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Géplu.
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La Flûte enchantée est « une source inépuisable de plaisir » par l’aboutissement de l’union spirituelle de deux êtres d’exception. L’œuvre est l’aboutissement d’une sorte de tétralogie lyrique où Mozart a déjà présenté trois formes de mariages manqués :
– LES NOCES DE FIGARO, où celui-ci ne se marie pas. Où le Comte délaisse une épouse remarquable. Où Chérubin crie à l’amour sans se décider. Où Barbarina échappe au droit de cuissage comtal, etc.
– DON JUAN, rompant ses fiançailles, prêt à promettre le mariage à toute femme rencontrée, violant celle qui ne lui est pas destinée (femme ou fille du Commandeur) et subissant un châtiment (ou une élévation ?) par le passage dans les flammes…
– COSI FAN TUTTI, jeu de rôles très géométrique, où deux faux couples sont unis par un faux notaire.
Equivoque des jeux amoureux purement physiques ou sentimentaux. Lien entre les oeuvres que Mozart souligne par l’emploi d’un thème musical constant, celui de la marche militaire de Chérubin.
– LA FLUTE ENCHANTEE, où la rencontre n’a pas été recherchée, où la main du destin œuvre vers une forme d’idéal, où les forces du mal sont écartées puis annihilées, où des Frères de la pureté préservent un concept d’élévation et de fraternité. Où est créée une sorte de couple alchimique, dans lequel l’idéal pressenti au cours des œuvres précédentes se voit réalisé. Alors, peut se dérouler un Requiem dont les portes viennent de nous être ouvertes et que, par sa mort, Mozart laissera inachevé… comme le serait une exploration de l’au-delà…
Voilà à quoi des êtres, engagés en FM, peuvent songer à l’écoute de telles œuvres mais, hélas, si peu mises en scène dans un véritable souci d’élévation…
Dommage pour le divorcé, il faut rester au moins dans l’esprit de l’Oeuvre.
Sinon, j’aimerais être à Paris.
Comme par exemple de faire de Sarastro le mari « divorcé » de la Reine… Très intelligent, en effet !:=))