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Géplu.
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Nous ne pouvons que souhaiter que notre GM impulse par l’intermédiaire de cette rencontre un renouveau de la pensée du GODF à l’égard des femmes et de la féminité. Manifestement la mixité ne prend pas au GODF ! La mixité sans la parité (en particulier au niveau du conseil de l’ordre) est une hérésir ! La pratique du masculin « neutre » dans l’énoncé des fonctions est sans doute un « détail » pour les responsables obédientiels mais il symbolise un sexisme ambiant préjudiciable à notre crédibilité. Naturellement tout cela n’est pas spécifique au GODF ; les loges de toutes les obédiences ont beaucoup de mal à faire en sorte que la féminité soit reconnue et respectée en tant que telle! Cela supposerait un changement d’état d’esprit et aussi des modifications du règlement général ! Est-ce trop demandé que d’espérer que la moitié de l’humanité soit mieux respectée dans nos loges ?
Le 8 mars est la Journée Internationale pour les Droits des Femmes. Officialisée par les Nations Unies en 1977, la Journée Internationale des Femmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote. De nos jours, cette journée est toujours au croisement des luttes féministes et des luttes sociales.
Cependant nous notons qu’en 2018, par exemple, la Grande Loge Féminine de France (GLFF) inaugurait des premières « Rencontres » qui avaient pour thème : « Citoyennes d’Europe, ensemble construisons notre avenir » et remettait, le 8 mars, son « Prix des Droits des Femmes ».
Aujourd’hui, côté GLFF, silence radio !
Sans doute aurons-nous droit à un communiqué, comme pour le 4 mars dernier avec celui sur « Le droit à l’interruption volontaire de grossesse inscrit dans la Constitution ! »
Merci au Grand Orient de France (GODF) d’organiser, vendredi 8 mars, en l’Hôtel de la rue Cadet à Paris une conférence publique sur le thème « Femmes, quels regards ? quels statuts ? »
Par contre, sauf erreur ou omission de ma part, l’association dont Saly Diop, éducatrice et maire adjointe déléguée à la Jeunesse de Meaux (Seine-et-Marne en région Île-de-France) est présidente ne s’appelle pas ‘’Amani’’, mais ‘’Imani’’ signifiant ‘’foi’’.
L’association ‘’Imani’’ lutte contre toutes les formes de violence et de discrimination faites aux femmes, en général, et aux jeunes, aux plus faibles.
Saly Diop avait d’ailleurs raconté son histoire dans son ouvrage éponyme. Destinée à se marier avec son cousin, Saly Diop avait menacé de porter plainte contre son père. Son livre ‘’Imani’’ (Michalon éditeur, 2020) relate tout cela. Un récit profond sur sa vie, depuis ses débuts au Sénégal jusqu’à son enfance en France. Elle partage son expérience au sein d’un foyer polygame, sa découverte d’avoir été excisée bébé, et son refus d’un mariage forcé à quinze ans. Son livre aborde des thèmes comme l’excision, la violence, le mariage précoce, et le défi de l’intégration et d’un avenir meilleur pour les jeunes issus de la diversité.