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Géplu.
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Indépendamment d’Emmanuel Arago lui-même, et des auteurs du livre, Paul Baquiast et Bertrand Sabot, que l’on remercie au passage d’avoir, (en plus d’avoir rédigé le livre), apporté ici des éléments de réponses fort intéressants à la question posée par Pierre Noël, il me semble que l’on peut s’intéresser aussi à cet éditeur, Les Editions du Félin.
A titre strictement personnel, je connais cet éditeur à travers deux livres.
Les éditions du Félin ont une petite collection de poche sur la Résistance assez remarquable, la collection « Résistance Poche ».
Pour ma part, j’ai bien apprécié le livre de Gabrielle Ferrières sur: « Jean Cavaillès, un philosophe dans la guerre (1903-1944) »
Jean Cavaillès fait partie de ces résistants inconnus et pourtant célèbres.
Sa célébrité tient à la renommée d’un film « L’Armée des Ombres », de Jean-Pierre Melville et au personnage incarné par Paul Meurisse (Luc Jardie) lequel est grandement inspiré par Jean Cavaillès. On voit même dans le film des livres de l’intellectuel/résistant avec des titres empruntés aux écrits de Jean Cavaillès,
On notera que Jean Cavaillès, mort en 1944, à 41 ans, a été fait Compagnon de la Libération.
On observera également que Gabrielle Ferrières, auteur du livre, était la soeur de Jean Cavaillès, résistante également.
Le deuxième livre édité au Félin dont je peux dire quelques mots pour l’avoir lu en tous sens est « Le Dictionnaire critique à l’usage des incrédules » par Albert Memmi. Et il se trouve que j’en ai fait une note de lecture, en mai dernier, sur le site de « Critica Masonica ».
Pour éviter ici toute redondance, vous pouvez vous y reporter si vous le souhaitez.
Je crois que nous détenons avec ce dictionnaire, un de ces dictionnaires particulièrement originaux et que devrait avoir auprès de lui tout franc-maçon qui se définirait comme humaniste.
Et de manière générale, je crois qu’il ne faut pas négliger ce type de maison d’éditions qui font de réels efforts pour publier des oeuvres autant intéressantes qu’attachantes.
Quelle fut son attitude à l’égard de la Commune ?
Depuis les élections législatives de février 1871, gagnées par les monarchistes, Emmanuel ARAGO a quitté le gouvernement pour entrer, comme député des Pyrénées-Orientales, dans l’Opposition républicaine au gouvernement THIERS.
Pour autant, sa conception de la légitimité républicaine lui interdit de soutenir une insurrection armée contre un gouvernement issu d’une assemblée élue démocratiquement, au suffrage universel, quelques semaines auparavant, et ce même si il s’oppose, politiquement, à la majorité monarchiste et son gouvernement.
En outre, député de province (après avoir été député de Paris), il mesure l’hostilité grandissante de la « France profonde » qui veut la paix, a élu une majorité monarchiste et n’a pas vécu le siège de Paris, envers une nouvelle « révolution » parisienne voulant poursuivre la guerre après les affres du siège de Paris.
Cependant, comme sénateur, il soutiendra avec force et votera les lois d’amnistie des « communards » (1879-1880).