FM histoire retrouvee

Franc-maçonnerie, l’histoire retrouvée

Publié par Géplu
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mercredi 1 mai 2019
  • 40
    ERGIEF
    8 mai 2019 à 9h00 / Répondre

    38 @ Yasfaloth. De bons maçons, quelles que soient parfois leurs divergences, doivent pouvoir se retrouver sur l’essence de leur Foi maçonnique. C’est le message que Jezequel peut retirer de ce débat qui semble l’avoir perturbé .
    Pour ce qui est des critiques que je formule à propos du REAA, j’aurais aussi bien pu les adresser au Rite de Memphis et Misraim et il ne concerne pas les 3 premiers grades. C’est la sophistication extrême des étapes suivantes et leur dirigisme que je conteste. On pourrait en débattre durant des heures et comme tu l’écris ce n’est pas ici le lieu propice.
    Pour ce qui est du rapprochement que je fais entre les théories de Jean Piaget sur les paliers du développement cognitif chez l’enfant et les premières étapes de la progression du Franc maçon dans son parcours initiatique, il me paraît tomber sous le sens. Mais on peut aller plus avant encore dans la théorisation de la méthode maçonnique en se référant à Lawrence Kohlberg, un des émules de Piaget, qui discerne 6 paliers de développement non plus seulement chez l’enfant mais chez l’homme en général. Pour lui le 6ème palier est le stade de l’éveil aux principes éthiques universels et ne concerne que très d’individus.
    Personnellement j’en ajouterais un septième que je nommerais stade méta – éthique et qui serait réservé à une infime minorité, à une classe d’hommes « séparés », composée de sages, de grands initiés, de saints etc…
    Et voici qu’émergent a nouveau les 7 classes (et pas 33 ou 99…) des initiations traditionnelles…
    Bien fraternellement

  • 39
    Désap.
    7 mai 2019 à 22h54 / Répondre

    34 / 38 – Puisqu’il semble impossible de se faire entendre sur le b.a ba et que nous sommes face à une grande sagesse dépourvue de tout hybris, soyons concis :
    – un ténor du barreau et son ami chirurgien auraient-ils quelque chose à dire à leur moniteur à propos de pilotage lors de leurs premières heures de vol ?
    Auraient-ils même quelque chose d’autre à exprimer que des impressions, indispensables au moniteur, avant d’être brevetés ?
    Un peu de bon sens et moins de certitudes sont utiles pour progresser sereinement.
    Le plus important étant que Jezequel saisisse l’importance de ces échanges.

    • 41
      yasfaloth
      8 mai 2019 à 9h28 / Répondre

      Je rappelle que Jezequel se plaignait de la nature et du ton des échanges que certains pratiquent sur ce blog et sur ce fil en particulier, qu’il trouvait indigne de l’idéal maçonnique… il n’est pas le seul !

      • 42
        Désap.
        8 mai 2019 à 12h45 / Répondre

        41 – Oui mais ça, que tu t’effarouches facilement nous l’avons remarqué parce que tu ne manques que rarement l’occasion de souligner le caractère bestial que tu estimes être celui de certains de tes contradicteurs dont j’ai la faveur de faire partie.
        En revanche, et en l’occurrence de tes interventions 34 et 38, je répondais à propos des principes maçonniques dont ils sont le seul et unique objet.
        Maintenant, tu restes parfaitement libre de faire des commentaires à ton moniteur à propos du pilotage d’un avion ou d’un hélicoptère si tu envisageais d’en acquérir la qualification.
        En d’autres termes, ce que j’exprime des principes maçonniques ne saurait être fondé sur une opinion, moins encore sur une interprétation et assurément pas pour acquérir quelque renommée vis à vis d’un Compagnon ; tout juste ai-je cherché à provoquer la réflexion du frère Jezequel en contradiction d’une justification de ses bavardages. Mon défaut résultant, à te lire, de ne pas pratiquer le REAA en Grande Loge de France, j’en conviens.
        Mais pourquoi pas envisager nos échanges sous cet angle ? C’est regrettable, mais rien ne m’inquiète de ce point de vue.

  • 34
    yasfaloth
    7 mai 2019 à 11h43 / Répondre

    Je voudrais revenir sur cette question du « silence » de l’apprenti.
    .
    L’apprenti doit il se taire parce qu’il est un « ignorant » qui a tout à apprendre et parce qu’on ne peut parler des choses que l’on ne connait pas, comme semble le prétendre Desap ?
    .
    D’abord il me semble utile de rappeler que l’apprenti qui entre dans une loge (de la GLDF pour ce qui me concerne, mais je pense que c’est le cas partout), possède une histoire, sa propre histoire, éminemment variable selon les personnes. Il y a des lettrés, des frères qui le sont moins, il y a des gens qui ont l’habitude de manier le verbe dans leur vie profane, d’autres beaucoup moins, mais tous sont (en principe) des gens responsables, s’impliquant dans le monde qui les entoure, sachant presque toujours manier les outils modernes du savoir et ayant pour objectif fondamental d’acquérir une « Connaissance », et ,ceci est capital de toujours chercher à s’améliorer. Les résumer sous le terme générique de « Pierre Brute » est réducteur et trompeur si cela est mal compris, car l’apprenti qui se présente en loge peut très bien être sous beaucoup d’aspect une pierre beaucoup moins « brute » que son second surveillant.
    .
    A cette aspiration la maçonnerie en général et le REAA apporte une réponse fondée sur une méthode. La première chose à comprendre c’est qu’en maçonnerie tout est relatif à soi-même, on n’est donc une « Pierre Brute » que relativement à soi-même, et l’objectif du premier degré n’est pas de créer des « pierres taillées » clonées selon un modèle standard, mais de faire prendre conscience au nouvel arrivant la démarche qui va lui permettre d’atteindre, peut-être et un jour, la forme idéale qui lui va lui correspondre à un titre aussi bien individuel que collectif.
    .
    Mais pour aller vers cet idéal asymptotique, il faut d’abord (ré)apprendre à se connaitre, et aussi (ré)apprendre à écouter car, en maçonnerie on « s’initie » à travers le rituel, dont chaque mots sont signifiants, et les autres : leur exemple ou parfois leur contre-exemple.
    .
    Dès lors le « silence » loin d’être une brimade ou une forme de mépris est un cadeau que l’on fait à l’apprenti pour la plus ou moins brève période qu’il va passer sur la colonne du Nord, une opportunité qu’on lui donne de se focaliser en tenue, et alors que l’espace de la loge a été sacralisé (condition indispensable pour se libérer des conditions et des susceptibilités « profanes »), sur un travail de réception, d’écoute, aussi bien de son moi interne que de celui des autres frères en chemin qui l’entourent. Sachant que le grade suivant lui demandera explicitement de se construire en « émetteur » et de s’ouvrir au monde à partir des bases qu’il aura construites dans la méditation silencieuse que le rituel lui aura demandé a ses débuts.
    .
    Est ce à dire que l’apprenti est aussi « condamné » au silence en dehors de « l’espace sacré » ? Ceux qui le pensent doivent vivre de biens étranges agapes, ou avoir connu de bien tristes instructions… je trouve absolument légitime l’interrogation de Jezequel, même si je conçois que « l’effet miroir » d’un tel post peut être cruel à certains…
    .
    Pour avoir vécu récemment une « journée » des apprentis à Bordeaux, je peux affirmer qu’aussi bien sur un plan humain qu’initiatique, c’est un non sens que de se placer du fait de son ancienneté comme « supérieur », à quelque titre que ce soit, par rapport à ces hommes et femmes qui viennent nous rejoindre avec leur vécu, leur expérience, leur culture et leur intelligence !
    .
    Le devoir d’un « vieux » maitre est avant tout de se mettre à leur service, de s’efforcer d’être un exemple, d’incarner leur devenir et de ne jamais oublier qu’ils représentent un des plus important trésor de la loge : son futur !

    • 35
      ERGIEF
      7 mai 2019 à 16h27 / Répondre

      Certes MTCF…mais nous n’avons la qu’une vision très incomplète de la voie maçonnique.
      Tout d’abord le rappel à propos du silence que Desap et moi-même avons adressé à Jezequel ne visait pas à le museler mais l’inciter à plus de discrétion et de tolérance à l’égard de ses interlocuteurs. Nous voulions, de concert, lui conseiller d’éviter de se mettre en position de jugement dans la mesure ou il ne détient pas encore la clef qui ouvre grand les portes vers la liberté de parler. Il n’échappera pas au macon de REAA que tu es que clef et langue sont un même symbole cher aux vieux devoirs ecossais.
      D’autre part en ce qui concerne la taille et le polissage de la pierre, certaines vérités doivent être rappelées ici. Un profane qui rejoint la Franc maçonnerie est « toujours » une pierre brute, quel que puisse être son parcours préalable dans la vie civile, s’il est persuadé du contraire il vaut mieux qu’il s’abstienne.
      Il entre en loge pour façonner sa pierre (c’est vrai pour tous nos rites) avec deux objectifs:
      – un personnel: rendre cette pierre conforme à l’image qu’il veut avoir de lui-même
      – un collectif: s’intégrer tel une pierre vivante dans la loge à laquelle il appartient.
      Pour réaliser le second il faut accepter d’adapter sa pierre aux dimensions exactes de l’emplacement qui lui est réservé dans l’édifice commun.
      Si le néophyte s’en tient au premier objet il va à l’échec. Il existe d’autres voies que la Franc maçonnerie qui permettent aussi de se réaliser individuellement. A lui de les privilégier. A nous de les lui conseiller.
      Le second fait appel à une dimension supérieure que je désignerai à ce niveau par la formule « Amour fraternel ».
      Nous sommes ici bien au delà du simple usage des techniques de psychologie des profondeurs, de dissertation philosophique ou bien de digressions historiques sur les racines de l’Ecossisme auxquelles on ramène trop souvent hélas la méthode maçonnique.
      Pour avoir pratiqué le REAA pendant 1/4 de siècle (à la GLDF et au SCDF…) je peux affirmer que ce sont là les principales dérives d’un système pléthorique, alambiqué et finalement dogmatique auquel j’ai largement préfèré depuis l’échelle en 7 degrés de rites plus authentiques, plus « primitifs ».
      C’est ce type de dérive à la fois contraire aux principes de base des initiations antiques et au processus de progression par paliers mis en évidence par Piaget et ses émules, qui conduisent à émettre des affirmations inadéquates à propos du silence ou de la pierre brute.
      Un retour aux sources du Métier est le meilleur moyen pour s’en préserver.
      Les pierres taillées et marquées de la Bahütte germanique en sont par exemple un des plus beaux symboles.
      Bien fraternellement

      • 36
        Désap.
        7 mai 2019 à 17h34 / Répondre

        Je te lis et je suis rassuré, mon BAF Ergief, je me dis que le Métier est préservé entre les mains de ceux qui ne succombent pas aux sirènes de la modernité.
        Très Frat:.

        • 37
          ERGIEF
          7 mai 2019 à 18h23 / Répondre

          On est au moins deux MBAF ???

      • 38
        yasfaloth
        7 mai 2019 à 20h46 / Répondre

        « Certes MTCF…mais nous n’avons la qu’une vision très incomplète de la voie maçonnique. »
        .
        Mais mon TCF ne prétendais pas à l’exhaustivité dans ce post, il me semblait juste que je me devais d’expliciter un peu ce que j’écrivais en (25).
        .
        Je constate avec plaisir que nous sommes d’accords sur l’essentiel… chacun avec nos mots bien sûr !
        .
        Pour ce qui concerne la petite pique sur le REAA, je ne m’en formalise pas : que tu prêches pour ta paroisse sur un espace profane ayant pour sujet la FM ne me parait pas s’éloigner de l’ordre actuel des choses qui règne sur le Net, ni de l’hybris qui l’accompagne…
        .
        Ps : intéressante la mise en relation analogique entre les stades de développement infantiles et les stades initiatiques…

  • 33
    lazare-lag
    4 mai 2019 à 18h37 / Répondre

    En lisant Désap (cf. son message 10) je note qu’il est, ou qu’il a été domicilié, au moins maçonniquement à Provins.

    Ce faisant, nous sommes maçonniquement (plus exactement obédientiellement) d’horizons pas vraiment voisins, c’est un pur euphémisme, (d’aucuns, – c’est de leur responsabilité – , pourraient jusqu’à dire maçonniquement incompatibles), lui à la GL-AMF, après avoir été longtemps à la GLNF, moi au G.O.D.F.
    Parfois il nous est même arrivé d’être en désaccord, ici sur ces colonnes, et de nous le dire, question de tempérament et d’expression, vraisemblablement désaccord pas uniquement maçonnique donc, et par ailleurs tout aussi éloignés sur le plan profane, au moins géographiquement: Provins, pour moi, c’est le grand Nord!
    Or, le simple fait d’avoir prononcé le nom de Provins vient à point nommé pour témoigner que nous avons au moins un Franc-Maçon en commun, Désap étant à Provins, et moi dans le village pyrénéen où j’ai passé mon enfance et fréquenté le collège, village de Haute-Garonne quasiment définitivement quitté maintenant, résultat comme souvent d’aléas professionnels qui m’ont conduit vers d’autres horizons et d’une conjointe se trouvant être originaire d’ailleurs que du Sud-Ouest.

    Ce Franc-Maçon qui peut éventuellement constituer entre nous un sujet de conversation voire de rapprochement maçonniques a pour nom Valentin Abeille.

    A priori, très peu connu du grand public, même d’un grand public composé d’initiés maçonniques.

    Pourtant il figure honorablement parmi les 500 francs-maçons que le Grand Orient de France a inscrit depuis 2006 sur le Mur du Souvenir, rue Cadet.

    Valentin  Abeille, a été initié à la loge « L’Expansion Française » à Paris, au G.O.D.F..
    Fils et petit-fils de maçons, fils et petit-fils de sous-préfets, lui aussi sous-préfet, il est en poste à Provins lorsqu’il est rétrogradé en 1941 comme simple rédacteur de préfecture à Marseille, avant d’être définitivement révoqué par le fort aimable gouvernement de Vichy.
    Il est mis en relation avec le réseau « Combat » dans lequel Henry Frenay lui confie la responsabilité du département du Jura. Il rejoint Londres en 1943 et est nommé délégué militaire pour les 14 départements de Bretagne, de Normandie et d’Anjou.
    Tentant de s’évader, lors de son arrestation par la Gestapo le 31 mai 1944, il est grièvement blessé et décède quatre jours avant le débarquement de Normandie.
    On ne s’étonnera pas d’apprendre qu’il a été fait Compagnon de la Libération à titre posthume dès 1945.
    Je ne connais pas Provins, mais il semble qu’un rue y porte son nom.
    Par contre, je connais bien mieux le village de Montréjeau, chef-lieu de canton en Haute-Garonne, et sa place Valentin Abeille, elle en est le point central.
    Une première ironie dans cette histoire (la seconde sera évoquée plus loin) tient au fait que le Valentin Abeille qui donne son nom à cette place, n’est pas le Franc-Maçon élevé Compagnon de la Libération, mais son grand-père.
    Ce grand-père Valentin Abeille, fût un bouillant sous-préfet républicain des débuts de la IIIème République.
    Lui était natif de Montréjeau même, le petit-fils d’Alençon, mais je crois enterré aussi à Montréjeau.
    Il se dit que ce premier Valentin Abeille proclamera le 04 septembre1870 la IIIème République à Saint-Gaudens, distant de quinze kilomètres, et étant Sous-Préfecture de la pointe sud du département de la Haute-Garonne.
    Accessoirement, mais c’est franchement broutille à côté de ce qui précède, je suis natif de Saint-Gaudens, et j’y ai passé mes années lycéennes.
    Et donc pour moi, cette place Valentin Abeille montréjeaulaise est d’abord, pour le gamin puis l’ado que j’étais à l’époque, celle rendant hommage à, et uniquement à, un vieux monsieur barbichu républicain et radical comme le Sud-Ouest en a produit tant, devenu ensuite conseiller général du lieu, puis député puis sénateur jusqu’à son décès en 1902.
    C’est d’ailleurs assez récemment, au début des années 2000 seulement, que les autorités locales ont officiellement marqué sur cette place l’existence du petit-fils au passé glorieux de Résistance.
    Et donc que, sous un même nom, elle respecte désormais la mémoire des deux Valentin Abeille, grand-père et petit-fils.
    La deuxième ironie annoncée tient à la Franc-Maçonnerie elle-même.
    Dans mes années scolaires, je ne me doutais pas un seul instant, (mais à l’époque la Franc-Maçonnerie n’était même pas le cadet de mes soucis, j’en ignorais tout), qu’en traversant la dite place Valentin Abeille, sous les arcades, au niveau du numéro 23 (mais je peux me tromper sur le numéro) se trouvait l’accès à une loge maçonnique.
    C’est bien longtemps plus tard que j’apprendrais qu’il s’agit d’une loge du G.O.D.F., dite « Les Indépendants ». Et je ne saurai dire si l’un ou les deux Valentin Abeille la fréquentèrent.
    Si c’est le cas, je pencherai plutôt pour le grand-père, localement implanté, alors qu’on voit bien que le petit-fils, en étant né à Alençon et en ayant été initié sur Paris, devait avoir des rapports plus distants avec les attaches familiales montréjeaulaises.
    Il semblerait d’ailleurs que très récemment, une à deux années seulement, cette très ancienne loge « Les Indépendants » se soit déplacée géographiquement sur Saint-Gaudens.
    Il se dit aussi, mais je manque d’éléments probants à ce sujet, n’ayant que du verbal et de l’indirect, que Henri Caillavet, bien connu des habitués de Hiram.be, puisqu’y ayant fait l’objet de plusieurs articles, venait en visiteur à cette loge de Montréjeau.
    Ceci pouvant s’expliquer par le fait que Henri Caillavet vivait, est mort et est enterré à Bourisp, un petit village du département voisin des Hautes-Pyrénées, en direction de Tarbes.
    Voilà, comment de Provins, nous sommes passés à quelques anecdotes provinciales, et pas de n’importe laquelle des provinces, puisque celle-ci m’est chère.
    Mais que surtout, a pu être, même sommairement, brossé le portrait de deux « magnifiques » Francs-Maçons, unis par le sang, certes, mais vraisemblablement aussi unis par un souci tout maçonnique de transmission.
    (P.S.: et pour qui ne connaîtrait pas Montréjeau, SVP à la prononciation, prière de bien vouloir séparer ainsi: Mont – réjeau. En fait, c’est la même racine que Mont – royal ou Mont – réal. Il ne viendrait à personne l’idée de prononcer Mon-tréal, faire de même avec Montréjeau, d’avance, merci).

  • 32
    ERGIEF
    4 mai 2019 à 12h12 / Répondre

    30 @ Jezequel. Mon TCF Comp, puisqu’il faut effectivement vous rendre grade, à la lecture de votre commentaire je relève ce propos:  » les Maîtres ne disent ils pas… qu’ils sont d’éternels apprentis ». Je vous engage à vous méfier de cette formule inadéquate qui révèle au moins deux choses: une méconnaissance profonde du système de progression initiatique par paliers que propose la méthode maçonnique ainsi qu’une fausse humilité de circonstance. De la même manière qu’un Compagnon n’est plus un Apprenti un Maître a définitivement changé de classe d’ouvriers. Certes parce-qu’il sait d’où il vient et qu’il aime le Métier il n’hésite pas à se consacrer aux travaux les plus humbles, mais il se doit, par respect à l’égard des Apprentis et Compagnons, de se comporter avec maîtrise en toute circonstance.
    Bien fraternellement

  • 26
    ERGIEF
    3 mai 2019 à 20h45 / Répondre

    25 Yasfaloth. …Poursuivre au dehors l’oeuvre commencée dans le Temple, MTCF..?

    • 28
      yasfaloth
      3 mai 2019 à 22h30 / Répondre

      Justement !

      • 29
        ERGIEF
        3 mai 2019 à 23h37 / Répondre

        There is none so deaf as he who will not hear, Brother.

  • 20
    Désap.
    3 mai 2019 à 9h24 / Répondre

    L’échange avec le frère Jezequel (je prends ce parti pour ne choquer personne) est tout à fait symptomatique de ce qu’il se passe aujourd’hui en franc-maçonnerie, sauf à la GLDF comme chacun le sait.
    Voilà un garçon qui ne connait rien du sujet, de son propre aveux, ce qui ne l’empêche pas, pour sa première intervention, d’arriver avec un jugement péremptoire de forme.
    Il poursuit par un sous-groupe qu’il détermine et ne manque pas non plus de juger, pour finir par l’insulte et des conseils dans ce qui est déjà un jugement de fond sur un sujet qu’il n’a matériellement pas eu le temps d’approfondir, du moins je le suppose. Peut-être aura-t-il quelque chose à répliquer à ma dernière réponse, l’avenir le dira.
    Ceci reflète très précisément ce qu’il se passe depuis une décennie dans l’Education Nationale et qui produit 140 000 jeunes par an en échec scolaire, de ce point de vue il n’est pas possible de tricher, la vérité est têtue.
    Il me semble que nous serions bien inspirés d’y méditer avant de se retrouver avec des cohortes de sachants et que tout se vulgarise.
    J’ai dit.

    • 21
      ERGIEF
      3 mai 2019 à 9h57 / Répondre

      20@Desap. Le silence de l’App…

  • 12
    JEZEQUEL
    2 mai 2019 à 14h53 / Répondre

    Il est stupéfiant pour un tout jeune maçon de lire autant de commentaires négatifs, d’agressivité, de suspicion de la part de personnes qui, visiblement, pratiquent depuis longtemps. Est-ce cela la tolérance, l’ouverture d’esprit, l’acceptation et la compréhension que vous avez appris pendant tout ce temps ? Mais dites-moi, sous vos bons sentiments d’amour fraternels, vous n’avez que des règlements de compte à vous envoyer à la figure ? Vous êtes pires que les profanes que vous méprisez si aisément dans vos conversations… (là, je pense à quelques anciens de mon environnement direct). Quand on pense que les ¾ de tout cela n’est qu’une histoire composée et écrite pour s’auto-alimenter… C’est à désespérer de poursuivre dans cette voie.

    • 13
      Désap.
      2 mai 2019 à 15h44 / Répondre

      – 12 –
      1/ je ne pense pas que vous soyez maçon
      2/ je pense que vous ne comprenez pas la discussion par manque notoire de culture maçonnique.

      • 14
        jezequel
        2 mai 2019 à 16h10 / Répondre

        Je pense que vous êtes… non, rien ! J’ai clairement dit que j’étais jeune maçon, lisez mes qq lignes. Et cela sous-entend en effet un manque notoire de culture maçonnique me concernant. Je ne le cache pas. C’est mal ? Probablement. Et votre attitude à l’égard d’un « jeune » est symptomatique de votre « caste » de ceux qui savent tout. En revanche, je retrouve le même ton condescendant envers vos « semblables » qui ne vous honore pas. Mais comme vous êtes un être supérieur, j’admire !!!

        • 15
          Désap.
          2 mai 2019 à 16h50 / Répondre

          14 – justement, j’ai bien lu vos quelques lignes ainsi que ces dernières et je vous confirme mes impressions.

          • 16
            JEZEQUEL
            2 mai 2019 à 23h23 / Répondre

            Mon pauvre Monsieur.
            Reprenez donc vos lectures, choisissez un « adversaire » à votre mesure et ne vous adressez pas à un débutant. Visiblement, avec moi, vous êtes à court d’argument.
            Et échangez des idées au lieu de critiquer, d’affirmer que vous savez et que l’autre qui a travaillé des mois ou des années à écrire un livre est un ignorant…
            Bref, construisez « le temple ».

            • 17
              Désap.
              3 mai 2019 à 0h25 / Répondre

              16 – Peut-être un jour comprendrez-vous pourquoi vous ai-je dit qu’à mon sens vous n’êtes pas maçon, et ce jour là peut-être mangerez-vous votre chapeau ou bien continuerez-vous de faire acte d’orgueil.
              Chaque mot a un sens.

    • 18
      yasfaloth
      3 mai 2019 à 3h09 / Répondre

      Vous savez JEZEQUEL je crois que pour beaucoup de gens ici Desap n’est pas vraiment représentatif de ce à quoi peut conduire l’aventure maçonnique d’une vie…

      Déjà, on y apprend la concision et la modération, et pas à accaparer, parfois avec vulgarité, un pourcentage conséquent des différents fils et à y étaler une « culture » bien éloignée de ce qui intéresse ceux qui cherchent effectivement la « lumière » !

      • 23
        JEZEQUEL
        3 mai 2019 à 12h11 / Répondre

        Yasfaloth, merci. Vous me réconciliez avec la discipline. Je commençais à penser que je n’étais pas à ma place !

        • 24
          ERGIEF
          3 mai 2019 à 17h20 / Répondre

          A vous Jezequel, qui vous présentez lors de votre premier commentaire comme « tout jeune maçon » et vous questionnez, ci-dessus, à propos de votre place sur ce forum, il peut être utile de rappeler que la place de l’Apprenti est sur la colonne du septentrion, au silence.
          Fraternellement

          • 25
            yasfaloth
            3 mai 2019 à 18h00 / Répondre

            Il y a aussi ceux qui confondent un forum public avec une tenue, et qui oublient pourquoi les apprentis sont soumis au silence et quelle en est la condition préalable…

            • 27
              Désap.
              3 mai 2019 à 21h29 / Répondre

              Dans ce cas on ne se présente pas comme « tout jeune maçon » tout en se permettant des jugements péremptoires.
              D’autre part, il n’y a pas condition préalable ni de raison autre que l’ignorance qui oblige l’Apprenti au silence.
              Il y en a ceux respectent les principes maçonniques et d’autre qui font des phrases surtout lorsqu’ils n’ont rien à dire, mais dans ce cas quelque soit leur grade il doivent également se soumettre au silence toujours selon les mêmes principes, qu’on ignore manifestement à la GLDF.

            • 30
              JEZEQUEL
              4 mai 2019 à 2h08 / Répondre

              Je ne suis plus apprenti mais compagnon, mais tout jeune quand même (2 ans). Et ce n’est surement pas sur la qualité des connaissances que j’interviens mais sur le ton de l’échange. Les Maîtres ne disent-ils pas tout le temps qu’ils sont d’éternels apprentis… Ne devraient-ils pas montrer l’exemple en ayant des échanges courtois, en exposant des points de vue différents sans invectives ? Et le résultat, c’est que a moitié des échanges concernant maintenant mes écrits et non plus le sujet de base de l’auteur du liber… Je réponds à Yasfaloth car il me semble qu’il est le seul à respecter l’autre et à ne pas juger.

            • 31
              Désap.
              4 mai 2019 à 11h14 / Répondre

              30 – Vous faites des erreurs sans nombre, mon Frère Compagnon, comme tout maçon qui se respecte parce que la vérité n’est pas atteignable depuis notre condition.
              Cependant, vous en faites deux que votre qualité, et plus exactement celle à laquelle vous aspirez, vous oblige à corriger.
              D’une part, vous porter des jugements. Plus précisément sur une forme tout en ignorant manifestement la signification et la vertu du qualificatif qui précède ce en quoi nous nous reconnaissons.
              D’autre part, vous exigez de vos Maitres l’exemplarité, en même temps que vous usez de l’insulte.
              Prenez garde de ne jamais agir en loge ainsi, vous en seriez immédiatement exclu sans ménagement.
              Méditez également la maxime exprimée par notre Très Cher Frère Ergief : Poursuivre au dehors l’oeuvre commencée dans le Temple.
              Et surtout préférez-la aux excuses et justifications fallacieuses de la part de défenseurs de pure circonstance qui, à travers vous, règlent leurs minuscules comptes.
              Elles ne vous seront jamais d’aucun secours.
              Bien Fraternellement, Frère Compagnon.

  • 10
    Désap.
    2 mai 2019 à 10h38 / Répondre

    8 – Mon Cher Yonnel, je regrette d’avoir blessé ton amour propre, mais enfin ! il est toujours possible de nier l’évidence, pour autant ta réponse et ses références unilatéralement religieuses démontre, s’il en était besoin, toute la pertinence du constat auquel je regrette amèrement de me résoudre.
    J’ai passé 20 ans à la GLNF, dans une loge proche de Provins d’un excellent niveau maçonnique, hors de toute considération exotérique que nous considérions sans intérêt pour notre édification, où l’on ne raisonnais qu’à partir de principes initiatiques dans un cadre de réflexion exclusivement maçonniques, puisant ses fondements dans la métaphysique du rituel. C’était une époque, au Rite Français, où il n’y avait pas de morceau d’architecture, sauf ceux de l’Orateur une fois par trimestre et qui exposait le ou les nouveaux sujets de réflexions auxquels était conviée la loge, ayant pour objectif l’approfondissement du rituel. Nous avions une tenue complète par trimestre en Chambre du milieu et nous travaillions le grade de Maitre. Voilà ce que j’estime être la nature de l’enseignement maçonnique, voilà ce qui m’a forgé, qui m’a donné la capacité d’aborder tout sujet, non du point de vue d’une opinion, mais de l’objectivité même et surtout lorsque celle-ci remet en cause nos croyances.
    Puis vers 2003/2005 il y eu cette dérive religieuse que tu exprime si bien. J’ai cherché à expliquer tout l’appauvrissement que constitue l’ancrage de la franc-maçonnerie au système religieux. Sans succès, on m’a même opposé la « vieille maçonnerie d’Anderson », qu’il fallait revenir aux fondamentaux, comme je suppose le frère Taillades l’expose brillamment dans son dernier ouvrage. Le délire Stifani aidant, je vous ai quitté en 2011, la mort dans l’âme sans jamais avoir retrouver cet esprit ailleurs.
    Tu sembles ignorer ce que signifie « l’église de Jean », tu m’y opposes les paroles du Christ et les promesses et prérogatives du successeur de Pierre avec une dévotion qui ne trompe pas. Soit tu es ignorant et je suis très surpris et même déconcerté, soit tu es bien en droite ligne de l’esprit religieux de la grande maitrise précédente et ceci corrobore de manière éclatante ce que j’expose dans ma critique de la GLNF actuelle, critique qui n’est aucunement motivée par quelques sentiments négatifs, ni fondé sur un dénigrement qui serait inutile et dépourvu de toute objectivité.
    Bien fraternellement, Mon Frère Yonnel.

  • 7
    Désap.
    1 mai 2019 à 23h51 / Répondre

    En résumé, je vous la fait courte : Anderson est un falsificateur.
    Ce qui arrange tout particuliérement la GLUA 1813 et sa succursale française qui ne cesse de chercher des points de convergeance permettant la futur réconciliation entre franc-maçonnerie et Vatican, de manière à acquérir les galons tant convoités d’église de Jean.
    Sauf qu’il me semble tomber sous le sens que nous sommes censés pratiquer ce qui a été décrit en 1723 et 1738 (qui s’inspire notoirement de l’esprit des bâtisseurs gothiques, très majoritairement Français et piètres fidèles, voire mécréants) et non ce qui se pratiquait avant dans une Ecosse presbytérienne austère, une Irlande confite de catholicisme et une Grande Bretagne pieuse, ni la bigoterie qui apparaitra en 1751 sous le vocable usurpé d »Antients ».
    Je vais lire ce cher David, mais si c’est de la même eau que son « Hiram », je m’en remettrai au curé de la paroisse de mon quartier, appliquant le sage et sûr principe qui consiste à s’adresser à Dieu plutôt qu’a ses Saints s’agissant des affaires qui le concerne.

    • 8
      yonnel ghernaouti, YG
      2 mai 2019 à 8h59 / Répondre

      Dois-je te rappeler que la Grande Loge Nationale Française (GLNF) n’est pas une succursale de la Grande Loge Unie d’Angleterre (GLUA).
      D’autre part, rien à voir avec une quelconque Église de Jean, puisque Christ a fondé son Église sur Pierre (Matthieu XVI, 18), et a fait son premier ministre en tant que Roi des Cieux (Matthieu XVI, 19), qu’il lui a promis que se foi ne défaillirait pas, ce que nous appelons l’infaillibilité (Luc XXII, 32) et enfin qu’il lui confie la charge de paître ses brebis et ses agneaux, c’est-à-dire de gouverner toute son Église (Jean XXI, 15-17). Mais pour exposer bibliquement la doctrine de la Papauté, cela ne suffit pas. Le 265éme successeur de Pierre, dans ces promesses et prérogatives, n’est autre que Sa Sainteté le Pape François.
      Et de quelle « réconciliation entre franc-maçonnerie et Vatican » parles-tu ?

      • 19
        ERGIEF
        3 mai 2019 à 8h08 / Répondre

        8 @ YG. Ce commentaire est un monument de bigoterie.

        • 22
          Désap.
          3 mai 2019 à 10h55 / Répondre

          19 – C’est cela la nouvelle GLNF, c’est incroyable elle est méconnaissable alors qu’il y avait un excellent niveau dans les années 90/2000, même exemplaire du point de vue de l’enseignement. On n’a jamais tenu de tels raisonnements.
          Reste la GLDF, mais ils sont d’une prétention, et arc-boutés sur le REAA jusqu’à le vénérer.

    • 9
      David Taillades
      2 mai 2019 à 9h59 / Répondre

      Cher Désap, oui la maçonnerie Andersonienne est une déviation d’une autre maçonnerie, ça c’est de l’histoire. Il ne s’agit pas de la nier ni de manquer de respect à ceux qui s’y rattachent. Il a existé une autre maçonnerie, avant, où la morale n’était pas la pierre angulaire, c’était alors la Foi. On peut toujours se limiter, dans l’approche que je propose, au vernis religieux – les maçons étaient des fervents religieux – ou passer au-delà pour y voir la dimension métaphysique de la maçonnerie… qui n’est pas dans la maçonnerie Andersonienne. La géométrie, comme on le voit dans les Old Charges, était un outil de spéculation en loge… ce que la maçonnerie Andersonienne a supprimé, avec le 3e grade et les autres « degrés’.

      Si on devait se limiter à ce qui est écrit par Anderson, en 1723 et 1738, sur la pratique… nous serions très limité puisqu’il n’y a pas d’écrits 😉 concernant les rituels.

      Ce qui se pratiquait en Ecosse était une maçonnerie déjà réformée, donc pas une invention de W. Schaw.

      Pour ce qui est des Antients, il va falloir intégrer qu’ils n’apparaissent pas deux ex machina en 1751 ! Les « antients » maçons remontent à bien avant 1723, 1751 n’est que l’année où leurs loges se fédèrent.

      L’histoire officielle actuelle de la FM est un mauvais amalgame de faits qu’on a essayé de faire coller à une idéologie. Il faut tout démêler, remettre à plat et assembler dans le bon ordre… c’est ce que j’ai commencé à faire dans ce dernier ouvrage mais ce travail ne peut se faire seul et il va prendre du temps…

      Comme tu le verras dans mon ouvrage, où il n’est point fait cas de symbolique et/ou d’étude biblique comme dans mon Hiram, les preuves ont toujours été là, sous les yeux des historiens… mais leur « idée » de l’histoire de la maçonnerie était plus forte que leur esprit critique ! Tu verras à quel point c’est impressionnant…

      • 11
        Désap.
        2 mai 2019 à 12h43 / Répondre

        9 – C’est stupéfiant et même scandaleux de procéder à une telle falsification de l’Histoire et du contenu maçonnique andersonnien.
        C’est à croire, cher David, qui tu ne lis et retiens que ce qui corrobore ce que tu cherches à démontrer avec une obstination que l’on pourrait presque louer tant elle est disciplinée.
        Moi je veux bien échanger, mais dans la mesure où chacun respecte l’honnêteté intellectuelle qui doit présider à toute discussion en générale et entre maçons encore plus particulièrement au regard des serments que nous avons prêté.
        Ainsi, la maçonnerie de 1723 n’aurait rien de métaphysique ?
        Ceci établit, selon toi, parce que Anderson l’aurait supprimée avec le 3è grade ?
        Je ne sais pas ce qui l’en est au style Emulation que tu pratiques, mais il se trouve qu’au rite Français le Maitre travaille exclusivement sur la Planche à tracer, faisant de lui un architecte qui pratique la Géométrie, que tu qualifies très justement de dimension métaphysique de la maçonnerie. La maçonnerie d’Anderson est, non pas par certains cotés métaphysique, mais bien géométrique, c’est à dire, en terme de maçonnerie spéculative, exclusivement métaphysique.
        Ainsi, il n’y aurait aucun écrit des rituels de la Grande Loge de L. & W. fondée en 1717 ?
        Mais que fais-tu de la divulgation de 1730, dont on peut raisonnablement soupçonner qu’elle le fût avec l’accord express de la GL de L&W pour des raisons trop longues à exposer ici, qui reprend les rituels de trois grades et qui atteste que ce qui a été harmonisé en 1785 par la Chambre des Grades du GODF est en tout point fidèle à ce que pratiquait les maçons de la Grande Loge d’Anderson et Désaguliers ?
        Je le dit et répète, c’est stupéfiant de procéder à une telle mystification de l’Histoire.
        Pourquoi devrions-nous prendre pour ancêtre la maçonnerie écossaise du XVIIè siècle ? Ceci est la trouvaille de Stevenson qui plait tant à la GLUA qui ne sait pas comment faire pour se débarrasser de la maçonnerie d’Anderson, référence de la franc-maçonnerie française.
        En quoi les architectes du XVIIè sc. Ecossais, Irlandais et Anglais réunis seraient-ils comparables aux architectes gothiques, dans leur très grande majorité Français et héritiers de la maçonnerie romaine, formés au traité d’architecture de Vitruve qui leur a permis d’élever toute les cathédrales d’Europe ?
        Quels bâtiments érigés par les architectes d’outre Manche sont comparables aux cathédrales ? Quels bâtiments construits par ces architectes culminent ne serait-ce qu’à la même hauteur que la première cathédrale de 1163, non de leur charpente mais de leur maçonnerie, ce qui n’est en rien comparable du point de vue technique ? Aucun.
        Anderson, dans ses Constitution, précise bien qu’il a été porté nombre de modifications dans les Ancien Devoirs antérieurs qui ont corrompu l’esprit du Métier et qu’il se charge de le rétablir. En cela, Anderson exprime parfaitement que sa référence se trouve dans la maçonnerie gothique et non dans ses avatars postérieurs.
        Permets-moi de prétendre que les partisans de l’héritage écossais et irlandais ne comprennent pas ou, plus exactement, ne veulent pas comprendre ce qui est exprimé dans les Constitutions d’Anderson de 1723 qui, en effet, s’adressaient à des personnes cultivées.

  • 4
    Pierre-Philippe Baudel
    1 mai 2019 à 20h43 / Répondre

    Dommage, pour autant David tu sauras que je serai parmi tes premiers à te lire. Félicitations encore, et meilleur succès à toi. Ce qui m’intéresse Cher Yonnel, et semble n’intéresser que fort peu, c’est de savoir où sont passés les degrés de Cagliostro qui, je le rappelle, n’ont jamais existés pour les historiens, mais qui pourtant selon un aveu de Catherine II (de Russie, XVIIIe s.) : « commençaient à l’enfance et finissaient à la démence ».

    • 5
      David taillades
      1 mai 2019 à 21h19 / Répondre

      Merci MTCF Pierre-Philippe. Tu découvriras toutefois qu’on peut désormais répondre, avec des écrits, à l’épineux sujet de la filiation entre opératif et spéculatif… bonne lecture !

  • 2
    david taillades
    1 mai 2019 à 18h23 / Répondre

    Je suis bien incapable d’apporter une réponse à une telle question…

  • 1
    Pierre-Philippe Baudel
    1 mai 2019 à 14h13 / Répondre

    Avant tout chose, félicitations pour cet immense travail de restitution. Pour autant, en connaîtrons-nous enfin de l’origine des fameux 81 grades qui pourraient bien être à l’origine de tous les rites maçonniques ?

    • 3
      yonnel ghernaouti, YG
      1 mai 2019 à 19h07 / Répondre

      Mon TCF,
      Mon TC Pierre-Philippe,

      Permets-moi de te dire que sur les cent trente textes, environ, connus sous la dénomination d’« Anciens Devoirs » ou « Old Charges », notre Très Cher et Bien-Aimé Frère David, sous le pseudonyme de David Taillades, a fait un COLOSSAL travail de recherche et d’analyse en en étudiant plus d’une soixantaine !

      Malgré tes félicitations, il s’agit, bien évidemment, plus « qu’un travail de restitution », comme tu l’écris.

      Sinon, à l’occasion, peux-tu m’expliquer quel est le rapport avec ces « fameux 81 grades qui pourraient bien être à l’origine de tous les rites maçonniques », puisque la Franc-Maçonnerie spéculative puise, il est vrai, ses sources dans ces Old Charges, sans toutefois affirmer, d’un point de vue historique, une filiation directe avec les Loges opératives de cette époque. Les Old Charges décrivant les obligations et le fonctionnement des corporations de maçons et de bâtisseurs, mais également l’historique mythique de la création du métier.

      Si tu fais allusion au remarquable ouvrage « Les 81 grades qui fondèrent au siècle des lumières le Rite Français » (Conform édition, JOABEN hors-série, 2017) de Colette Léger, lauréate du prix littéraire 2018, catégorie Histoire, de l’Institut Maçonnique de France, au 16e Salon Maçonnique du livre de Paris, elle-même (Tome 1, page 11) ne reconnait, à cette origine, qu’une infime partie en écrivant « La filiation avec les Maçons opératifs du Moyen Âge » parmi d’autres (chevaleresques, médiévales, templières, etc.), témoignant aussi de diverses légendes attribuées aux origines de la FM spéculative.

      De plus, je vous confirme que certaines de ces bonnes pages seront publiées dans les célèbres Ars Quatuor Coronatorum (AQC), parution annuelle depuis 1886, des Travaux de la plus ancienne Loge de recherche maçonnique au monde, la Quatuor Coronati Lodge N°2076 de la Grande Loge Unie d’Angleterre.

      Mes TTCCSS & TTCCFF, retrouvez déjà David Taillades dans le dernier numéro des « Cahiers Villard de Honnecourt », n°110, ayant pour titre « L’Esprit des Landmarks », avec un article intitulé « Franc-Maçonnerie, l’histoire retrouvée ».
      frat

      yonnel

      • 6
        DT
        1 mai 2019 à 21h21 / Répondre

        Merci MTCF Yonnel. Au plaisir de te voir à ICOM à Bordeaux.

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