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Géplu.
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Au delà de simplement les mots on constate qu’un dicours de polémique bien appuyé, « liké », partagé acquiert la même efficacité que des faits avérés.
Ainsi un Trump main dans le sac d’avoir voulu traficoter les élections… pas grave ! Il se clame victime du système, relayé sur RSociaux, médias, pas le moindre contre-argument mais ca lui suffit pour acquérir des votes…
On ne peut qu’être d’accord avec Charles Coutel sur un point: l’absence de vocabulaire approprié engendre la violence. En revanche, à lecture de son tableau, je suis beaucoup plus réservé. Les mots sont polysémiques et supportent difficilement une comparaison binaire.
Par exemple, la bienveillance est opposée à la sollicitude. Faisons simple: pour le rédacteur Sollicitude/indulgence = bien, Bienveillance = pas bien (surtout si on l’associe intentionnellement à « the care »).
C’est oublier trop vite que celle-ci est l’un des éléments du triptyque Bienfaisance – Bienveillance – Bientraitance.
Il n’est pas intellectuellement honnête de faire ainsi la chasse aux mots, sauf à être animé par des motivations idéologiques plus fortes encore que la seule défense de la langue française.
Monsieur Coutel, il fut un temps où vos travaux étaient intéressants, mais j’ai le sentiment que désormais, vous tournez en rond… Cet article en est une bonne preuve, car je ne vois pas comment, du haut de votre petit magistère, vous pouvez, d’un vrai de plume, façonner le langage utilisé par des millions de personnes sur la planète, quand de grands penseurs eux ne se sont pas permis de le faire. Un peu de modestie ne vous ferez pas de mal.
8 En fait dans l’entête du tableau de droite, listant les différents, « Éléments de langage de la pensée unique antihumaniste et anti universaliste, cléricalisme langagier d’atmosphère » ce qui manque et qu’il faudrait rajouter, c’est la pensée gauchiste, soixante-huitarde-attardée et laïcarde. Rien de plus pour ne pas faire d’excès, mais rien de moins aussi pour être juste.
Il me semble que Charles Coutel souhaite simplement rendre aux mots leur signification intelligente.
Y compris avec une inévitable adaptation dans le temps sans pour cela bouleverser tout le vocabulaire avec des innovations qui,pour le coup, portent insidieusement des significations politiques que l’on peut (moi aussi) déplorer. Que Charles veuille bien m’excuser si je déforme son idée.
La grossièreté ne surait tenir lieu d’argument . Votre mépris et votre inculture n’ont pas de place dans ce lieu de débalts toujours courtois. Je n’ai fait que comparer des lexiques sans plus et sans donner de leçons il s’agit donc de rendre possible une parole résistant aux conformistes incultes et à ne pas pactiser avec l’ignorance haineuse .
A qui donc s’adressent vos accusations de grossièreté ? A partir d’un certain âge et dès lors qu’il semble doté d’une bonne culture, il me paraît qu’un homme doit être capable d’accepter la critique sans éprouver le besoin se retrancher derrière le bouclier de la courtoisie.
Là encore, formule excessive : quelle pompe des mots ? Il existe dans les médias et certains lieux de formation un «cléricalisme langagier d’atmosphère » qui perturbe les analyses et les décisions ; c’est le but des tableaux inachevés que je propose. C’est simple.
Dans le message précédent lire « parole résistante » …
4 – Vous avez raison. Je vous prie de bien vouloir m’excuser. Amitié.
La citation de Francis Ponge au début, « La meilleure façon de servir la République
est de redonner force et tenue au langage », m’en appelle une autre.
Attribuée à Confucius:
–
– La délégation venue de la cour s’incline devant Confucius. « Les enfants ne respectent plus leur père, ni les pères leurs engagements. Les digues n’étant plus entretenues, le fleuve Jaune sort de son lit et noie les récoltes. Les paysans affamés ont mangé leurs semences pour survivre et ne peuvent plus semer ni payer l’impôt. Les gouverneurs gardent l’argent du Trésor et les soldats sans soldes dévastent l’Empire. Le Mandat céleste est interrompu. Maître, que faire? » Confucius répond: « Un dictionnaire ».
(source: Jean-François Deniau, « Ce que je crois », Grasset 1992, Livre de Poche n°9784, 1994).
Oui, la réinstitution de la République et de la tradition humaniste commence par la reconquête des mots de la langue française. L’influence de l’amour des mots sur la pensée passe dans les Lumières grâce à Voltaire, admirateur critique .. de Confucius ; tout se tient .
Je suis sidéré. La vie des mots ne nous appartient pas. Les mots évoluent comme les gens, comme la société tout entière. Réduire le langage à une vision binaire opposant le « lexique humaniste » à un « lexique clérical d’atmosphère », me paraît pour le moins excessif, sinon grotesque. Police des mots, police de la pensée…
Critique excessive : pas re démarche binaire mais confrontation de termes.. la notion « parole essistanre » est tout sauf un démarche dogmatique; attention aux jugements précipités.
Après la pompe des décors, voici la pompe des mots…