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Homophobie et don du sang : la Commission européenne n’approuve pas.
La Commission européenne a confirmé, dans une réponse datée du 17/08/2011, qu’elle autorise les gays et bisexuels à donner leur sang. Même si les textes européens ont toujours été clairs, certains pays ont justifiés l’exclusion des gays et bisexuels par « l’application » de la directive européenne 2004/33/CE. La Commission a aussi rappelé à ses États membres qu’ils ne doivent pas discriminer sur la base de l’orientation sexuelle, et les a invités à ne pas confondre orientation et comportement sexuels.
Le CCNE (Comité Consultatif National d’Éthique) a émis un avis sur la question. Il a considéré que le futur questionnaire proposé par l’Établissement Français du Sang devrait permettre d’évaluer un risque pour un individu en prenant en compte ses conduites, plutôt que de porter sur des groupes à risques. Il a ajouté qu’il n’appartient pas non plus à un établissement de transfusion de porter a priori un jugement qui peut être considéré comme stigmatisant.
La HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Égalité) a affirmé : « le Collège de la haute autorité a recommandé la modification du questionnaire rempli par les candidats afin de substituer à la question relative aux rapports sexuels entre hommes, celle relative aux pratiques sexuelles à risque »
Le ministère de la santé français fait actuellement l’objet d’un procès administratif où le plaignant, Geoffrey Léger, a saisi le tribunal administratif de Strasbourg. L’objectif du procès est d’ouvrir le don du sang aux gays. Si il gagne ce procès, les gays et bisexuels pourront donner leur sang en France.
Les associations Pourquoi Sang Priver et Homodonneur militent activement pour modifier la législation, et des partis politiques tels qu’ Europe Écologie Les Verts, le Parti Socialiste, le Mouvement Démocrate, le Parti Radical de Gauche, le Parti de Gauche, et le Parti Communiste Français ambitionnent de faire lever cette interdiction. D’ailleurs, Jean-Luc Roméro du Parti Socialiste a qualifié cette interdiction de « discriminatoire » et « insultante ».
Lorsqu’elle était au pouvoir, Roselyne Bachelot a promis de mettre fin à cette injustice. Mais elle ne l’a pas fait. Quant à Xavier Bertrand, il promet depuis plus de 5 ans d’autoriser les gays à donner leur sang, mais il n’a toujours pas tenu sa promesse.
René ne généralise pas y compris pour les phoques …
Canadien,
J’ai été plusieurs années a ne pouvoir donner du sang, parce que j’avais résidé plus de trois mois en France entre 1985 et 2000…. À cause de la pandémie d’encéphalopathie spongiforme bovine.
Aujourd’hui ceux qui ont visité plusieurs pays d’Afrique ne peuvent donner du sang. La même chose pour ceux qui ont eus dans les x derniers mois, des partenaires sexuels dont ils ne connaissaient pas l’historique…
J’ai de la difficulté a comprendre ceux qui tiennent mordicus a donner du sang, sachant qu’il peut représenter un danger. Et de plus que ce débat provienne d’obédiences maçonniques m’abasourdit.
Encore une fois, je me rend compte qu’il n’y a pas que sur la chasse aux phoques que les opinions diverges de ce coté de l’Atlantique !
Peut être y-a-t-il confusion entre deux notions différentes, ma liberté et celle des autres.
Je ne suis pas compétent sur les méthodes actuelles présidant à la sécurité des transfusions.
Mais admettons qu’il soit fondé scientifiquement que mon mode de vie présente un danger pour le transfusé.
Il me semble que ce dernier peut quand même avoir la liberté de refuser que l’on lui transfuse mon sang voire de me faire un procès en pénal si je mens.
Merci pour ta sagesse Emerek
La solution, en tant que gay & maçon, je la vois clairement, hélas : MENTIR !
Je veux donner mon sang ? Je deviendrai hétéro sur le papier, comme c’est le cas de bon nombre de mes amis qui ne veulent pas se laisser enfermer ans un ghetto médical.
Qu’il n’y ait aucun contrôle du sang me semblerait par contre abusif, quand on a vu le scandale provoqué voici quelques années par le sang contaminé.Je ne peux me résoudre à penser qu’on puisse se fier seulement sur la bonne parole des donneurs, ce serait d’une stupidité sans bornes…
Mon père 65 ans: ne peut donner. Moi, un tatouage: ne peut donner. Ma soeur rentre du Mexique: ne peut donner. Ma mère veut rentrer au GO: ne peut y rentrer. Mon frère veut rentrer à la Grande loge féminine: ne peut y rentrer,…
Bien d’accord avec Zorba06
Peut-on mettre en danger la vie d’autrui…bien évidemment non !!!
Mais ici on est dans l’événementiel maçonnique « publicitaire » et les signataires sont incompétents sur le sujet.
Toutes les occasions sont et seront utilisées pour EXISTER en attaquant de façon imbécile.
Le procés est mauvais !
Ces « bonnes » intentions et la volonté-à tout prix-de ne pas exclure ont conduit les autorités en 1985,malgré les avis d’experts, à continuer à prélever le sang dans les prisons .
« On »ne voulait pas exclure des individus désirant ,par leur don ,démontrer leur volonté de réinsertion …On connait la suite ……Le prélévement de ces populations à risques a participé aux dégats que l’on connait….
Est-ce que les nobles signataires ,fiers-à-bras, de cette motion inepte accepteraient de se faire transfuser un sang comportant un risque….???
« Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qui te fût fait à toi-même »
Une fois de plus : que la maçonnerie maçonne et ne fasse que cela …!!!
Merci zorba06 de cet eclairage (il n’y a pas de contrôle systematique)…Il me semble que ces contrôles ont été systématiques dans un passé – maintenant- assez lointain . Lors de mon premier don, j’avais reçu tout un « diagnostique », avec lequel j’avais pu obtenir ma carte de donneur. Les processus ont dû évoluer depuis.
petit rappel: le sang ne peut pas être chauffé, il n’y a pas de contrôle systématique et oui un donneur s’engage sur l’honneur sur ses récentes pratiques sexuelles et les homosexuels ne sont pas les seuls exclus: personnes âgées, hommes et femmes ayant séjourné en Grande Bretagne durant l’épidémie de la vache folle, transfusés, hétéros avec multi partenaires, …
De mémoire il s’agit en plus d’une loi transnationale (comité européen) basée sur le principe de précaution.
De plus la santé globale vaut bien plus à mes yeux que la susceptibilité d’un seul fut-il le plus aimable et le plus méritant d’entre nous…
A la lecture de cet article je découvre l’existence de cet arrêté ministeriel. Au delà du theme de la discimination, je m’interroge sur la gestion du traitement de la chaine du sang :
1. Je comprends l’interet de gerer les risques de contamination par la transfusion – quelles que soient les maladies concernées – mais cet arrêté laisse à penser que les contrôles apres don (processus de diagnostique, temps « d’incubation », etc…) ne seraient que peu ou prou effectués… puisqu’on chercherait à éviter ces risques avant le don. Cela me semble plutôt inquietant.
2. Puisque l’arreté ministeriel semble- je n’ai pas lu l’arreté- exclure les homosexuels masculins du don du sang, comment est-il mis en application ? Autrement dit, comment sont vérifiées d’une part l’homosexualité, d’autre part la masculinité ? (ça doit rudement compliquer la tâche … de sang;) ). Un donneur se voit-il demander ses pratiques sexuelles ? Seul le « declaratif » est-il considèré ? Dans ce cas, quel est l’interet d’un tel arrêté ? : soit je suis donneur -donc volontaire- porteur d’une maladie transmissible et mal intentionné… et je me déclare hetero ! Soit je suis donneur, porteur d’une maladie transmissible sans le savoir … (on en revient à la 1ere question) ; ce don peut (pouvait ?) me permettre d’avoir un diagnostique medical (c’est/c’etait, aussi, un des interêts sanitaires du don du sang) et de prendre en conscience toutes les mesures nécessaires pour moi et pour la société (dont m’abstenir de don du sang).
Bref, je ne comprends pas l’intêret de la chose . Un éclairage ?
« la discrimination sexuelle au Grand Orient de France » J’ajouterais que c’est le cas aussi à la Grande Loge Féminine de France… mais étrangement on n’en parle jamais…
et la discrimination sexuelle au Grand Orient de France n’est pas acceptable au regard des principes républicains, et notamment du principe constitutionnel d’égalité devant la loi.