Du 16 au 19 mai, l’Assemblée Générale du CLIPSAS

Le CLIPSAS est une belle association et il est nécessaire que les « Grandes » Obédiences fondatrices, entre autres reviennent.

Concernant les « affaires » en cours, il faut noter que le Règlement Intérieur du CLIPSAS est des plus clairs !

Est-il légitime qu’un ancien Président puisse se représenter pour le même poste ?
=> Non, d’après l’article 14.
« Article 14 : Les mandats au Bureau sont de trois ans et ne sont pas renouvelables. Ils commencent à la fin de l’Assemblée où a lieu l’élection. En cas de départ ou de décès d’un élu avant la fin de son mandat, la prochaine Assemblée procède à son remplacement pour une période de trois ans. »

Pour autant, l’Assemblée Générale – qui est souveraine – peut-elle demander de voter en faveur de la candidature d’un ancien Président ?
=> Non, sauf à modifier le règlement tel que cela est indiqué à l’article 27.

Exit donc les candidatures des anciens Présidents.

Est-il légitime que le détenteur (ou la détentrice) d’un titre honorifique de « Grand Maître » (soit un « Grand Maître d’Honneur ») puisse se présenter à la Présidence du CLIPSAS ? Entendons que le détenteur de ce titre n’a jamais été Grand Maître (donc passé Grand Maître de ladite Obédience dans laquelle il est titré honorifique).
=> Non, il (ou elle) ne l’est pas. Son titre honorifique n’entre pas en conformité avec l’article 13.
« Article 13: Pour être éligible au poste de Président, il faut être Grand Maître ou ancien Grand Maître proposé par son Obédience.' »

N’en déplaise à celles et ceux qui pensent pouvoir interpréter les Règlements, ceux-ci ont le douloureux avantages d’être clairs, limpides, sans équivoque.

Le Clipsas fait parler les morts !!! Mais Marc-Antoine Cauchie doit se retourner dans sa tombe en voyant ce que devient le.Clipsas, en voyant toutes ces dérives !!!

Rappelons à notre ami Louis Daly que si Marc-Antoine avait été de nouveau Président après son mandat, il s’agissait de cas de forces majeures (décès du Président en exercice). Il me semble donc bien étonnant, ayant connu Marc-Antoine et sachant l’honneur qu’il apportait au respect des règles, qu’il ait pu avaliser la candidature de Louis Daly, sachant qu’il bafouait ainsi clairement le règlement Général du Clipsas.

Règlement que j’ai eu l’occasion de lire et qui est clair : un mandat de trois ans non renouvelable. NON RENOUVELABLE, en français ça veut bien dire une fois et une seule fois au même poste !!!! Il semble bien que les candidats fassent fi de cet article !!! Pas étonnant que certaines grandes Obédiences, dont la mienne, soient parties lorsque l’on voit tous ces dysfonctionnements !!!
Que dire de la candidature de Stéphane Bañuls ? Il démissionne de son Obédience, donc ipso facto de son poste de Trésorier du Clipsas, et le voilà catapulté Président d’honneur en quelques jours dans une autre Obédience. Jamais vu un changement d’obédience aussi rapide…

Et qui plus est, Président d’honneur, sans avoir fait ses preuves au sein de sa nouvelle Obédience. GLMS je crois… c’est sûr, si je suis un jour viré de mon Obédience, je ne manquerai pas de faire ma demande chez eux !!!

De plus Président d’honneur… un titre honorifique mais non un mandat exécutif !!! Donc une autre candidature non valable…
Je me pose la question de savoir comment le Bureau du Clipsas, et son Président Ivan Herrera en particulier, pourraient valider des candidatures non conformes au Règlement Général… sachant que le Clipsas a une déjà une mauvaise image, ce serait vraiment la cerise sur le gâteau !!!!

En conclusion, d’après ce que je viens de lire, la seule candidature réglementaire est celle de Franco Huard, qui cela soit dit en pensant, je ne connais pas. Mais qui semble la plus cohérente, et surtout la plus respectueuse des règlements du Clipsas.
A suivre …

Le CLIPSAS semble être en proie à un mal de notre époque. Celui de l’hubris, bien loin des exigences rigoureuses qui étaient la marque d’un M.A. Cauchie dont l’autorité morale incontestée reposait sur l’intransigeance et le souci de préserver une institution qu’il savait fragile. Il n’en avait pas fait mystère et avait tenu, comme le rappelle l’article, à faire adopter après son élection, une résolution dont il escomptait qu’elle écarterait l’équivoque. Hélas, sa lucidité et ses craintes de voir un jour les textes réglementaires interprétés avec une élasticité ad hoc et ainsi détournés au bénéfice d’intérêts de circonstance, apparaissent malheureusement fondées. Si ce funeste projet devait prendre corps, il viendrait évidemment conforter dans leur motivation les obédiences fondatrices qui ont tourné le dos au CLIPSAS. L’ institution paraît plus que jamais menacée par une tourmente qui pourrait lui être épargnée. Ce qui supposerait qu’ un de ses anciens présidents, Louis Daly, ait la sagesse d’entendre le message de M.A Cauchie, tel que documenté, plutôt que de solliciter des « confidences » non avérées devant servir sa cause au risque du discrédit.

Et depuis combien d’années Louis Daly est-il « Grand Maître » de sa grande « Grande Loge de N-York » de 110 membres ?…
10, 15, 20 ans ?….
C’est sérieux ça ?…

Depuis peu, nous entendons beaucoup parler – trop peut-être ? – du Centre de Liaison et d’Information des Puissances maçonniques Signataires de l’Appel de Strasbourg (CLIPSAS)…
Mais quid du Secrétariat International Maçonnique des Puissances Adogmatiques (SIMPA) qui, lui, ne fait pas de bruit ?
« J’ai désiré faire le bien mais je n’ai pas désiré faire du bruit, parce que j’ai senti que le bruit ne faisait pas de bien et que le bien ne faisait pas de bruit. »
Louis-Claude de Saint-Martin (1743-1804),
dit « le Philosophe inconnu »

Je serai curieux de savoir quelle est la moyenne des membres par obédience !
Combien de « micro » ou « pseudo » obédiences se pavanent dans ce truc ?…
Combien de charlots se prenant pour des grands-maîtres, décorés comme des sapins ?
De quoi déconsidérer la maçonnerie libérale.

Quel cirque. On a d’un côté l’actuel trésorier, un jeunot, et de l’autre l’ancien Trésorier, dont les échos de prétendues escapades financières avec la carte bleue de la GLISRU et une gestion des budgets du CLIPSAS à la limite de l’incompréhensible avaient beaucoup fait parler au CLIPSAS il y a quelques années. Et le voilà qui, après avoir quitté la GLISRU dans des conditions pas claires et trouvé une micro-obédience d’accueil qui l’a bombardé grand maître d’honneur sitôt arrivé (!) se pointe à nouveau, prêt à rempiler. Mais sérieusement, ils ont la mémoire courte ou quoi au CLIPSAS ?

Et pour ne rien arranger, un ex-Président qui semble vouloir ignorer le règlement qui dit clairement : « trois ans, et puis s’en va ». On est où là ?

C’est dingue qu’on en soit là aujourd’hui. Pas étonnant que les obédiences sérieuses mettent les voiles les unes après les autres. Si ça continue, qui va rester au CLIPSAS l’année prochaine ? Entre les magouilles, la gestion financière douteuse et les arrangements familiaux, c’est urgent de nettoyer devant cette porte. Il est temps de se ressaisir et de prendre des mesures drastiques pour retrouver un semblant de crédibilité. Sinon, c’est la fuite assurée, et franchement, qui pourrait leur en vouloir ?

Il se pourrait bien que le jeunot soit le meilleur des candidats, celui qui mérite une chance de montrer ce dont il est capable. Il semble qu’il ait été un bon trésorier. Mais attention, le CLIPSAS est sur une pente glissante, et il va falloir jouer serré pour ne pas être entraîné dans une chute encore plus vertigineuse.