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Après avoir lu tous ces posts en détail, je pose à leurs auteurs une question simple
Quelqu’un qui ne soit pas trop impliqué dans telle ou telle structure existante est-il capable d’établir une généalogie complète des structures présentes ou éteintes de RER en France, ou plus largement en territoire francophone?
Je l’en remercie par avance, et sous réserve de relecture, je suis prêt à la publier.
Jean-Pierre Bacot
rédacteur en chef de la revue Critica Masonica
N’oublions pas que notre rite est basé sur l’amour, la différence d’opinion ne doit pas nous sépare. Willermoz était un visionnaire, il nous a laissé un héritage intemporel qu’ on doit le préserver à l’abri de la contamination de la matière.
Je remercie très sincèrement tous les intervenants qui nous éclairent avantageusement sur l’histoire de ce rite qui nous est cher . La passion qui anime ces échanges nous confirment l’intérêt majeur qu’il suscite chez chacun d’entre nous . Il est essentiel de connaître l’histoire de ce Rite pour bien comprendre la Doctrine qu’il nous propose. La pensée Willermozienne est imprégnée d’intemporalité , donc de modernité permanente. Un des intervenants s’inquiétait de l’avenir de la pratique de ce Rite, je ne pense pas que nous ayons à nous inquiéter , Si le Phénix symbolise justement notre Ordre, nous ne pouvons que fonder de grands espoirs sur les entreprises à venir . Évitons ces raccourcis puérils , qui évoquent comme seuls motifs de création de ce Directoire National : des glorifications d’égos , des ambitions personnelles de renverser les califes en place ! Je suis persuadé que ces frères qui s’investissent dans ce projet sont animés d’un vrai Désir, de Courage et de l’intelligence du Cœur . Respectons cet entreprise tout en respectant tous ceux qui souhaitent continuer à œuvrer dans leur structure respective. La famille Rectifiée à laquelle nous appartenons tous , doit rester une belle famille, elle grandit, se divise momentanément, pour peut être mieux se retrouver . Que cette année nouvelle nous permette à tous de pouvoir mettre en pratique les fondamentaux de l’Ordre : La Franc Maçonnerie rectifiée n’a pas d’autre but que de rendre les hommes heureux et meilleurs à l’égard de leurs semblables . Que la véritable Lumière éclaire nos pas , meilleurs vœux à tous .
@François,
Nous nous connaissons depuis depuis de nombreuses années. Je ne calcule plus l’autre « non apocryphe »… Je le trouve cocasse, drôle, plaisant…. lisons le pour rire et lorsque nous boirons un verre ensemble, nous en rirons encore.
Plus sérieusement, voici les dates des accords du GODF avec les Provinces Françaises :
* 3 mai 1776, accord des 3 Provinces Françaises avec le GODF (envisagé dès 1775)
* 31 août 1809, le Directoire de Lyon demande au GODF de réactiver le traité de 1776.
* 1er février 1811 : Un nouveau projet est présenté au GODF
* 3 Nov 1811 signature du projet avec le GODF à Besançon. Ce projet prévoit la création du Grand Directoire des Rites pour le Rectifié
3 21 janvier 1812 : signature du même projet à Lyon par les 2 Willermoz, Pont et Monavo.
Ce qui est intéressant ici c’est de voir l’insistance qu’avaient les Maçons Rectifiés à être reconnus par le GODF et évidemment, la création par celui ci du Grand Directoire des Rites.
Signé par JBW en personne… Nous sommes alors loin du Code de 1778.
Mais soyons clairs, le code est une bonne idée à la base. Le problème est que le rectifié n’a plus été en activité pendant presqu’un siècle et qu’entre temps la Maçonnerie a évolué, elle s’est structurée grâce à l’union des Grandes Loges de 1717 et 1751.
Il n’empêche que 1812, signé par JBW faut il le rappeler, annonçait la pratique actuelle du Rite, à savoir la séparation du régime en 3, les Loges de St Jean, les Loges de St André et l’Ordre Intérieur.
Je ne porterai pas de jugement de valeurs sur cette organisation du Rite (d’autres n’hésiteront pas), force est de constater qu’aujourd’hui elle fonctionne bien et permet aux Rectifiés de travailler en harmonie et union fraternelle avec leurs Frères (et Soeurs, ne les oublions pas) des autres rites.
C’est ainsi que le GPDG, la LNF, la GLTSO, le GODF, la GLERRO, la GLDF fonctionnent dans leur rectifié et leur permet ainsi de s’inscrire paisiblement dans le grand concert de la Franc-Maçonnerie Française.
Le modérateur ne peut pas peser chaque terme pour savoir s’il est injurieux, plus ou moins subtilement. Il continue à regretter que tout échange devienne une dispute de bac à sable maçonnique mais doit se consacrer d’abord à son travail profane et, ensuite, à la production d’information, plutôt qu’à jouer à la gardienne de grands enfants.
A propos du post de Georges Dobyno :
Je sais qui est Gwaenon et c’est un ami. Mais ce n’est pas la raison de mon intervention. C’est une question de principe.
Je constate une fois de plus que Georges Dobyno est incapable d’écrire un commentaire sans prendre à partie les gens personnellement et sans les insulter parfois grossièrement ; j’en ai moi-même fait les frais sur facebook.
C’est de nouveau le cas aujourd’hui, en particulier dans les deux derniers alinéas de son post – et je m’étonne qu’ils n’aient pas été modérés…
Je remercie Notuma pour ses précisions intéressantes.
Je comprends qu’il se prépare une histoire collective des différents Grands Prieurés – qui vont se multipliant ces derniers temps comme champignons après la pluie (ces Grands Prieurés étant généralement microscopiques). S’il n’y a pas un coordinateur, cela risque de faire désordre…Mais ce n’est pas mon affaire.
A propos de la détemplarisation, je ne vais pas me lancer dans une ridicule querelle d’antériorité, mais j’ai employé ce terme en particulier dans mes études publiées dans Villard de Honnecourt, donc bien avant 1992, année où je ne collaborais plus à cette revue. On peut le trouver aussi dans les textes que j’ai fait paraître dans les Cahiers verts entre 1985 et 1993. Mais, bon, je n’ai pas déposé de brevet 🙂
Je prends note de l’argumentation de Notuma sur le traité d’alliance avec le GODF, de la même façon que je prends note de la position contraire de ce dernier. En tant qu’historien, je me contente de relever les faits.
Sur le reste des deux posts, rien à redire.
@ Gwaenon
Une seule chose à dire à ce commentaire. Je comprends que tu défendes cette « Charte d’Avignon », puisqu’à l’époque tu appartenais à un des Prieurés signataires.
Mais si l’on se place sur la position Rectifiée et que l’on relise cette charte, on s’aperçoit qu’elle en totale contradiction avec le RER, du moins avec le RER des textes, de Willermoz et des Turckheim ! C’est un peu comme mettre les trois taus sur le tablier des Grands Officiers de ton ex-obédience, ce qui démontre une inculture profonde du RER.
Tu devrais lire le Code des Loges et des CBCS. Tu t’apercevrais qu’on est loin de statuts « associatif 1901 ». Je ne sais que répondre à cela sinon que : inculture profonde du RER !
Les « Grandes Loges régulières de France » ? mais qu’est ce que c’est que ce truc ! J’attends avec une très grande impatience de voir ce que cela va donner. Comment concilier Régularité, Reconnaissance et inter-visites ?
La Maçonnerie existait avant 1717 et elle existe encore après. Au Royaume Uni de nombreuses Loges « indépendantes » existèrent bien après 1717. par contre lorsqu’on prend un peu de temps on peut se rendre compte que le RER ne doit absolument RIEN au système andersonnien !
les accords avec le GODF ne concernait que les Loges symboliques et qui restaient d’ailleurs sous l’autorité des Directoires.
Au vu de tes anciennes fonctions dans une obédience rectifiée française, je ne comprends pas tes propos qui sont emprunts d’une grande méconnaissance quant au RER, à moins que ces propos fassent partis d’une volonté délibérée de salir ce rite. Tu as déjà fermé ta page Face-Book, alors arrête d’insister dans cette voie de désinformation. Tes propos sont indignes de la fonction que tu as occupée au sein du RER.
je te souhaite que cette nouvelle année t’apporte un peu plus de sérénité et que tu prennes le temps de relire les textes fondamentaux du RER.
Mon Cher Notuma,
Le convent d’Avignon de 2008 ne fut il pas un premier pas vers cette unification tant attendue ?
Le code ne m’est jamais apparu comme un fondamental du RER. Je lui préfère de très loin la règle maçonnique, plus morale et plus initiatique selon moi, le code étant à mes yeux les statuts 1901 de l’organisation de l’époque. Le seul lien initiatique me paraissant intéressant éttant le fait qu’un vm soit obligatoirement maitre écossais et un dm cbcs/commandeur.
J’attends avec impatience une réunion des grands prieuré signataires d’Avignon et je souhaite que le gpdg qui gravite autour prenne sa plus belle plume pour le signer également.
Puisque les Grandes Loges régulières de France sont en train de s’unifier sous une fédération, je me plais à rêver d’une telle fédération pour les Grands Prieurés.
Oui, le RER propose un chemin particulier comme au bout du compte chacun des rites maçonniques. N’oublions pas que sans 1717 qui vit la naissance de la maçonnerie moderne, le RER n’aurait jamais vu le jour. Aussi, ne nous mettons pas au ban de cette maçonnerie et accueillons avec bienveillance toutes les différences rituelles, sans les traiter d’apocryphes ni d’autre qualificatif malséant.
Il me semble que l’accord avec le GODF fut refait vers 1809 et également vers 1911. Il faudrait que je vérifie.
A propos de la rédaction d’une Histoire des Grands Prieurés Rectifiés…
Ce que j’en sais c’est que des CBCS avaient réagi à la lecture de l’Histoire du GPDG publiée par Jean-Marc VIVENZA aux Editions du SIMORGH. Non que ce fut un mauvais travail, bien au contraire ! Mais il ressort trop comme un playdoyer pro domo et il manque des pans entiers de l’histoire des Grands Prieurés Rectifiés autres que le GPDG. Ils se sont répartis le travail pour compléter, à partir des archives et déclarations de chaque Prieuré (et qui seront sans doutes elles aussi pro domo) ce panorama. Il ne s’agit pas de dire qui a raison, qui est légitime ou pas, mais au moins de faire un inventaire de ce qui s’est passé, de ce que cela a produit (ou pas…) et peut-être aussi de remettre au clair les règles et bons usages de Constitutions priorales dans le RER… en élevant un peu le niveau de connaissance et de compréhension des CBCS, peut-être cela contribuera-t-il aussi à ralentir cette tendance entropique et centrifuge à créer des micro-prieurés dissidents de toutes parts ou à distribuer des patentes qui n’en sont pas à qui n’en veut…Ambelain est mort, paix à son âme. Alors peut-être un jour, les Prieurés RER de France et de Navarre apprendront qu’ils pourraient eux-aussi se respecter sinon coopérer ensemble comme un « Grand Encampment » (à condition d’élever le débat un peu plus haut que celui d’une Charte d’Avignon digne de la Confrérie des nougatiers…) et redécouvrir le sens du psaume « QUANTUM BONUM… » Et après, tout ça pour quoi? Pour redonner force et vigueur à un RER en complète décrépitude, en France, mais aussi partout ailleurs en Europe, en Afrique, dans le monde, pour leur proposer une autre sève que celle des KT américains et tout cela, non nobis, non nobis, sed ad majorem Dei gloriam…
@François de Tulle
Merci d’avoir corrigé la date effectivement de 1776 pour le Traité avec le Grand Orient, je me suis rendu compte de l’erreur en relisant le post…déjà posté. Mais cela ne change rien au fond de l’argument : 1772, la Stricte Observance arrive à Strasbourg (Loge la Candeur) et installe la V° Province de Bourgogne, quelques mois après WILLERMOZ écrit pour prendre attache avec le Baron de Hund, il est reçu et armé Chevalier du Temple par le Baron de Weiler en 1773 et la IIème Province d’Auvergne est installée à Lyon en 1774, suivie de la III° d »Occitanie à Bordeaux mais dès 1776 il travaille à répandre le RER au delà de la Grande Loge des Maîtres Réguliers de Lyon et réussit à convaincre le GODF pour tenter de couvrir tout le Royaume de France… Etant donné les moyens de l’époque, il était difficile de faire plus vite.
L’actiond de détemplarisation fut décrite à ma connaissance pour la première fois, par Pierre Girard-Augry en 1992, donc voici près de 20 ans, et commença dès la création de la IIème Province d’Auvergne, à partir des toutes premières adaptations des Rituels apportés d’Allemagne par le Baron de Weiler qui venaient d’être traduits en Français et que sous prétexte de compléter, WILLERMOZ s’empressa de détemplariser, n’agissant pas seul en cela, et étant soutenu par ses proches collaborateurs, tant il leur paraissait inconvenable et inconcevable de revendiquer l’Ordre du Temple… Cette appellation pas plus que celle de « Chevalier du Temple » si elle sera utilisée sans doute au moins oralement pour l’armement de Willermoz et consorts, disparaîtra très vite et plusieurs Rituels intermédiaires, avant l’adoption de l’appellation de CBCS par le Convent des Gaules en 1778, utilisent des appellations plus neutres comme « Chevaliers Hospitaliers de Christ » en 1775 (cf. STEEL-MARET etc.). Cela constitue paradoxalement un rapprochement littéral avec l’Ordre interdit, puisque cela rappelait le premier nom latin des Compagnons de Hugues de Payn, qui s’appelaient eux-mêmes « Pauperes Equites Christi… » comme le rappellera ensuite le tableau présenté à l’Ecuyer-Novice, avant son admission au Chapitre pour être armé CBCS…
Une remarque et une question…
Les 3 Directoires en signant le Traité avec le GODF mettaient en place le principe d’une Régence écossaise, ce qui explique les 2 rédactions du CODE MACONNIQUE (avec/sans Régence) le principe d’une Régence étant effectivement une période transitoire durant laquelle le pouvoir royal (au sens premier du Régime instauré par Philippe d’Orléans, ou au sens initiatique dans le cas présent) ne peut être exercé que par substitution. Et plus tard, après la Révolution française, avec le déclin de l’Ordre, WILLERMOZ maintiendra le flambeau en se faisant appeler « Régent » de ce qu’il restait de l’Ordre rectifié. De même, en 1958, la Grande Loge Ecossaise Rectifiée fut dissoute et se scinda en 2, une partie de ses loges passant sous l’hégémonie de la GLNF avec interdiction d’intervisites, l’autre partie rejoignit la Grande Loge de France et son premier Grand Maître Fondateur, installé en 1935 par le GPIH Suisse, le Dr René WIBAUX, prit alors à son tour le titre de « Régent de l’Ordre rectifié »… (cf. Archives de la GLDF, Puteaux).
Maintenant, qu’en est-il de la licéité réelle aujourd’hui du Traité signé entre les 3 Directoires Ecossais et le GODF en 1776 ? Car si le CODE MACONNIQUE DE 1778 est toujours le même aujourd’hui, le GODF d’aujourd’hui n’est plus celui de 1776 ! Et notamment un certain Convent du GODF en 1877, a irrémédiablement coupé son lien transcendant avec le Grand Architecte de l’Univers… En Droit des contrats, ce seul fait invalide aujourd’hui toute portée revendicative du Traité antérieur de 1776 entre le GODF et les Directoires Ecossais, car on ne saurait continuer de légitimer la délégation d’un droit à un mandataire qui ne respecte plus l’un des premiers fondements de son mandant et qui fait donc acte de rupture sur l’affectio societatis qui les reliait, si ce n’est… pour des raisons d’opportunisme numérique, d’alliance intéressée, de grenouille-qui-veut-se -faire-aussi-grosse-que-le-boeuf, autrement dit… de « faux-semblant ».
@ Notuma
Qu’en est-il de ce projet de rédaction d’une nouvelle histoire des Grands Prieurés ? Pouvez-vous m’en dire plus ?
Merci à Notuma pour son post n° 75 d’hier 29 décembre.
Merci en particulier pour les nombreuses précisions qu’il apporte de nouveau sur la Stricte Observance…qui n’a jamais été templière dans sa titulature mais dans l’esprit, si. Je dirai sans modestie qu’il ne m’apprend rien, mais à beaucoup de frères, pour ne pas dire la plupart, si. Si l’on refait une histoire du Régime rectifié, ce qui est une nécessité, il est clair qu’il faut partir au moins de Kohlo et probablement d’avant, au moyen d’archives fiables. Et en finir une bonne fois avec Le Forestier qui a travaillé, Alain Bernheim l’a démontré, de deuxième, voire de troisième main. « Le Forestier, aussi inévitable qu’il est peu fiable », disait Robert Amadou.
Je me réjouis de trouver sous une plume aussi autorisée le terme de détemplarisation que j’emploie dans mes propres études depuis au moins 15 ans, et qui décrit très exactement l’oeuvre constante de JB Willermoz, oeuvre qu’il aurait voulu plus radicale, comme en témoigne sa correspondance, s’il n’y avait pas eu les résistances rencontrées d’abord à Lyon, puis à Wilhelmsbad (cf. Beyerlé).
Une petite erreur de date : c’est en 1776 que les trois Directoires écossais ont signé leur traité de reconnaissance mutuelle avec le Grand Orient, traité dont celui-ci se réclame toujours (cf. l’ouvrage de Charrière).
Pour ce qui est de P.N. ( avec qui je conserve des rapports amicaux en dépit de nos sérieux différents), il a toujours eu une conception anglo-saxonne des hauts grades ou prétendus tels. Je l’entends encore me dire que son Grand Prieuré ne pouvait exister d’en dépendance de la Grande Loge sur laquelle il était souché. Propos inqualifiable dla part d’un Grand Prieur rectifié, lui ai-je alors rétorqué.
Je confirme le coup de colère de Daniel Fontaine, qui était en effet au plus mal avec le GPIH, et surtout avec son Grand Prieur de l’époque (qui, on peut le dire puisque c’est du passé, m’avait laissé une bien mauvaise impression). Si donc DF s’est allié avec PN en la circonstance, ce fut pour des raisons toutes différentes.
Enfin c’est bien moi qui me suis livré à cette descente en flammes de l’opuscule de Guy Verval, qui m’avait indigné (je ne le connaissais pas alors ; si je l’avais connu, la forme eût certainement été adoucie, mais le fond, non). A ce sujet, PN m’a donné des explications changeantes : une première fois, qu’il y avait été obligé pour se concilier la GLRB ; une autre fois, beaucoup plus tard, que s’il était à refaire, il n’y changerait pas un mot. Ce que je crois.
Voilà, tout cela est de l’histoire. Et on ne peut pas s’empoigner sur l’histoire.
@Carmel
On peut se dispenser d’affirmations qui ne sont que des supputations.
Mon cher Jiri : puisque François de Tulle renvoie, par un jeu de double-pseudo, au site du « Grand Aumônier », je me permets de vous indiquer cette réponse, faite sur un site touchant aux mêmes domaines, et en lien étroit avec l’article ici débattu, afin que chacun se fasse une opinion en toute objectivité : http://semperrectificando.wordpress.com/2012/12/29/pourquoi-ne-faut-il-ni-aumonerie-ni-aumoniers-en-franc-maconnerie/
Merci à Notuma de toutes ces précisions souvent ignorées du Maçon lembda. Oui, JBW avait constamment à l’esprit le fait de s’insérer dans la Maçonnerie car en tant qu’ Elus Coën, il n’était que peu reconnu par les Maçons.
Il m’est aussi d’avis que tout ceci n’est qu’une affaire d’ego sous couvert d’une histoire de « retour aux formes primitives du rite » qui attirera, à n’en pas douter, les traditionalistes de tous poils.
En nous promenant sur le site de cette nouvelle obédience et sur les loges qui lui sont affiliées, nous nous rendons compte que le Code a une fois de plus été adapté selon les besoins. Qu’en reste t’il ? Les dirigeants sont ils nommés ad vitam ? Sont ils inamovibles ? Y a t’il des Loges de Saint André dont nous savons qu’elles n’existent pas dans le code (sauf interprétations personnelles – qui ne restent qu’interprétations – les loges écossaises étant établies au Convent de W’bad en 1782) ? Pratiquent ils les rituels de 1778 ? Ont ils une Grande Loge Ecossaise par Directoire (Préfecture) ?
Il est évident que le code sera une fois de plus partiellement appliqué. Il le sera « dans une certaine mesure » tout comme l’ont fait avant lui les autres obédiences qui pratiquent le RER et dont les pratiques ne sont en aucun cas à critiquer car, soyez en certains, nos joyeux et ambitieux traditionalistes du DNRF feront comme les autres, ni mieux, ni moins bien. Tout ça pour ça… Un exemple ? Lorsque je lis l’article II de leur déclaration :
« Les deux Codes de Lyon de 1778, sont les seules et uniques lois constitutives du Régime Écossais Rectifié, qui en organisent la vie et le fonctionnement. Ces lois, non seulement aucune instance rectifiée n’a le pouvoir de les modifier, mais son premier devoir, clairement stipulé et précisé, est de les respecter et de les faire respecter. » ,
je me demande comment ceci est compatible avec le Recès du Convent de W’bad qui stiplule dans plusieurs paragraphes qu’il faut changer… le code… parce qu’il y a eu des abus et qu’il n’est pas compatible avec les pratiques locales (sinon ça cause des schismes. Ca vous rappelle quelque chose ?) :
Le défaut d’un bon code de lois, qui établisse d’un côté autant d’uniformité qu’il est possible entre les différents établissements sans trop gêner d’un autre côté les convenances locales, est cause des variations et des schismes que l’Ordre des Maçons a éprouvé jusqu’ici. Nos Convents antérieurs ont déjà senti la nécessité d’y porter remède, et celui des Provinces françaises a fourni des esquisses précieuses : nos vues ont dû s’arrêter sur le même objet, et nous avons vu avec plaisir un plan pour classer les différentes parties de cette législation, par le Frère a Fonte Irriguo (de Kortum). Nous en avons discuté plusieurs principes, et nous les communiquerons à toutes les Préfectures pour faire leurs observations sur ce travail. Mais nous aurions prolongé nos séances au delà du temps limité par les occupations civiles de nos députés, si nous avions voulu en entreprendre la rédaction.
Nous nous sommes donc bornés, à approuver l’introduction à ce code, dans laquelle on fait sentir la nécessité des lois positives, les abus et les erreurs, qui jusqu’ici ont infesté l’Ordre; les moyens de lui rendre sa pureté, et le précis des vues générales de l’Ordre, et des principes, qui doivent diriger la conduite de ses établissements et de ses membres. Nous enjoignons aux Loges de méditer souvent cette introduction: et estimons qu’on s’en servira avec succès pour donner aux Loges d’un régime étranger une idée favorable du nôtre et les amener à la réunion que nous désirons.
Nous avons enfin chargé les Frères a Fonte Irriguo, a Circulis (Comte de Virieu) a Lilio Convallium (Bode) a Flumine (de Turkheitn) de la rédaction de ce code, les priant chacun d’en faire deux, dont l’un trace des principes simples et fondamentaux, qui puissent convenir à toutes les Provinces, et l’autre soit détaillé et motive les différentes lois générales et locales même, qu’ils croiront les meilleures pour que chaque Province puisse y puiser à son choix ce qui lui sera le plus convenable.
Nous comptons envoyer le travail de ces quatre frères aux Provinces, et lorsque celles-ci auront communiqué leurs observations sur ces ouvrages, nous remettrons tous ces matériaux au Fab Equo Bellicofo (de Rosskampff) que nous avons désigné comme une personne agréable à tous, pour rédiger un seul code général.
J’ai mis en gras des informations intéressantes…
Outre les considérations historiques, je regrette sincèrement que cette fondation soit motivée par des ambitions qui me semblent être personnelles ; il n’y a qu’à lire l’email que des dirigeants de cette nouvelle structure ont envoyé aux CBCS du GPIF, mettant clairement et nominativement en cause ses dirigeants et leurs choix (GPIF dont nous savons combien ils ont été partisans et moteur dans la création du Convent d’Avignon en 2008, dont nous savons combien ils ont agi pour que tous les Grands Prieurés Français parlent ensemble d’une seule voix – seul le feu GPRF n’a pas souhaité se joindre à cette union). Ce seul email ayant eu la volonté non voilée de nuire, regrettable car non condamné par le DNRF – ce qui en dit long sur cette volonté de nuire.
Mais cela va plus loin. Nous sommes devant une Maçonnerie qui se veut spirituellement élitiste au sens qu’il y a des « élus », dénigrant au passage les autres rites Maçonnique, ô très subtilement, dans sa constitution même dont voici le 6e article :
L’aspect doctrinal définit le Régime rectifié, ce qui est une spécificité unique dans tout le champ rituel de la franc-maçonnerie universelle, et donne au système willermozien une nature à nulle autre pareille qui le distingue entièrement des autres Rites maçonniques, lui conférant son caractère de voie dite « non-apocryphe » au regard des critères de la doctrine de la réintégration, dont l’Ordre est le dépositaire légitime depuis le XVIIIe siècle.
Eh oui mes Frères des autres régimes maçonniques, vous êtes des apocryphes, selon Martines Pasquali vous n’êtes pas de vrais Maçons… Voici un extrait des Statuts généraux de la Franche maçonnerie des chevaliers élus coëns de Martines concernant les Maçons « Apocryphes » que nous sommes :
i[Ceux de cette sorte ne seront jamais introduits dans nos assemblées qu’après un rigoureux examen sur les différents points de la maçonnerie, surtout sur la mort d’H et sur ses meurtriers. On leur fera jurer solennellement qu’ils renoncent à la vengeance de la mort d’un homme qui n’a jamais été dans le temple de Salomon et qu’ils abjurent toutes les erreurs qu’une secte toujours contraire à la vraie maçonnerie a voulu introduire […] Ceux qui auront eu le malheur d’adhérer à ces erreurs ne seront admis parmi nous en qualité de frères membres de notre ordre qu’après une longue épreuve. Il faudra les recevoir comme des profanes.]i
Donc soyez en certains, en mêlant la Doctrine de la Réintégration (qui n’est pas clairement mentionnée à aucun des grades du RER bien qu’ayant servi de base à JBW) à la Maçonnerie nous verrons ce vocabulaire de « hauts de chausse, poudres et perruques » revenir à la mode.
Cela signifie t’il que les Elus Coens sont pratiqués par cette structure ? La réponse officielle sera évidemment non, mais je suis certain que nous retrouvons tous leurs dirigeants dans un Ordre des Chevaliers Maçons Elus Cohen de l’Univers. Et comme par hasard il y a justement un nouveau blog (Octobre 2012) qui vient de se créer et qui s’appelle : http://ordredeschevaliersmaconseluscohendelunivers.hautetfort.com/
Chez hautetfort lui aussi, une coïncidence sans doute.
Tout ceci pour des égos, sous couvert de la respectabilité de la restauration du Rite…
Que c’est dommage…
Merci au Blog de Jiri Pragman d’exister car… il permet des échanges constructifs « entre français » qui ont la fâcheuse habitude de se bouder ou de s’ignorer.
Merci à François de Tulle de démontrer qu’un dialogue rectifié est possible.
Je confirme, pour ne pas y avoir été mais le tenir de la bouche d’un autre présent, le rôle néfaste joué par PN du GPRB dans la suppression du Conseil général (européen) du RER. Les arguments de PN étaient (et sont semble-t-il restés…) ceux des systèmes REAA et KT/KM anglo-saxons, qui sont dans leurs « Hauts-Grades » des « Maçonneries à forme chevaleresque ».
Or le Régime Ecossais Rectifié, régi par 2 Codes bien distincts, est d’une part, un Ordre Maçonnique, et d’autre part un Ordre de Chevalerie spirituelle. Et un Ordre de Chevalerie obéit aux principes et usages de la « fons honorum » de la Chevalerie. Pas aux règles et usages de la maçonnerie anglaise.
Maintenant, le même témoin, corroboré par d’autres, m’a aussi rapporté les « coups de gueule » de Fontaine qui s’est trouvé, en la circonstance, l’allié de PN pour la manoeuvre, par ressentiment semble-t-il à l’égard du GPIH…
Les chevaliers restent des hommes… Errare humanum est, SED PERSEVERARE DIABOLICUM (est) !
L’Ordre (Maçonnique) de Stricte Observance en Allemagne dans les années 1740-1772 n’était pas un Ordre uniforme ni même unifié. C’était de plus un Ordre maçonnico-chevaleresque où la distinction et la césure entre les 2 ordres était floue, du moins dans l’esprit de nombreux frères, en raison de l’importation des grades du Chapitre de Clermont depuis la France, après le vénéralat en loge parisienne du Baron de Hund. La notion d’Ordre de Chevalerie en tant que renouveau de l’Ordre du Temple au sein de la Stricte Observance ne s’est séparée conceptuellement et organiquement des grades maçonniques de forme chevaleresque que progressivement et a été entérinée lors du Convent de KOHLO. Jean-Baptiste WILLERMOZ a véritablement achevé cette distinction en comprenant qu’il était essentiel pour faire partie de la franc-maçonnerie régulière universelle, d’avoir des règles et usages RER qui y soient compatibles. Il le comprit et le mit en application très vite. Un an à peine après sa réception dans l’Ordre de stricte Observance allemand en 1773, il signait un Traité avec le Grand Orient de France pour lui déléguer l’administration des Régences Ecossaises. Il y a du reste plus qu’une filiation de forme et d’esprit dans de nombreuses dispositions et principes du Convent des GAULES de 1778 avec les… Constitutions d’Anderson de 1717, sans pour autant en être un avatar mais au contraire en ne conservant que ce qui est utile et commun, pour valoriser ensuite la spécificité et la doctrine du Rite Ecossais Rectifé.
En ce qui concerne l’Ordre de Chevalerie des CBCS, WILLERMOZ a procédé à une détemplarisation du Code des CBCS et des Rituels eux-mêmes, conscient d’une part qu’en France il était déraisonnable d’avancer un Renouveau d’un Ordre du Temple aboli par le Roi Philippe Le Bel et que d’autre part, l’entreprise était trop chimérique et insuffisamment étayée pour être considérée comme légitime. Ce même débat ressortira sous la plume de JP BEYERLE (Eques a fascia) après le Convent de Wilhelmsbad auquel répondra MILLANOIS pour le compte de WILLERMOZ… Cette détemplarisation est évidente, lorsque l’on consulte les fac similé manuscrits de la Bibliothèque de Lyon, où toute allusion à l’Ordre du Temple où toute formule rituelle en français ou en latin s’y référant, a été rayée et/ou remplacée… La plus célèbre d’entre elles étant la devise « non nobis, non nobis Domini… » qui était dans tous les rituels de la Stricte Observance allemande et ne figure plus dans aucun document du RER post-1778.
Un dernier point. C’est à François de Tulle que l’on doit je crois, la revue critique d’un petit opuscule signé du pseudonyme Guy VERVAL et intitulé : « La spécificité du Rite Ecossais Rectifié ». Maintenant qu’il est public que l’auteur est en réalité PN du GPRB, on comprend mieux la difficulté qu’il y avait pour lui, à discerner et donc à séparer, ce qui relève de l’Ordre Maçonnique et ce qui relève de l’Ordre de Chevalerie dans le RER. Et à rejeter d’emblée le second pour n’en faire qu’un appendice, un « side-degree » disent les anglais, de la maçonnerie. La réalité est toute autre.
Et cet opuscule, alambiqué et pervers, est bien à mettre aux oubliettes…
Pour apporter une correction au très documenté et très intéressant post de Notuma du 27/12 :
Ce n’est pas Daniel Fontaine qui a « foutu en l’air » le Conseil général de l’Ordre. Cette décision a été prise sur l’insistance de P. N., qui était alors Grand Prieur du Grand Prieuré de Belgique, et qui, attaché en toutes circonstances à la reconnaissance par l’Angleterre, a fait valoir que celle-ci n’admettait aucune instance maçonnique supranationale – ce qui est vrai. Je dois dire que le représentant du Grand Prieuré d’Helvétie n’a pas trop insisté.
Voilà ce qui s’est passé en réalité. Je le tiens de source sûre : la mienne, car j’étais présent.
Un détail au passage : combien je suis heureux de lire sous une autre plume que la mienne que la Strict Observanz n’a jamais été SOT : il suffit pour s’en convaincre de se reporter aux sources allemandes. Je lutte en vain depuis 20 ans pour faire passer cette sale manie aux historiens français, c’est un échec. Même Antoine Faivre a persisté, en écrivant il est vari S.O.t; .avec un petit t.
Sur Hund et la réforme de Dresde, entièrement d’accord avec ce que vous écrivez.
Mais l’histoire de l’Allemagne et les historiens allemands sont quasi inconnus des Français.
@François de Grenoble
Pas de problème lorsqu’il s’agit d’un complément d’information et non d’un lien promotionnel.
Jiri : je ne sais pas s’il est permis d’indiquer ici un partage vers un autre blog, mais je viens, à l’instant, de découvrir une très intéressante mise-au-point officielle du Grand Aumônier du GPDG :http://orthodoxeoccident.blogspot.fr/2012/12/pourquoi-des-aumoniers-en-maconnerie_29.html
J’ai le sentiment que les commentateurs qui dénoncent la (courte) actualité mise en ligne sur le site du GPDG auraient, si celui-ci ne s’était pas exprimé, évoqué un silence gêné ou coupable.
@ De circulis que je cite : « Annoncer à la une de son site ce type d’information est tout de même un peu excessif….Non seulement c’est dévoiler l’identité de celui qui était le Porte-Parole officiel du GPDG, mais en plus c’est exposer à la vaine curiosité des informations privées qui relèvent de la vie des obédiences. »
Mais révéler, depuis des semaines, l’identité (et non de simples initiales) du Grand Aumônier, le traîner dans la boue, le qualifier de gourou et le GPDG de… secte (c’est grave ça, surtout de la part d’un frère) ça n’est pas un peu excessif, ça ne dérange personne ?
Je rappelle ou je précise à ceux qui n’auraient pas encore compris que le Blog Maçonnique est bien un blog avec un espace de commentaires qui, comme son nom l’indique, permet de commenter l’article. Ce n’est donc pas un forum.
L’homme a besoin de 5 besoins fondamentaux: les besoins physiologiques à la base d’un pyramide à 5 niveaux, au dessus les besoins de sécurité, au dessus encore , puis les besoins d’appartenance, en avant dernier, le besoin de reconnaissance et d’estime de soi et des autres, enfin au sommet le besoin de réalisation. Dommage que ce besoin quasi-obsessionnel de reconnaissance de la Grande Loge Unie d’Angleterre empêche la réalisation de soi. Ah! la légitimité, la liceïté, la validité, la régularité , que de freins!!!
merci Barabas .
en trois clicks, en partant de réseaux sociaux bien connus , on peut accéder à ce forum sans restriction
Que pense un profane devant tout ce déballage?
que pense un Maçon d’un autre rite
Que pense un maçon rectifié quand tout ce qui anime notre quête est autant malmené?Confusion, propos en dehors de toute fraternité, déballage de querelles où, même en lisant attentivement, je ne sais plus qui est qui et qui fait quoi
les tournois chevaleresques ont été remplacés par des combats de rue où tous les coups même les plus bas sont permis?
que pense un apprenti fraichement reçu de ses ainés CBCS?
on est plus près de Babel que de la Cité Sainte et dans ces affrontements mortifères, nul ne peut sortir vainqueur.
Que chacun suive sa voie , selon ses convictions, selon son coeur,selon sa culture , et lorsqu’il n’y a plus assez de commun à partager, pourquoi aller cracher dans l’assiette du voisin?
Le seul qui doive être glorifié est le GADLU pour rester universellement maçonnique.
Aucun homme si brillant soit il ne mérite de l’être, car ce serait sortir du centre et conduire une opération mauvaise, et nous savons tous où cela nous a menés.
Dans la confusion et la violence , on ne trouve que les ténèbres et le diviseur
« Dieu est lumière, il n’y a pas de ténèbre en Lui.Si nous disons que nous sommes en communion avec lui et que nous marchons dans les ténèbres,nous sommes des menteurs et nous n’agissons pas selon la Vérité.Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres
(1ere épitre de Jean 1;5-7)
je vous souhaite le retour au calme et à la paix , propices à nos travaux
Zalburis
Et bien? Et maintenant?
Et maintenant, que penser pour un Frère Rectifié comme moi, simple Mx (qui doit entrer dans l’OI le 12 janvier) devant ce déballage de jurons divers et variés, de critiques et de théories diverses « Qui a créé le RER? », « Qui le pratique vraiment? », « Qui détient LA vérité? »…
QUI! QUI! QUI!
En avant les égos, que ce soit JMV (que je connais et apprécie mais n »approuve pas en ces circonstances) et surtout, en avant l’image délétère d’une FM sectaire, dogmatique, atomisée et en complète contradiction avec les principes qu’elle prétend défendre: Fraternité (pourquoi ces injures ? », Tolérance (pourquoi ce rejet de « l’impur » qui ose chercher une voix plus personnelle), Humilité (pourquoi ces tabliers surchargés de dorures, ces médailles innombrables, ces titres pompeux)…
Voilà où j’en suis aujourd’hui! Moi qui fut un zélé pourvoyeur en essayant de faire découvrir à tous les esprits ouverts « les charmes de l’égalité » et la merveilleuse mission,que dis-je, le bel apostolat de « porter parmi les autres hommes les vertus dont vous avez juré de donner l’exemple », me voici bien dépité et comme une majorité de FF semble décidée à se lancer (d’un coté comme de l’autre) dans opprobre, l’invective et la condamnation, je dirais même que je suis dépité de la majorité (oui je sais, c’est léger mais j’ai besoin de détendre l’atmosphère).
En attendant, devant ce gâchis que ne renierais pas le plus étroit des esprits intégriste, qu’il fut catholique, orthodoxe ou réformé (pardon JFV, pardon JE, mais il y a a aussi des dérives intégristes chez ces derniers) je me demande si la solution n’est pas de rendre son tablier!
@NOTUMA,
Toute ma reconnaissance pour ces précisions concernant le Rectifié, cela m’aide à avancer dans la compréhension de l’histoire du Rite!Bien sincèrement, H.D.
@Henri-Daniel
Pour avoir consacré 31 ans de ma vie au Rectifié, et vécu et travaillé 6 ans en Allemagne, je te confirme que le « Régime Ecossais Rectifié » a bien été fondé et structuré par Charles Gotthelf, alias Baron de Hund, lors du Convent de KOLHO en 1772. Déjà, lors du Convent d’Unwuerde en 1758, le Régime était en discussion…Les archives allemandes sont claires là-dessus… Il s’agissait d’une part de renforcer la Réforme de DRESDE de 1751-1754 d’une « maconnerie de stricte observance » par opposition à la maçonnerie de « late observance », fondamentalement chrétienne et déjà en… 4 grades. Ce qui était déjà appelé alors l’Ordre intérieur, n’était pas de la « maçonnerie à forme chevaleresque » comme au REAA mais bel et bien un Ordre de chevalerie, dont on débattait déjà en interne de la vérification des origines de transmission, par les filiations de l’Ordre de Sainte-Anne (même insigne adopté pour l’Ordre des CBCS ensuite !!!) et l’Ordre des porte-Glaive (Teutoniques) encore présents en Allemagne et dont les 2 collaborateurs du Baron de Hund étaient investis… En 1772 donc, c’est bien un système complet appelé en toutes lettres « Régime Ecossais Rectifié » qui a été structuré et adopté avec 3 classes : (1) un vivier de maçonnerie rectifiée en 4 grades, (2) un ordre de Chevalerie qui se proclamait comme un « renouvellement » de l’Ordre du Temple (et ne s’appelait pas alors du tout SOT ce qui est une déformation apparue dans le livre de Leforestier au XXème siècle !!!) et une troisième classe, dite sacerdotale, avec les degrés de Profès et Grands Profès de Stricte Observance, suite à la fusion avec les degrés du Cléricat templier de Starck. Hélas, de nombreuses approximations circulent en France, mais il suffit de lire les archives de Berlin (dont une partie a été transférée au GODF, rue Cadet après la Chute du mur), de Darmstadt et surtout de Tubingen (et accessoirement savoir lire l’allemand gothique…) pour être édifié ! La véritable histoire du RER reste à écrire ! (et d’après ce que nous savons, une nouvelle génération de maçons RER historiens y travaillent actuellement au sein du GPRG refondé en août 2012) Nous n’avions que des répétiteurs-déformants en France qui font du nombrilisme sur Willermoz et LC de Saint-Martin, comme par exemple JFV Grand Aumonier du GPdG, qui est capable du meilleur (brillant à ses heures…) comme du pire (de la désinformation digne de Staline…). Il ne s’agit pas d’occulter les mérites de Willermoz et Saint-Martin. Mais Willermoz n’a certainement pas fondé le Régime Ecossais Rectifié. En revanche, on lui doit la 2ème réforme, celle de Lyon en 1778, et la mise en forme finale du Rite Ecossais Rectifié, ce qui n’est pas la même chose. De même, les Profès et GP Rectifiés n’ont rien à voir avec les Profès et GP de Stricte Observance, n’en déplaise aux arguties du GPERRO, irrégulier dans sa fondation, ses statuts et son fonctionnement etc… Enfin, LC de Saint-Martin lui-même était germanophile et traducteur d’une partie de l’oeuvre immense de Jacob BOEHME dont il s’est inspiré pour ne pas dire qu’il a simplifié et repris à son compte les enseignements. Mais Saint-Martin n’a jamais été maçon et n’a jamais créé ni voulu créer d’ordre martiniste !!! Enfin, oui, la maçonnerie et le RER en particulier sont fondamentalement d’essence EUROPEENNE et le Régime Ecossais Rectifié avait une structure fédérale européenne (le Conseil Général du RER, Présidé par le Duc de Brunswick) qui avait perduré grâce au GPIH suisse jusqu’en 1983…puis c’est le néo-GPdG Présidé par D. FONTAINE qui a foutu en l’air le Conseil Général européen du RER…et l’on connaît la suite. Une Refondation était donc devenue nécessaire. Mais n’est pas Refondateur qui veut, ni qui crie plus fort que les autres… Le RER n’a pas seulement des exigences « doctrinales », il doit aussi être « incarné » par des frères qui savent vivre ensemble, par des Commanderies qui appliquent le Code des CBCS et en vivent, par des loges qui appliquent le Code rectifié des Gaules de 1778 et en vivent… et ça, comme dirait KIPLING, c’est vraiment une autre histoire...à faire cette fois, et pas seulement à rêver par écrit. Si certains souhaitent participer à ce formidable travail de Refondation historique ou doctrinale, même sans forcément être membre du GPRG refondé, ils peuvent certainement y contribuer…au moins par email privé ! Le temps des néo-Prieurés sectaires et détenteurs de leurs seules vérités déformées est révolu… Un vent de renouveau est en train de souffler sur la maçonnerie en France en général et sur le RER en particulier… On peut construire tous les barrages que l’on veut, mais la source d’eau vive continuera de couler, se fera son chemin, et la plus sectaire des digues finira par céder… Car on n’arrête pas une source d’eau vive…
Dévoiler ainsi la mauvaise cuisine interne du GPdG est lamentable ! Décidément il était temps que ce GPdG se réforme. Hélas il a fallut que cette réforme se fasse à l’extérieur du GPdG. Encore une occasion historique pour lui qu’il laisse filer ! et ce n’est pas la première, pour rappel la création d’un Grand Prieuré Rectifié aux USA par la GLERRO/GPERRO !
Il est vrai que cette GLERRO/GPERRO est signataire de la Charte d’Avignon avec la GLTSO, la LNF et le GPIF !
Opéra se cherche une régularité Rectifiée qu’elle souhaite avoir vainement depuis sa création.
Le GPIF est miné par les dissensions internes, ses courriers incendiaires contre ses dirigeants et les volontés de renverser le calife,
Le Grand Prieuré Ecossais Rectifié et Réformé d’Occitanie (GPERRO) est lui aussi en perte de vitesse, un Grand Maître descendant de sa charge qui va trouver refuge à Opéra ! Les accords avec la GLAMF et avec cette nouvelle structure confédérale d’obédiences nationales, comment cette très petite structure va s’y retrouver ? les alliances avec la GLAMF et le GPIF (GODF) est un grand écart dangereux.
Mais il y a encore plus microscopique la LNF et son GPUTP (Grands Prieurés des Trois Provinces), la LNF est elle aussi en pleine dissension interne, ses Loges craquent, ses dirigeants courent après les grades anglo-saxons (Directoire de KT créé par leGPdG en 2011 !) étrange le GPdG crée des directoires de KT, étrange autant qu’amusant cette alliance GPdG-LNF, quelle aura été le deal : « je te donne les KT et toi en échange, que me donnes-tu ? » peut-être un ticket d’entrée pour cette nouvelle confédération ? La LNF étant ainsi armée de grades anglo-saxons elle pourra mieux discuter avec les anglais…
C’est vraiment le mariage de la carpe et du lapin ! attendons avec amusement et plaisir de voir tout ce que cela va donner.
Mais dans quel monde maçonnique vivons-nous ? C’est lamentable, triste, décevant, et ce sont ces mêmes frères qui viennent critiquer la refondation du RER, cette volonté, peut être folle, de vouloir retourner aux sources de ce régime Ecossais Rectifié? Mais ils n’ont donc aucune honte !
Cordialment
Le « J.M.V. » en question dans le communiqué du GPDG est-il l’universitaire à l’origine de la constitution du « Directoire National Rectifié de France » dont on parle tant ces jours derniers dans le petit monde du RER ?
Si c’est le cas, il suffisait au GPDG de garder le silence et de régler la question en interne.
Annoncer à la une de son site ce type d’information est tout de même un peu excessif….Non seulement c’est dévoiler l’identité de celui qui était le Porte-Parole officiel du GPDG, mais en plus c’est exposer à la vaine curiosité des informations privées qui relèvent de la vie des obédiences.
Quant à ce que les « propos, communications et éventuellement actions » du dit Porte-Parole ne puissent engager « de quelque façon que ce soit le Grand Prieuré des Gaules et son Président, le Grand Maître National »…on s’en doutait un peu…
On notera une courte actualité apparue sur le site du Grand Prieuré des Gaules: Le Grand Maître National a décidé le lundi 17 décembre 2012 de relever de ses fonctions de Porte – Parole du Grand Prieuré des Gaules le Frère J-M V. A partir de cette date les propos, communications et éventuellement actions de ce dernier ne peuvent engager de quelque façon que ce soit le Grand Prieuré des Gaules et son Président, le Grand Maître National.
Bonjour Daniel,
Il s’agit du Grand Prieuré Rectifié des Gaules! Je pensais que von Hund, était fondateur de la Stricte Observance Templière et que JBW s’en était inspiré, mais que c’était lui le fondateur du RER? RER que von Hund n’avait jamais connu, mais n’étant pas une sommité……je me suis certainement trompé!
Bon, si je résume :
– « les bras m’en tombent » pour tout le monde.
– le rectifié ça donne la grosse tête.
– c’était déjà le bordel avant, mais maintenant c’est encore plus divisé.
Merci beaucoup, et à bientôt !
Quel nouveau Grand Prieuré Henri Daniel?
Le « nouveau Grand » Prieuré a indiqué en présentation que Karl von Hund était le fondateur du RER? Celui-ci doit se retourner dans sa tombe et Il y aurait de quoi écrire « mdr », si seulement ce n’était pas aussi pathétique!En tout cas ça promet!
Je constate – ce n’est pas chose nouvelle – que mes contradicteurs ne peuvent pas s’exprimer autrement qu’en insultant, en vilipendant et en calomniant. Raison pour laquelle je ne prendrai pas la peine de relever les approximations et les contre-vérités que comportent leurs billets.
J’admets parfaitement qu’on puisse être en désaccord avec moi, mais je ne puis dialoguer qu’avec des personnes qui s’expriment avec bonne foi et bien séance.
Pour nous mettre tous d’équerre, redevenons un peu opératifs (d’après un site où l’on s’y connaît) :
“ – A quoi sert la rectification :
Lors de la fabrication du carrelage, en sortie de chaîne, les carreaux de carrelage ne sont pas tous identiques. […] La rectification est une étape supplémentaire apportée au carrelage en fin de fabrication. C’est ce qui explique qu’un carrelage rectifié soit plus cher que le même carrelage en version non rectifié. La rectification a pour but d’obtenir des carreaux avec des caractéristiques dimensionnelles identiques (les tolérances sont très réduites) d’un carreau à l’autre. L’intérêt majeur de cette opération est de pouvoir poser les carreaux avec des joints presque invisibles (minimum 2 mm).
– Le principe de la rectification :
Dans la ligne de rectification, les bords des carrelages sont taillés à l’aide d’un disque au diamant refroidi par eau. […] Les carreaux de carrelage qui ne répondent pas aux normes fixées sont détruits et recyclés. Après le contrôle final, le carrelage est emballé avec soin. Le carrelage rectifié est plus fragile que les carrelages non rectifiés en raison de leurs angles plus pointus.
– La pose du carrelage rectifié :
La pose des carreaux rectifiés exige précision et expertise. […] La pose de grands carreaux rectifiés sur un plancher chauffant mérite également beaucoup d’attention. On ne fait pas n’importe quoi :-)[…] ”
On peut difficilement affirmer que Vivenza ne dit pas depuis des années à qui veut l’entendre (Conférences, Colloques…dernièrement à Strasbourg son intervention avait pour thème : « Rite ou Régime rectifié ? »), ce qu’il pense au sujet du RER et de la nécessité pour le GPDG comme pour toutes les juridictions rectifiées, de revenir aux sources de la Réforme de Lyon.
Tous ceux qui ont pu le lire, l’écouter ou discuter avec lui le savent.
Il y a d’ailleurs des précisions très claires sur le Régime dans le livre de Vivenza sur « l’Histoire du GPDG » pour qui sait lire.
Sur les Ordres-Unis :
« Tout le monde s’accorde cependant à reconnaître aujourd’hui que, selon les propos présentant l’Ordre de Malte du G.P.D.G. : « cette greffe d’un élément étranger sur ce corps parfaitement complet et homogène qu’est le Régime Écossais Rectifié ne pouvait manquer d’engendrer des équivoques et des difficultés nombreuses…» (Histoire du GPDG, p. 236).
Et surtout sur l’andersonisme :
« Jean-Baptiste Willermoz conçu et façonna le Régime Écossais Rectifié comme une « rectification » de toute la franc-maçonnerie écossaise….Ainsi, totalement étranger à cette perspective universaliste et faiblement religieuse, qui de plus ignorait absolument tout des éléments théoriques de la doctrine de la « réintégration », le Régime Rectifié posa, dès les premiers instants de sa fondation, des principes intangibles profondément différents du milieu Maçonnique du XVIIIe siècle – et plus encore de celui issu des conceptions de la régularité diffusées par la Grande Loge Unie d’Angleterre… » (Ibid., p. 199).
Enfin sur ce que doit être le RER :
«
» (p. 200).
Donc logiquement le Point I du Directoire National stipule :
«
»
Voilà qui est trop fort…
C’est MOI qui… C’est MOI que… C’est MOI ah que c’est MOI…MÔA MÔA MôA…
Je rigole… Oui François de Tulle a fait une partie de ce travail. Mais pas tout.
De nombreux frères, dont il a patiemment collationné pour ne pas dire pillé, les travaux y ont aussi contribué. Sur la seule question des rituels RER, le RF Edmond MAZET a co-signé avec JF VAR l’essentiel des travaux, dont plusieurs ont été publiés dans VILLARD DE HONNECOURT…
Quant à FONTAINE s’il avait rédigé quoi que ce soit qui mérite de passer à la postérité, cela se saurait… Et ce n’est pas la fable de MARCOTOUNE qui changera la donne. Nos FF. Suisse du GPIH n’ont jamais voulu le recevoir comme Profès et ils ont eu raison… Cela l’a obligé à dévoiler, lui et ses sbires, leur véritable nature… Somme toute, tant de FF sont des dévoyés au départ, des transfuges de la GLDF recalés à l’admission au Suprême Conseil du REAA, et qui ont pris le train du RER pour tenter une revanche de leur Orgueil… Orgueil et préjugés… Il faut laisser faire le temps…Ils finiront par passer à l’Orient Eternel…Les jeunes générations doivent Refonder le RER sur des bases saines et authentiques, et ignorer ces vieux caciques, aigris et malfaisants… Je rigole…
La tirade de François de Tulle force le respect en ce qu’elle énonce des FAITS. Qu’il s’agisse de FAITS HISTORIQUES comme la réalité du personnage SAVOIRE, dont les Editions Klincksieck ont réédité à l’occasion d’un document d’archives, les sinistres agissements pendant l’Occupation allemande en 39-45…. Qu’il s’agisse aussi des FAITS RECENTS de cette réalité que tous ceux qui ont participé, renforcé, amplifié la dérive du GPDG ces 12 dernières années, sont bien mal venus de cracher désormais dans la soupe pour être calife-à-la-place-du-calife. Il demeure une question, malgré les accents de sincérité et d’authenticité de François de TULLE, comment peut-il rester droit dans ses bottes et avoir lui aussi été le complice (et le rester semble-t-il…) de ces dérives du GPDG ? En rappelant une autre vérité historique souvent ignorée : le GPDG-Ordres Unis actuel est une ASSOCIATION NOUVELLE, créée de toutes pièces en 1983 par Daniel FONTAINE, Jean-François VAR, Jean-Marie AUZANNEAU et 6 autres… après avoir évincé Jean GRANGER (Jean TOURNIAC) avec des méthodes de propagande téléphoniques ignobles (puisque Jean GRANGER venait de se découvrir un Cancer dont il ne décèdera qu’en décembre 95)… Il suffit d’écrire à la Préfecture de Police de PARIS pour avoir tout l’historique des Statuts, des membres fondateurs et dirigeants… C’est donc, je le répète, une NOUVELLE ASSOCIATION de COUCOU (ce drôle d’oiseau qui pond ses oeufs dans le nid des autres) avec un nouveau numéro d’enregistrement à la Préfecture de PARIS et qui a SUPPLANTE le GPDG-Historique, créé lui en 1935, mis en sommeil pendant l’occupation et réveillé ensuite, et déclaré sous un autre numéro à la Préfecture de NANTERRE (92)… Donc, dès le départ, ce « néo-GPDG » est le fruit de faussaires et d’usurpateurs. Tous ces FAITS sont ignorés dans le pseudo historique publié par JM VIVENZA tout simplement parce que ce dernier n’a naïvement travaillé qu’à partir des documents que lui a transmis François de TULLE… pour servir la cause exclusive d’une Glorification du GPDG-ordres Unis-nouvelle mouture, comme le font tous les régimes totalitaires qui ont besoin de s’auto-justifier… D’ailleurs ce n’est pas pour rien que la « secte » qui pilote en coulisses le GPDG a été créée par un Evêque du Régime de CEAUCESCU… Mais grâce au ciel, il y a d’autres historiens de métier en France, et qui savent eux, travailler en équipe et non pas en franc-tireur solitaire, et d’après ce que je sais, ils doivent publier prochainement une « CONTRIBUTION A L’HISTOIRE DES GRAND PRIEURES RECTIFIES EN FRANCE » qui va enfin rassembler les documents de plusieurs sources, les comparer et faire éclater AU GRAND JOUR, la vérité que des cerveaux, trop brillants pour être honnêtes, ont voulu travestir pour des intérêts ou des fantasmes personnels somme toute, rien que pitoyables… Perit Ut Vivat !
Quand je lis sous la plume de François de Tulle : « Daniel Fontaine à qui je dois tout. Car c’est lui le véritable refondateur du rectifié au XXe siècle et contre combien d’adversités – et nul autre…. » , les bras m’en tombent !
Fontaine s’est lancé dans un expansionnisme inconsidéré vers les autres rites ce qui a fini par transformer le GPDG de 1935 en une structure qui n’a plus rien eu de rectifiée que le nom.
Fontaine est celui qui s’est amusé à virer les Frères qui étaient auprès de lui à tour de bras pendant des années.
Enfin Fontaine a pris des liberté avec le Régime qu’on préfère ne pas évoquer trop fort ici…
Un peu de sérieux !
Je suis ce chien que vous accablez de sarcasmes et d’insultes… Sachez que vous ne m’impressionnez pas.
Depuis 30 ans je me suis dévoué à l’Ordre – et pour moi l’Ordre c’est essentiellement le Régime rectifié. Même si j’ai beaucoup d’affection pour le rite français et le rite écossais d’Ecosse que le GPDG pratique à la satisfaction de nombreux frères, je maintiens, comme l’ensemble des frères du Grand Prieuré, que le rectifié est et restera son rite premier et central.
Il y a 30 ans que je consacre mes travaux, articles et conférences au rectifié. C’est moi qui ai remis Willermoz en lumière, en un temps où l’excellentissime frère Vivenza n’existait pas.
C’est moi qui ai parachevé la remise en conformité des rituels avec les originaux, avec l’appui du Sérénissime Grand Maître Daniel Fontaine à qui je dois tout. Car c’est lui le véritable refondateur du rectifié au XXe siècle et contre combien d’adversités – et nul autre.
Camille Savoire (fondateur de cet organisme que vous affirmez illégal qu’est le Grand Prieuré) l’a fait sur la base de rituels complètement apocryphes (comme ceux du Centre des Amis de 1910) que la traversée de la frontière suisse n’avait pas améliorés. Les originaux, ni lui ni les siens ne les connaissaient.
Le même Camille Savoire était un agnostique proclamé. Et c’est de lui que vous vous réclamez pour votre refondation spirituelle ? Qui pensez-vous abuser ?
Et la transmission, ce fameux mythe guénonien : de qui Savoire la tenait-il ? Du capitaine Nemo ! De personne, car nul ne l’a eue avant lui ni après lui. Apprenez donc l’histoire au lieu d’énoncer des fariboles – et peut-être même d’y ajouter foi..
La cléricalisation ? Mais elle a été prévue et mise en oeuvre par Willermoz lui-même, qui a constitué un rituel d’armement des chevaliers ecclésiastiques et a nommé des prieurs cléricaux. Encore une fois, vous ne pouvez abuser que des ignorants.
On me fait grief d’avoir inventé une « maçonnerie chrétienne ». Là encore les bras m’en tombent ! La maçonnerie a été chrétienne dès l’origine et elle l’est restée durant tout le XVIIIe siècle, même en Angleterre (jusqu’au duc de Sussex). Si donc vous vous voulez pratiquer une maçonnerie comme celle de 1778, elle doit obligatoirement être chrétienne, et rien d’autre. Que voudriez-vous qu’elle soit ? judéo-chrétienne, libérale, agnostique (comme Savoire) ? Désolé, ça ne va pas.
D’ailleurs, ce grief de cléricalisme me fait doucement sourire de la part de ceux qui suivent meuglement mon ex-ami Jean-Marc Vivenza…Il comprendra pourquoi.
Mais, pour finir, une chose me stupéfie : à vous lire, moi, et moi seul, aurais porté les destinées du GPDG pour les faire dériver funestement. Mais le GPDG est une grande maison, les transfuges le savent : il y a un grand-maître (j’ai servi sous trois d’entre eux), il y a un conseil national (JM Vivenza en était membre), il y a des grands dignitaires (JM Vivenza en était un), il y a un grand chapitre (JM Vivenza en était membre), il y a des préfets (JM Vivenza en était un) : bref JM Vivenza depuis 4 ans est associé à la politique menée non par moi seul mais par tous ces organes décisionnaires. Je n’ai pas souvenance qu’il ait jamais protesté, sauf pour être honnête ces deux derniers mois. Deux mois sur quatre ans !
Mieux encore, il a compilé l’autre été (2011) une volumineuse histoire du GPDG qui a comblé une lacune : où, les réserves ? où, les critiques ?
Bref, tout cela est incohérent, pitoyable, surréaliste.
Que vous vouliez faire un « [Ur-GPDG » comme on dirait en histoire, après tout, c’est votre affaire, amusez-vous bien : je ne suis pas sectaire, quoi qu’on dise. Mais vous seriez en meilleure position de le faire sans cracher sur ceux qui après tout restent vos frères, même si vous les reniez.
Bonjour…LIBERO,
Je ne peux m’empêcher de saluer ton écris…
Ancien membre de la GLNF, sache que j’avais et j’ai dans la Loge qui m’a accueilli des Frères, d’une Fraternité sans commune mesure.
Le Fric n’avait pas la parole…Chacun d’entres nous avions notre VIE, a l’extérieur du temple. Certains…Etaient A…. d’autres B….un autre C….. Aucune importance.
Puis nous avons commencer pour notre malheur à visiter des loges…Là!!!
Ce fût un drame d’esprit qui ne permettait plus de rester SACHANT.
Rien dire c’était cautionner… Dire c’était ne pas être correct avec le devoir « Se taire »
Alors j’ai préférer prendre un congé sabatique a temps indéterminé.
Dommage que Notre AMI et Frère JIRI, modére ce que j’écris afin que vous ne lisiez pas. Lui aussi a écrit des choses justes à 8h 57, le 21/12/2012….
Je pense que si quelqu’un avait attenté à la Vie de son Fils il n’écrirait pas comme cela.
LIBERO…ET JIRI….. Une LOGE doit-être composée d’Etres Humains ayant la pureté d’une perle de rosée qui se pose sur une pétale de ROSE, lors d’une nouvelle aube. Si nous ne sommes pas cela…
.Alors mes pauvres Frères et Soeurs.
JM.
Si les trois mauvais compagnons de la Maçonnerie sont la magouille affairiste, la tentation religieuse et le militantisme politicard, le scandale stifanien illustre assez bien le triste premier travers. L’obscur imbroglio prieuro-gaulois – avec ses obsessions fondamentalistes et sa pureté de transmission – se glisse dans le droit fil des dérives cléricales récurrentes dans notre Fraternité. Quant à la corruption idéologique par les fanfaronnades sociétales… Une Maçonnerie du travail sur soi devant le miroir de l’initiation n’est donc pas possible ? Trop dangereux ? Pas assez vendable ?
Je crains que vous aillez raison, @Fox7ans, de comparer une certaine Maçonnerie au RER B. La grève sauvage du sens y menace. Et les gens qu’on voit monter et descendre là-dedans, on se demande souvent où ils espèrent aller !
Les explications de CARMEL sont lumineuses et bien à-propos… Elles prolongent ce que déjà 27 CBCS ayant tous 20 à 30 ans de maçonnerie rectifiée, ont proclamé le 20 Août 2012 à LYON en la Fête de la Saint BERNARD de Clairvaux….à savoir la nécessité d’une Refondation d’un Grand Prieuré Rectifié des Gaules, sur les bases authentiques transmises en 1935. Leur site internet provisoire présente en toute transparence et belle rigueur leur démarche : http://gprg.jimdo.com Les grands esprits se rencontrent donc aujourd’hui…et l’Esprit souffle où il veut… Nul doute que la Refondation doctrinale appelée de ses voeux par l’initiative qu’on voudrait isoler à un Universitaire, est en train de rejoindre les aspirations incarnées sur le terrain par des générations de CBCS qui ont pu l’éclatement et la décrépitude du RER en France…. L’union des Coeurs comme diraient nos amis suisses, si elle rejoint l’union des Principes et l’union des Chevaliers à l’oeuvre… laisse entrevoir entre ce Directoire Ecossais national et cette Refondation du GPRG, beaucoup plus qu’une synergie… l’Espérance d’une Renaissance enthousiaste (en-théou) du RER en France et en Europe…. Merci du fond du coeur à l’Universitaire et aux CBCS de terrain du GPRG… les générations futures vous regardent et vous attendent….
@ Béthanie
J’affirme sur mon honneur ne pas être la personne que vous pointez très fraternellement du doigt, en utilisant vous-même « une plume encrée de fiel », (Dans mes 4 commentaires, numéros 31/3/5/38 et 40, où voyez-vous ce comportement ?) mais je n’ai pas à répondre à sa place, si je reviens une dernière fois, c’était juste pour affirmer qu’il y a erreur sur identification. Mais aussi pour exprimer mon étonnement sur la méthode que vous employez, qui consiste à dénigrer pour mieux diaboliser ensuite. Ecrivez et pensez ce que vous voulez, cela m’est complètement égal : je me suis exprimé librement sur cet espace, je n’ai pas été censuré, c’est le principal ! Pour le reste, c’est votre « petite » affaire, grand bien vous fasse : vous pouvez réitérer vos affirmations, ça ne deviendra pas pour autant une vérité. Simplement, un dernier petit conseil. : Calmez-vous, madame, calmez vous … A (trop) vous lire, il y a malaise et doute ! Seriez-vous si mal à l’aise ? Vous avez toute ma compassion… et cette fois-ci, vous pouvez taper confortablement, en toute impunité car c’est sur, je n’interviendrai plus !
A François,
Je suis enchanté de croiser avec vous sur ce blog. Je n’en ai pas eu l’occasion encore. Mais tout vient à point pour qui sait être patient, et je le suis.
Vous ne trompez personne en affirmant que vous êtes de « Grenoble » et non de « Limoges ». Votre plume encrée de fiel ne leurre personne, c’est votre style, à nul autre pareil, sur bien d’autres pages.
Vous êtes personnellement, avec une toute petite poignée d’affidés (tels que « clémence » ou « gwaenon » bien identifiés), responsable de la dramatique situation en laquelle se trouve le GPDG depuis près de 4 ans. Vous avez œuvré dans l’ombre pour transformer un Ordre Rectifié en petite Obédience Maçonnique multi-rite. Pour une simple raison : la doctrine (c’est-à-dire l’enseignement) du Régime Rectifié est contraire à vos développements ecclésiaux et personnels, à votre théologie particulière mise au ban de toute la communauté confessionnelle dont vous avez le culot de vous réclamer alors que cette Eglise, qui n’est pas seulement autocéphale mais aussi microcéphale, en a été exclue. Isolé, vous avez imaginé –ce depuis de nombreuses années- qu’il serait possible d’utiliser le GPDG comme d’un tremplin de compensation. L’arrivée « providentielle » d’un nouveau GM de votre « famille » en a couronné le dessein et permis l’exécution. Pour masquer cette manœuvre, vous avez porté aux nues le concept ahurissant de « Franc-Maçonnerie chrétienne » comme si vous en étiez propriétaire et comme si le GPDG était la seule structure à en compter, au risque de blesser ceux de nos frères qui ne relevaient pas de sa matricule. Vous avez noyé le poisson de St Pierre, affadissant la doctrine du Régime Rectifié, pour faire place à 2 autres Rites Andersonniens, qui pour respectables qu’ils soient, n’avaient rien à faire en cœxistant avec le Rectifié, particulièrement au sein d’un Grand Prieuré qui tient son essence vitale et sa raison d’être dans deux Patentes exclusivement Rectifiées.
En 2000, vous avez clamé haut et fort à tous les frères qu’il fallait défendre le Régime Rectifié incarné par le GPDG, face aux ambitions destructrices d’une grande Obédience. Vous en avez appelé à une Croisade initiatique pour rameuter vos troupes auxquelles vous avez enjoint de rester fermes sur le Rectifié. Rappelez vous un fameux « Epitomé » de septembre 2000 ! Puis, la scission consommée largement et bien malgré vous, vous avez dupé vos frères en développant à pas lents mais constants une toute autre politique. Les effectifs du GPDG ne cessent de stagner, voire fondre ; chaque année il y a autant de Loges créés que de Loges fermées ; chaque année vous perdez plus de frères qu’il en est reçu. De nombreuses Loges Rectifiées n’arrivent plus à ouvrir leurs travaux, faute d’effectif. Vous avez volontairement découragé ceux-là même que vous appeliez de vos ardentes clameurs rectifiées.
Alors aujourd’hui, cessez de vous rendre encore plus ridicule par des torrents d’intoxication et de désinformation, personnalisant aussi petitement vos attaques sur la seule personne d’un universitaire dont vous cherchez à le faire passer pour un gourou. Croyez-vous donc que nous sommes sans esprit, personnalité et détermination pour nous en remettre à une seule personne ? Pourquoi nous qualifiez-vous de vos propres tendances manœuvrières ? Pensez-vous qu’il s’agisse d’une sorte de « combat des Chefs » ? Comme vous-vous trompez vous-même ! L’Universitaire est –c’est déjà beaucoup- le Porte Baucéant d’un réveil auquel adhèrent des esprits libres parce qu’ils n’ont pas renoncé à vivre en Rectifiés, conscients de leur initiation particulière, déterminés à ne plus subir vos tromperies. Sa grande qualité est d’exprimer avec un talent encore plus grand ce que nous pensons. Et croyant servir vos intérêts mesquins en le voulant détruire intellectuellement (oh inconscient que vous êtes !), vous ne faites que resserrer les liens qui nous unissent. Merci François, vous êtes l’involontaire ciment de nos fondations !
Ainsi, vous récoltez, aujourd’hui, l’ivraie que vous avez semé et, ayant subit l’épreuve de la Justice, ne venez pas aujourd’hui vous plaindre de vos revers.
Béthanie
François a bien raison.
Ce blog a été créé à la gloire de quelques déçus qui pensaient pouvoir pousser dehors d’autres Frères et ainsi récupérer « l’honneur » de sièger à certaines places.
Nous retrouvons ces « chevaliers » qui déjà en 2000 à cause de leur intransigeance et leur soit-disante supériorité ont faire fuir la majorité des Frères à la GLNF.
Bis répétita.
J’entends parler d’Ordre, de rectitude mais ou est la FRATERNITE.
Aussi quel dédain et mépris envers le Rite Français et le Rite Ecossais d’Ecosse! Pourquoi rejeter certains Frères qui vivent leur épanouissement personnel et chrétien dans ces deux rites.
Si beaucoup, de Frères cessionnaires sont sincères je crois que les manipulateurs rêvent de hautes fonctions. Dans ce nouveau directoire ils pourront se transmettre tous les hauts rites qu’ils convoitent.sans concurrence.
Je vous laisse à votre autosatisfaction et que la Providence guide ceux qui en auront besoin.
(…)
Mon cher Jiri,
Je comprends totalement votre commentaire, qui mérite des précisions pour qui n’est pas coutumier du RER.
La Refondation de ce Directoire, et l’intention doctrinale qui la motive, ne sont pas la conséquence d’un différent entre deux intellectuels. Elle est bien d’avantage l’aboutissement de deux facteurs :
1/ l’abandon progressif par la maison-mère du RER en France, de ses référentiels willermoziens, au profit d’une cléricalisation de ses pratiques et de ses conceptions, et simultanément, le choix politique affirmé, de pratiquer une maçonnerie andersonienne multi-rites (conception étrangère à un Grand Prieuré rectifé). La personnalisation du débat est décalée. Il ne s’agit pas, comme l’écrit François, d’une « vision de doctrine d’un seul ». Ce qu’exprime le projet, relève tout simplement de l’enseignement spirituel contenu dans l’ensemble des instructions du RER, et auquel la tendance cléricale qui dirige l’actuel GPDG ne pouvait souscrire (car, effectivement, ces notions, assez proches de la gnose d’un Origène, diffèrent sur certains points de l’enseignement des pères de l’Eglise : caractère nécessaire de la création, dissolution finale du composé matériel, destination purement spirituelle de l’homme du Régime Rectifié…)
2/ et par voie de conséquence en définitive logique, le transfert de l’esprit du réveil de 1935 vers une forme exclusivement rectifiée, et intégralement fidèle au corpus willermozien lui-même, régulièrement marquée par une transmission intégrale, selon des critiques initiatiques propres au Régime, de son ancien Grand Maître à un successeur auquel il a conféré l’intégralité de son dépôt.
A ces deux facteurs, se greffe le constat d’une possibilité de pratiquer le Régime selon ses textes fondateurs, perspective qui intéresse bien au-delà des seuls protagonistes issus du seul GPDG.
Tel est le fond du sujet, fort éloigné d’une simple querelle d’universitaires.
Cher Jiri,
Commentaire intéressant mais :
1- Ce départ correspond à 4 ans de lutte pour affirmer la doctrine du RER; ce qui est un comble dans un Grand Prieuré. Ces problèmes sont donc évoqués depuis longtemps
2- Survalorise qui veut qui que ce soit, c’est son problème. Cet universitaire ne demande rien sinon pratiquer un RER selon les codes du 18ème siècle
3- Ta vue sur la transmission est valable certes dans la maçonnerie andersonniene mais dans le RER c’est ainsi que cela se passe. Une partie par un rituel pratiqué aux yeux de tous et une autre caché de GM à GM.
4-La direction se fait d’une façon collégiale, chaque représentant porte la parole des Frères dont il s’occupe après les avoir consulté; nous sommes donc loin d’un gourou adoubé
5- Par contre un organisme initiatique qui tombe sous le joug d’une église; ce n’est certainement pas ta vue, non?
Mon sentiment :
un malaise quand même…
Personnellement, je suis hostile aux « visions de doctrine » d’un seul, c’est pathologique chez moi.
On arrive à 40 commentaires, et je suis toujours le seul à ne pas participer à l’allégresse (mobilisation) générale : permettez donc que je me retire. Ainsi vous serez tout-à-fait entre vous.
Encore mille fois merci à cet universitaire d’avoir eu le courage et plus encore de s’être investi à ce point dans la protection du RER.
Tout-à-fait raison d’écrire sa vision de la doctrine de la réintégration des êtres.
Souhaitons à cette nouvelle structure qui mérite tous les meilleurs vœux d’accomplir sa tache sans faillir et de ne pas se laisser compromettre par des dérives ecclésiales comme celles que nous avons malheureusement connues au GPDG par un pseudo-GM qui n’est en fait qu’un président d’association sans aucune légitimité initiatique.
Ceci explique cela ,possible! L’esprit souffle où il veut et quand il veut mais surement pas au GPDG d’aujourd’hui qui devient une coquille vide !
(…)
Je ne désires pas la mort du petit cheval, et le DRNF a autant droit à l’existence que le GPDG, ce n’est pas mon débat. Simplement, j’exprime une opinion (partagée par d’autres, sinon, je n’interviendrai pas), je ne suis pas du tout convaincu par les arguments avancés. Qu’il y ait des Frères de bonne foi parmi vous, je n’en doute pas un seul instant, mais permettez au Dauphinois (Grenoble) que je suis, et non Limousin (?) d’être très-très septique. Quant aux « Très-haut-niveaux » qui vont s’affirmer, je ne serai absolument pas surpris, de tout temps ces comportements ont existés. Ce n’est pas un gage de garantie et encore moins de succès, On vient de le constater avec les turpitudes de la GLNF.
François… « meubler l’espace » écris-tu : certes non. Emplir, retrouver la voie du spirituel : certes oui. « Fouler du pied le GPDG » : certes non. En juin 2000, j’ai fait mon choix sans hésitation. Mais comment ne pas constater la dérive obédientielle qui défigure le RER depuis plusieurs années ? Comment ne pas réagir, laisser faire ? Question de serment, et non de posture opportuniste. Les « déçus », en aucun cas « déchus », vont prochainement être beaucoup plus nombreux que tu ne le penses probablement… Et à « très haut niveau ». Tu vas être surpris. Dans l’attente, je respecte ton libre arbitre.
Ce qui est le plus lamentable dans cette affaire c’est la radicalisation de Frères qui se rattachent à des structures vide de tout esprit.
Le GPdG avait un rôle des plus importants à jouer dans le maintient d’un Rectifié (RER) conforme à l’esprit et à la doctrine de Jean-Baptiste Willermoz.Jusque là ce n’était pas compliqué.
Au lieu de cela le Grand Prieuré des Gaules, dont le nom est celui de la « structure » qui doit, qui devrait, gérer l’Ordre Intérieur du RER, (EN et CBCS). Au lieu de cela lorsque le GPdG est sorti de la GLNF il s’est mis à pratiquer d’autres rites : Rite Français Moderne et Rite Ecossais d’Ecosse, et ce toujours sous l’appellation propre au RER de Grand Prieuré.
Puis le GPdG s’est senti poussé des ailes obédientielles avec des désirs propres aux obédiences : des locaux, des permanents, un faste à l’étranger (Portugal, Espagne…), des cotisations toujours plus élevées (230 €/an, 300 € de droit d’entrée, 170 € de droit de passage pour être MX) et pas grand chose pour les Frères de base qui ne réclamaient qu’un peu de spiritualité…
Combien de fois la hiérarchie très nombreuse et extrêmement complexe du GPdG a été sollicitée, alertée, prévenue… la seule réponse qui a été donné est : « femez-la et obéissez, nous sommes un Ordre ! »
Un RER qui devait composé sans arrêt avec d’autres rites maçonniques qui doivent représenter moins de 5% des Frères du GPdG ! Le RER y perdait alors toute sa substance.
Des cérémonies de l’Ordre Intérieur cornaquées que par des Frères envoyés par la Direction, le Grand Maître du Rectifié et le Grand Aumônier étant les seuls habilités à recevoir des CBCS et à Paris seulement. Rappelez-vous la magnifique cérémonie lors de la Saint Michel 2012 à laquelle nous avons eu le bonheur d’assister, on y recevait CBCS un Frère de Marseille ! Il est vrai que l’an dernier nous y avons vu de dignes Frères d’une micro-obédience y recevoir les dignités de KT, degré que le GPdG place d’ailleurs au-dessus de celui de CBCS ! C’est tout dire !
Plus d’esprit ne soufflait, plus de direction, hormis les Ordonnances administratives, rien pas de souffle, pas d’explication de la doctrine, une mainmise de plus en plus lourde et pesante d’une pseudo-église orthodoxe, autocéphale et venant d’on ne sait où, une doctrine willermozienne à laquelle on tordait le cou de plus en plus afin de la faire correspondre aux vues ecclésiastiques de la direction du GPdG.
Le GPdG avait failli à sa mission en passant à côté de la dimension historique au sein du RER dans le monde qui aurait du être la sienne. C’est le GPERRO qui a donné la patente aux USA pour le RER, cela veut tout dire.
Alors oui des Frères ont dit non, nous ne reconnaissons plus le GPdG, celui de 2000 lorsque nous sommes partis de la GLNF. Oui des Frères se sont levés contre cette intolérable confiscation de l’Ordre par des faussaires.
On critique « ce petit universitaire » mais lui au moins il a eu le courage de se lever contre cet endormissement des esprits pour aller vers la pratique juste et nécessaire du Régime Ecossais Rectifié.
Nous savions que nous allions être critiqués parce que nous avons eu « l’audace », comme disent certains, de préciser avec la plus grande justesse et la plus grande honnêteté, notre projet quant à l’approche et à la pratique que nous souhaitons donner au RER au travers de notre Directoire National. Nous avons souhaités, au travers de cette Refondation, retrouver l’essence même du RER telle que donnée par Jean-Baptiste Willermoz.
Nous ne voulons pas donner de leçons à qui que ce soit, nous ne critiquons personne. Nous ne voulons qu’une seule chose que l’on nous laisse tranquille.
Cordialement
Georges.
Et… à part ici, ce qui est tout à l’honneur de Jiri, on en parle… où ? Ça ne fait guère de bruit dans le Landerneau maçonnique … Et pour cause ! Cette scission-préméditée (et fort bien sponsorisée, il faut le reconnaître) ne reçoit aucun écho, c’est un non évènement, qui sert non pas la cause, mais une cause, celle d’un apprenti-sorcier, vous ne tarderez pas à vous en rendre compte mes B.C.F. J’ai remarqué – au passage – qu’un certain nombre de séduits n’avaient pas su lire correctement la verbiage fondateur… Et pourtant, ô combien révélateur ! Mais bon, circonstance atténuante, on peut être un » universitaire-de-haute volée » et ne pas très bien savoir écrire le « bon français », Parce qu’au niveau du style, permettez-moi de vous le faire remarquer, il ne faut pas craindre l’asphyxie Mais bon, mais bon, je dénigre là… je vais me faire gronder !
Perspicace, Gérard : chacun aura reconnu en « François », la plume de (modéré – cet espace n’a pas été créer pour tenter d’identifier des porteurs de pseudo et de lancer des hypothèses), en partie responsable et artisan des dérives et de la cléricalisation de l’Obédience. Son commentaire ne mérite aucun argumentaire particulier. Ce que j’ai lu du projet de refondation est d’un autre niveau. Je peux assurer que le GPDG est profondément et définitivement ridiculisé et discrédité, et que nous sommes un certain nombre d’observateurs « extérieurs » à observer la création de ce Directoire avec respect, surtout quand nous connaissons la qualité des porteurs de ce projet, qui n’est pas né du caprice d’un homme, mais d’une réelle transmission spirituelle.
Hierosme (RER à la GLAMF)
Ah François, grand homme du Limousin. Que ceci ne vous intéresse pas certes, vous en avez le droit mais votre commentaire semble manquer d’objectivité et on voit bien que vous recevez vos ordres de l’autre coté. Entre vous et l’universitaire en question on se demande qui est le plus déchu …… et par votre mentor en plus. Longue vie à vous et au GPDG, grand obédience multi-rite qui a confondu la doctrine du rite avec cette petite église que vous connaissez bien!
Difficile de flirter avec la « scène » et la « cène ». En effet, la « scène » est au cinéma ce que la « cène » est au Christ.
Ne mélangeons pas les genres et les tous les petits retrouveront leur nid.
Remarquons au passage qu’entre l’orthographe de « scène » et celui de « cène » , un seul « S » les sépare, comme Sérénissime !
Bravo à cet étudiant attardé de s’attarder encore un peu plus sur l’essence-ciel du RER.
Le reste est affaire d’homme ou de Président d’association qui se fait son cinéma !
Le-chemin-du-jour
Je crois qu’un certain nombre d’entre vous manque un petit peu d’objectivité, mais… à lire vos commentaires, on sent très bien que vous écrivez sur ordre et pour meubler l’espace : personne ne vient vous contredire parce qu’on s’en fout, on ne vous prends pas au sérieux. Ça me rappelle les posts sur Memphis-Misraïm ! Vous vous agitez dans un verre d’eau, et vous vous épuisez à vouloir ériger en idole, un « petit-universitaire, figure emblématique, etc… » C’est pathétique ! Mais le GPDG, que très fraternellement vous foulez du pied et n’hésitez pas – pour certains – à insulter, le GPDG dis-je, c’est pour l’instant bien autre chose que ce Directoire qui dissimule avec peine l’amertume (pour rester soft) d’un homme déçu-déchu, dont l’ambition a été contrariée… Tout cela n’intéresse pas grand monde, ne touche pas grand monde !
Si les trois mauvais compagnons de la Maçonnerie sont la magouille affairiste, la tentation religieuse et le militantisme politicard, le scandale stifanien illustre assez bien le triste premier travers. L’obscur imbroglio prieuro-gaulois – avec ses obsessions fondamentalistes et sa pureté de transmission – se glisse dans le droit fil des dérives cléricales récurrentes dans notre Fraternité. Quant à la corruption idéologique par les fanfaronnades sociétales… Une Maçonnerie du travail sur soi devant le miroir de l’initiation n’est donc pas possible ? Trop dangereux ? Pas assez vendable ?
Je crains que vous aillez raison, Fox7ans, de comparer une certaine Maçonnerie au RER B. La grève sauvage du sens y menace. Et les gens qu’on voit monter et descendre là-dedans, on se demande souvent où ils espèrent aller !
Si les trois mauvais compagnons de la Maçonnerie sont la magouille affairiste, la tentation religieuse et le militantisme politicard, le scandale stifanien illustre assez bien le triste premier travers. L’obscur imbroglio prieuro-gaulois – avec ses obsessions fondamentalistes et sa pureté de transmission – se glisse dans le droit fil des dérives cléricales récurrentes dans notre Fraternité. Quant à la corruption idéologique par les fanfaronnades sociétales… Une Maçonnerie du travail sur soi devant le miroir de l’initiation n’est donc pas possible ? Trop dangereux ? Pas assez vendable ?
Je crains que vous aillez raison, Fox7ans, de comparer une certaine Maçonnerie au RER B. La grève sauvage du sens y menace. Et les gens qu’on voit monter et descendre là-dedans, on se demande souvent où ils espèrent aller !
@ Béthanie
Oui, je perçois bien votre analyse. Peut-être s’impose t-elle ? Le GPDG a été dénoncé par la GLNF en 2000 pour son expansionnisme envers les autres rites. Il en est sorti pour poursuivre sur son idée de FM chrétienne ouverte à d’autres rites. C’est son choix et sa volonté.
Sauf que c’est lui qui voit partir sa tendance willermozienne aujourd’hui.
Juste retour des choses, ou incapacité à conserver la figure intellectuelle médiatique qui fut le Porte-parole de l’obédience en son sein…je ne sais ?
Ce qui est certain c’est que tout ceci est cependant regrettable.
Gwaenon, cela veut dire Guénon en breton? Non? Apparemment c’est le style!
En tout cas on est dans la doxo GPDG en minimisant l’affaire et y apportant des contre vérités. Il ne nous parle pas des pressions actuelles sur les FF du GPDG. Pour faire rire un peu, on leur dit en ce moment que la transmission initiatique de GM à GM n’est pas valide !!!
Enfin, laissons ces délires aux pourceaux et que vive ce Directoire qui n’a d’autre volonté que de servir et qui a créé sa voie dans la plus grande des propretés. Quant à ce petit universitaire, on pourra tout faire pour tenter de le salir, tous ceux qui l’ont approché savent de quoi il en est !
et le RER B dans tous ça ?
Et oui…cher Gwaenon…comme l’écrit fort justement Séraphin , évitons de colporter des ragots ! D’après ce que j’en ais lu , il n’est pas question d’une nouvelle obédience …c’est exactement l’inverse ! Quand à ces pratiques que tu évoques , elles sont aussi à l’opposé de la façon de faire de cet universitaire , plus connu et reconnu pour son sens de la transmission et du partage que pour une soif commerciale .Constater des abus , voire des fautes graves et en informer l’entourage , d’après ce que tu écris ,ce n’est pas répréhensible …c’est un acte de Bienfaisance !…Évitons les ragots et la désinformation…bonne journée !
je te remercie, mon cher Carmel
sursum corda…
cher GWAENON…
veuillez m’excuser, mais je crois que vous n’avez pas tout saisi..; nous quittons tous simplement des navires qui sont entrain de couler, par l’ignorance de leur chef de bord..nous avons donc le devoir , d’informer tous ceux qui sont embarqués sur ces « galères », et de leur proposer de rejoindre un nouveau navire qui sait, « d’ou il vient , et ou il va »…parcequ’ un jour, et en parrain que nous sommes, nous les avons embarqué avec nous ! cela s’appelle le « devoir de mémoire »…merci
mémoria ( MESA )
Mon cher Memoria, tout ce qui peut rassembler les frères autour d’une saine intention, est louable.
Puisse donc cette refondation du Régime Rectifié, abreuver toutes les âmes de Désir en quête des sources authentiques de la Réforme de Lyon.
Quels ragots, Gwaenon !!! Nous connaissons la qualité des porteurs de ce projet. Vous croyez franchement que nous allons accorder le moindre crédit à ce que vous nous dites, les campagnes de recrutement et le reste ? Vous croyez sincèrement que ça correspond au profil des fondateurs ??? ça ne tient pas la route, et tout le monde va vous rire ! Mais bon, vous devez être un fidèle de l’équipe en place au GPDG, ou de je ne sais quelle église noyautant la structure. Dans ces cas, vous avez bien raison d’être en colère, car vous recevez ce que vous méritez.
Je préfère, pour ma part, lire les précisions de Béthanie : ça vole un peu plus haut…
mon cher Carmel,
bien entendu, il ne s’agit pas » de fusionner tous les mécontents de tous les Prieurés »…puisqu’il ne s’agit pas de reconstruire dans la colère, mais bien dans l’Amour…
ce qu’a voulu certainement exprimer, notre Ami Epolorama, c’est bien le fait que le fruit de cette reconstruction, soit le résultat d’un travail commun préparé aussi avec des Frères du GPIF, qu’i ne faut pas oublier ;qui ont certainement occupé des fonctions importantes au sein de leur Directoire, et qui plus est ont du alerter celui ci depuis fort longtemps, des dérives inhérentes à une méconnaissance des véritables sources de notre Régime et surtout des principes fondamentaux de l’Ordre voulu par JBW ; mais il semblerait que leur volonté en ait été autrement…
De fait, et d’après mes sources, il semblerait que ces Frères du GPIF aient été nombreux ce Samedi, sur Lyon, à vivre cette instant hitorique, avec dans leur sillage beaucoup de Frères sensibles a cette esprit que JBW a voulu nous insuffler……je crois que c’est un peu ce qu’à voulu, « humblement » , nous rappeler notre Ami Epolorama… et je l’en remercie au nom de tous ceux qui ont oeuvré pour cette Reconstruction.
merci à Tous
Bien cher Robert K,
On peut, effectivement, regretter que les options doctrinales de l’universitaire, lesquelles sont en fait les seules options de JB Willermoz lui-même que notre ami reprend et défend avec brio, ne soient plus représentées au GPDG. On peut, tout autant comme le disait le grand Charles « avoir la nostalgie des lampes à huile et le regret de la marine à voile », il n’en demeure pas moins que c’est le GPDG qui a rompu avec son histoire, son dépôt et son obligation qui était tout à la fois de préserver et transmettre. La doctrine du Régime Rectifié n’est ni transformable, ni négociable. Elle est comme la vérité : « on ne lui demande d’être que ce qu’elle est ». On peut ne pas l’aimer, ne pas y adhérer mais quand on en est le dépositaire historique on se doit de la respecter intégralement.
Alors, si la seule solution pour la perpétuer et la faire vivre de façon authentique, c’est-à-dire cardiaque, était de prendre une position transhistorique –comme le rappelle Carmel fort justement- il faut regretter les décisions de ceux qui l’ont oubliée et en viennent à la « tripoter » pour la plier à leur vue, mais surtout reconnaître le courage de ceux qui, avec l’universitaire, ont dit : « ça suffit » !
Béthanie.
J’ignore quelles ont été les raisons qui ont poussé à la création de cette nouvelle obédience rectifiée.
je constate simplement que :
– elle s’est permis d’envoyer un mailing aux Frères du GPIF dénigrant ce grand prieuré
– elle s’est permis d’envoyer un mailing aux Frères rectifiés de différentes obédiences en y joignant une copie de ses statuts ainsi qu’un bulletin d’adhésion
– elle dénigre les autres Grands Prieurés dans sa propre présentation.
Ce comportement est plus proche de celui d’une société commerciale que d’une institution initiatique.
frat.
Chers amis, mon cher Epolorama en particulier,
Je partage votre engouement, mais il serait erroné de croire que ce projet fusionne les mécontents de tous les Grands Prieurés actuels, car il se fait en respect et en amitié avec les structures existantes (sauf, sans doute, avec les orientations du GPDG, dont l’actuelle direction porte la lourde responsabilité historique de ses dérives cléricales, et de l’abandon partiel de son héritage willermozien). Voir à ce sujet l’article suivant : http://directoirenationaldeslogesreuniesetrectifie.hautetfort.com/archive/2012/12/19/sens-de-la-refondation-de-l-ordre.html
Ensuite, il est possible que des frères rectifiés (de divers horizons, d’ailleurs, et pas seulement des structures mentionnées) fassent le choix exigeant, courageux et non-conflictuel de s’agréger à cette initiative de nature essentiellement doctrinale.
En effet Robert K, comment expliquer que l’on puisse perdre une pareille pierre dans un tel édifice. Certainement une affaire d’ego pour une direction qui a perdu le sens de fonctionnement collégial. Le GPDG a laissé faire cette solution qui devenait la seule possible pour défendre le rectifié étranglé par une vue ecclésiale et un multi-ritualisme nuisible aux valeurs du RER. Le retour à l’Ordre devenait donc inévitable!
Effectivement un grand nombre de Frères du GPIF participent à la constitution du Directoire National , et d’après mes sources , certains y auraient occupé des fonctions essentielles . Le GPIF ne permettrait pas la pratique du RER tel que JBW l’avait conçu en 1778 . Les véritables sources du Régime sont méconnues , le gouvernement de cette structure ignorerait les principes fondamentaux de l’Ordre , entre autre l’absence totale de système électif. Alors que le code de 1778 imposait un fonctionnement collégial à tous les niveaux du système . Saluons cette initiative qui , je pense , marque l’histoire du RER.
@ Béthanie
Vous avez peut-être raison sur le côté non modifiable de l’orientation de l’actuel GPDG, qui pour vous représente une rupture d’avec les critères du RER.
Mais l’intelligence aurait voulu qu’on puisse y garder malgré tout la sensibilité représentée par l’écrivain connu, même si elle était minoritaire. Se priver d’une telle personnalité pour une obédience c’est une lourde perte, les intellectuels maçons ne sont pas des centaines. C’est donc un constat d’échec, et c’est dommage.
@Laulau : d’après mes infos, cette création est clairement fondée sur une filiation du GPDG. Des frères d’autres structures y ont participé par attachement au projet lui-même.
Une nouvelle réjouissante pour tous les frères du R.E.R, D’autant que, parait il, plusieurs Frères du G.P.I.F ont participé aussi à cette création.
Triple VIVAT !! !
Enfin…le retour aux sources du RER…dans le fond et dans la forme …tel que l’a voulu J.B.Willermoz en 1778 !
Superbe initiative , qui sera couronnée de succès , n’en doutons pas !
Vivat , vivat …semper vivat !
Je crois aussi qu’avec cette transmission effectuée par le dernier Grand Maître régulièrement installé du GPDG, la filiation de 1935 vient de glisser vers ce nouveau Directoire. On voit ici et là, depuis plusieurs mois, de virulentes critiques sur la dérive religieuse de cette obédience maçonnique en France. C’est une des caractéristiques de ce type de dérives, que de s’empêtrer dans une vérité que l’on croit incarner, au point de se croire intouchable… Après, que le projet se revendique éloigné de la maçonnerie obédientielle andersonnienne, c’est bien leur droit : nul n’est obligé de pratiquer du RER après tout, et libre à chacun de singer, ou pas, ce que font les autres. Ils veulent faire de la franc-maçonnerie selon les codes de 1778, avec une filiation en béton : je les reconnais comme frères, et me fiche du reste. Paul
Mon cher Robert,
Je ne suis pas certain qu’il soit possible de réunir les deux tendances, celle représentée par la ligne officielle du GPDG et celle représentée par le nouveau Grand Directoire Rectifié. Je suis même certain du contraire.
En effet, c’est bien parce qu’il semble que les orientations multirituelles du GPDG sont allées trop loin sans possibilité de faire marche arrière, que certains ont « franchi le Rubicon ».
D’ailleurs, vous évoquez la situation antérieure à l’an 2000. Mais à un sérieux bémol près : avant cette date le GPDG avait reçu Patente des Anglais (Malte), des Hollandais (SPR+C du RF) puis des Ecossais (KT) mais ne conférait ses Hauts Grades qu’aux CBCS déjà armés. Le GPDG agissait alors comme dans le cadre de Chapitres ou Préceptories conservatoires. Après le 13 juin 2000 et la « charbonnière » éviction, le GPDG a cherché à développer ces Rites vers la base, c’est-à-dire en créant (artificiellement car en ponctionnant sur ses effectifs rectifiés) des Loges de St Jean. On n’était donc plus dans le cadre du Code de Lyon dans lequel Jean-Baptiste Willermoz prévoyait que « les MESA qui en ferait la demande pourraient se voir communiquer tous les Hauts Grades pratiqués avant la réforme, sans cérémonie ni frais ». Ce faisant le GPDG quittait de facto son manteau d’Ordre pour endosser le seul tablier de l’Obédience.
Ainsi, la rupture n’est pas tant celle de cette nouvelle tendance Rectifiée représentée par l’Universitaire bien connu et ses amis, mais bien celle du GPDG avec sa propre histoire, en particulier avec sa double Patente de 1935 (Classe des Symboles et Ordre Intérieur).
Il convient de rétablir la vérité et ne pas inverser les rôles.
Quod erat demonstrandum !
Béthanie.
Bonjour… Ne soyez pas triste. Les choses reviennent toujours vers le BIEN.
N’oubliez jamais le titre d’un FILM. « Survivre avec les loups ».°.
JM
On se demande encore comment un Grand Prieuré qui avait la pleine légitimité du RER a pu se passer de son porte parole qui demandait seulement le retour à la pureté du Régime. Tout ça pour instituer une obédience multi-rites. Le terme chrétien a remplacé petit à petit la doctrine willermozienne et glisse lentement vers une direction ecclésiale contraire au régime. Le dernier discours du GM (voir cahiers verts) a été surréaliste. Après avoir critiqué le martinisme, il déclara que le dogme est supérieur à la doctrine. Inimaginable dans un Ordre initiatique.
Si Willermoz revenait dans ce monde, il serait abasourdi en un premier temps de voir les agissements du GPDG et en deuxième temps refonderait son Ordre. Un universitaire l’a fait, merci et VIVAT.
Doux Jésus Marie-Joseph !
Après la GLNF et son consortage, la GLDF qui a un début de « boulard », la nébuleuse Egyptienne avec ses Hiérophantes à foison, v’la t-y pas que le RER se rend compte qu’il y a un loup dans la bergerie !
Le GODF avec sa mixité fait pâle figure : REVEILLE TOI JOSEPH !!! on vous pique les gros titres !
Toutes ces informations sont parfaitement exactes :
– L’actuel GM du GPDG est en fait « Président d’une Association » car il n’a pas été installé ni dans les règles de l’art, ni conformément à ses propres statuts. En effet, un GM du GPDG ne peut être installé que par son prédécesseur immédiat, à défaut par le GM adjoint (or l’actuel était GM adjoint et ne pouvait pas s’auto installer), à défaut par un des trois Chefs d’Ordre (Grand Prieur du Rectifié, Grand Maître Français, Grand Prieur KT/Malte). Et personne d’autre ! Or, l’actuel GM a préféré « sauter » la transmission en se faisant installer par le prédecesseur du prédécesseur. Il y a don non respect des règles et statuts et donc une totale rupture dans la chaîne de transmission initiatique. Sans omettre que la rupture ne s’est pas faite seulement sur le plan de la grande maîtrise mais aussi sur des transmissions particulières de GM à GM.
– Conséquence : outre le fait que le GPDG a cessé d’être un Ordre Rectifié authentique, étant devenu une Obédience multirites, le lien initiatique particulier de GM à GM, lequel seul « constitue et fait » un GM a été définitivement rompu à la tête du GPDG. Grave !
Béthanie
Ce qui se passe au GPDG, l’institution fondée par Savoire en 1935, est l’équivalent du combat Copé / Fillon pour l’UMP en France.
L’actuel GM du GPDG défend la ligne multi-ritualiste d’un Grand Prieuré qui a été chassé de la GLNF en 2000 à cause de son ouverture vers les Hauts-Grades anglo-saxons et du Rite Français. L’universitaire bien connu Porte-parole de l’obédience défend le retour indispensable selon lui aux sources de 1935….et du Convent des Gaules de 1778.
C’est peut-être un paradoxe que ce soit cette dernière ligne qui soit contrainte de se constituer en Directoire à l’extérieur du GPDG …
Ce qui est sûr, c’est que l’entente entre les deux tendances est vitale pour la survie du GPDG. Une rupture entre les deux camps signifierait la fin programmée à court terme de la maison mère du réveil du RER en 1935.
Merci à vous tous de vos précisions. J’ai regardé les différents blogs et sites de ce Directoire nouvellement refondé. Il appert en effet que l’ancien Grand-Maître du GPdG n’a pas installé le Grand Maître actuel et aurait démissionné le jour même avant d’installer ce dernier. Cela fait poser de grandes questions sur la validité initiatique de la transmission de Savoire au Grand Maître actuel du GPdG. Pour une « obédience » se disant « traditionnelle » il y a un énorme problème de crédibilité.
Il est aussi très surprenant de voir le Grand Prieuré des Gaules, donc une structure devant gérer les hauts grades du RER, comme son nom l’indique, de s’être transformée en « obédience » multi-rites (Rite Français Moderne et Rite d’Ecosse). Le GPdG ne remplit plus de ce fait la mission qui lui avait été impartie par Camille Savoire en 1935, celle de maintenir le RER en France.
Le cléricalisme déclaré du GPdG le met aussi hors de la « régularité » du RER. Il faut se souvenir des lettres que Willermoz adressa à François Achard, (Loge la Triple Union de Marseille), au début XIXe, sur ce sujet. Dès l’origine le RER était et est d’essence chrétienne, de toutes les confessions chrétiennes. Le GPdG est tombé dans les mains des membres d’une pseudo Eglise orthodoxe, girovague et auto-céphale, reconnue uniquement par elle même. Ces mêmes membres ayant transformé les rites afin de les mettre en conformité avec leurs conceptions ecclésiales, conceptions très discutables.
Il est regrettable que le GPdG soit tombé aussi bas et se soit éloigné du RER. ce jour il ne remplit plus sa mission, Sic Transit Gloria Mundi !
Cette refondation semblait donc inévitable et salutaire pour que le Régime Ecossais Rectifié soit pratiqué conformément à sa doctrine.
Bonne chance à ce nouveau Directoire et bravo à cet « universitaire » du courage dont il a fait preuve dans cette refondation.
Cordialement
Georges
Roland,
Vos sources sont bonnes. Le RER est tombé au niveau le plus bas dans ce prieuré qui rêve d’obedience, donc qui a trahi sa mission. Ce petit universitaires aux arguments imparables a reçu la transmission de l’ex GM du GPDG faisant de lui l’incontournable successeur du garant de la doctrine du RER. Longue vie à ce Directoire qui fonde sa légitimité sur le sérieux de sa dimension spirituelle
Bonjour…
Ce que j’en comprend c’est que l’on veut revenir à » L’ORDRE » essence même de la genèse Franc Maçonnique en 1717 en Angleterre.
Comme je l’ai écrit dans d’autres blog. Aujourd’hui justement des groupes de malfrats se sont intégrés dans la Franc Maçonnerie « PURE » sous la forme de « Maçonnosphére » . C’est groupes détruisent les Symboles de Vérités Vraies, pour une Valeur Humanitaire comme le défini trés bien par exemple la GLF, le GO, ou MISRAM…
Le Directoire a raison…Vive les trois V. Valeur&Vérité&Vraie&
JM
@Menas : Les réseaux sociaux sont plus explicites, en effet : l’ancien Grand Maître du Grand Prieuré des Gaules (de 1935) aurait remis ses transmissions et installé son successeur à la tête de ce Directoire National, qui est un universitaire et porte-parole du GPDG bien connu de tous 🙂 Scission au GPDG ??? Si l’info se confirme, l’héritage de Savoire n’est plus entre les mains de cette vieille et respectable dame, accusée de cléricalisme, et d’être devenue une obédience multi-rites. En tous cas, les textes présentés sur ces blogs sont de « haute volée », nous aimerons en avoir d’équivalents par ici dans nos Obédiences !!!. Merci Jiri pour ces infos.
Roland
Bonsoir,
Je ne comprends pas la dernière phrase de présentation de ce Directoire National Rectifié de France, en particulier la « question de la transmission » et le terme « certaine maçonnosphère ».
Pourriez-vous ici ou en privé me préciser ce que vous voulez dire ?
Merci par avance.
Cordialement.
Georges