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UFAL demande l’Abrogeons le délit de blasphème sur tout le territoire de la République. Le délit de blasphème est toujours applicable en Alsace-Moselle, ce qui est une discrimination entre Français, qui ne sont pas soumis aux mêmes lois sur le territoire. (Violation du principe d’égalité entre citoyens). Le procès pour blasphème s’est ouvert le 17 février 2014 au Tribunal correctionnel de Strasbourg, à l’encontre de Charlie hebdo, ce qui démontre dit UFAL, qu’il est urgent d’y remédier. Qu’attend la FM libérale pour demander la suppression de ce délit moyenâgeux. Et qu’en pense les GM des loges reconnues? C’est une question à leur poser. Depuis quand les pauvres êtres que nous sommes, devrions-nous protéger un Dieu tout-puissant. C’est une insulte à sa toute-puissance. UFAL rappelle sur (UFAL.ORG: En France, cette liberté fondamentale implique le droit de critiquer les religions, et de les tourner en dérision. Ce que les dogmes religieux appellent « blasphème » est relatif aux seuls adeptes d’un culte donné, et ne saurait donc s’appliquer à l’ensemble des citoyens
Dieu condamne à mort les blasphémateurs
On lit dans l’Ancien Testament: celui qui blasphémera le nom de l’Eternel sera puni de mort, toute l’assemblée le lapidera. Qu’il soit étranger ou indigène, il mourra, pour avoir blasphémé le nom de Dieu. Toutes les grandes vérités commencent par être des blasphèmes écrivait George Bernard Shaw. Selon Robert Green Ingersoll, homme politique et philosophe américain le blasphème est une insulte collée par la superstition sur le bons sens, le sens commun. Celui qui examine la religion, comme il examine n’importe quel domaine de la science, est qualifié de blasphémateur. Celui qui contredit un prêtre, celui qui a l’impudence d’utiliser sa propre intelligence, celui qui est assez courageux d’exprimer son opinion honnêtement, est un blasphémateur.
Les lois anti-blasphèment soustraient les religions et les sectes au libre examen
Les religions ne peuvent de ce fait pas être soumises à une analyse rationnelle, ni à un examen critique dans de nombreux pays du monde. Ce sont pourtant les religions qui de tout temps, par leurs dogmes, par leur intolérance, leur fanatisme, leur fondamentalisme, ont engendré des guerres religieuses et commis des crimes atroces sur des personnes innocentes sous prétexte d’hérésie, de blasphème. Henri Pena-Ruiz a dit: « La libre critique peut aller jusqu’à la satire ou à la dérision, lesquelles ne visent pas les personnes comme telles, mais des croyances et des idéologies qu’aucun principe d’autorité ne doit soustraire au jugement ». Chaque religion ou secte (synonyme) a sa propre conception du « blasphème », il en est de même pour les pays Chaque religion a ses propres commandements et interdictions. Le Dieu de l’Ancien Testament, du Nouveau Testament et du Coran, ne semblent pas être le même et ne disent pas la même chose. Le Dieu de ces 3 religions ne font que ce contredire. Chaque livre saint est la parole de Dieu ou inspiré par lui, mais pourquoi fallait-il alors 3 livres dits saints, pour un seul Dieu? La définition du « délit » de blasphème, comme principe de droit pénal, diffère d’un pays à l’autre et d’une religion à une autre. Chaque religion a son Dieu avec ses commandements et ses interdictions différents. Les dieux des 3 religions monothéistes se contredisent, mais ils sont unanimes sur une chose: les infidèles, les mécréants doivent exécrés et tués. Il est interdit d’abuser du nom de Dieu, mais quand Dieu dit de tuer les infidèles et que les fidèles profondément attachés à leur Dieu exécutent ses ordres (au nom de Dieu), on ne peut pas venir prétendre qu’il y a abus de son nom. C’est notamment le cas des djihadistes qui exécutent les ordres d’Allah. Actuellement des attentats terroristes religieux horribles sont commis au nom d’Allah. La situation est encore bien plus grave dans les pays islamiques qui appliquent la charia. Le Pakistan en est un modèle. La moindre déviance religieuse y est considérée comme un blasphème sanctionné par la peine de mort. Ce qui autorise les imams à déshumaniser les infidèles, à l’aide de vers coraniques, sans que ceux-ci aient le droit d’y répondre. Les imams peuvent critiquer, vilipender, injurier les infidèles, en se servant des injures d’Allah dans le Coran contre les mécréants, mais les infidèles ne peuvent en aucun cas faire la même chose vis-à-vis d’eux, ni critiquer leur religion. En Arabie saoudite le blasphème, l’apostat peuvent être condamnés à mort et décapités sur la place publique. En Pakistan la peine de mort est applicable pour blasphème, apostasie, etc. Dans 13 pays musulmans, l’athéisme est puni de mort.(13.12.2013 – toujourspluslibre.com). L’athéisme serait une insulte envers Allah. La religion oblige les gens à accepter comme principe intangible, comme une vérité indiscutable tous ses dogmes absurdes, comme par exemple, la résurrection, la réincarnation, l’immaculée conception, la virginité de Marie, la Trinité, et tous les miracles ridicules, insensés, dont les Evangiles parlent à profusion. Critiquer ces dogmes stupides, c’est un droit, non un délit. C’est un droit fondamental garanti par la C.E.D.H.
Les magistrats de l’ordre judiciaire sont chargés de condamner du chef de blasphème. On les charge ainsi de dire si Dieu existe ou n’existe pas, si les dogmes sont vrais ou faux. On oblige même les magistrats à ne protéger qu’un seul, le Dieu de la religion chrétienne dans la plupart des pays européens. La conception de Dieu peut être différente d’un magistrat à l’autre. Il peut être théiste, déiste, polythéiste, agnostique, athée. « On oblige les magistrats à affirmer que Dieu existe », qu’il est unique, sinon ils ne peuvent condamner le blasphémateur. Les magistrats doivent donc prouver ce qu’aucun théologien au monde n’a jamais pu faire, établir que Dieu existe.