressent qu’à la maçonnerie spéculative (aujourd’hui devenue maçonnerie administrative) et peu à la maçonnerie opérative, la seule qui fut réellement initiatique. On ne peut nier que sur les tombeaux de la plupart des templiers figurent les outils de la maçonnerie opérative… On doit sûrement aux templiers l’architecture de la plupart de nos belles cathédrales gothiques. La croix templière est d’ailleurs astucieusement inscrite dans le labyrinthe de Notre-Dame d’Amiens ; de même, un couple de templiers est représenté en prière sur flan sud de l’édifice (sculpture dégradée, curieusement non restaurée : gêne-t-elle ?)… On ne leur doit pas que nos cathédrales, nous leur devons aussi nos châteaux forts qu’ils nous eux-mêmes ont « importés »… d’Egypte (et oui ! Lire à ce sujet Christiane Desroches Noblecourt dans Le Fabuleux Héritage de l’Egypte Ancienne). Les templiers, je parle ici des « lettrés », pas des simples soldats, ont ramené d’Orient biens des influences ésotériques, d’origines diverses (Ismaéliennes, juives, coptes, etc…) ; l’ésotérisme, la recherche de la Lumière, la quête de la Connaissance est universelle ( à l’inverse des dogmes exclusifs). C’est là leur véritable Trésor ! Par contre, là où je suis malheureusement d’accord avec les historiens, est que la maçonnerie contemporaine, devenu faussement philanthropique mais réellement politique, s’est bien éloignée de la maçonnerie des Anciens (il ne s’agit plus de construire le Temple mais de s’inscrire dans le pouvoir temporel). Très heureusement, pourtant, on trouve à sa base, majoritairement dans les 3 premiers grades, des maçons authentiques cherchants, non gangrenés par la cordonite, pour qui la quête de la Connaissance a encore un sens ! Bien à vous.
En effet, le lien entre les maçons et les templiers relève du pur fantasme. Cela a d’ailleurs été le sujet d’une planche que j’ai présentée au… 30eme degré, tiens tiens 😉
@LovelyElsa
Ce en sont que des hypothèses. Pas de preuves. Et beaucoup d’affirmations « romantiques » ont été démenties par des historiens.
Faut il condamner si vite cette idée ? En effet les compagnons bâtisseurs n’ont ils pas construits moult commanderies, fermes et fortifications pour les Templiers ? Ne se serait il pas tissé des liens privilégiés durant les longues années qu’ont durés ces chantiers ? Le Templier (comme d’autres ) a 2 visages : le massacreur sanguinaire (inspirateur du Norvégien fou ?) ET l’homme qui s’est frotté aux Musulmans, aux Juifs, à leurs savoirs et ésotérismes…