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Les femmes au GODF : 10 ans déjà

Publié par Géplu
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samedi 12 janvier 2019
  • 32
    eleusis
    26 février 2019 à 23h57 / Répondre

    Il me plait de devoir constater à quel point, on puisse etre coincé ou bloqué de la sorte, pour ne pas en arriver à comprendre que suivre un cursus initiatique pour conquérir des valeurs humaines et universelles ne peut que se faire au delà du genre humain ou sans distinction de celui-ci.
    Il en est de meme pour ceux qui pensent détenir la vérité ou un semblant de régularité au détriment d’autres ,que seraient irréguliers, tout en croyant conquérir ou cultiver des valeurs universelles..
    En effet, en arriver à faire de telles constatations, peut nous amener à dire , que la tare peut aussi se dissocier de la balance surtout si l’on en arrive à faire la confusion entre un athanor alchimique et une association profane..

  • 31
    Saucrate
    23 janvier 2019 à 18h26 / Répondre

    Un dossier sur les dix ans de mixité au GO, très bien.

    Mais stupéfaction, que des articles d’activistes de la mixité. Ils sont de retour.

    Que les auteurs d’articles soit seuls responsables de leurs écrits, normal, mais la ligne éditorialiste aurait pu choisir un peu plus de « mixité » dans ce débat qui n’en est pas un.

    Les biens bons Maçons qui restent muets sont indignés et tolèrent de moins en moins les maîtres de l’intoxication. Un débat à sens unique qui entretient un climat délétère empêchant les loges de travailler en paix, en franche cordialité et à la concorde universelle. Un débat qui ramène la confusion, la désinformation de brouillage systématique et de propagande.

    Que la sœur Cécile Révauger, éminente universitaire, transfuge récente de la GLFF, veuille déjà régenter le GODF à ses entournures d’enfant gâté: féminisation des offices, bientôt la parité, attaque et jugement sur les loges masculines qui reçoivent qui elles veulent en pleine indépendance, par des raisonnements fallacieux, des sophismes.

    Que le frère Jean-Paul Révauger, éminent universitaire gauchiste, revendique pour sa loge Guernica, l’héritage de la loge Delgado, c’est son droit. Qu’il exhume le cas d’une loge qui, en 1999, fut rayée de la carte par la CSJM, c’était alors le témoignage d’un fonctionnement régulier pour une obédience. On peut aussi penser que la loge en question s’était affublée abusivement d’un titre distinctif évoquant un Frère courageux, qu’elle ne méritait certes pas. Elle ne fit que le déshonorer de ce fait pour le seul besoin de faire parler d’elle en pratiquant sa propre révolution intestine. Déshonorant en faisant cela l’ensemble de notre Fraternité. Qu’il insulte et menace les frères du Médoc « masculinistes » est une manœuvre contestable et fâcheuse.
    Si certains pourraient être troublé par l’affirmation des Frère et sœurs qui invoquent ici l’article 63 sur les visites, participe de l’embrouillamini systématique, de l’emploi de formules spécieuses qui est la méthode conduite jusqu’ici par les mixistes sociétalistes. Concernant les lois sur la discrimination, n’ayez pas peur de la correctionnelle en cas de testing. L’art.225.1 de la loi définit la discrimination; après énumération des paragraphes: « Les dispositions de l’article précédent ne sont pas applicables:
    …..
    4° Aux discriminations fondées, en matière d’accès aux biens et services, sur le sexe lorsque cette discrimination est justifiée par…la liberté d’association ou l’organisation d’activités sportives »

    Donc, mes TCF, arrêtons une fois pour toutes la discussion sur ce serpent de mer: les lois sur la discrimination du sexe NE SONT PAS APPLICABLES AUX ASSOCIATIONS. ET HEUREUSEMENT.

  • 17
    Lanterne
    15 janvier 2019 à 12h24 / Répondre

    En fait je trouve que poser la question de la mixité au Grand Orient est assez paradoxale sur le fond.
    .
    Je vais être un peu hard mais pour moi le cheminement initiatique est au Grand Orient de France ce que le mercure au chrome est à la jambe de bois. Dans ces conditions, je ne comprend pas les Frères qui refusent les femmes dans leur loge, eux qui ne s’intéressent pas aux fondamentaux de l’initiation, c’est à dire aux moyens par lesquels se réalisent une voie spirituelle (ou alors quelques FF de manière anecdotique).
    .
    La question de la mixité n’a de sens que si l’on se demande si le fait d’être une femme ou un homme change quelque chose dans un parcours spirituel opératif spécifique, là je comprendrais le débat et il serait intéressant.
    En prenant un cas extrême pour exemple, cette question dans les voies orientales tantriques est fondamentale car la physiologie détermine certains choix opératifs, de même dans certaines approches méditatives où ce qui doit être pratiqué dépend aussi de nos dispositions physiologiques.
    .
    Mais au Grand Orient où on ne sais pas à quoi sert un rite initiatique et où l’on préfère écouter une planche sur « les congelés » ( ce n’est pas un jeu de mot) ?!
    .
    Dès lors, il me semble que cette histoire de la mixité au G.O n’est rien de plus que l’opposition de deux camps, approximativement celui des copains qui veulent continuer à rester entre eux et qui ne veulent pas qu’on touche à leurs habitudes, et celui des idéologues qui croient vivre un combat fondamental pour la liberté et qui sont prêt à l’imposer par tous les moyens.
    .
    En gros le monde profane … pour moi c’est donc un non sujet…

    • 19
      Brumaire
      15 janvier 2019 à 23h53 / Répondre

      Quand G.Martin et Maria Deraismes ont créé le DROIT HUMAIN en 1893, ils n’avaient, ni l’un ni l’autre, des choses malsaines derrière la tête, ils ont juste voulu que les femmes soient, en maçonnerie, les égales des hommes. C’est la même raison pour laquelle l’Ordre s’est doté de hts grades en continuité, pour respecter ce même principe d’égalité.
      La mixité est historique au DROIT HUMAIN et ne pose aucun problème de cuisses, de barbes, et autres choses: une femme, un homme sont d’abord des francs-maçons en loge.
      Au GODF, les loges mixtes ont été créées par ceux qui voulaient « faire du chiffre »et qui ont eu un bel alibi servi par ceux qui voulaient la mixité au sein d’une obédience qui n’avait pas mis, dans ses constitutions, l’unigenre comme préalable, vu qu’à l’époque, c’était l’évidence même. Ce que n’a pas fait la GLDF, créée un an après le DROIT HUMAIN, et qui a pris cette précaution.
      Les faits sont toujours à l’épreuve de l’histoire.On peut toujours essayer de l’arranger après…

      • 22
        Lanterne
        16 janvier 2019 à 12h36 / Répondre

        Bonjour Brumaire,
        .
        « ils ont juste voulu que les femmes soient, en maçonnerie, les égales des hommes. »
        .
        C’est bien là le problème à mes yeux, ils ont confondus égalité et uniformité.
        Effacer les différences c’est s’interdire de comprendre la nature du Réel.
        .
        Si l’idée est bonne du point de vue du droit, elle a été mise en œuvre en contradiction de ce qui fonde l’initiation qui intègre dans toutes les traditions la distinction homme-femme, et cela dans le but de mieux offrir à chacun selon sa nature.
        .
        Or la maçonnerie offre un parcours initiatique masculin aux femmes… Je trouve que c’est tout sauf de l’égalité.
        .
        Cela dit, cela à le mérite d’être raccord avec la confusion sociétale actuelle sur la question du genre…

        • 23
          Brumaire
          16 janvier 2019 à 14h51 / Répondre

          Lanterne, j’ai écrit un peu vite, dommage, car tu as sauté sur l’occasion, et c’est, comme on dit, « de bonne guerre »!
          Au lieu d’égalité, -le mot m’est venu tout seul, excuse-moi-, j’aurais dû écrire que nos fondateurs ont souhaité, en avril 1893, donner en maçonnerie, les mêmes droits aux femmes qu’aux hommes. Là, ça va mieux?
          Pour étayer ma rectification, voici ce que disait G.Martin, à propos de l’égalité en droits: « Je n’ai jamais compris pourquoi ma mère, à qui je dois d’exister, qui m’a élevé, qui a fait mon éducation, à qui je dois d’être ce que je suis, qui avait, à l’époque de ma majorité civile et politique, vingt et une années d’expérience de plus que moi, était mineure alors que j’étais majeur, simplement parce que j’étais un homme ».
          Ce qu’il disait là pour la vie profane, il n’a cessé de le dire en maçonnerie, à savoir qu’il voulait les mêmes droits pour les unes que pour les autres. Et pas simplement les mêmes droits, leur donner le droit d’exister maçonniquement.
          Après, personne n’ira nier les différences physiologiques, et pas que, entre hommes et femmes.
          Je me demande bien pourquoi le parcours maçonnique devrait avoir une orientation différente, selon qu’on est un homme ou une femme…
          Concernant les « questions du genre » qui agitent les esprits de ceux qui n’ont rien à faire d’autre qu’à se torturer la tête inutilement, je t’avoue que j’ai autre chose à penser.

          • 26
            Lanterne
            17 janvier 2019 à 9h59 / Répondre

            Bonjour Brumaire,

            tu écris « les mêmes droits aux femmes qu’aux hommes. Là, ça va mieux? »
            .
            Non justement, car ce n’est pas une question de droit, ou plutôt devrais-je dire: la question du droit n’est que la moitié du problème. Je m’explique.
            .
            Si je suis absolument pour que les femmes accèdent à égalité avec les hommes à l’initiation, je suis absolument contre le fait d’appliquer un parcours initiatique masculin aux femmes. Mais ta question est logique puisque tu sembles ne pas être sensible à cet aspect des choses dans cette autre remarque:
            .
            « Je me demande bien pourquoi le parcours maçonnique devrait avoir une orientation différente, selon qu’on est un homme ou une femme… »

            En fait par cette question, tu capture à la perfection toute la problématique des maçons modernes. En effet si tu ne vois pas pourquoi, c’est donc que tu ne vois pas non plus pourquoi ce chemin a été pensé pour toi (si tu es un homme).
            .
            Alors à défaut de pouvoir t’exposer ici mes propres arguments, peut-être serait-il plus sage de s’en remettre à l’histoire et à l’anthropologie pour remarquer que toujours, les systèmes initiatiques ont distingué les parcours des hommes et des femmes… Je pense que si tu fais ce travail de recherche il en résultera une compréhension nouvelle sur cette question…
            .
            A+

            • 27
              Luciole
              17 janvier 2019 à 13h34 / Répondre

              A Brumaire et Joel.
              Puis-je me permettre d’ajouter ma voix aux messages de Lazare,Lanterne et Nonsolum que j’aurais pu écrire (avec moins de talent).

            • 28
              Brumaire
              17 janvier 2019 à 16h07 / Répondre

              Bonjour Lanterne,
              – Je suis une S, et probablement en maçonnerie depuis plus longtemps que toi, vu mon âge civil.Merci au passage de me renvoyer à mes chères études.Comme quoi, il y a encore de l’espoir pour progresser!
              – La sagesse serait-elle de « s’en remettre à l’anthropologie et à l’histoire », surtout celle qui bégaie?
              – Je travaille depuis 40 ans et plus dans un Ordre mixte, et je n’ai jamais vu que le rite ne serait pensé que pour des hommes.
              A suivre

            • 29
              lazare-lag
              17 janvier 2019 à 19h15 / Répondre

              @ Luciole (27):
              D’abord, pourquoi aurais-tu moins de talent, à supposer que nous en ayons, que Lanterne, Nonsulum ou moi?
              Je te lis souvent ici, je lis d’ailleurs tous ceux qui interviennent, et il ne me semble pas que tes propos soient entachés d’une quelconque faiblesse, parfois j’y aperçois même une petite ironie salutaire.
              J’ai lu récemment de toi, pas sous cet article, un « doux jésus » lapidaire, une synthèse en deux mots seulement, peut-être bien plus expressive qu’un long développement.
              Cela étant, même si tu dis que tu aurais pu écrire nos propos à tous les trois, il me semble cependant que nous ne disons pas, en tout cas ici dans nos réponses à Brumaire, tout à fait des choses identiques.
              Il se peut même, même si je ne l’exprime pas,que je ne partage pas l’intégralité de leurs approches respectives.
              Car en fait il s’agit de points de vue différents.
              Et quand le point de la vue est différent, c’est que l’angle de la dite vue n’est pas le même.
              Il s’agit en fait de trois lampadaires, de trois projecteurs ou réverbères (je n’ose évidemment pas écrire ici lanterne, on comprendra pourquoi), mais éclairant tous un même objet, mais sous des facettes différentes.
              C’est ça aussi la Lumière en maçonnerie.

  • 13
    Brumaire
    14 janvier 2019 à 0h38 / Répondre

    Nom d’u Grand Architecte! que ne faut-il pas lire?
    Il n’est pas faux d’écrire que le GODF s’est ouvert aux femmes « pour râtisser large ».
    Dire que le GODF est mixte relève de l’escroquerie: il a des loges mixtes, et des loges exclusivement masculines qui refusent toujours de recevoir des SS en visite, ce qui est leur affaire, et qui était la coutume il y a encore une quinzaine d’années. Au moins le paysage maçonnique était clair.
    Il faut aussi savoir qu’à certains endroits, les SS du GODF ne sont pas tout à fait des « FF comme les autres »…

    • 14
      lazare-lag
      14 janvier 2019 à 22h09 / Répondre

      Comment doit-on interpréter, que sous-entend le fait: « qu’à certains endroits, les SS du G.O.D.F. ne sont pas tout à fait des FF comme les autres »?

      • 16
        brumaire
        15 janvier 2019 à 10h23 / Répondre

        A certains endroits, (et ce sont de vrais témoignages) elles sont les bienvenues pour faire la cuisine, systématiquement la vaisselle et d’autres menus travaux ménagers, « comme à la maison », en toute égalité, naturellement!
        Les SS VM, orateur,surveillant sont beaucoup plus rares que les SS hospitalier…
        Mais, pour moi, celui (celle) qui s’accommode de ses maux perd le droit de s’en plaindre, et de râler dans son coin.

      • 18
        lazare-lag
        15 janvier 2019 à 22h38 / Répondre

        @ Brumaire (16):
        Si les faits que tu décris sont avérés, moi qui suis au G.O.D.F., je ne peux qu’en être gêné.
        Cela dit, toi qui n’y es pas, tu es au D.H. je crois bien, n’hésite pas à inciter tes amies SS au G.O.D.F. à exposer elles-mêmes et directement leurs témoignages, ils n’en auraient que plus de pertinence.
        Mais ces questions de cuisine et de vaisselle existent également dans des ateliers uniquement masculins et, il me semble qu’il faut le dire, de moins en moins fréquemment au sens où l’on rencontre de moins en moins d’ateliers dont les FF ou SS cuisinent eux-mêmes.
        Là où j’ai mes habitudes, et dans les temples que je visite « l’intendance » est majoritairement confiée à un F:. servant, certes, mais de profession, et à son équipe de restauration.
        Cette participation des adhérents de la Loge à leur propre subsistance devient très minoritaire.
        Nous touchons là aux agapes, certes moment important en maçonnerie, mais ce qui se passe dans le temple est davantage ou pas le reflet d’une mixité réelle.
        En fait, comme en toute chose, il nous faudrait des chiffres.
        Combien d’ateliers déclarés ouvertement mixtes et, dans ceux-là, combien par exemple de V.M. féminins?
        Mais on peut dire tout et son contraire, M.T.C.S. du D.H.
        Sauf erreur, numériquement parlant, la mixité du D.H. est déséquilibrée, au sens où le proportion féminine y est bien plus importante que la masculine.
        Mais si tu te poses la question de l’équilibre des fonctions, des plateaux, des offices, là aussi combien de V.M. hommes pour l’ensemble du D.H.?
        Il me semble aussi que la fonction de G.M. au D.H. est très, très souvent occupée par un homme, non?
        Mais il est vrai aussi que, quelle que soit l’obédience, G.O.D.F., D.H., ou toute autre, on fait de la mixité une discussion, voire une réalité, mais sans jamais l’envisager sous l’angle d’une quelconque parité…
        Et comme tu le soulignes, s’accommoder des maux décrits (dans le temple, comme en salle humide), sans bousculer un peu un certain machisme c’est plus victimaire que maçonnique.
        Par contre, je pense que c’est aller un peu vite en besogne que de dire que la mixité au G.O.D.F. relèverait d’une escroquerie.
        A mon sens, et je ne parle ici surtout pas au nom du G.O.D.F., n’ayant jamais eu, ni jamais cherché, de mandat obédientiel, on ne peut conclure à escroquerie pour deux raisons:
        1/Structurellement comme juridiquement, le G.O.D.F. est une fédération de loges souveraines où souvent, très souvent, au Convent notamment, ce ne sont pas les FF qui votent et décident, ce sont les loges.
        Ce sont donc les loges qui décident de leur propre sort.
        Raison pour laquelle on trouve:
        – la loge masculine refusant la visite de soeurs,et a fortiori refusant l’initiation aux femmes,
        – la loge masculine qui n’initie pas mais accepte de recevoir les SS visiteuses, je suis dans une de celles-là. Et par réciprocité nous sommes donc invités à les visiter.
        – la loge mixte dans toute l’acception de ce terme.
        2/ « Politiquement », si je puis dire, au sens de gouvernance de l’obédience comme on le dirait de la Cité.
        Ceux qui, il y a donc une dizaine d’années, ont été les concepteurs de ce changement radical, (peut-être perçu comme insatisfaisant notamment à l’extérieur du G.O.D.F.), mais vraiment radical tout de même, ont certes installé la possibilité de la mixité, mais surtout pas par une sorte de verticalité obédientielle; ils ont fait en sorte que les loges s’emparent du concept.
        Et s’en emparant séparément, elles lui ont donné des sens très différents.
        Ce qui a sauvé d’une certaine manière le G.O.D.F.
        Car s’il était devenu mixte pour l’ensemble de l’obédience, en quoi aurait-il été différent de, par exemple et au hasard, du D.H.?
        Par ailleurs, et afin de ne pas faire exploser les loges qui souhaitaient expérimenter la mixité, que s’est-il passé? Souvent la loge mère masculine, quand ce n’est pas plusieurs loges masculines simultanément, ont essaimé en vue de la création d’une nouvelle loge, mixte celle-ci.
        Et ce faisant, avec un peu d’intelligence, d’anticipation, de « vista », il a été possible de maintenir souvent de bons rapports entre loges au départ opposées sur ce thème de la mixité.
        Même s’il a existé des divorces plus cruels parfois car, ne nous cachons pas derrière le maillet, il y a eu souvent du tangage dans nos ateliers, il y a dix ans…
        Mais ceci n’est que mon avis, celui d’un F:. d’une loge du G.O.D.F.
        Un officiel de la rue Cadet, un « canari », te l’expliquerait peut-être autrement.

        • 20
          Brumaire
          16 janvier 2019 à 9h59 / Répondre

          Lazare, il se trouve que, le 10 avril 2010, nous étions quelques uns à être aux premières loges, sans jeu de mots, lorsqu’est tombée la décision de la CSJM du GODF…et au courant depuis un moment de ce qui se disait, pas seulement dans les couloirs.
          Il ne faut pas manquer de réalisme lorsqu’on examine le contexte:
          -le GODF a dû, comme tout le monde, faire face aux lois de mise en conformité de ses locaux, gérés par sa filiale commerciale, la SOGOFIM, et les travaux, ça coûte cher, d’où l’urgence de nouveaux membres, donc de « râtisser large ».(ceci, je l’ai entendu à maintes reprises)
          – Tu n’es pas sans savoir aussi que quelques membres transgenre du GODF ne pouvaient plus trouver leur place dans une obédience de tradition masculine.
          – Depuis quelques années aussi, et régulièrement dans les convents du GODF, la demande de mixité devenait récurrente, – un alibi fort à propos-: la CSJM du GODF a décrété la possibilité d’affilier des SS et d’initier des femmes au GODF en avril 2010.
          Nous avons vu les remous, que ce soit au GODF, ou ailleurs.
          Pour le reste, celles qui se sont orientées vers le GODF pour des raisons qui leur sont propres, mais qui râlent, je le redis: celui/celle qui s’accommode de ses maux perd le droit de s’en plaindre.

          Lorsque je dis que prétendre que le GODF est mixte relève de l’escroquerie, je n’attaque personne, je demande seulement qu’on n’escamote pas la vérité du terrain: si le GODF était mixte, toutes ses loges le seraient, et ce n’est pas le cas.

          Enfin, le GODF et le DROIT HUMAIN (merci d’écrire ainsi le nom de notre Ordre, DH étant tout à fait autre chose…), si la devise est la même, si beaucoup de choses nous rassemblent, les formes sont complètement différentes, en particulier sur les 3 caractéristiques historiques de notre Ordre. Mais ceci est une autre histoire.

          • 24
            lazare-lag
            16 janvier 2019 à 18h55 / Répondre

            Si je puis me permettre, MTCS Brumaire, peut-être y-a-t-il comme une légère incompréhension entre nous.
            Tu dis: « Si le GODF était mixte, toutes ses loges le seraient », certes…
            Personnellement, et j’ai déjà eu l’occasion de le dire pour d’autres questions que celle de la mixité,tout dépend de l’unité de mesure à laquelle on se réfère.
            En maçonnerie, à mon sens, il y en a trois de possible: le F:. (et/ou la S:.), bref le membre, la loge et enfin l’obédience.
            Et je crois avoir essayé d’expliquer dans mon commentaire précédent (n°18) que la loge au G.O.D.F. c’est important, c’est le maître étalon (faute tout à fait volontaire…).
            Certes, à l’aune de l’obédience, le G.O.D.F. n’est pas intégralement mixte.
            Mais en terme de loges, elles existent pourtant bien les loges mixtes du G.O.D.F.
            Et les SS:. adhérentes aux G.O.D.F., où sont-elles? Sinon dans des loges mixtes? Leur existence, des dites SS:. comme des dites loges, est bien avérée, est bien attestée.
            Suffit-il d’une petite astuce sémantique pour les gommer?
            Je n’en suis pas si certain.
            Par ailleurs,il me semble qu’en bon français, ou on emploie des sigles pour tout le monde (soit G.O.D.F. et D.H.) ou on écrit les noms intégralement (Grand Orient de France et Droit Humain), on ne panache pas les deux.
            Et en maçonnerie l’abréviation DH me paraît très couramment utilisée.
            Et ne voyant pas à quoi d’autre que Droit Humain pourrait correspondre DH, j’irai voir ce qu’internet et wikipedia en disent, parce que pour moi, sauf à être ignorant de quelque chose chose, DH signifie uniquement Droit Humain.

        • 21
          Brumaire
          16 janvier 2019 à 10h31 / Répondre

          Lazare, je ne t’ai pas répondu sur la « mixité déséquilibrée » au DROIT HUMAIN. Tu ne parles là que de la fédération française, certes, la plus importante de l’Ordre, mais c’est loin d’être une généralité. Pas mal d’autres fédérations ont des proportions inversées. Les 2/3 de SS dans la fédération française, ça a commencé dès le début, dès la première loge du DROIT HUMAIN où les SS étaient très largement majoritaires. Ensuite, ce sont les épouses de FF du GODF qui sont venues, etc…
          C’est difficile d’inverser une tendance qui a plus d’un siècle, en France, précisons-le.

  • 8
    Sergio
    13 janvier 2019 à 8h40 / Répondre

    Bjr et voilà où cela les emmènent. La mixité pour être l’obédience la plus importante ? Fraternellement. Serge.

    • 15
      lazare-lag
      14 janvier 2019 à 22h19 / Répondre

      Ce qui serait intéressant de savoir c’est la réelle évolution numérique du G.O.D.F. depuis donc 10 ans, et la proportion FF/SS à l’intérieur de l’obédience.
      Ensuite, seulement on pourrait apprécier si l’apport féminin a été d’une réelle influence dans la progression et dans le positionnement d’obédience la plus importante; numériquement parlant.
      Sauf erreur, le G.O.D.F. c’est actuellement 53.000 membres. Il me semble, mais je peux me tromper, que les SS ce serait de l’ordre de 3.500.
      Je ne suis pas certain que cela représente un bond en avant si sensible que cela…

  • 3
    Joël
    12 janvier 2019 à 11h10 / Répondre

    Il y eut aussi les Mystères d’Isis et d’Eleusis (Déméter). Un F. m’a dit sans rire hier soir qu’il n’avait pas pu écouter une planche au DH parce que des S. d’en face avaient une minijupe. Pour certains, il serait temps d’évoluer. D’autant que la supériorité des femmes est désormais démontrée dans de nombreux domaines (il en reste d’autres pour les hommes, bien évidemment).

    • 4
      Yasfaloth
      12 janvier 2019 à 12h23 / Répondre

      Celles qui affichent leurs cuisses en loges (je l’ai aussi déjà vu du temps où je voyageais), témoignent d’un manque de respect, à la fois pour le lieu et pour les hommes qui leur font face. Pour moi c’est du même ordre qu’un homme qui se permettrait des propos machistes en tenue !

      • 5
        Joël
        12 janvier 2019 à 15h19 / Répondre

        Pas du tout. Vos propos sont machistes. Les femmes s’habillent comme elle le veulent. Les jambes n’ont pas nécessairement un caractère sexuel. Ou alors tout comme une bouche ou un regard. De plus, certaines barbes « hirsutes » de F. (de type viking, dix-neuviémiste) pourraient être interprétées comme un manque de respect en Loge.
        Les sociétés qui craignent et asservissement les femmes ont en réalité peur de leur pouvoir potentiel sur les hommes. D’où les interdits les plus divers, les plus comiques (pour le côté GOB toujours unisexe) et les plus tragiques…
        Georges Rodenbach à propos des femmes : « Les nations les meilleures furent celles qui les honorèrent et les favorisèrent le plus. Tacite le constatait déjà à propos des Germains. Au contraire, le décroissement du respect et de la liberté des femmes a toujours été un signe des décadences de l’ordre social. Schopenhauer, un des premiers, a semé ainsi la désaffection et l’irrespect de la femme dans toute la jeunesse et la littérature contemporaines. »

        • 7
          Nonsolum
          13 janvier 2019 à 7h17 / Répondre

          Les vôtres (de propos) sont féministes et inquisiteurs qui n’offrent aucune liberté de choix.
          Il est chez les hommes, comme chez les femmes, certains cas qui offrent un certain magnétisme, une aura, une splendeur, ce que vous voulez que l’on ne détaillera pas ici tant les possibilités sont immenses autant qu’éparses: possibilités qui génèrent autant de craintes dans la société profane qui reste à la porte du temple pour n’avoir pas choisi « votre société » et qui demeurent, cependant, les compagnes ou les compagnons de celles et ceux que vous montrez du doigt, avec vos simagrées: celles-ci et ceux-là, vous les considérez du haut du pseudo « respect » que vous tentez d’imposer à vos Frères (moins à vos Soeurs) ou vous voudriez aussi imposer aux profanes, de tout genre, une somme sur la maîtrise des phéromones et autre testostérone ainsi qu’un opus sur la PNL à se goinfrer cependant que leur moitié, planche?
          Et si le type, engagé avec sa dulcinée lui a promis un passage sous le bandeau, expressément et uniquement masculin: pour la rassurer elle autant que de prétendre à s’élever, lui.
          Et si Madame, engagée avec son chéri d’amour, profane, lui a promis un passage sous le bandeau (« revêtue ») dans un atelier typiquement féminin, vous les empalez au nom de Rodenbach et pour outrage à votre seul sens sociétal, mon adjudant-chef?
          Laissez les gens bricoler au sein d’ateliers qui sont à la convenance de leur propre cercle (qui leur sert d’esprit global préalable, à savoir, profane et sacré conjugués) et occupez-vous d’amener la lumière au vôtre: la vôtre de lumière s’entend, pas celle empruntée des concepts de Pierpoljack et amalgamée comme seul vous, l’entendez.
          Parce que franchement, vouloir rassembler ce qui est épars pour l’amalgamer dans une bouillie générale, infâme, toujours bouillonnante pour le coup et n’offrant plus les saveurs des différents ingrédients, choisis (au départ), démontre votre manque de maîtrise de ce qui sert la sociologie autant que la psychologie des êtres humains: et le profane de vous prendre en exemple parce que vous savez citer Pierpoljack? Cuistrerie: on croit rêver.

          • 9
            Joël
            13 janvier 2019 à 10h42 / Répondre

            Votre style amphigourique me rappelle Adoré Floupette. En résumé, je dis qu’il faudrait idéalement une seule Obédience comprenant des loges mixtes et unisexes (F ou M).
            Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement.

        • 11
          yasfaloth
          13 janvier 2019 à 12h44 / Répondre

          Mais c’est justement parce que je suis parfaitement conscient du « pouvoir » sur moi des femmes, notamment par leurs charmes (mais pas que), que je suis en loge mono-genre !
          .
          Comme vous dites : avoir en face de soi une paire de cuisses nues ou gainées n’a pas nécessairement un caractère sexuel… pour certains… pour d’autres, faibles hommes :), comme moi, oui, y compris et peut être surtout par son côté transgressif (ce n’est quand même pas courant) dans un lieu qui ne s’y prête pas. Il est évident qu’au troquet de la plage la question ne se pose même pas.
          .
          D’ailleurs un homme qui viendrait en tong, bermuda, short et chemise à fleur dans une de nos tenues serait tout aussi gênant, le caractère érotique en moins pour ce qui me concerne.
          .
          Ce n’est pas la seule raison bien sûr, mais par rapport au cas que l’on évoque cela tient beaucoup à l’essence de notre travail en loge dite « spiritualise », où il est essentiel de se « mettre à nu » (au figuré :)), et il est clair que cela est très difficile si des ondes de séductions (réelles ou fantasmées, ce n’est pas la question) entrent en résonance avec l’égrégore que l’on essaie de construire.
          .
          Ce n’est pas pour rien que, par exemple, les sœurs de la GLFF revêtent des tenues très strictes en loge, et pourtant les hommes y sont rares.
          .
          Je n’ai pas la prétention de changer votre manière de voir surtout sur un sujet aussi emblématique pour la « libération féminine » que la mini-jupe, je relèverais juste le paradoxe de vous voir citer Rodenbach dont le roman culte (et profondément dépressif) « Bruges la morte » instrumentalise une femme en tant qu’être de substitution jusqu’à lui ôter la vie…

          • 12
            Joël
            13 janvier 2019 à 14h28 / Répondre

            La FM ne doit pas être une psychothérapie de groupe, mais un levier pour une évolution intérieure.
            Quant à Rodenbach, distinguez l’homme de l’œuvre. Beaucoup apprécient l’œuvre de Céline, le nazi, ou d’Hergé le collabo tout en rejetant leur comportement politique. Dans Bruges-la-Morte, l’épouse défunte est par ailleurs la Sophia, un idéal féminin.

  • 2
    Yasfaloth
    12 janvier 2019 à 10h46 / Répondre

    Et je suis sûr que ce numéro spécial reviendra en détail sur la façon crapuleuse qui a permis de l’imposer à une majorité qui n’en voulait pas et n’en avait jamais voulu ! Dommage qu’un évènement effectivement aussi « crucial » soit entaché d’un tel « péché » originel.
    .
    Aucune amertume pour ma part car, à titre individuel, cela m’a conduit à quitter un GODF qui ne correspondait ni à mon tempérament ni à mes aspirations pour trouver un espace maçonnique ou je me sens heureux et ait le sentiment de m’épanouir.

  • 1
    Anwen
    12 janvier 2019 à 5h38 / Répondre

    « Dix ans déjà, dix ans seulement, que les femmes ont fait leur entrée au Grand Orient de France et sont admises dans les ateliers de l’obédience au même titre que les hommes ! »
    Quel honneur ! Mais presque 3000 ans déjà que furent fondés, par les Femmes, les Mystères de Jérusalem, origine de la Franc-Maçonnerie.

    • 6
      Nonsolum
      13 janvier 2019 à 6h39 / Répondre

      Je croyais que c’était 3012 ans et 7 mois…
      Il y eut aussi et antérieurement Ninhursag, lorsqu’elle mettait le chocolat dans le papier alu pour le 4 heures d’Enki (futur Adam péjoratif de la Génèse), aux temps des Sumériens…
      À cette époque-là ils surnommaient le sujet de leur honneur et de leur infinie attention « marmotte »; l’époque moderne lui ayant préféré l’affectueux sobriquet de « belette »…

      • 10
        Joël
        13 janvier 2019 à 11h48 / Répondre

        Votre style me fait également penser à Antonin Artaud, dans ses dernières années… Si vous croyez amuser la galerie, c’est raté. Vous n’avez jamais pensé à publier vos textes au Daily-Bul ?

        • 25
          Nonsolum
          17 janvier 2019 à 9h05 / Répondre

          Joël,
          Vous lisez trop, vous pensez trop et, pour ma part, je ne crois pas: ce qui me laisse plus de temps qu’à vous pour croiser le faire et vivre les gens de la galerie dans le concret de la réalité présente, sans autre formule que d’être soi-même et non un résumé citatif d’autres caciques.

          • 30
            Joël Goffin
            17 janvier 2019 à 20h12 / Répondre

            Antonin Artaud au printemps 1948. Mais son style péladanesque a vieilli.

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