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Géplu.
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Si chercher ce qu’il y a de commun dans les différentes traditions n’est pas l’apanage du seul Rite Ecossais Ancien et Accepté mais en fait celui de la plupart des rites (RER, RFT, ROPM, RSE, ROS, RAPMM,…), posons-nous ensuite la question : L’idéal prôné par la franc-maçonnerie est-il à rapprocher de celui du bouddhisme ?
Tous deux, tel aussi le caodaïsme, concourent à la transformation et à l’amélioration de l’homme en passant chacun à sa façon par l’éveil de sa conscience, au sens propre du terme, et en cela nous ne sommes pas très différents. La Trimürti Hindou définie par Brahmā (le tronc), Vishnou (les branches) et Shiva (le bon. . . Dieu ?) constituant Para-Brahmā (le plus élevé) peut être rapprochée de la Triade Égyptienne définie par Isis, Osiris et Horus constituant l’Être suprême, notre Grand Architecte de l’Univers.
La Franc-maçonnerie suggère le détachement de son « Je ». L’identité de notre « Je » n’étant alors plus, après l’initiation, notre corporalité (notre corps) mais notre esprit. Cette séparation entraînant de voir clairement en nous-mêmes, ce qui est extérieur à nous-mêmes, ce qui nous entoure et fait agir. Ensemble. Cela comme source de bonheur pour soi et pour l’autre ; le bouddhisme, lui, suggère le lâcher prise et surtout l’absence de désir. Suppose une ascèse fondée également sur le recueillement méditatif et à des prières récurrentes (mantras) qui doivent mener à la purification complète de la conscience. Isolé. Cela pour le seul bonheur de son soi. La première proposant de refréner ses passions, le second de lutter contre ses passions. Derrière, si la Franc-maçonnerie « égyptienne » (seulement) et le bouddhisme avancent bien tous deux au sein de leur corpus respectif un principe de réincarnation ou de renaissance, l’une l’entrevoit comme une nouvelle vie qui commence, l’autre comme une souffrance sans fin.
Au-delà, les pratiques psycho-physiques du bouddhisme, s’appuyant sur des postures et des rythmes particuliers de respiration définis sous le terme général d’Hatha-yoga n’ont jamais amené aux hommes qui s’y adonnent, le plus souvent par le biais ou effet de mode, une quelconque connaissance ou encore l’illumination.
En résumé, hormis un dédain pour la femme avéré dans le bouddhisme primitif, la Franc-maçonnerie se présentant comme un ensemble de concepts philosophiques est, au-delà du bouddhisme, plus proche par contre de sa source l’Hindouisme, et de son syncrétisme religieux qui n’a jamais comporté, la liste n’est pas exhaustive, aucun dogme ni prophète ni non plus un végétarisme. Et alors que tous deux sont chemins de transformation et d’amélioration de l’homme. Ainsi, sans que la route et les pratiques ne soient donc les mêmes, nous ne restons pas moins très proches l’un de l’autre – qui tentons, par l’ouverture de notre cœur, de changer notre vision des choses et nos comportements à l’homme. Cf. « Verbum Diminum, Sources et secrets des grimoires maçonniques », Extrait, Ed. Bussière.