Des cathares aux francs-maçons

Publié par Jiri Pragman
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mercredi 21 août 2013
  • 9
    claude dubois
    5 décembre 2015 à 21h46 / Répondre

    VOIR SUR LE SITE http://www.arques-cathare.odexpo.com/pro_page.asp?page=6220&lg=

    VOIR LES 3 BOUTONS DU HAUT Déodat Roché et inquisition and spanich , inquisition

  • 8
    gilles magniez
    9 juin 2014 à 23h04 / Répondre

    Les francs-maçon cultive l’art du foutage de gueule. J’ai travail dans un organisme avec ces cancrelats et à part se répartir les bonnes places et les bonnes promotions sans trop travailler de leur ciboulot , je ne leur jamais connu d’autres idéaux. Prospérez et croissez (en finances) doit devenir l’écrit au frontons des temples, mais il est vrai que vous souhaitez être discrets, dans vos petites combines.

  • 7
    Rethy
    24 septembre 2013 à 12h25 / Répondre

    Merci cher Bordes de rétablir ces vérité et je compatis à la peine que tu as du ressentir à cette lecture. Je pourrais ajouter si ce sujet t’intéresse : « Un Cathare au XXè siècle Déodat Roché » de José Dupré Ed. La Clavellerie 2001

  • 6
    Bordes
    24 septembre 2013 à 9h00 / Répondre

    Cet ouvrage hélas me semble concentrer beaucoup de contrevérités sur le catharisme et sur les templiers. Son auteur, qui n’est visiblement pas historien, n’a pas puisé aux bonnes sources. Quelques exemples :
    1) les cathares ont intégré l’ordre templier (c’est faux, ils ont été plus soutenus par les hospitaliers).
    2) les templiers ont participé à la bataille de Bannockburn (c’est une des légendes templières en Écosse auxquelles Robert Cooper a tordu le cou).
    3) Les cathares défendaient la liberté de pensée (Il n’y a pas de liberté de pensée au moyen âge, tout le monde est croyant, d’une manière ou d’une autre).
    4) les cathares étudiaient la kabbale et la symbolique des nombres (Le problème de la Kabbale et de ses points communs avec le catharisme s’est surtout posé au sein même de la communauté juive dont une grande majorité de rabbins craignaient que cet amalgame n’entrainât leur coreligionnaires au bûcher. La question s’est posée mais n’a pas été résolue faute de documents probants, surtout provenant des cathares eux-mêmes).
    5) les cathares pratiquaient leur religion dans des grottes (pas plus qu’ailleurs car il n’y avait pas des grottes partout).
    6) les cathares étaient attachés à leur terre (la terre, matière par excellence, était pour eux œuvre du mauvais principe).
    7) ils croyaient au libre arbitre (l’auteur n’a visiblement pas lu le « Livre des deux principes », écrit par un cathare au XIIIe siècle, où il est démontré que le libre arbitre est un leurre).
    8) Montségur est un symbole solaire (l’auteur se prend les pieds dans le tapis car il parle de rayons du soleil qui passent par une archère le 21 juin, puis il reconnaît quelques pages plus loin que le château dont on voit les ruines aujourd’hui a été construit bien après leur séjour à Montségur) etc….
    Par ailleurs, l’auteur englobe sous le terme « cathare » les religieux et les seigneurs du Midi qui les ont soutenus à moment donné, ce qui l’emmène à commettre l’erreur répandue qu’il existe des « châteaux cathares ». Montségur n’était qu’un refuge, les « cathares » ne l’ont pas construit.
    Il est regrettable que l’auteur n’ait pas jugé bon de donner quelques sources médiévales permettant de vérifier ses dires. Sa volonté des relier les cathares aux francs-maçons l’a empêché de travailler en historien. En tentant ce rapprochement, il accrédite la thèse des contrerévolutionnaires et antimaçons comme Barruel qui voulaient ainsi discréditer les francs-maçons
    Ma critique est peut-être sévère, mais je pense qu’il faut alerter le lecteur sur ce qui dénature un sujet déjà assez difficile à saisir : ce livre en est la preuve. L’indigence de ce genre de livre incite les libraires à mettre les ouvrages sérieux sur les maçons, les templiers et les cathares maçonniques sérieux sur la même étagère que les livres à but ésotérico-commercial.
    Il existe aujourd’hui de bons et accessibles livres de niveau universitaire sur les cathares et sur les francs-maçons :
    Anne Brenon : Le vrai visage du catharisme, Loubatières, 1988
    Jean Duvernoy : Le catharisme: tome I, La religion des cathares, tome II, L’Histoire des cathares, Privat, 1989.
    René Nelli : NELLI René, Ecritures cathares, Planète, 1968. La philosophie du catharisme, Payot, 1978.
    Michel Roquebert : ROQUEBERT Michel, L’Épopée cathare: I.1198/1212, L’invasion, Privat, 1970. II. 1213/1216, Muret ou la dépossession, Privat, 1977. III. 1217/1229, Le lys et la croix, Privat, 1986. IV. Mourir à Montségur, Privat, 1989. V. 1244/1329, Les cathares. De la chute de Montségur aux derniers bûchers, Perrin, 1998. La religion des cathares, Perrin, 2001.
    Concernant les contrevérités sur les templiers en Écosse : Robert L.D. Cooper, Rosselyn : splendeurs, mythes, réalités, éditions de La Hutte, 2011.
    Alain Demurger, Les templiers. Une chevalerie chrétienne au moyen-âge, Seuil, 2005

  • 5
    Mister Zotis
    22 août 2013 à 19h47 / Répondre

    La tolérance à mon avis découle nécessairement du caractère absolu de notre idéal de perfection.
    En Maçonnerie j’ai tendance à penser que seul cet idéal doit être absolu.

  • 4
    Lhermit
    21 août 2013 à 19h16 / Répondre

    Pas si sûr que les Francs-maçons soient des hommes en quête d’Absolu!
    Absolu est un mot qui personnellement me fait peur et que je tiens toujours plus à distance. Et puis, n’est-ce pas cette recherche d’absolu qui a tué Hiram?
    Aussi assimiler le manichéisme absolu des cathares (si tant est qu’on puisse réellement connaître leur philosophie en l’absence d’écrits formels) et la soi-disante quête d’absolu du Franc-maçon n’est pas pour me mettre en appétit devant ce genre d’essai.
    Mais tolérance avant tout et puis tous les goûts et toutes les sensibilités spirituelles sont dans la nature…

  • 3
    Rethy
    21 août 2013 à 15h18 / Répondre

    Quelle idée aussi à dieu de l’affubler de parties honteuses, lui si parfait.

  • 2
    Ronan
    21 août 2013 à 15h05 / Répondre

    Adam pouvait être nu au Paradis terrestre car il ignorait le péché. Une fois celui-ci commis, il découvrit la pudeur en même temps que le désir… et se vit enjoindre de dissimuler ses « parties honteuses » (puisque c’est ainsi que la religion les nomme) ainsi que celle de sa moitié (ou plutôt de son plat de côte si l’on en crois la Bible!:=))

  • 1
    Rethy
    21 août 2013 à 13h16 / Répondre

    La quête d’idéal et d’absolu n’est pas le seul fait des Cathares. C’est même pour cette raison qu’Adam fut chassé du paradis constatant qu’il était nu. Ces quêtes sont inhérentes aux hommes de bonne volonté.

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