« Pour rester libre un média ne doit dépendre que de ses lecteurs »
Amis lecteurs, Frères, Sœurs, ou profanes,
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D’avance je vous en remercie.
Géplu.
* Je certifie qu’Hiram.be ne fera aucun commerce et ne transmettra à personne les données recueillies, collectées à la seule fin de la gestion de ses abonnements. Géplu.
Trop de maçons pensent que puisque des images ou des textes figurent sur des sites, on peut les prendre et en faire ce que l’on veut. ERREUR : ce qui peut se trouver toléré dans le but d’un usage personnel à titre de recherche ne l’est plus dés lorsqu’on utilise des textes d’auteur à titre public ou quy’on les mette sur un blog ou sur un web sans l’autorisation expresse accordée par écrit par l’auteur desdits articles ou documents.
Les sites qui proposent des planches à partir de textes piqués dans des livres d’auteur sont hors la loi : cette attitude de « vol » est indigne d’ailleurs d’un vrai maçon mais il y a des gens malhonnêtes partout y compris dans nos loges..
Dans ce cas, on fait des copies d’écran où se trouvent les images ou les textes incriminés, on fait faire un constat par huissier de justice et on porte plainte pour vol avec demande de dommages et interet en reparation du prejudice subi.
Un admirateur de jean ferrat qui avait fait un site où il publiait les paroles de son chanteur favori a été condamné à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Lorsqu’il s’agit d’un auteur qui publie des livres et vit de son travail le montant de la réparation peut s’élever de 100.000 à plus de 200.000 euros.
Il faut nettoyer le monde de la Fm de ces gens qui sont des « voleurs » : on ne cesse de nous rebattre les oreilles avec la loi hadopi pour la musique, il faut aussi penser à protéger les textes et nos planches en les déposant chez un notaire, par exemple. Sinon n’importe quel frère ou soeur pourrait les reprendre en disant qu’ils les ont écrits eux-mêmes …
Vieux-Julien. Brevets ou droit d’auteur; la nuance existe dans la forme, mais dans le fond c’est la même chose. C’est vrai Jiri qu’il ne faut pas « tout mélanger », et effectivement il n’y a pas de lois qui m’empêche de donner a la communauté, les logiciels et les textes que je crée. Mon intention était de montrer l’autre « coté de la médaille », surtout aux Frères qui recherchent les causes vertueuses…
Je suggère fortement de lire « Cause Commune » de Philippe Aigrain.
Pour René: les médicaments ne sont pas protégés par le droit d’auteur mais par des brevets (ou titres équivalents). S’ils étaient protégés par copyright ou droit d’auteur, les médicaments génériques (reprenant leur formule) ne seraient accessibles que… 70 ans après la mort de l’inventeur de la formule.
Il ne faut pas tout mélanger.
Si un journaliste ou un auteur a envie de proposer des contenus « libres », c’est son droit et c’est son choix.
Ici, il s’agit de blogueurs qui s’approprient un travail qui n’a pas été mis sous « licence libre » et qui sont donc susceptibles par exemple priver un site de presse des visiteurs qu’il peut légitimement attendre. Or c’est bien l’éditeur du site de presse qui a rémunéré le journaliste et qui se voit priver des revenus qu’il peut attendre soit de la vente des articles ou archives soit de la publicité.
Il faut être sérieux. Il est aussi simple et certainement plus corrrect de faire un lien vers l’information que l’on référence. Mais il est vrai qu’un lien ne remplit pas un « billet » !
Dans le cas qui nous occupe, ce blogueur fainéant (il n’y a pas d’autres expressions pour quelqu’un dont le travail se limite à un copié-collé) prive par exemple de visites le site d’un auteur maçonnique . Il le prive donc des revenus des ventes qui pourraient effectuées auprès des visiteurs de ce site.
Étant depuis longtemps un consommateur et un créateur de contenu et de logiciels « libre de droit », je persiste a croire que c’est par ce moyen que la diffusion du savoir et de la connaissance cadre le mieux dans l’esprit maçonnique. Je vous suggère de lire « Cause commune » de Philippe Aigrain ou encore « Du bon Usage de la Piraterie » de Florent Latrive pour vous en convaincre. Ces oeuvres sont disponibles en « libre » téléchargement.
http://www.freescape.eu.org/piraterie/
http://paigrain.debatpublic.net/?page_id=160/
Parce que si effectivement les auteurs ont le droit de protéger leurs œuvres et leur gagne-pain, il faut aussi considérer que l’application des droits d’auteurs peut-être un frein a la diffusion du savoir et un obstacle à l’épanouissement de l’homme.
Parce que songeons aussi que les copyright que les pharmaceutiques exercent sur les médicaments et qui de facto empêchent leur acquisition aux pays les plus pauvres est aussi du domaine du droit d’auteur.
A mon avis, c’est le « libre » qui est maçonnique.
Parlez-en à Richard Stallman !
😉
On parle bien de la publication d’une citation. Une citation est un court extrait. La reproduction d’un article (de blog, de presse) est interdite sans l’accord préablable de l’auteur.
Comme je l’ai déjà dit et répété (et il suffit d’aller sur l’un ou l’autre site spécialisé dans les droits des auteurs), mentionner une source ne donne aucunement le droit de reproduire des articles.
Pour ce qui concerne des Maçons qui devraient être respectueux de la règle, ce parasitisme est encore plus condamnable.
Je ne serais pas aussi catégorique que Jiri. Il existe des limites à la loi sur les droits d’auteur.
Notamment celle-ci : (l’auteur ne peut s’opposer…)
« La publication d’une citation ou d’une analyse de l’œuvre, dans la mesure où celle-ci est brève et justifiée par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, de l’œuvre. »
Alors, bien sûr, il n’est pas possible de reproduire intégralement une œuvre (ou texte) en la publiant (y compris sur internet !) sans aucunement faire référence à l’œuvre originale. Ce qui laisse sous-entendre que l’on en est l’auteur car dans ce cas, effectivement, c’est du plagiat !
Et à mon avis, pour le blog qui nous concerne, c’est malheureusement le cas. Il reproduit des textes sans citer ses sources…. Maladresses de jeunesses ?
En somme, les coucous nichent dans les marronniers.